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mercredi, 26 octobre 2011 12:56

La langue

Les enfants qui voyagent longtemps ont plus de facilité que les autres à s’exprimer, que ce soit dans leur langue maternelle ou dans une langue acquise au contact des populations. Ils n’hésitent pas à aller vers les autres. Un enfant est un formidable passeport pour voyager, mais aussi pour se faire des amis !

Changer de langue, c'est déjà voyager. Que ce soit pour communiquer en profondeur avec le plus grand nombre possible ou simplement obtenir, une fois sur place, le minimum d'informations nécessaires au déroulement de son séjour, le voyageur se doit de connaître au moins les rudiments d'une, sinon plusieurs langues. Mais attention, selon le niveau et le but recherchés on n'apprend pas une langue de la même manière, ni même d'ailleurs avec les mêmes moyens.


Quelques considérations sur les langues

Il est vrai que plus on en parle, plus vite on en apprend de nouvelles. Cela dit, la meilleure période d'apprentissage demeure l'enfance qui pour de multiples raisons reste le moment privilégié dans le domaine. Les enfants retiennent plus vite et peuvent mémoriser des mots sans difficulté. En voyage, votre enfant s'adaptera vite à de nouveaux langages pour un peu que vous restiez un certain temps dans un même endroit.

Apprendre successivement plusieurs langues de même origine, comme l'espagnol, l'italien ou le portugais n'est pas forcément très judicieux. Car, à moins d'avoir un très bon niveau, il se produit des interférences et tout s'embrouille. Donc ceux qui souhaitent devenir polyglottes ont tout intérêt à choisir alternativement des langues d'origines diverses.

Apparemment si les Français ne sont pas doués, cela provient avant tout d'un problème physiologique.

En effet, chaque langage possède sa propre amplitude sonore et de fait l'oreille ne reconnaît à la base que les sons émis au niveau de la langue maternelle. Malheureusement, le français ne disposant que d'une amplitude relativement faible, nous ne pouvons que difficilement reconnaître - et encore plus reproduire - un certain nombre de sons en provenance de langues étrangères. D'où certaines difficultés, à l'opposé par exemple des Russes ou des Portugais qui eux sont les plus chanceux en la matière, entendant la quasi-totalité des sonorités produites par la plupart des autres langages.

L'utile et le "superflu"

Cependant, on peut toujours se consoler en se disant que pour voyager un petit vocabulaire de base peut être suffisant et offre déjà un certain nombre de possibilités. C'est d'ailleurs à cet effet qu'ont été créées les traductrices multi-langues de poche. De 4 à 10 langues traduites par mots ou phrases pour venir au secours de ceux qui se sentent vraiment peu doués.

Mais de toute manière, qu'on le veuille ou non, l'anglais tend de plus en plus à apparaître comme la langue universelle, ce qui limite dans un certain sens le nombre de langues "utiles" au voyageur (prévoir son dictionnaire). Car il est vrai que quasiment partout, on trouvera toujours ayant quelques vagues notions de cette langue. Et de fait, le voyageur francophone qui maîtrisera un minimum l'anglais, mais aussi un peu l'espagnol (une bonne ouverture vers le portugais), ne rencontrera pas trop de difficultés pour voyager aux quatre coins du monde.

Dans la pratique, avec seulement 30 ou 40 mots, on peut arriver à dormir, manger et demander son chemin sans trop de difficultés, même s'il faut ensuite comprendre les réponses. Dans ce cas, pas la peine de trop se préoccuper de la grammaire, autant aller au plus simple. Par exemple, plutôt que d'apprendre des mots et leurs contraires, mieux vaut savoir et employer un terme de négation en remplacement (ex. : "bon" et "pas bon"), et si vous dites "je suis hier" pour "j'étais" tout le monde comprendra. Et de toute manière, il ne faut pas oublier non plus que la communication passe aussi par les gestes et autres formes d'expressions possibles et imaginables.

À un autre niveau, avec 500 mots environs et quelques notions grammaticales, on peut parfaitement se faire comprendre et saisir l'essentiel du discours des autres (environ 10 % des Français ne disposent que d'un vocabulaire usuel de... 500 mots de français).

Bien entendu, faut-il encore apprendre ce minimum. Comme pour beaucoup de choses, cela dépend évidemment de sa motivation et de sa volonté, surtout si l'on a décidé d'apprendre seul. À l'évidence une langue pour laquelle l'alphabet utilisé est identique au nôtre semble plus simple à apprendre. Mais attention aussi à la reproduction des sons ; ainsi à ce niveau, le japonais est, d'après les linguistes, presque aussi facile que l'espagnol. À cet effet, des cassettes peuvent s'avérer utiles pour la prononciation.

 
Les langues du monde

De 4 000 à 5 000 langages sont parlés sur terre ; un tiers disparaîtra d'ici un siècle.

Les familles les plus courantes (en millions de pratiquants) : Chinois-Mandarin (864), Anglais (440), Hindi (350), Espagnol (341), Russe (292), Arabe (196), Bengali (183), Portugais (180), Allemand et Japonais (130), Français (119).

Ne pas oublier toutefois que la langue officielle d'un pays n'est pas forcément toujours employée par tout le monde, et l'on trouvera parfois des populations qui s'exprimeront uniquement dans une langue ou un dialecte local.

Les manuels de conversation

Sorti de l'anglais, l'espagnol et de quelques autres langues courantes, il n'est pas toujours facile de trouver des lexiques ou des méthodes appropriées aux voyages.

Pour être utiles, ces manuels doivent être de format poche et proposer des séries de mots et de phrases toutes faites concernant les différentes situations que l'on peut rencontrer en voyage. Les règles de prononciation et/ou la description phonétique des mots et expressions est bien sûr importante et doit être présente. De même quelques notions de grammaire et de conjugaison peuvent s'avérer utiles.

Mais, de façon générale, ces manuels ne permettent qu'une communication de base, suffisante dans beaucoup de cas, et non l'apprentissage complet d'une langue. Ceux qui ne cherchent à connaître que quelques mots ou phrases usuelles pourront le plus souvent se satisfaire de ce qui est proposé dans leurs guides de voyages.

Des lieux (et des gens) pour apprendre

Entre autres, les Centres culturels, les Chambres de commerces, les universités, Nouvelles Frontières (à Paris), le Centre Pompidou (112 langues en stock) et dans les petites annonces des facs pour trouver celui ou celle qui vous enseignera sa langue à peu de frais. À voir aussi les journaux de petites annonces et d'informations (gratuits) tels France-USA contacts, Paris/Mexico, Pékin à Paris, etc, disponibles surtout sur Paris.

. Apprendre sur Internet

Ou tout du moins acquérir quelques bases utiles aux voyages. C'est tout à fait possible avec certains sites spécialisés en ce domaine qui permettent d'apprendre (et d'écouter) le vocabulaire de base plus quelques expressions usuelles.

Parmi ceux-ci nous avons sélectionné Travlang, plutôt bien fait, qui vous permettra entre autres d'avoir quelques connaissances dans une quarantaine de langues ; les plus courantes mais aussi les langues nordiques, des pays de l'Est et quelques autres notamment asiatiques. Également d'autres choses à découvrir comme des dictionnaires "virtuels" et de petits annuaires thématiques voyages plutôt intéressants. Bref, un site utile, instructif et bien fait. À conseiller même si le vocabulaire voyage reste quand même un peu limité.

 

 
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