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Carnet de route au Nicaragua

Parmi les destinations encore authentiques et préservées du tourisme de masse figure le Nicaragua et particulièrement sa Côte des Caraïbes.

Situé entre le Honduras -célèbre grâce à ses sites Mayas et ses sites de plongée- et le Costa Rica -le paradis touristique central américain-, le Nicaragua est beaucoup moins connu du grand public. Son rang de deuxième pays le plus pauvre du continent américain (après Haïti) et une décennie de guerres civiles dans les années 80 lui ont donné une image peu flatteuse, bien qu'éloignée de la réalité actuelle.

Pour comprendre le Nicaragua, il faut d'abord se souvenir que ce petit pays de moins de 6 millions d'habitants est divisé en deux historiquement, culturellement et politiquement : cette division marque d'un côté la partie occidentale appelée el Pacifico, et de l'autre la partie orientale (la Costa), sur la Côte Caraïbe. Cette division est d'abord historique : contrairement à la Côte Pacifique, à l'Ouest, qui s'est développée sous le giron espagnol, la Côte Caraïbe a été sous influence du protectorat britannique jusqu'à la fin du XIXème siècle. Une des conséquences est l'usage très répandu de l'anglais créole sur la Côte Caraïbe. Culturellement, la Côte Caraïbe est aussi beaucoup plus hétérogène, avec la présence de différentes ethnies indiennes et d'origine africaine : créole, rama, sumo, garifuna, miskito,...).
Ces différences ont abouti, en 1987, à l'autonomisation politique de la Côte Caraïbe, et à sa division en deux régions : les Régions Autonomes Atlantiques Nord et Sud (respectivement RAAN et RAAS).

Ces différences sont également visibles du point de vue des infrastructures existantes : les villes du Pacifique sont beaucoup plus développées que celles des Caraïbes, et les routes sont très rares à l'est : les déplacements s'y font essentiellement par bateau.

Il est possible pour le voyageur de découvrir le pays, de partager le mode de vie des habitants, tout en les aidant. C'est ce que nous avons fait en passant nos congés à Bluefields, capitale de la RAAS (50 000 habitants), en participant bénévolement aux activités de l'association blueEnergy.
Nous avons travaillé à la réalisation de sanitaires, de filtres à eau pour la consommation personnelle, au forage de puits baptistes et également à l'installation d'éclairage solaire.

C'est à Rocky Point, une communauté proche de Bluefields, que les installations de panneaux solaires pour l'éclairage se concentrent actuellement. L'éclairage solaire allonge la durée d'activité des habitants, qui peuvent améliorer leurs revenus et faire étudier les enfants après l'école. C'est aussi un moyen de limiter l'utilisation d'hydrocarbures de plus en plus chers pour un éclairage plus que limité.

Pour se rendre à Rocky Point, il faut prendre un panga (sorte de hors-bord local) au port de Bluefields, car les routes sont inexistantes. Ce bateau peut transporter une bonne vingtaine de personnes et offre l'avantage de faire profiter du grand air à une vitesse suffisamment décoiffante pour atteindre Rocky Point en moins d'une heure. Lorsque la pluie tombe, les gouttes sur le visage sont de véritables petites gifles. Les passagers s'en protègent en déroulant, tout en naviguant, une simple bâche noire qui empêche toute visibilité pendant environ vingt minutes, durée moyenne d'une pluie tropicale.

installation solaireInstaller des panneaux solaires permet en général de passer la nuit chez l'habitant, de partager leur quotidien et leur joie quand la lumière s'allume à la tombée de la nuit, si l'installation est terminée à temps. Au cours d'une installation dans une maison de cinq personnes, Ricky, responsable du programme « Eau » de blueEnergy et moi-même avons pu vivre une ambiance tout à fait différente de celle de Bluefields.
Le contraste était saisissant entre le calme de la campagne et l'activité de la ville (dont les chants nocturnes des coqs), le chant des prières avant le coucher et la musique reggae des bars de Bluefields...
La famille nous a très bien accueillis et a mis à notre disposition des chambres avec lit et matelas. Quel confort, comparé aux hamacs avec moustiquaire intégrée que nous avions l'habitude d'utiliser ! La famille nous a également chaleureusement remerciés, et offert des ananas au goût incomparable avec ce que l'on connaît en Europe. D'une manière générale, la population se montre très accueillante envers les « Chélés » (Lait en espagnol et en verlan pour désignés les « blancs »).

Pendant ces deux semaines passées auprès de blueEnergy, nous avons pu rencontrer différentes cultures : créoles, rama... Hormis les activités de terrain, le travail à l'association est également très enrichissant, autant pour connaitre le développement durable que d'échanger avec les nicaraguayens et les volontaires permanents de tous horizons (USA, France, Belgique...). Les repas se partagent le midi avec l'ensemble du personnel.
Le soir, les volontaires s'organisent entre eux et nous avons pu ainsi profiter des pêches fraiches de poissons, de crabes voire de queues de homard -mais pour ces dernières, il faut s'armer de patience et trouver le commerce qui acceptera de vous les vendre plutôt que de l'exporter.

La vie est donc très agréable à Bluefields et s'il ya des risques de maladies, la ville est très bien équipée : J'ai pu en faire l'expérience lors d'une otite, très bien soignée dans le petit centre de soin de la ville.

> Christian Hérault




NICARAGUA
(48 USD - 36 € par jour en août 2010) 


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C.Garand
Quelques informations sur le NICARAGUA où je suis allée ce mois d'août 2010 : un excellent séjour ; je conseille fortement ce pays, peu fréquenté par les touristes en dépit de ses nombreuses richesses architecturales et naturelles ; une population ouverte et accueillante, bonnes conditions de sécurité... C'est un grand dépaysement dans une atmosphère détendue.

Etant donné que le NICARAGUA n'a pas d'office de tourisme, ce sont les hôtels et les musées qui donnent l'information (souvent très bien). En revanche, il est souvent un peu difficile de connaître les horaires des bus, notamment sur l'île d'Ometepe. Ainsi dans mon hostal à Ometepe, certains employés ne connaissaient que la moitié sud de leur île car ils ne prenaient jamais le bus. Pour eux, le nord d'Ometepe était déjà le début de l'inconnu.

Pour les excursions, les Nicaraguayens exagèrent le niveau de difficulté et la durée des randonnées, pour encourager les gens à prendre des guides locaux. En réalité, les randonnées sont toujours plus faciles que ce qui est annoncé. Certains sentiers ne sont pas balisés volontairement pour aussi encourager le recours aux guides.


• TRANSPORTS

Je suis arrivée au Nicaragua (NICA en abrégé) depuis le COSTA RICA (CR).
Depuis San José au CR : il existe les TICABUS ou NICABUS qui partent à 6 h ou 7 h 30 du matin – 10 heures de route pour arriver à Granada au NICA. Ils sont luxueux et vraiment chers.
Il est plus sympathique d'emprunter les bus populaires (très bon marché) avec la population locale : toutefois, nous sommes vraiment entassés dedans et ces bus sont très lents (1 h 30 à 2 heures de route de Rivas à Granada mais pour seulement 2 dollars).
Il existe une autre catégorie de bus un peu plus confortable (siège rembourré) : quelques dollars de plus et un peu plus rapide : valable aussi si vous ne voulez pas être trop secoué ou entassé, ou si vous avez beaucoup de bagages à trimballer car la place est maigre dans les bus populaires (qui sont souvent les ex-bus scolaires jaunes venus des USA).

Passage de la frontière à Penas Blancas : pas de visa pour les Français ; mais les formalités peuvent être très longues ; il faut passer la douane CR pour tamponner le passeport, puis aller chercher le bâtiment terne de la douane du Nicaragua au milieu de la foule des gens et des camions ; la douane NICA fait payer 12 dollars pour entrer dans le pays, ensuite il faut encore payer 1 ou 2 dollars pour accéder à la zone des bus qui partent pour les grandes villes du  NICA ; en plus, prévoir un peu de monnaie pour acheter le formulaire du NICA auprès des gens pauvres qui se font un peu d'argent de cette façon.
En profiter pour faire du change auprès des gens qui vivent de ce métier à la frontière ;
Eviter de passer la frontière les vendredi, dimanche et lundi matin car les travailleurs migrants du NICA font l'aller et retour pour voir leurs familles ; le passage de la frontière peut alors prendre plusieurs heures, avec éventuellement une fouille des bagages par la police (mais cela se passe très poliment).

Pour le retour, c'est la même chose : avoir le cachet de sortie du NICA pour se présenter ensuite à la douane du CR qui tamponne à son tour... A noter que le CR ne fait pas payer le passage de la frontière.



• DISTANCES :

de Granada à Masaya 35 mn de trajet en bus.
Depuis RIVAS : à la frontière CR (37 km), 76 km jusqu'à Masaya, 66 km jusqu'à Granada, 112 km jusqu'à Managua.
GRANADA est à 17 km de Masaya, à 46 km de Managua, à 135 km de Léon.
Il existe des bus entre ces grandes villes ; ainsi qu'un Bus de Rivas à San Juan del Sur : prévenir le chauffeur car l'arrêt est à un carrefour à l'extérieur de Rivas ; il faut prendre un autre bus pour descendre du carrefour à S. Juan del Sur en bord de mer.


VILLES et SITES :

GRANADA : ville magnifique : prévoir plusieurs jours pour bien la visiter ; dès que le ciel est limpide, il faut vous précipiter à l'église de la Merced pour profiter de son panorama depuis le clocher (vue sur tous les toits et patios de la ville, sur le lac et les volcans Conception et Mombacho)

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C.Garand
Hébergement : LA SIESTA – hospedaje calle El Almendro  (dans le prolongement de la rue Sta Lucia) - (505) 875 7992 / 552 3292 . Je le recommande fortement.
Un jeune couple franco-nicaraguayen vous accueille, très aimable, bavard ; ils fournissent toutes les bonnes infos et les bons tuyaux ; ambiance familiale ; chambres de 12 à 15  dollars par jour, en plus des petits déjeuners excellents. L'auberge est un peu loin des gares routières (trois gares routières à Granada et pas visibles de loin : donc pas faciles à repérer).

Les hôtels de charme dans des maisons coloniales : bien sûr hors de notre budget pour dormir ; en revanche, certains font salon de thé pour des prix très raisonnables ; ce qui permet de boire un verre dans un patio à l'ancienne, très verdoyant, et toujours un lieu complètement enchanteur : en particulier, je recommande celui de l'hôtel DARIO et celui de l'hôtel GRAN FRANCIA (qui en dépit de son nom, a une superbe décoration de l'âge d'or espagnol).

Les restaurants à recommander : EL TERCER OJO, décor jeune et moderne autour d'un petit patio planté de bananiers, EL ALMIRANTE (ouvre seulement certains soirs) : patio classique à l'ancienne très épuré ; dans les deux cas, excellente cuisine et très bon accueil.
Si vous recherchez une ambiance plus jeune et un déjeuner plus simple : EL MONKEY (c'est une sorte d'auberge de jeunesse où on peut aussi dormir en dortoirs).

PRES DE GRANADA :
La réserve naturel Volcan MOMBACHO (20 mn de bus depuis Granada et arrêt à moins d'un km de l'entrée du parc) ; une fois dans la réserve (prix d'entrée : 12 dollars), il est préférable de prendre le camion du parc pour atteindre le sommet (se renseigner à l'avance sur les heures de départ des camions, car il y en a peu dans la journée). Il faut prévoir d'arriver le matin car le temps se couvre de façon quasi-systématique vers 12/13 heures et l'ascension à pied est trop longue pour arriver avant la pluie. Panorama sur Granada et sur le lac Nicaragua si vous arrivez assez tôt. Des petits chemins aménagés passent dans la forêt tropicale qui a envahi les cratères éteints. A proximité de l'entrée du parc, un site privé propose de l'accro-branches (il serait le seul du NICA).

Pour avoir une autre belle vue, il est intéressant de rejoindre en bus le village de CATARINA (village blanc) qui a un mirador sur la lagune d'Apoyo. Le village pratique l'horticulture, petites maisons à l'ancienne entourées de jardins très verts. C'est un lieu très reposant et sympathique. A proximité, vous pouvez rejoindre à pied le village de San Juan de Oriente, entièrement dédié à la production de céramique de bonne qualité : intéressant seulement si vous avez des achats à faire.

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Isla de OMETEPE sur le lac Nicaragua (île de petite dimension et c'est une autre merveille : mérite absolument le détour) : la traversée depuis Granada (3h30 x AR ; 6 dollars l'aller) est la plus pratique ; le ferry qui quitte Granada les lundis et jeudis pour San Carlos (qui se trouve à la frontière CR), fait  un arrêt à Altagracia (càd sur l'ile d'OMETEPE) ;
Sinon traversée depuis le port de San Jorge ( 2h x AR) ; depuis Rivas  prendre un taxi (20 mn) pour rejoindre l'embarcadère de San Jorge ; le ferry dépose à Moyogalpa sur l'ile. Il semble que ce ferry fonctionne tous les jours avec beaucoup d'horaires possibles.
En dépit des avis de certains guides touristiques, je ne conseille pas de séjourner à Santo Domingo (où il y a plusieurs hôtels) car le village est très encaissé, les hôtels tristounes ou chers et la plage médiocre. Je ne conseille pas non plus la FINCA Magdalena très connue, mais excentrée dans un coin isolé de l'île et assez loin d'une ligne de bus.

Il est plus intéressant d'aller s'installer à la SANTA CRUZ. Ce village est au carrefour entre les deux lignes de bus de l'ile. Sa plage est vaste et très belle. Les hébergements y sont moins chers et plus conviviaux ; la plupart d'entre eux ont une vue splendide sur le lac ou les alentours. On y trouve deux ou trois épiceries. Enfin, c'est juste à l'entrée du parc du volcan Maduras.

On peut rejoindre à pied depuis la SANTA CRUZ le parc MADURAS (1 USD l'entrée) pour entreprendre l'ascension qui est d'un niveau de difficulté moyen (prévoir 1 h 30 à 2 heures pour l'aller en montée ; avoir de bonnes chaussures, le chemin n'est pas balisé ; si vous n'avez pas de guide, il faut avancer au jugé en suivant la piste déjà piétinée par les précédents marcheurs. Après la traversée d'un ruisseau encaissé en plein bois, on arrive au pied du sommet qu'il faut encore grimper) ; vue magnifique sur l'isthme qui relie les deux morceaux de l'ile, sur le volcan Conception et les rives Est et Ouest du lac. Tout cela en un seul panorama : c'est époustouflant.

Autre promenade possible : l'ascension facile à la cascade San Ramon. A l'entrée de ce site (4 USD l'entrée), se trouve un petit bar-restaurant. Risque de sentier glissant s'il a beaucoup plu ; ne pas s'effrayer des singes hurleurs (qui hurlent beaucoup mais n'attaquent jamais les hommes). Les cascades perdues dans la végétation tropicale ne sont pas très visibles, mais depuis certaines hauteurs du sentier, belle vue sur le lac et les palmiers au-delà des pâturages.

Les hébergements à la SANTA CRUZ :
Le plus connu est LA FINCA EL PORVENIR en face de l'entrée du parc Maderas : le moins cher  16 dollars, propre ; des chambres autour d'un jardin ; toutefois un peu isolée et vue sur la végétation luxuriante mais pas sur le lac.
Au centre du village, l'auberge SANTA CRUZ HOSTAL : très bon accueil, chambres rustiques de 15 à 20 dollars. Vue sur le lac et le volcan Conception depuis le jardin à côté du restaurant. Bons repas variés y compris pour le petit déjeuner, pour des prix très raisonnables ;

Un peu plus cher ( 20 dollars ou plus ) : l'HOSTAL EL ENCANTO ; il est difficile à trouver ; à l'entrée du village, il faut prendre un chemin boueux à droite, passer une barrière de bois bricolée (un minuscule panneau annonce la finca), ensuite emprunter un sentier assez long parmi la végétation et parfois coupé par un ruisseau. Mais arrivée au sommet : jolis bungalows avec galerie, salle de restaurant très colorée avec le plus beau belvédère du village sur le lac et les volcans.
Beaucoup de touristes anglo-saxons y séjournent. Les repas de spécialités locales y sont aussi très bons, mais plus chers qu'à la SANTA CRUZ HOSTAL.

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SAN JUAN DEL SUR
: petit port de pêche, station balnéaire qui a toujours du charme, mais pour combien de temps encore ? car cela commence à être touristique et il reste du terrain à bâtir pour y faire encore des hôtels et discothèques... Une étape qui n'est pas indispensable mais sympathique.
Hôtel EL PUERTO : près de l'entrée du village lorsqu'on arrive en bus. Etablissement lumineux, propre et repeint à neuf ; prix de 10 à 15 dollars –  téléphone :  (505) 2568 2661 ;
restaurant « R. JOSSELINE » dans l'une des paillotes le long de la plage vers la Poste : 10/15 USD ; c'est l'un des restaurants les moins chers (il s'affiche « développement durable » et il est bon ).

POUR LE RETOUR A L'AEROPORT DU COSTA RICA (San José)

L'aéroport est près de la ville d'Alajuela. Il existe des bus qui vont de la frontière du NICA jusqu'à ALAJUELA (se renseigner car la plupart vont à San José). Durée du trajet : 7 h depuis la frontière ; si vous partez de l'ile d'OMETEPE, prévoir de partir vers 6 heures du matin pour arriver avant la tombée de la nuit à Alajuela (trajet d'Ometepe à Alajuela : environ 12  USD +  prix du taxi de l'ile à Rivas) ; difficile de programmer exactement la durée du trajet, car il faut changer de bus au moins à la frontière et à Libéria (au CR).

ALAJUELA est à 3 km de l'aéroport (étrangement on n'y entend pas les avions) et à 30 mn en bus de San José. Pour le dernier jour du voyage avant le départ pour l'Europe, il est plus agréable d'aller à ALAJUELA qu'à San José : ville assez petite, provinciale, commerçante, très sûre (contrairement à San José) et facile de s'y orienter.
ALAJUELA HOTEL (à distinguer de la pension Alajuela) : il est au Parque Central, face à la grande place de la cathédrale. Excellent accueil par une hôtesse bavarde qui parle de tout : tourisme, oiseaux, littérature, bons tuyaux pour s'occuper en attendant votre départ...
Chambre d'un style un peu vieillot mais agréable pour 28 dollars (difficile de trouver moins cher si près de l'aéroport avec ce rapport qualité-prix)   .

Les repas : RESTAURANT « DREAM'S CAFE » : cuisine locale et variée ;
les petits déjeuners au FRIGO – MIEL sur la place du Parque Juan sta Maria ; il ouvre à 6 h du matin  ; choix parmi une grande variété de pains, gâteaux, boissons pour démarrer la journée.

Pour s'occuper la dernière journée : de préférence faire l'excursion au VOLCAN POAS ; prendre un bus qui propose un forfait pour la visite dans la journée ; un seul départ le matin vers 9/10 heures.
Ou bien il faut louer une voiture pour se rendre au Volcan. Les promenades y sont faciles.
Prévoir d'arriver le matin car le temps se couvre habituellement dans l'après-midi.

Si la route du Volcan est fermée ou s'il est en éruption, une autre sortie possible :
ZOO AVE (15 dollars) (à 20 mn en bus de Alajuela) dans le village (ou le quartier ?) de Garita  : c'est un parc zoologique créé dans un espace de forêt tropicale ; tout y est très naturel ; les barrières et les grillages sont discrets. Cela permet de voir les animaux que vous n'aurez pas vu dans la nature: caïmans, pumas, ocelots (et bien sûr tous les oiseaux, tortues, des iguanes partout par dizaines,  etc).

Garita est un village-rue, composé de belles villas avec vastes jardins, qui fait une promenade agréable. C'est le « Neuilly-sur-Seine » du coin. En revanche on y trouve de petits cafés pas chers.

Ces trois étapes au NICARAGUA ont représenté douze jours de voyage, en plus du Costa Rica. Donc pour bien visiter tout le NICARAGUA, prévoir un séjour d'au moins trois semaines. (j'avais couplé avec la découverte des parcs naturels du Costa Rica : passionnant et aussi très bon accueil, mais univers totalement différent).
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Voyage de Catherine S.
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