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mercredi, 16 septembre 2009 16:55

Voyager serein

Si l'aspect pratique du voyage (gestion du budget, transports, etc) est évidemment important pour la réussite d'un TdM, la spécificité d'un tel voyage nécessite aussi de prendre en compte la "composante psychologique" des participants. Plusieurs considérations sont ainsi à retenir : le rythme, le stress et le choc culturel des lieux visités, l'ennui et/ou la tension entre voyageurs, le contact avec les proches.
Bref, autant être serein si on veut faire un bon et beau voyage...

Le bon rythme
 
•Prendre son temps :


Essentiel lors d'un voyage longue durée, surtout solitaire, que de trouver son propre rythme afin d'éviter au mieux fatigues, problèmes de santé, voire "coups de blues".
Première chose, n'oubliez pas que vous avez le temps. Donc, pas de précipitations ni de stress inutiles dans votre programme. Rester souvent de 2 à 5 jours dans un même lieu permet de se ménager au cours d'un long périple. De plus, en prenant votre temps, vous apprécierez et découvrirez mieux les choses et les gens. Et si vous vous plaisez quelque part, prolongez y votre séjour. D'ailleurs, pour un long voyage, il n'est pas recommandé de rester trop longtemps dans un lieu ou un pays dans lequel on n'est pas bien; la perception négative de l'environnement pouvant se propager à la suite du trajet.

TDM_dar_29Témoignage :

"Quel plaisir de lire Globe Trotters sur South Beach/Kipipeo/Tanzanie !!!
Notre aventure familiale se déroule à merveille, nous sommes actuellement en Namibie, excellente connection du rest camp de Uis ancienne cité minière. Encore deux mois en Afrique avant la découverte du continent sud américain !".
AFRIK'AM 2009 :
Une année de voyage en famille,en 4x4,en Afrique de l'Est et Amérique du Sud.
Juin 2009-Juillet 2010
sur notre site  : www.lipocamp.fr


• Se ménager :

Contrairement aux voyages de quelques jours où l'on sait que l'on pourra se refaire une santé sous peu, en longue durée il faut rester vigilant au niveau justement de la santé en se soignant au plus vite, de sa forme en se ménageant des périodes de répits, de son confort matériel et psychologique en choisissant de temps à autres le bon hôtel, le bon resto et l'endroit (ou le pays) "confortable" dans lequel on dispose de repères et où on se sent bien.

• S'organiser :

Mieux vaut faire aussi les activités les plus difficiles (certains treks par exemple) en début de voyage lorsque l'on est au top de sa forme ou après une période de repos. De même, autant faire ou visiter les choses qui tiennent le plus à coeur en arrivant dans un endroit ou un pays, cela évitera toujours les regrets si pour une raison ou une autre on doit changer son planning par la suite.

© Philipp Jacq

fpa09g

• Stress et choc culturel :

"Stress du voyage et choc des cultures" sur abm.fr

• Stress :

Un mauvais rythme peut engendrer à terme une forme de stress. Mais le fait de se retrouver dans certains endroits à un moment donné du voyage peut avoir aussi le même effet. Soit que l'on soit dépassé par la culture locale (l'Inde est un exemple typique), le rythme de vie (les grandes mégalopoles ou au contraire la "campagne profonde"), le "trop de monde" (zones très touristiques ou encore l'Inde dans un autre genre), les tensions latentes (pays en crise), voire même l'environnement (le désert). Sans oublier qu'à tout cela peut s'ajouter le cas échéant des soucis personnels, y compris certains propres aux voyageurs (problème de budget, tension entre coéquipiers, etc). Bref, à de multiples occasions, le voyageur pourra voir son niveau de stress largement augmenter.

• Les solutions :

Tant que le stress ne demeure qu'occasionnel ou de courte durée, pas ou peu de soucis à avoir. Après avoir analysé les causes, faire une pause, contacter ses proches, trouver un endroit sympa, un bon resto ou hôtel comme indiqué précédemment remettra le plus souvent les choses en place.Par contre, en cas de stress prolongé mieux vaut agir au plus vite et le cas échéant passer même carrément à une autre étape (pays/continent) de son voyage, voire même pour certains s'octroyer un petit retour à la maison avant de repartir sur de meilleures bases. Bref, tirer un trait définitif sur ce mauvais moment du voyage et passer à un autre.

• Choc des cultures :

Habitudes et perceptions : deux éléments qui favorisent le choc des cultures.En voyageant, surtout longtemps, on change ses habitudes, on perd peu à peu ses repères et certaines cultures sont tellement différentes de la nôtre. Donc, déjà, allez-y aller prudemment dans votre voyage sans essayer systématiquement de voir et comprendre les choses à la manière occidentale. Relativisez, prenez si nécessaire vos distances, et dans les pays très pauvres pas d'apitoiement inutile, vous ne changerez pas le monde (où alors restez pour aider !).
Quant à la perception négative des choses, elle dépend d'abord des repères habituels que l'on porte en soi. Des choses "extraordinaires" ou totalement inconnues passeront mieux car on ne possède aucun élément de comparaison, alors que le transport, le confort d'un hébergement, l'attente seront automatiquement comparés (même inconsciemment) à ce que l'on connaît ou on pratique chez soi. Bref, un repas attendu une heure ou une averse prise sur la figure dans un véhicule seront moins bien vécus que la traversée d'une rivière en crue trempé jusqu'aux os.
L'inconvénient de cela demeure que tant que l'on n'oublie pas ces repères (et bien d'autres notamment au niveau relationnel), il est impossible de bien voyager dans des pays difficiles ou de cultures et traditions différentes.

• Ennui et tensions :

Si la nouveauté des lieux ou des gens rencontrés ainsi que l'aspect pratique du voyage peuvent être sources de problèmes, on oublie trop souvent que l'ennui ou les tensions entre personnes voyageant ensemble représentent dans la majorité des cas la première source de désagrément, surtout dans le cadre d'un périple au long-cours.

• L'ennui :

Même si cela concerne avant tout celui qui part seul, on peut tout autant s'ennuyer en groupe.

• Seul :

Voyager en solo n'est pas forcément un problème; tout dépend des personnalités et de ce que l'on recherche ou attend de ses pérégrinations.
Nombre de personnes dans ce cas ne s'ennuient jamais en voyage, y compris si celui-ci dure plusieurs mois. Et il est vrai que les occasions de rencontres d'autres voyageurs aussi bien que de locaux sont nombreuses tout au long de la route. Il faut juste avoir envie de les saisir et oser aller vers les autres, sans se poser trop de (fausses) questions du style "comment vais-je les aborder ?". Et le cas échéant, si l'on s'ennuie vraiment (ou que l'on a un "coup de blues" passager), ne pas hésiter à dire qu'on en a marre de voyager ou d'être seul(e). Les refus seront plutôt rares et l'on passera ainsi un moment ou on fera même parfois un bout du voyage avec d'autres.
En parallèle à l'ennui, on pourrait citer aussi une forme de "frustration" pouvant apparaître chez certains voyageurs (généralement d'un certain âge et qui ont déjà pas mal bourlingué). A force de vivre seuls ses voyages, ou simplement avec des gens de rencontre, un sentiment de frustration peut s'installer à la longue avec l'impression d'avoir vu et vécu plein de choses que finalement on ne peut partager avec aucun de ses proches.

• A plusieurs :

Assez souvent, dans les faits, il ne s'agit pas vraiment d'un ennui à proprement dit, mais plutôt de problèmes plus ou moins latents au sein du binôme ou du groupe de voyageurs. Avec à terme la possibilité que cela déboucher sur des tensions.
Cela dit, s'il s'agit réellement d'ennui, celui-ci est souvent lié à une (non)activité non partagée avec les autres (exemple type avec les séjours balnéaires). Dans ce cas le plus simple reste d'en discuter pour soit passer à autre chose ou ailleurs, soit mettre à profit ce temps pour quelque chose de plus personnel (quitte à se retrouver ensuite). Tant que la situation n'est pas trop répétitive ou trouve de bons compromis, il n'y a pas réellement de problème.

• Tensions et problèmes :

Fort logiquement, surtout lorsque le voyage dure, des tensions ou problèmes plus ou moins passagers peuvent voir le jour entre les voyageurs. Et cela aussi bien si les gens se connaissent avant le départ que lorsqu'ils se sont rencontrés pour l'occasion.
Quant aux causes, elles peuvent être des plus variées. Dans le lot : différences de moyens financiers, d'envies, de rythme ou de perception des choses, implication différente dans le voyage et sa gestion, problèmes relationnels (voire même sentimentaux), etc. Bref, nombre de raisons aussi bien matérielles que plus personnelles... dont certaines pourraient d'ailleurs être évitées bien avant le départ.

• Quelques conseils :

Que l'on se connaisse ou pas avant de partir, on aura quand même intérêt à partir avec des gens qui nous ressemblent un peu dans le fonctionnement et l'approche du voyage.
En longue durée (notamment), mieux vaut que chacun participe à l'élaboration du projet, l'itinéraire, les choses à faire ou à voir afin d'arriver à un consensus, y compris sur le plan financier. Et s'il demeure des différences, autant en parler avant pour se mettre d'accord sur la manière dont les choses se passeront ensuite. D'où l'intérêt si l'on a fait une recherche de coéquipier, de se rencontrer et apprendre un peu à se connaître bien avant la départ.
En route, il est aussi préférable de discuter si l'on sent que les rapports commencent à se dégrader. Essayer d'en trouver les causes et d'entrevoir les solutions sera toujours préférable que de fonctionner sur le "non dit". Parfois le fait simplement de prendre un peu de distance, se ménager des moments à soi y compris pourquoi pas sur quelques jours (même si l'on est en couple), ou au contraire élargir le "groupe" pour un temps à d'autres personnes (voyageurs ou locaux) afin de réduire les "têtes à têtes", sont autant d'idées à explorer. Et si les choses deviennent trop compliquées autant alors se séparer pour un temps ou le reste du voyage.
Mais dans tous les cas, il ne faut pas oublier que si l'on veut que les choses fonctionnent c'est comme toujours, aussi et surtout, à chacun d'y mettre du sien...

• Garder le contact :

Dernière chose qui facilitera aussi souvent un voyage au long-cours : garder le contact avec ses proches.
Grâce à Internet et aux nouvelles technologies, c'est maintenant très simple et économique que d'être en relation avec sa famille ou ses amis lors d'un voyage. Finis les courriers en Poste Restante ou aux hôtels, les fax et même le téléphone hors de prix qui a du mal à passer. Le mail, les "messengers" avec ou sans vidéo, le téléphone par Internet (voire pour certains via son portable), la multiplication des lieux de connections à petits prix, font que le contact n'est plus du tout compliqué.
Alors profitez-en, sans pour autant vous sentir obligés d'avoir un lien quotidien parce que c'est facile et pas cher. Et puis bien sûr faites profiter vos proches de votre voyage, un petit blog et des photos numériques à faire passer feront toujours le plus grand plaisir...

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