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Nicaragua (15)

Nicaragua

Parmi les destinations encore authentiques et préservées du tourisme de masse figure le Nicaragua et particulièrement sa Côte des Caraïbes.

Situé entre le Honduras -célèbre grâce à ses sites Mayas et ses sites de plongée- et le Costa Rica -le paradis touristique central américain-, le Nicaragua est beaucoup moins connu du grand public. Son rang de deuxième pays le plus pauvre du continent américain (après Haïti) et une décennie de guerres civiles dans les années 80 lui ont donné une image peu flatteuse, bien qu'éloignée de la réalité actuelle.

Pour comprendre le Nicaragua, il faut d'abord se souvenir que ce petit pays de moins de 6 millions d'habitants est divisé en deux historiquement, culturellement et politiquement : cette division marque d'un côté la partie occidentale appelée el Pacifico, et de l'autre la partie orientale (la Costa), sur la Côte Caraïbe. Cette division est d'abord historique : contrairement à la Côte Pacifique, à l'Ouest, qui s'est développée sous le giron espagnol, la Côte Caraïbe a été sous influence du protectorat britannique jusqu'à la fin du XIXème siècle. Une des conséquences est l'usage très répandu de l'anglais créole sur la Côte Caraïbe. Culturellement, la Côte Caraïbe est aussi beaucoup plus hétérogène, avec la présence de différentes ethnies indiennes et d'origine africaine : créole, rama, sumo, garifuna, miskito,...).
Ces différences ont abouti, en 1987, à l'autonomisation politique de la Côte Caraïbe, et à sa division en deux régions : les Régions Autonomes Atlantiques Nord et Sud (respectivement RAAN et RAAS).

Ces différences sont également visibles du point de vue des infrastructures existantes : les villes du Pacifique sont beaucoup plus développées que celles des Caraïbes, et les routes sont très rares à l'est : les déplacements s'y font essentiellement par bateau.

Il est possible pour le voyageur de découvrir le pays, de partager le mode de vie des habitants, tout en les aidant. C'est ce que nous avons fait en passant nos congés à Bluefields, capitale de la RAAS (50 000 habitants), en participant bénévolement aux activités de l'association blueEnergy.
Nous avons travaillé à la réalisation de sanitaires, de filtres à eau pour la consommation personnelle, au forage de puits baptistes et également à l'installation d'éclairage solaire.

C'est à Rocky Point, une communauté proche de Bluefields, que les installations de panneaux solaires pour l'éclairage se concentrent actuellement. L'éclairage solaire allonge la durée d'activité des habitants, qui peuvent améliorer leurs revenus et faire étudier les enfants après l'école. C'est aussi un moyen de limiter l'utilisation d'hydrocarbures de plus en plus chers pour un éclairage plus que limité.

Pour se rendre à Rocky Point, il faut prendre un panga (sorte de hors-bord local) au port de Bluefields, car les routes sont inexistantes. Ce bateau peut transporter une bonne vingtaine de personnes et offre l'avantage de faire profiter du grand air à une vitesse suffisamment décoiffante pour atteindre Rocky Point en moins d'une heure. Lorsque la pluie tombe, les gouttes sur le visage sont de véritables petites gifles. Les passagers s'en protègent en déroulant, tout en naviguant, une simple bâche noire qui empêche toute visibilité pendant environ vingt minutes, durée moyenne d'une pluie tropicale.

installation solaireInstaller des panneaux solaires permet en général de passer la nuit chez l'habitant, de partager leur quotidien et leur joie quand la lumière s'allume à la tombée de la nuit, si l'installation est terminée à temps. Au cours d'une installation dans une maison de cinq personnes, Ricky, responsable du programme « Eau » de blueEnergy et moi-même avons pu vivre une ambiance tout à fait différente de celle de Bluefields.
Le contraste était saisissant entre le calme de la campagne et l'activité de la ville (dont les chants nocturnes des coqs), le chant des prières avant le coucher et la musique reggae des bars de Bluefields...
La famille nous a très bien accueillis et a mis à notre disposition des chambres avec lit et matelas. Quel confort, comparé aux hamacs avec moustiquaire intégrée que nous avions l'habitude d'utiliser ! La famille nous a également chaleureusement remerciés, et offert des ananas au goût incomparable avec ce que l'on connaît en Europe. D'une manière générale, la population se montre très accueillante envers les « Chélés » (Lait en espagnol et en verlan pour désignés les « blancs »).

Pendant ces deux semaines passées auprès de blueEnergy, nous avons pu rencontrer différentes cultures : créoles, rama... Hormis les activités de terrain, le travail à l'association est également très enrichissant, autant pour connaitre le développement durable que d'échanger avec les nicaraguayens et les volontaires permanents de tous horizons (USA, France, Belgique...). Les repas se partagent le midi avec l'ensemble du personnel.
Le soir, les volontaires s'organisent entre eux et nous avons pu ainsi profiter des pêches fraiches de poissons, de crabes voire de queues de homard -mais pour ces dernières, il faut s'armer de patience et trouver le commerce qui acceptera de vous les vendre plutôt que de l'exporter.

La vie est donc très agréable à Bluefields et s'il ya des risques de maladies, la ville est très bien équipée : J'ai pu en faire l'expérience lors d'une otite, très bien soignée dans le petit centre de soin de la ville.

> Christian Hérault




NICARAGUA
(48 USD - 36 € par jour en août 2010) 


nicaraguaweb
C.Garand
Quelques informations sur le NICARAGUA où je suis allée ce mois d'août 2010 : un excellent séjour ; je conseille fortement ce pays, peu fréquenté par les touristes en dépit de ses nombreuses richesses architecturales et naturelles ; une population ouverte et accueillante, bonnes conditions de sécurité... C'est un grand dépaysement dans une atmosphère détendue.

Etant donné que le NICARAGUA n'a pas d'office de tourisme, ce sont les hôtels et les musées qui donnent l'information (souvent très bien). En revanche, il est souvent un peu difficile de connaître les horaires des bus, notamment sur l'île d'Ometepe. Ainsi dans mon hostal à Ometepe, certains employés ne connaissaient que la moitié sud de leur île car ils ne prenaient jamais le bus. Pour eux, le nord d'Ometepe était déjà le début de l'inconnu.

Pour les excursions, les Nicaraguayens exagèrent le niveau de difficulté et la durée des randonnées, pour encourager les gens à prendre des guides locaux. En réalité, les randonnées sont toujours plus faciles que ce qui est annoncé. Certains sentiers ne sont pas balisés volontairement pour aussi encourager le recours aux guides.

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