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lundi, 09 février 2015 14:34

l'Amérique du sud en camping-car

< Argentine

Tout d'abord, ne pas se fier aux guides pour les prix : le pays connait une inflation de plus de 20 % l'an - sûrement plus proche de 25 % - ce qui rend leurs informations sur ce point totalement obsolètes !
Exemple de prix pour le gasoil : D-EURO (le mieux raffiné)
5,049 pesos en Patagonie (soit 0,92 euro/l)
6,049 pesos hors Patagonie (soit 1,10 euro/l)
6,549 pesos à Ushuaia (soit 1,19 euro/l)
Pour les courses de tous les jours, l'alimentation est peut-être un peu moins chère qu'en France, en particulier le pain et les gateaux ; il y a évidemment beaucoup de choses pour lesquelles il nous est difficile de nous rendre compte des prix puisque nous n'achetons pas : habillement, mobilier, etc ...

Entrées des musées ou sites : le triple en moyenne pour les étrangers.
...
Les Argentins sont des gens charmants, sauf au volant et surtout en ville : attention à bien comprendre les priorités ! Ainsi, contrairement à nous, le véhicule sur le rond-point n'a pas toujours la priorité ...et on vous le fait savoir !

Sinon, il est plutôt facile de se repérer dans les agglomérations, puisque la plupart des villes - récentes pour nous car elles n'ont pas plus de deux siècles et bien souvent moins ! - sont construites en damier et on compte donc par bloc pour trouver une rue.

< Les campings :

il y en a à peu près dans chaque ville un peu importante mais il ne faut pas s'attendre aux normes européennes : certains sont vraiment "très rustiques" ! Et avec l'envolée des prix on arrive à des montants parfois supérieurs à ceux pratiqués en France surtout compte tenu des prestations, en particulier dans les lieux touristiques d'autant que nous sommes en période d'été.

Pour avoir les points GPS et les prix pratiqués pour ceux où nous sommes allés, cliquez sur les pastilles de notre itinéraire sur la carte.

< Le gaz :

mise en place à Buenos Aires d'une bouteille de 10 kgs chez Servigaz : 380 pesos (nous pensons bien nous être fait "avoir" !). Nous avions l'embout adéquat acheté à Narbonne accessoires, kit international. Nous avons pu faire remplir notre bouteille à Mendoza pour 50 pesos ! Adresse : Ferreteria située à l'angle des rues SUIPACHA et PERU.

< Les routes :

en ce qui nous concerne, nous avons pris la décision d'éviter les pistes le plus possible pour ne pas "fatiguer" inutilement Pégase, ce qui limite forcément les trajets directs pour visiter un site dans un pays où beaucoup de voies sont des pistes ; d'autres en camping-cars n'ont pas hésité à le faire mais d'autres en 4X4 n'y vont pas : à chacun de voir selon son véhicule et ses propres projets.

< Le wifi :

il y en a assez souvent dans les campings ce qui est bien pratique ; sinon, il n'est pas difficile de trouver des "locutorios" (boutiques internet - téléphones) ou des cyber-cafés. Souvent les station-services (en particulier YPF) ont de petites boutiques avec un coin cafeteria et très souvent le wifi jusqu'à tard le soir.

 Chili

Nos séjours dans ce pays ne sont pas très longs : ce sont donc quelques constatations que nous avons pu faire lors de nos passages.

< Les campings :

il ne nous a pas été facile d'en trouver ; nous avions noté quelques adresses mais certains n'existaient plus (comme à Vina de Mar) ou nous n'avons peut-être pas su les trouver car ils ne sont pas toujours très bien indiqués.

Ceci vaut surtout aux alentours des grandes villes du centre : Santiago - Valparaiso où nous ne voulions pas aller avec le camping-car. Autrement nous avons fait du "sauvage", en particulier sur les parkings de station-services car il n'y a pas de campings municipaux comme en Argentine et le camping nature n'est pas toujours conseillé.... et ainsi nous avions le wifi !

Et parmi ceux que nous avons trouvés, beaucoup étaient très "rustiques" ! En règle générale, pas d'eau chaude pour les douches ! Et souvent, surtout pour les hommes, douches collectives !!! En ce qui nous concerne, étant en camping-car, nous pouvions nous débrouiller autrement (énorme avantage de pouvoir être autonome), sinon ... Dans le camping près de Santiago, nous avons pu obtenir un raccordement à l'électricité mais nous étions les seuls à l'avoir : une faveur en somme !

< La Pan Am :

Elle est payante, en tout cas depuis Puerto Montt jusqu'au nord de Santiago où nous l'avons quitté. Nous n'avons pas très bien compris le système de péage : il y en a en entrant, en cours de route et quand on la quitte et les prix ne sont pas les mêmes à chaque fois, au final, çà finit par faire une somme très rondelette !!! Incontournable voie nord-sud du Pays, tout véhicule la traverse obligatoirement, donc paiements obligatoires... Par contre, la route est de bonne à très bonne et nous n'y avons eu aucun problème. Dans la partie nord du Chili, elle n'est pas payante ; elle le devient à partir de La Serena.

< Le budget :

nous avons trouvé que la vie y est aussi chère qu'en France : encore une fois, nous y sommes pendant la période estivale et nous allons dans des lieux touristiques mais réellement nous n'avons pas trouvé de différence en allant faire nos courses de tous les jours ou en allant de temps à autre au restaurant (repas très bons).

< Le Wifi :

nous avons pu nous connecter en ville dans de petites boutiques mais pas du tout pratique pour mettre le blog à jour, tout juste pour lire et répondre aux messages. Evidemment, aucun camping n'avait le wifi, sauf celui d'Ancud sur l'île de Chiloe mais il faisait également hôtel, d'où l'intérêt des Stations Copec !

< Huile moteur :

5W30 trouvée chez Shell Valparaiso (très difficile a trouver).

< Gaz :

nous avons pu faire recharger notre bouteille argentine dans une usine Lipigaz ; en ce qui nous concerne l'usine de Copiapo à l'entrée nord de la ville.

< Banque :

A noter que la seule ville où nous avons eu des frais c'est à Arica !

 Paraguay

Un seul guide pour le Paraguay, tout au moins en langue française : le Petit Futé ! Il n'y a donc pas de choix mais c'est tout de même bien pratique d'en avoir trouvé un et comme il a été créé récemment, il est bien renseigné et nous a été très utile.

< Les routes :

Nous avions pris les cartes GPS pour l'Argentine et le Chili mais pas pour le Paraguay et nous n'avions que les cartes figurants dans le Firestone. Par contre, à l'office de tourisme d'Asuncion, nous avons pu avoir de nombreuses plaquettes pour les différentes régions du pays.

Le premier problème que nous avons rencontré concerne les panneaux de signalisation : il y en a, mais très peu, dans la banlieue d'Asuncion et nous avons eu des difficultés à nous retrouver ; nous avons du demander notre chemin à de nombreuses reprises. Pour le reste du pays, pas de problèmes.

Nous avons été agréablement surpris par la qualité du réseau routier : les routes sont larges et en bon état ; excepté la Transchaco un peu plus fatiguée et surtout la route entre Pozo Colorado et Concepcion vraiment en très mauvais état - mais pour partie en cours de réfection - ce qui s'explique notamment par le travail de sape de l'eau ... et peut-être aussi par le poids des énormes camions transportant le bétail (jusqu'à 40 têtes de bétail par camion !)

Attention aux «lomos de burro» ou ralentisseurs : il y en a très fréquemment en entrée et sortie d'agglomération mais ils ne sont pas toujours visibles (peinture effacée) et pris trop vite, ils sont vraiment mauvais !

< Le gaz :

Nous avons pu recharger notre bouteille argentine dans une station-service avec du GLP mélange de propane/butane liquéfié.

< Les campings :
Il y en a peu et surtout peu accessibles pour un camping-car (beaucoup de pistes) mais nous avons pu stationner sans problème dans les petites villes et nous n'avons jamais eu un sentiment d'insécurité.

< Coût de la vie :
Nettement moins cher qu'en Argentine et au Chili ; on peut manger dans un petit restaurant pour 5 ou 6 euros à deux : ceci comprend un plat + boisson : Inutile de faire la cuisine à ce prix-là !

< Le diesel :
Nous avons pris du Podium (le plus cher mais mieux raffiné) ; environ 1,30 euro/l

< Le wifi :

Nous n'avons eu aucun problème pour nous connecter partout où nous sommes allés.

 URUGUAY

Rien de particulier à dire : il est très facile de circuler : peu de trafic sur les routes et tout se fait dans le calme !

Les routes, en tout cas le long de la côte, sont bien entretenues et sans problème.

Nous avons trouvé du gaz à Carmelo : un très aimable uruguayen nous a amené avec sa voiture pour faire remplir notre bouteille argentine, mais nous n'avons pas noté le point GPS.

Difficile d'estimer le coût de la vie sur une si courte période mais il n'est pas plus élevé qu'en Argentine. Peut-être en saison d'été la côte est-elle plus chère ...

Nous ne sommes pas allé en camping : il est très facile de trouver à stationner, soit en ville, soit en campagne (voir nos points de bivouacs).
Nous n'avons pas eu non plus de difficulté pour avoir du wifi : des locutorios à peu près partout, comme en Argentine.
Difficile d'en dire plus car nous n'y avons séjourné que 15 jours et hors saison touristique, donc la côte était très tranquille !

 Brésil

Après l'Uruguay, on change de rythme !

Sur les routes, tous les Brésiliens semblent des émules d'Ayrton Senna, même les conducteurs de poids lourds !! Il faut absolument qu'ils doublent même en troisième position, même en sommet de côte !!! Inutile de dire que les panneaux de signalisation concernant la vitesse, les lignes continues, etc ... ne sont pas respectés et il y a un manque total de courtoisie entre conducteurs ; les seules choses qui fassent ralentir : les postes de police et les ralentisseurs !!! Quelques radars automatiques ont aussi un effet dissuasif ... mais c'est pour repartir de plus belle !

< Les routes :

Les autovias ne sont en général pas trop mauvaises - attention tout de même aux «nids de poule» assez traîtres - mais elles sont envahies de camions roulant à fond ; et ils ne sont pas petits : entre 20 et 30 mètres le plus souvent qui vous doublent en descente, à fond ... donc conduite stressante, surtout après l'Uruguay ... Nous en avons vu pas mal dans les fossés, ainsi que des voitures.
Le trafic routier est en général intense, depuis les norias de camions jusqu'aux vélos ; il faut dire qu'une bonne partie de la population du pays se concentre le long des côtes ; inutile de dire que nous évitons les grosses agglomérations et, en général, il y a des voies de contournement qui les évitent assez largement.
Le plus pénible : les "lomada" ou ralentisseurs : il y en a aux entrées et sorties d'agglomération et même dans les villes ; il y a en des grosses et des petites, des bien annoncées et d'autres non, bref, elles sont innombrables et il vaut mieux éviter d'arriver vite car le camping-car n'aime pas du tout, du tout !
Il y a parfois - surtout dans le sud - des autovias à péage, mais au final, çà ne revient pas très cher (bien moins que la PanAm au Chili !)

< Le Gaz :
Nous avons été confronté à un problème car ils ne remplissent pas «officiellement» les bouteilles argentines ... et les bouteilles brésiliennes de 13 kg ont un diamètre trop important pour rentrer dans la «niche» dédiée de Pégase, et, pour corser le tout, le raccord est différent ! Nous avons du acheter dans l'urgence (avec ces chaleurs, il faut absolument faire fonctionner le réfrigérateur) une bouteille de 5 kg (à prix d'or : 133 reals dont 100 reals de consigne !) et faire faire un raccord puis nous avons cherché à faire remplir notre bouteille argentine, ce que nous avons pu faire à Frade entre Paraty et Rio (adresse : av Carlos Gomes Borges com Rua G - n° 47 - Frade) ; à Manhuaçu, entre Guarapari et Belo Horizonte sur la BR 262 à l'entrée de la ville chez Copagaz

< Les campings :
Nous n'avons même pas essayé d'en trouver ; nous avions noté des points GPS dans divers blogs et en cas de besoin, nous nous arrêtions sur les «postos» station-service avec grands parkings pour les camions où l'on peut se fournir en eau et utiliser les sanitaires ; c'est parfois un peu bruyant le matin, mais çà dépanne bien !

< Le wifi :
Nous avions pris une clef 3 G chez Tim mais la connection n'est pas terrible : souvent très lente ; il est plus difficile de trouver des wifi «libres» qu'en Argentine mais il y a des «lan-houses» un peu partout et ce n'est pas très cher.

< Le budget :
Nous avons trouvé le Brésil moins cher que l'Argentine et le Chili surtout pour le diesel et la nourriture et, même si parait-il les prix grimpent, cela reste un pays d'un coût modéré sauf évidemment dans certaines villes très touristiques comme Bonito ou Rio de Janeiro.

 BOLIVIE

Nous y étions pendant l'été, au début de la saison des pluies, ce qui n'est pas la meilleure période pour visiter le pays : de la frontière brésilienne jusqu'à la montée sur Cochabamba nous avons souffert de la chaleur moite, surtout dans le camping-car mais si nous avons eu quelques gros orages en fin de journée, il a fait beau la plupart du temps ; sur l'altiplano également, peu de pluie et plutôt en fin de journée.

Nous n'avons pas eu trop de problèmes avec l'altitude, même si on ne se sentait pas toujours très bien : difficile de fournir un effort, d'aller vite ou de grimper ; sensation d'essoufflement quasi permanente surtout au-dessus de 3.500 mètres. Quant à Pégase, il a grimpé sans problème jusqu'à plus de 4.500 mètres, surtout après que nous ayons changé en montant sur Cochabamba son filtre à air encrassé.

< Les routes :

Elles ne sont pas en mauvais état, compte tenu des conditions climatiques et géographiques : la montée sur Cochabamba présente quelques passages abîmés mais rien de trop méchant ; la route de Potosi à Uyuni est totalement asphaltée et très bonne ainsi que celle reliant Potosi à la frontière argentine de La Quiaca par Tupiza.
Etant en Bolivie pendant la saison des pluies, nous n'avons pas pris la route qui mène de Santa Cruz à Sucre que l'on nous avait déconseillé et nous sommes loin d'avoir exploré tous les coins du pays !

< Le diesel :

Le gros point noir d'un passage en Bolivie ! Nous avions fait le plein et emporté 50 litres en bidons supplémentaires avant de quitter le Brésil, mais il a bien fallu en prendre sur place !

1° - Obtention :

A Santa Cruz et à Cochabamba, nous avons pu obtenir du carburant mais il était rationné - apparemment pour tout le monde - à hauteur de 20 litres par station ! A Potosi on n'a pas voulu nous servir et nous avons du passer par l'intermédiaire d'un bolivien pour remplir nos bidons ; à Uyuni, impossible de se ravitailler car il y avait pénurie avec une file aux deux stations service, jusque dans les rues de la ville ...

2° - Qualité :

Suite aux récits de nos prédécesseurs, nous avons ajouté de l'additif et utilisé le filtre Parker mais cela n'a pas suffit ! Le filtre à gasoil intégré au moteur - et qui n'avait eu aucun problème dans les pays visités jusqu'alors : il était toujours dans le vert - s'est dangereusement approché de la zone rouge avant de s'y installer carrément ! Nous avons du le purger à plusieurs reprises entre Uyuni et Potosi et entre Potosi et la frontière argentine : inutile de dire à quel point nous étions anxieux de parvenir à la frontière ! Nous en avions bien un de rechange, mais pas de garage Ford en Bolivie pour faire la manipulation et nous n'osions pas le faire nous-mêmes ...et comme de toute façon le carburant n'était pas bon ...

Bref, cette histoire de diesel a parasité une partie de notre séjour en Bolivie et nous a causé bien des moments de stress !

< Le gaz :

Nous avions gardé notre bouteille française avec du propane : nous n'avons donc pas eu de problème, ni pour le réchaud ni pour chauffer l'eau de la douche ; quand au frigo, il a refusé de fonctionner au gaz au-dessus de 3.500 mètres d'altitude mais ce n'était pas trop gênant car nous faisions peu de cuisine en Bolivie et il faisait suffisamment frais pour qu'il n'y ait pas de réel problème.

< Les campings :

Mis à part à San José de Chiquitos, nous n'avons pas vu de campings ... et nous n'en avons pas cherché car il est très facile de trouvé un endroit où stationner en Bolivie ;

< Le wifi :

Dans toutes les grandes villes nous avons trouvé sans problème des boutiques internet

< Le budget :

Si le diesel est le point noir d'un passage en Bolivie, en revanche, le budget en est le bon côté ! Inutile de faire de la cuisine quand on peut manger - et bien ! - pour l'équivalent de 3 euros pour deux ! Notre randonnée de 3 jours au Salar et dans le sud-Lipez nous a coûté à deux 210 euros !

 Pérou

< Assurance :

C'est le premier pays d'Amérique du Sud où l'assurance du véhicule nous est demandée à la douane ; un couple bolivien arrivé avant nous était en train de parlementer car ils n'avaient pas le document. Le Pérou n'étant pas toujours compris dans les assurances que l'on peut contracter à l'arrivée en Argentine, il est possible de le faire à La Paz en Bolivie auprès de Seguros Illimani - Calle Loayza n° 233 - Edificio Mariscal de Ayacucho - Piso 10

< Les routes :

Etant donné que nous arrivons au Pérou à l'époque de la saison des pluies, nous n'allons pas trop nous promener sur les pistes ! Les grands sites sont maintenant reliés par des routes que nous trouvons globalement en bon état. Par contre, une nouveauté, essentiellement en agglomération : les motos-taxis ! Il y en a des myriades, même dans les petites villes, qui s'arrêtent dès qu'un piéton en a besoin : au total, une circulation de fous, tout le monde double et klaxonne à qui mieux mieux et pour peu qu'il y ait un marché, çà devient carrément incroyable !

< Les péages :

Surtout sur la Panam où il y en a systématiquement, mais la route est bonne donc ...

< Le diesel :

De ce côté-là, par contre, pas de problème : nous avons continué à mettre de l'additif pour le cas où ... et avons privilégié les grandes stations telles que PetroPeru plutôt que les « grifos » qui n'ont pas forcément trop bonne réputation, mais nous avons préféré ne pas tester ...

< Le gaz :

Toujours la bouteille française avec le propane en altitude ; nous n'avons pas eu à la remplir au Pérou.

< Les sites :

Mis à part le Machu Picchu qui coûte cher, c'est-à-dire l'ensemble : train + nuit d'hôtel + entrée au site, les autres sites que nous avons visités sont au même prix, en règle générale, pour les étrangers et les péruviens et ne sont pas trop onéreux ... mais bien souvent ne comportent que peu d'indications, même en espagnol. Il y a souvent des guides à l'entrée - parfois même un qui parle français ! - mais çà peut doubler le prix : à chacun de voir ...

< Les campings :

Il y en a peu ; nous y sommes allés 2 fois :

- à Cuzco, mais nous avons du rester à la porte tellement il avait plu !

- près de Tumbes vers la frontière pour quelques jours de farniente près de la plage
Autrement, il est très facile de trouver des lieux où se garer et nous n'avons pas ressenti d'insécurité particulière.

< Le wifi :

Dans la majorité des agglomérations, on trouve des locutorios qui sont peu chers (3 soles soit 0,90 euros environ pour plus d'1 heure)

< Le budget :

Après la Bolivie, c'est évidemment un peu plus cher, mais on peut manger dans les petits restaurants - et toujours copieusement - à deux pour environ 14 soles (soit moins de 5 euros) : c'est le menu comprenant une soupe et un plat poisson ou viande et riz (beaucoup de riz au Pérou : nous en avions un peu marre !).

 Equateur

< Argent :

La monnaie est ici le dollar : les Equatoriens en en effet du abandonner leur monnaie, le sucre, suite à une grave crise économique en 2000 ; nous apprenons donc à nous servir de la monnaie américaine (nous connaissions les billets évidemment mais pas la monnaie !)

< Assurance :

L'assurance est obligatoire pour rentrer dans le pays, mais pas chère : 6 $ par mois (heureusement d'ailleurs, vue la couverture !). A la frontière de Huaquillas, nous ne savons pas depuis quand, ni jusqu'à quand, mais le bureau de l'assurance est fermé : il faut donc aller en centre ville où il y a en plusieurs (celle que nous avons prise : Latina Seguros y Reaseguros - Parque Empresarial Colon - Edif Corporativo 3) pour ensuite pouvoir se présenter aux douanes et obtenir le document d'entrée du véhicule.

< les Routes :

Comme la Bolivie, l'Equateur fait de gros efforts concernant son réseau routier et si certaines routes secondaires sont encore en mauvais état, beaucoup ont déjà été refaites ou sont en cours de réfection ; comme en Bolivie, il ne faut pas oublier que ces travaux rencontrent de grandes difficultés géographiques et climatiques. Un seul regret : il est très difficile de trouver où s'arrêter aux bords des routes !

< Le diesel :

Nous continuons à mettre de l'additif mais aucun problème particulier ; par contre, le prix est le plus bas que nous ayons eu en Amérique du sud : 1,03 dollar le gallon (3,84 litres) soit 0,27 dollar le litre !

< Le gaz :
Nous désespérions de faire remplir notre bouteille de gaz française, mais nous avons fini par trouver, et sans lui fournir de raccord spécial à :
KinGas
Via a Duran - km 12 Caisaguana
dans la grande banlieue de Guayaquil - Point GPS : S 02° O8.752 W 79° 45.427

< Carte routière :
Nous avions une carte mais peu précise et nous n'en avons pas trouvé sur place : un peu galère pour trouver son chemin ! Il vaut mieux essayer de s'en procurer une avant de partir.

< Coût de la vie :
Un peu plus cher qu'au Pérou d'où nous venions mais il est possible de manger pour 3 à 4 dollars pour deux (si vous n'avez pas déjà une indigestion de riz en faisant la cote péruvienne, là vous arrivez à saturation : il y en a à tous les repas, heureusement les soupes sont très bonnes !)
Le prix du gasoil aide bien également à diminuer le budget ; il y a des péages mais ils sont peu chers.
A noter que les parcs nationaux sont maintenant gratuits.

< Wifi :
Là aussi, très facile de trouver des boutiques peu chères ; les wifis libres sont en revanche peu nombreux.

< Balade en Amazonie :
Nous sommes passés par l'Agence Teorumi à Puerto Misahualli dont voici les sites :
www.misahualliecuador.com - www.teorumi.com

Nous n'avons pris un programme que sur 2 jours, mais il y en a d'autres. Elle est tenu par Teodoro Rivadeneyra et sa femme Amélie qui est française. Accueil très agréable.

 Colombie

< Sécurité :

C'est la grande question que l'on se pose en arrivant dans le pays mais, en réalité, à aucun moment, nous n'avons ressenti d'insécurité ; évidemment, la présence militaire au long de la route - surtout dans le sud - est assez impressionnante et la présence policière dans les villes est elle aussi importante mais très franchement, nous n'avons à aucun moment, sur notre parcours, eut la sensation de courir un danger quelconque. Ce n'est là, bien évidemment, que notre "petite expérience" du pays.

< Assurance :

Nous avons pu passer la douane sans assurance, le douanier nous a simplement dit que nous devions en prendre une à Ipiales, la ville frontière, et nous a indiqué un grand supermarché où nous avons retiré des pesos colombiens et pris la SOAT pour un mois renouvelable.

< Routes :

Et bien là, c'est le bouquet ! Nous pensions avoir fait le pire, mais c'était une lourde erreur !!! Dans les plaines, les routes sont plutôt belles, larges souvent à 4 voies mais en montagne, c'est bien autre chose, en tout cas pour la partie Frontière équatorienne/Popayan et surtout la traversée Arménia/Ibaque, la fameuse "linea" comme l'appellent les Colombiens : dans les deux cas, les éléments difficiles se combinent : route sinueuse et étroite, altitude (entre 2000 et 3000 mètres d'altitude) et surtout une noria de camions : ces routes ne sont absolument pas à la mesure du trafic routier !

A cela s'ajoute les problèmes géographiques : réparation des dégâts causés par les tremblements de terre et les glissement de terrain ; et bien évidemment, quand un accident vient corser le tout, on arrive à la formidable moyenne de 70 km en 10 heures entre Arménia et Cajamarca ... et nous avons eu la chance de pouvoir passer, car beaucoup sont restés en panne sur le bord de la route à 3.000 mètres d'altitude !!!

< Gaz :

Nous n'avons pas eu besoin de recharger nos bouteilles en Colombie avant l'entrée de Pégase au port de Cartagène.

< Carte Routière :

Nous avons trouvé une carte dans une grande librairie de Popayán (le libraire était français !), pas très pratique à utiliser, mais surtout n'indiquant pas les altitudes ; il vaut mieux essayer de venir avec sa propre carte !

< Péage :

En Colombie, toutes les routes - ou quasiment - sont payantes et les péages ne sont pas donnés (le total sur la traversée du pays a avoisiné les 100 euros) et encore, nous n'avons qu'un simple essieu !

< Campings :

Comme nous n'y allons plus ou très rarement maintenant, nous ne savons pas s'il y en a ou non et quel est leur coût ...

< Wifi :

Peu de wifi libres, mais dans toutes les villes, petites ou grandes, beaucoup de « locutorios » peu chers.

< Coût de la vie :

Il nous a semblé un peu plus élevé qu'au Pérou, mais nous avons passé une bonne partie du temps à Cartagène, ville très touristique et donc plus onéreuse que le reste du pays.

< Alain et Marie-Agnès
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