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Patagonie (1)

Patagonie

< Patagonie (2016)

< C’est quoi et c’est où la Patagonie ?
Comme beaucoup de français, la Patagonie ne m’évoquait pas grand-chose de précis avant que j’y aille, à part quelques clichés comme le fait de savoir que le chanteur Florent Pagny (que je ne supporte pas, désolé pour ses fans !) y vive une partie de l’année et que Nicolas Hulot réalise une émission qui s’appelle Ushuaïa Nature. D’ailleurs j’en profite pour dire tout de suite que, comme par hasard, plein de français se précipitent à Ushuaïa en pensant que c’est un lieu merveilleux alors qu’en fait cet endroit ne vaut pas grand-chose (j’en parle plus loin dans cet article).
La Patagonie est une terre habitée depuis plus de 35 000 ans et dont la première découverte par un Européen est l’œuvre de Fernand de Magellan en 1520.
La Patagonie désigne une région géographique située dans la partie méridionale de l'Amérique du Sud et partagée entre une partie chilienne à l'ouest et une partie argentine à l'est. Elle est faite de steppes arides à l'infini, avec des routes solitaires donnant sur quelques-uns des massifs les plus spectaculaires de la planète, comme ceux du Torres del Paine et du Fitz Roy, des calottes glaciaires aux langues bleutées se jetant dans des lacs, tel le glacier Perito Moreno…
La Patagonie comprend donc principalement le sud de l’Argentine, sur 1 140 532 km2, et le sud du Chili sur 256 093 km2. Ces deux régions, séparées par la cordillère des Andes, abritent des paysages de montagnes, de glaciers, de pampa, de forêts subpolaires, de littoraux, d'îles et d'archipels. Avec une densité de 3,8 habitants au km2 (3 habitants au km2 en Sibérie, 0,46 habitant en Alaska), la Patagonie est une des régions les moins peuplées au monde. Ses terres sont exploitées pour l'élevage de bétail en d'immenses fermes appelées estancias.
La cordillère des Andes crée deux types de climat de part et d'autre de la chaîne : humide et frais sur l'étroit versant pacifique (côté chilien), sec et venteux sur le versant atlantique (côté argentin).
L'importante superficie de la Patagonie et son relief contrasté expliquent la grande diversité des paysages, des lacs aux forêts andines, en passant par les glaciers et les steppes balayées par les vents.

< Quand j'y suis allé
J’y suis allé en mars 2016, donc juste après la haute saison touristique (décembre à février), une période où il fait en principe moins beau (c’est le début de l’automne puisque dans l’hémisphère sud les saisons sont inversées) mais dans la pratique je n’ai eu pratiquement que du beau temps (peut-être que cela est dû au réchauffement climatique et au phénomène climatique El Nino particulièrement actif en Amérique du sud).  Avantage : j’ai payé 20% moins cher mes hébergements et il y avait moins de monde sur les sites touristiques et sur les sentiers de rando…

< La météo que j'ai eu
Très bonne dans l’ensemble, un temps automnal globalement ensoleillé et très peu d’épisodes pluvieux.

< Mes coups de coeur
Le glacier Perito Moreno, avec ses couleurs bleues, ses 5 000 mètres de front et ses 60 mètres de hauteur, est vraiment une splendeur, un seigneur. En comparaison, la plupart des glaciers que j’avais vus auparavant (en France, en Islande, en Nouvelle-Zélande ou au Canada) ne valent pas grand-chose… Le glacier Perito Moreno se visite en une journée depuis El Calafate (50 km). Les steppes de Patagonie situées entre la petite ville El Calafate et le glacier Perito Moreno sont elles aussi sublimes : des étendues arides à perte de vue ponctuées de quelques montagnes et avec de superbes nuances de couleurs… c’est vraiment très beau… ça m’a rappelé les paysages fantastiques de l’île du sud de la Nouvelle-Zélande, mais en plus étendu (attention je n’ai pas dit en plus beau !). Comme je suis allé en stop au glacier Perito Moreno, j’ai pu profiter des nombreux arrêts du conducteur pour prendre de splendides photos ! idem au retour, et en plus la voiture a fait un crochet par rapport à l’itinéraire classique, alors j’en ai encore profité pour faire des photos de dingue !...
Autre coup de coeur, la montagne Fitz Roy est fidèle à sa réputation : majestueuse, très photogénique avec ses sommets enneigés en forme de tours…

< Ce que j'ai moins aimé
Les prix (transports, hébergement, restaurants, magasins) sont environ 30% plus élevés en Patagonie que dans le reste du pays. Du coup la Patagonie attire un tourisme plutôt fortuné, et on a parfois l’impression d’être dans une station des Alpes suisses...

< Ce que je n'ai pas eu le temps de faire
A cause des tarifs élevés et de mon équipement un peu juste pour le froid et la pluie (et du fait qu’il me fallait louer tente, sac de couchage et réchaud à gaz), j’ai renoncé à faire le fameux trek W dans le célèbre massif de montagnes chilien Torres del Paine. J’ai peut-être eu tort de ne pas prendre ce risque (car il est semble-t-il facile de louer du matériel pas trop cher à Puerto Natales), mais du coup j’ai eu plus de temps pour profiter du reste… J’ai fait le choix de ne pas aller non plus faire de randonnées à Bariloche et à El Bolson car il paraît que ça ressemble énormément aux Alpes suisses et que donc ce n’est pas très dépaysant pour un européen. J’ai renoncé à aller à Ushuaya car d'après les échos que j'en ai eu il n’y a pas grand-chose à y faire et à y voir, sauf à dire fièrement « je suis allé au bout du monde ! ». Ushuaia est le point de départ de bateaux qui se rendent en Antarctique pour des croisières paraît-il très belles mais hors de prix. Je n’ai pas fait la classique croisière de plusieurs jours avec la compagnie Navimag de Puerto Natales Puerto Montt car apparemment c’est assez cher pour ce que c’est et les fjords chiliens ne sont pas fantastiques… Je ne suis pas allé dans la péninsule Valdes (Puerto Madryn) car l’époque d’observation des baleines, des éléphants de mer et autres animaux était déjà passée.

< Mes conseils aux voyageurs qui souhaitent se rendre en Patagonie
Il faut prévoir au moins 2 semaines pour bien profiter de la Patagonie (j’ai même croisé des touristes qui en étaient à leur 3ème mois en Patagonie !).
Attention, séjourner en Patagonie durant l'été austral c'est à dire entre décembre et février (ce que je n’ai pas fait) signifie : parcs nationaux bondés, campings pleins à craquer, sentiers sur-fréquentés... Si vous souhaitez éviter cette cohue touristique, il est tout à fait possible d’y venir un peu plus tard en mars-avril (ce que j'ai fait), voire même durant l'hiver austral (notre été), avec comme avantages : une météo certes plus fraîche qu'en été mais beaucoup plus stable et tout à fait supportable ; des parcs nationaux que vous n'aurez pas à partager avec des milliers d'autres touristes ; une expérience unique (d’après ceux qui l’ont vécu, un peu comme aller au Canada en plein hiver…).
Au niveau des transports, les bus coûtent quasiment 3 fois moins cher au Chili qu’en Argentine.
Enfin, n’hésitez pas à goûter aux vins argentins et chiliens, qui sont très bons et pas cher ! On trouve aussi du très bon chocolat en Patagonie, avis aux amateurs ! (dont je fais partie)

< Le mot de la fin…
La Patagonie c’est très beau mais c’est cher. Bon, honnêtement ça fait partie des plus beaux paysages que j’ai vus durant mon tour du monde (à égalité avec la Nouvelle-Zélande et avec les Rocheuses du Canada) donc c’est une destination que je recommande aux amoureux de la nature.

Frédéric http://fredalaventure.blogspot.fr/
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PATAGONIE Chilienne et Argentine.


Voyage effectué à 2 du 28/10 au 16/12 2015.

Guides : Guide du Routard : toujours un peu limite en ce qui concerne la cartographie mais indispensable pour bien d’autres informations.

Lonely Planet : donne de moins en moins satisfaction, proposant de plus en plus des « tours clé en main » pour les visites un peu plus compliquées et non des informations sur des moyens de transport plus personnalisés. Nous nous sommes beaucoup informés sur place ( gares de bus, offices de tourisme, internet…) afin de tout gérer par nous-mêmes.

Vols :

Aller : Paris/Santiago/Puerto Montt : avec LAN/TAM

Retour : Santiago/Paris

Billets achetés via internet mais difficultés pour payer et j’ai finalisé le paiement par téléphone.

1211€/pers.Le fait d’acheter le vol intérieur avec le vol international permet de changer de navette si on a du retard sur le vol international. Ceci dit on a largement le temps de changer d’avion à Santiago si pas de retard.

De Puerto Montt, on a, le lendemain, pris le ferry Navimag, pour Puerto Natales ,767€ / 2pers et pour 4 jours et 3 nuits. Nous avions une cabine pour 2 avec salle de b. Nous avons eu de la chance avec la météo et la traversée a été formidable : les paysages, les échanges entre voyageurs sur le bateau (nous avons retrouvé beaucoup de ces amis plus tard dans le W ou ailleurs), les conférences et aussi un peu de temps pour peaufiner notre voyage. La nourriture était très correcte, voire bonne, mieux que ce que l’on imaginait, d’après nos lectures des forums.

A Puerto Montt : beaucoup d’hospedajes à côté du terminal de bus, donc très bien situés car tout près de Navimag aussi et du marché d’Angelmo où on peut aller manger de délicieux fruits de mer en attendant le ferry. On peut aussi, après avoir déposé ses bagages le matin prendre un bus pour Puerto Varas, ce que nous avons fait car le ferry part le soir tard.

Cette ville est très agréable pour une journée avec le volcan Osorno en toile de fond si le ciel est dégagé.

Partisans forcenés du voyage en toute liberté, donc sans réservations d’aucune sorte, nous avions tout de même réservé le ferry en août pour fin octobre. Billets achetés sur le site de Navimag, et là aussi quelques difficultés pour payer mais il faut le signaler et ils vous envoient un mail et par Paypal nous avons alors réussi. Rien à dire, que du bien, de Navimag.

Change : Nous conseillons d’amener surtout du cash. On ne peut retirer que très peu d’argent aux DAB et les frais sont importants. Les € et les US$ en cash se négocient très bien partout. A noter qu’en Argentine particulièrement, l’usage de la carte est très pénalisant. On a 15 pesos pour 1 euro cash, dans les casas de cambio ou ailleurs, restaurants, hôtels, et seulement 10,6 pesos au DAB ou en paiement carte. Si on est à court de cash, on peut tirer des pesos au DAB au Chili et les changer ensuite en pesos argentins.

Budget :57€/jour/pers ;tout compris sauf le vol international et le vol intérieur jusqu’à Puerto Montt.

Chili et Argentine ne sont pas des pays bon marché et les prix sont presque comparables à ceux de l’Europe.

Ces prix comprennent : nuit en chambre double souvent avec sdb ; le petit déj presque tjrs inclus ; repas du soir au restaurant ou préparé par nous même dans les cuisines communes ; les transports en bus ; location de voiture pour 2 jours ;un vol intérieur Ushuaia- El Calafate, le ferry Navimag, et bien sûr les entrées parcs, musées….et même nos petits cadeaux ; pas grand-chose car l’artisanat n’a rien à voir avec ce que l’on connaît ailleurs en Amérique latine.

Les prix pratiqués sont très supérieurs à ceux indiqués par les guides, pourtant récents.

Logement : Nous n’avons jamais réservé mais sélectionné après 3 ou 4 visites en arrivant. A cette époque de l’année, c’est possible. On trouve souvent de meilleures adresses que celles indiquées dans les guides.

Transport : bus très nombreux tant au Chili qu’en Argentine ; les réserver la veille suffit en général sauf sur la Carretera Austral au Chili.

Langue : je parle espagnol, ce qui fut très agréable. Mais on peut parler anglais. Ne pas compter sur le français.

Santé : a contrario de tous les autres pays d’Amérique latine que nous avions visités, nous n’avons pris aucune précaution par rapport à la consommation de crudités et sur 7 semaines, aucun problème ; pas plus qu’avec l’eau du robinet que nous avons bue, partout, en mettant tout de même un micropur, par précaution.

Météo : nous avions prévu beaucoup de vent et de pluie, du froid aussi. Sur 7 semaines nous avons eu un jour de pluie ; du vent oui. Du froid, bien sûr mais supportable.

Sécurité : nous n’avons jamais eu un quelconque sentiment d’insécurité. Nous avons pris les précautions élémentaires.

Internet :WiFi, quasiment partout ( connexion souvent très lente) mais ne pas compter sur un ordinateur. Il vaut mieux avoir son matériel. Aucune connexion d’aucune sorte sur le ferry Navimag.

< Jeanine Sartor (47)

Lire la suite dans la rubrique Infos des voyageurs accessible aux adhérents de l'association

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