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Dormir et manger

Dormir et manger: pour manger

Utile ou superflu ?

Est-il vraiment intéressant en voyage de faire sa cuisine et de de prévoir un minimum de matériel ?Encore une fois, on le répète, ne vous chargez que si vous en avez vraiment l'utilité régulière. En clair, n'amenez vos provisions et ustensiles quasi-uniquement que si vous disposez d'un véhicule, vous avez prévu de faire beaucoup de camping (et encore), faites de longues randonnées hors sentiers battus et sans intendance, ou voyagez dans des pays réellement hors de prix comme la Scandinavie.
Pour le reste, seul le couteau suisse et à la limite quelques petites choses vous serons vraiment utiles.

Alimentation :

Hormis pour certains treks non organisés ou encadrés pas la peine de s'encombrer de toute cette gamme de nourriture diverse et variée, lyophilisée ou déshydratée, équilibrée et énergétique, parfois autoréchauffable, qui demeure de plus un peu chère pour celui qui n'en a pas vraiment l'utilité.
Quitte à emporter des provisions, on peut aussi prendre l'option, moins calculée au niveau nutritif mais beaucoup plus économique, de soupes, nouilles, purées et autres produits en sachets vendus au supermarché du coin. Le tout rangé dans de petits sacs hermétiques moins encombrants qu'une boite rigide (même si une petite peut toujours être utile pour quelques produits "fragiles"). Mais là aussi, autant savoir si tout cela servira ou non.
Par contre il est vrai que, quel que soit son voyage, il peut être utile de prévoir de petits reconstituants (barres ou tablettes) à utiliser en cas de coup de pompe.

Matériel :

. Popote complète :
Utile en camping et parfois en rando (mais location possible ou prévu par le prestataire) mais autrement parfaitement inutile hormis la petite cuillère (pour les yaourts).
- A savoir : Sinon contentez-vous du minimum ! C'est à dire une assiette, un gobelet, les couverts plus un plat/casserole; le tout sous forme de popote. Evitez le plastique trop fragile et optez pour l'alu.Comptez pour une petit popote de base de 10 à 15 €, et environ 250 g pour une quinzaine de cm de diamètre et une dizaine de haut. Pensez aussi à la limite au produit vaisselle (à mettre dans un petit flacon étanche), à l'éponge et au torchon.

. Couteau suisse :

L'indispensable pour le voyageur avec sa fonction multi-usage : tire bouchon, ouvre-boîte, lime, pince à épiler, tournevis, etc... Ne pas hésiter à en choisir un bon et solide avec son étui en y mettant le prix (30 à 40 € mini).
Au niveau couteaux, éviter par contre les poignards et autres engins de survie à la Rambo strictement d'aucun intérêt en voyage et sources de problèmes aux frontières.Dans tous les cas, en avion, mettez votre couteau en bagage en soute sous peine de vous le voir confisqué au contrôle.

. Réchauds :

Même intérêt et remarques de base que pour la popote. Donc, uniquement pour certaines randos et le camping si vous ne choisissez pas des terrains équipés de cuisine.
A savoir qu'il existe plusieurs types de combustibles pour les réchauds. C'est cela qui détermine d'ailleurs le choix d'un modèle, y compris par rapport aux durées de vie de ceux-ci et des montées en température.

- Réchaud à essence :
L'essence est bon marché, disponible dans le monde entier et idéal pour les basses températures. Par contre, l'odeur n'est pas des plus agréables et le transport sous forme liquide du combustible pas toujours évident notamment en avion où cela est interdit. Autre inconvénient, ils sont souvent un peu plus chers que les autres à l'achat (à partir d'environ 50 € pour un poids de 300/500 g) mais rapidement amortis au vu du prix de leurs combustibles.
Bref, même si avec de tels réchauds on pourra aller n'importe où et trouver facilement à le recharger ce n'est pas forcément toujours l'idéal pour le voyageur.

- Réchaud à gaz :
C'est le plus utilisé. Le gaz est facilement inflammable et opérationnel. Son conditionnement en cartouche est pratique, mais coûte plus cher que l'essence. A savoir cependant que ces cartouches ne sont pas disponible dans certains pays et qu'elles sont surtout interdites en soute en avion (donc obligation d'acheter/utiliser ses cartouches sur place). Bref, un peu comme les modèles à essence pas toujours le plus simple pour le voyage lointain.
Sinon, on trouvera mal de choix entre 20 et 30 € pour des mini-réchauds (moins de 6 € la recharge) d'un poids d'environ 100/300 g pour les plus légers.

- Réchaud à alcool :
L'alcool à brûler sous forme solide (préférable) ou liquide disponible partout dans le monde dispose d'une montée en température longue et peu efficace qui fait que ce type de réchaud est à considérer plus pour le dépannage ou l'individuel. Par contre, les modèles à alcool ne sont pas chers (à partir de 10 € et 100 g pour les plus basiques), y compris pour leurs recharges solides (quelques Euros la boite de pastilles).
A notre avis, c'est peut être le modèle à privilégier si l'on souhaite avoir quelque chose de simple et économique que l'on n'utilisera qu'à l'occasion ou pour une cuisine basique.

- Thermoplongeur :
C'est une grosse résistance électrique à plonger dans son eau permettant ainsi de la faire chauffer. Ca ne remplace pas un réchaud mais cela peut être utile à l'occasion si l'on dispose d'un modèle fonctionnant sur 110/220 V (prévoir adaptateur) et/ou batteries. De 10 à 15 € selon les modèles.

- Conseils divers :

Dans l'ensemble, il est conseillé de bien protéger son réchaud et son combustible dans un sac séparé, et de le nettoyer régulièrement.
Un paravent peut être parfois utile (environ 15 € et 300 g pour un simple), tout comme bien sûr un briquet ou des allumettes qui résistent à l'humidité (ou alors que l'on garde dans un sac étanche).

. Pour l'eau :

- Gourde :
Indispensable en rando avec une housse isotherme (une dizaine d'Euros environ), voire sangles pour attacher au sac ou à la ceinture. Hors ce contexte finalement assez peu d'usage en continu et un modèle de base, petit (1/2 L maxi) ou alors "compressible" à quelques Euros, sera largement suffisant pour dépanner.
- Traitement de l'eau :
A voir au chapitre santé.

Dormir et manger: matériel divers pour la nuit

En guise de complément en camping et/ou à l'hôtel, voire même en transports.

Draps, couverture, sursac :

. Draps (sac à viande) :
Même s'ils peuvent aider à garder la chaleur ou protéger du froid, les draps ont d'abord une fonction au niveau hygiène, que l'on dorme dans un duvet ou une literie douteuse. Ils existent en mono ou biplaces, en version "polaire", avec ou sans "sous-tête" voire même sous forme de sarcophages. Ceux en soie sont les plus légers (100/200 g) à l'opposé de ceux en coton (300/400 g) ou des polaires (450/700 g). Quant aux prix, comptez de 10/15 € pour les basiques à plus de 50 €.A la limite, un drap peut représenter un bon investissement si l'on privilégie les hébergements "bas de gamme" dans de nombreux pays. C'est aussi une alternative au duvet léger (à prix quasi identique pour ce qui est du bas de gamme) que l'on peut emporter en voyage même si sa fragilité et sa faible protection ne le rende pas forcément toujours plus intéressant que ce dernier.

. Couverture de survie :
Contre le froid et - on ne le sait pas toujours - le chaud avec pour principe d'arriver à diffuser à l'intérieur la température du corps. Surtout utile pour des treks et le camping malgré tout d'abord en zone/période froide. Cela dit, pour les premiers modèles, l'encombrement, le poids (< 100 g) et le prix (< 10 €) peuvent toujours décider à en prendre une avec soi.

. Sursac :
Cf. à "sac de couchage".

Tapis et matelas :
Mousse, pneumatique ou autogonflant ces matelas ont pour but d'isoler le dormeur du sol tant pour améliorer son confort que surtout le protéger du froid venant du sol. Plus que conseillé pour ceux qui comptent passer des nuits dehors.
En plus du critère thermique, l'encombrement souvent variable pour une même qualité est l'autre critère à prendre en considération pour le voyageur sac à dos.

. Matelas mousses :
Appelés traditionnellement aussi "tapis de sol" et un peu l'ancêtre de tous. S'ils sont très légers (150/400 g), peu chers (moins de 10 € pour les premiers prix), ces matelas sont désormais totalement dépassés par les autogonflants tant sur le plan technique qu'au niveau encombrement. Bref, si la "mousse" peut toujours être emportée à l'occasion par ceux qui voyagent avec leur véhicule, pour les autres autant opter pour un autogonflant.
Sinon, les types dits "ondulés" sont meilleurs au niveau confort et isolation que les "lisses" bien que plus fragiles, un peu plus chers et un peu plus volumineux.

. Matelas autogonflants :
C'est désormais le matelas dominant avec à la clé un assez bon confort, de bonnes capacités thermiques, une bonne résistance des matériaux, un poids et un encombrement qui se réduisent de plus en plus au fils du temps et des tarifs pas trop excessifs (mais supérieurs aux autres catégories). Plusieurs modèles, monoplace ou biplaces, existent pour des caractéristiques spécifiques.
Les principaux critères de choix :
- Transport :Va -t-on devoir porter son matelas sur son sac ou disposera-t-on d'un véhicule ? Dans le premier cas, comme bien sûr en rando, mieux vaut privilégier alors le poids et l'encombrement. Et dans le second, le confort.
- Poids, encombrement et confort :De façon générale, ce sont les matelas les plus grands (et les plus épais) qui sont les plus confortables mais également les plus lourds et encombrants.. sauf à y mettre vraiment le prix (plus de 100 €).Dans l'ensemble, les autogonflants pèsent dans les 400 g à 1 kg (modèles "rando") ou 1 à 3 kg (modèle "camping") pour une dimension une fois roulés en général de 30 à 60 cm x 10 à 20 cm.
- Prix :La gamme de prix s'échelonne en gros de 15 à presque 200 € selon les modèles. La taille, le niveau d'isolation, le confort et bien évidemment le rapport poids/volume ont une incidence sur les prix. Pour une cinquantaine d'Euros on aura cependant un bon premier choix.

. Matelas pneumatiques :
Vu l'encombrement et le poids, uniquement bien sûr pour ceux qui disposent d'un véhicule. Même s'ils sont généralement assez confortables, eux aussi sont un peu dépassés par rapport aux autogonflants. Sinon comptez dans les 15/30 €) pour un bon premier choix (plus quelques Euros pour un gonfleur basique).

. Coussins et kit de réparation :
En complément du matelas (ou même si l'on n'a pas prévu de camper) on pourra également emporter un coussin au choix pneumatique ou autogonflant (de 5 à 25 €) en privilégiant là aussi l'encombrement. Mais à la limite, le coussin peut être aussi remplacé par une housse de duvet ou autre remplie de vêtements.Enfin, pour quelques Euros supplémentaires on trouvera dans le commerce des kits de réparation toujours bien utiles.

Lit et hamac :

. Lit de camp pliable :
Existe depuis quelques temps en format "compact", même si en fait il s'agit plutôt là en l'occurrence d'une simple toile sur armatures. Pour les plus petits modèles d'une personne comptez 3 kg, un volume en roulé-démonté de 60 x 10 x 10 cm; le tout aux alentours de 20 € pour les premiers prix.
Malgré tout, mieux vaut déjà en avoir réellement l'utilité sachant que pour un voyage sans véhicule ce lit deviendra très vite encombrant. De plus, un bon matelas autogonflant fera tout autant sinon mieux l'affaire.

. Hamac :
 Inclus accessoirement avec une moustiquaire. Si un hamac peut être utile à l'occasion en rando, en bord de plage ou en mer cela demeure un peu gadget quand même.
- Choix du modèle :Pour le voyage, choisissez un modèle compact et donc peu encombrant, léger, en matière synthétique pour qu'il ne craigne pas les intempéries, sans armatures bois, mais avec crochets et corde pour l'attache. Premiers prix aux alentours de 15 à 20 €, 200/250 g pour les plus légers qui peuvent se ranger pour certains dans un format de la taille d'une grosse canette. Ne pas oublier aussi le large choix de hamacs existant dans nombre de pays.

Eclairage et "énergie" :

. Bougie :
Utile lorsqu'il n'y a pas ou plus de lumière dans son hôtel ou que la pile de sa lampe est HS. Certaines font aussi répulsif à insectes en plus de diffuser des odeurs.

. Petite lampe (option frontale) avec piles en sus :
Indispensable et encore plus en randonnée ou pour marcher de nuit où la frontale est d'ailleurs très vivement conseillée. On signale que maintenant il existe aussi des catégories de lampes fonctionnant à l'énergie solaire.
Choix divers et varié de modèles torches pour quelques Euros, environ 20 € pour les "maglite" (longue portée) et 10 à 15 € pour les premières frontales. Dans tous les cas, à peine quelques dizaines de grammes à porter.

. Briquet et allumettes :
Indispensable en voyage, même pour les non fumeurs. Donc au choix les classiques jetables, ou des modèles un peu gadget style briquet solaire, à magnésium ou à amadou. Même s'ils ne sont pas vraiment chers (de 7 à 15 €), ces derniers sont cependant loin d'être obligatoires même en trek.
Un peu la même chose avec les allumettes tous temps ou imperméables (3 à 7 € pour plusieurs boîtes).
Lors de fortes pluies ou en milieu vraiment humide, mettre son feu dans un sac étanche (avec les autres choses qui craignent le plus).

Petit matériel divers :

. Réveil de voyage :
Indispensable. En petit format pour souvent moins de 15 ou 20 €. Désormais, certains font aussi radio et/ou baladeur MP3.

. Boules Quiès (et masque "anti-lumière") :
Toujours utiles pour les premiers et un peu moins pour le masque. Nombre de compagnies aériennes fournissent gratuitement à leurs passagers un masque (et parfois aussi des Boules Quiès) dans leur trousse pour les vols de nuit; donc autant en profiter.

. Encens et petit cendrier :
Pour les sensibles aux (mauvaises) odeurs possibles dans leurs chambres et les fumeurs qui prendront un mini-cendrier en alu (style les jetables).

. Cadenas :
Très utile pour fermer sa chambre dans certains hôtels (et cadenasser parfois ses affaires). Pour éviter de perdre la clé et l'utiliser à plusieurs, choisir un modèle à combinaison "classique" (< 10 €) et surtout à câble (15/25 € pour 80 g environ). Ce dernier avec son câble d'environ 1 m rentrant dans le boîtier permet en effet d'attacher ou de saucissonner un ou plusieurs sacs entre eux; et tout ça avec la dimension d'un cadenas classique !

Dormir et manger: sac de couchage

Tout le matériel dont il est question dans ce chapitre dépendra évidemment du type de voyage prévu, de l'itinéraire, des conditions climatiques et du degré de confort souhaité par chacun. Ainsi, dormira-t-on régulièrement sous la tente, à l'hôtel, chez l'habitant ? Et dans quelles conditions ? De même, où mangera-t-on le plus souvent ?
Toutefois, pour un voyage "classique" notamment dans les pays où le coût de la vie n'est guère élevé, une partie de ce matériel n'aura finalement que peu d'utilité.On signale que pour ce qui est de dormir en train, en bus, dans les hôtels pas chers (avec l'équipement nécessaire), on vous renvoie pour les détails au chapitre adéquate.
 
Sac de couchage :

Généralités :

De façon générale un duvet de qualité est à prévoir si l'on compte dormir dehors ou sous la tente sous des climats un peu frais, sinon plus. Dans la cas contraire aucun intérêt à s'encombrer d'un duvet cher, chaud et volumineux. Cependant, il est vrai que même s'il est prévu de dormir sous un toit, un drap ou mieux un duvet léger (peu cher) s'avérera toujours utile ne serait-ce déjà que vu l'état des literies de certains hôtels ou l'absence de couverture dans certains trains couchettes en 2e classe.

Comment choisir ? :

Pour être en forme le jour, il est nécessaire de bien dormir la nuit. A l'évidence la qualité et le choix judicieux du matériel de couchage, et en premier lieu du sac, sont donc primordiaux à la réussite d'une randonnée, d'une expédition et même à la limite de n'importe quel voyage. Et comme pour toute chose, il peut être utile de connaître préalablement les critères nécessaires à ce choix ainsi que quelques principes de base.

. Pour rester au chaud :

- Principe :
Le rôle d'un sac de couchage est de maintenir au chaud celui qui l'occupe. Cette chaleur provenant directement de l'occupant, le but du sac est de la garder dans un volume réduit tout en évitant au maximum les déperditions.
La qualité d'un sac de couchage est tout d'abord fonction de la couche d'air contenue à l'intérieur du garnissage. Il est donc important de tenir compte de la différence de volume entre le sac comprimé dans sa housse et à l'air libre. Plus cette différence sera importante, meilleure en seront les caractéristiques.
A savoir aussi que le dessus d'un sac est toujours plus chaud que le dessous qui, lui, se trouve comprimé par le poids du corps.

- Critères importants :
Sur un sol froid ou humide un isolant si possible peu compressible (parfois inclus dans certains couchages) devient alors utile, permettant parfois "d'économiser" jusqu'à 10 C.
De même des accessoires annexes comme des housses bivouacs, sursacs ou draps de duvet peuvent améliorer les caractéristiques spécifiques d'un sac.
La chaleur provenant avant tout du corps et le sac la maintenant dans un espace réduit en évitant de la laisser s'échapper, les "sarcophages" seront toujours, à caractéristiques égales, plus performants que les sacs "couvertures". En plus de la forme, autant choisir un modèle d'une bonne longueur (environ 20 à 30 cm de plus que sa taille).
Enfin, sachez que les matériaux et les modes de fabrication jouent aussi un rôle important au niveau thermique.

. Le garnissage :
Sans entrer dans les détails, il faut savoir qu'il existe deux types de garnissages : le "naturel" et le "synthètique".

- Garnissage naturel :
Le "vrai" duvet d'oie ou de canard est confortable et protecteur. Il permet au corps de bien respirer et offre la plupart du temps de bonnes caractéristiques. Ce garnissage est intéressant avant tout pour les zones de basses à très basses températures. Autres avantages : un faible poids et de bonnes capacités à la compression.
Ces duvets, à caractéristiques identiques, sont néanmoins souvent plus chers que les synthétiques, notamment dans le bas de gamme. De plus ils nécessitent également plus de précautions au niveau entretient et sont assez sensibles à l'humidité.

- Garnissage synthétique :
Quant à la garniture synthétique, elle sert désormais aussi bien au couchage de base qu'à celui utilisé en haute montagne. Elle est de nos jours utilisée pour la majorité des sacs. Même si les caractéristiques de certaines fibres permettent d'égaler les qualités thermiques du vrai duvet, les sacs synthétiques demeurent généralement plus lourds.

. La fabrication :
Pour un même garnissage, selon les techniques employées au niveau fabrication, on obtiendra des performances différentes.
Le système "classique" est le plus simple, le moins coûteux mais aussi le moins efficace. Dans ce cas, les coutures traversent les deux parois du tissu créant ainsi des points froids. Afin de palier cet inconvénient, certains fabricants rajoutent une enveloppe extérieure tissu sans coutures.Les systèmes à double ou triple cloisons autonomes (deux ou trois sacs l'un dans l'autre) sont au contraire les plus efficaces quoique plus lourds. C'est la méthode utilisé pour les couchages en conditions extrêmes.
Quant aux tissus employés, chacun dispose évidemment de caractéristiques spécifiques : poids, imperméabilité, résistance aux déchirures, etc, qui bien sûr auront une incidence sur les qualité thermiques du sac, de même que sur son poids ou son prix.

. Deux formes :

- Forme "couverture" :
C'est le duvet rectangulaire, avec ou sans capuche, qui peuvent s'ouvrir entièrement pour former une couverture. Ces sacs sont plus amples mais généralement aussi plus lourds et encombrants que les sarcophages. Mais à qualités égales, ils sont aussi souvent moins chers.

- Forme "sarcophage" :
Elle correspond à des duvets rétrécis au niveau des pieds et munis d'une capuche. Certains, appelés "sarcophage anatomiques", épousent complètement la forme du corps augmentant ainsi les performances du sac. Plus adaptés au portage et plus chauds à caractéristiques égales que les précédents, les "sarco" sont souvent appréciés des randonneurs et montagnards.
A signaler que quelle que soit la forme et les modèles, la plupart du temps les sacs sont jumelables entre eux (d'où le peu d'intérêt d'investir dans un biplace).

. Comment choisir ?
Avant tout en connaissant ses besoins d'utilisation, c'est à dire selon les conditions climatiques prévues (température, humidité, vent), le type de couchage (camping, bivouac, dur, avec ou sans matelas), le mode de transport (portage ou véhicule), plus bien sûr ses propres capacités de résistance.
Ne pas oublier non plus que si chaque sac est garanti jusqu'à une certaine température, celle-ci correspond à la limite permettant de passer une nuit sans de trop gros problèmes. Mieux vaut donc quand même déduire 5 à 10 C à celle-ci pour obtenir la zone réelle de confort maximum, surtout quand on sait qu'il n'existe toujours pas de normes officielles pour mesurer la température minimum d'utilisation d'un sac et que chaque fabricant décide donc de ses propres tests.

Les modèles selon les possibilités thermiques :

. Jusqu'à + 10 C :
De moins de 15 à 60 € selon la forme (généralement "couverture") et autres caractéristiques. On les trouve le plus souvent en 75 cm de large pour 1,80 à 2,00 m de long et un poids de 1 à 1,5 kg en moyenne (environ 35 cm pour 20/25 de diamètre une fois serré).Malgré tout, ces sacs de fabrication classiques avec garnissages synthétiques ne permettent qu'un choix assez limité d'activités en extérieur. Il sont par contre très bien en tant que duvet d'appoint pour les literies douteuses ou le voyage en train couchette.
. De + 10 C à - 5 C :
Comptez environ de 50 à 150 € pour des sacs essentiellement sarcophages. Souvent un peu plus larges que les précédents (80/85 cm) et surtout plus longs (2,00/2,40 m), ils peuvent être toutefois pour certains moins encombrants une fois pliés. Quant au poids, on trouvera aussi bien des modèles légers (1 kg et même moins) que plus lourds (1,5 à 2 kg), sans d'ailleurs que cela soit une question de prix.Ces sacs correspond à la catégorie la plus intéressante pour nombre de voyageurs. Ils permettent diverses utilisations et des bivouacs dans le cadre de randonnées ou de treks "classiques".

. - 5 C et au delà (jusqu'à - 50 C !) :
Pour des conditions extrêmes et à des prix évidemment conséquents, d'environ 110 jusqu'à 750 €. Presque toujours il s'agit de formes sarcophages cloisonnées avec des garnissages duvet ou synthétique offrant les meilleures garanties.

En complément :

. Sursac :
Pour protéger son sac de l'humidité, du vent et des sols difficiles. Un sursac peut éventuellement aussi remplacer un tapis de sol. Mais vu le poids supplémentaire (400/500 g) et le prix (45 € mini) autant en avoir vraiment l'utilité.

. Drap, couverture, matelas :
Cf. à "matériel divers".

. Housse :
Hormis pour les moins chers (et encore), les sacs sont en principe toujours vendus avec leur housse. Si ce n'est pas le cas, prévoyez-en une imperméable ou à imperméabiliser (au pire un sac poubelle peut faire l'affaire, mais quand même...). Généralement leurs dimensions tournent autour de 30/45 cm de long pour un diamètre de 25/45 cm et pour des prix aux alentours de 15 € et même moins.
A noter que dans cette même gamme de prix il existe des housses avec sangles de compressions permettant de gagner de la place. C'est un système vraiment conseillé et, à la limite, prévoir des sangles ou un lacet à cet usage si la housse en est dépourvue.

. Où ranger son duvet sur le sac à dos ?
A l'intérieur si l'on a de la place, sinon sous le rabat tout en sachant que le meilleur gain au niveau rangement sera au sommet du sac dans les sangles prévues - ou à prévoir - à cet effet (d'où l'intérêt d'avoir un sac à dos avec au moins des passants prévus pour).
Autres options extérieures avec les sangles ou courroies disponibles sur le sac.

. Où acheter ?
Bien sûr, hormis peut-être pour la première catégorie, mieux vaut acheter son sac dans des magasins spécialisés où l'on pourra bénéficier d'un plus grands choix et surtout des conseils de vendeurs expérimentés.



Dormir et manger: la tente

Tente :
Le chapitre "Camping" sur abm.fr

Même sans être un accro de ce mode d'hébergement, tout voyageur envisagera un jour ou l'autre de dormir sous la tente (voire à la belle étoile) au cours d'un voyage. Et cela que ce soit par goût, pour faire des économies ou simplement parce qu'il n'y aura pas d'autres solutions.
Bien évidemment partir avec sa tente implique souvent de disposer de son propre véhicule, même s'il existe aussi bien des modèles faits pour les voyageur sac à dos. Cela dit, si les possibilités de camping ne sont qu'éventuelles au niveau de son voyage, pas la peine non plus de se charger inutilement car dans beaucoup de pays on peut louer du matériel de même que pour nombre de treks et randos organisés ce type de matériel est généralement fourni.

Qualité et critères généraux :

. Critères :
De façon générale pour bien choisir une tente il faut considérer son poids et son encombrement (en diminution depuis quelques années grâce aux nouveaux matériaux), sa surface (en augmentation), sa résistance (intérieur, double toit, sol) aux déchirures et éléments naturels, son imperméabilité, sa respirabilité (passage de l'air) et surtout les conditions d'utilisation et son mode de transport (voyage motorisé ou non). En gros, un peu le même principe que pour le sac de couchage.

. Nombre de places :
Certaines tentes sont monoplace mais, même si on est seul, mieux vaut quand même privilégier les biplaces ne serait-ce que pour profiter de plus d'espaces pour soi ou ses affaires. A cet effet une moyenne de 2 mètres de long pour 1,20/1,50 m de large et 1,00/1,20 m de hauteur centrale offrent déjà un bon volume.
Bref, comme on trouve maintenant facilement sur le marché des modèles biplaces légers et peu encombrants autant en profiter. A l'opposé évitez les tentes "familles" peu pratiques si l'on est pas véhiculé.

Les différentes utilisations :

Assez logiquement il existe différents types de tentes adaptées à certaines activités ou types de voyage. D'où bien sûr l'intérêt de prendre ce dont on a réellement besoin.
Donc, déjà, les tentes "altitude, expé, extrême" qui sont les plus "performantes"et donc les plus chères (jusqu'à plus de 1 000 €) ne se justifient pas vraiment pour la quasi totalité des voyageurs. On leur préfèrera les catégories "rando" ou même "camping".

. Tentes de randonnée :
Au choix "légères" ou "confort" avec dans tous les cas la recherche d'un bon rapport poids - volumes facilitant le portage.
Pour les "légères" comptez entre 100 et 200 € pour un bon choix (même si l'on en trouve aussi à partir de 50 €) et 1 à 2 kg dans la plupart des cas.
Les modèles "confort" disposent en général d'avancées, de plus d'espaces et de qualités meilleures pour ce qui est des conditions un peu difficiles. Logiquement elles sont aussi plus chères que les précédentes (150/250 € pour un premier choix) et plus encombrantes avec le 3 ou 4 kg.

. Tentes camping ou loisirs :
Plus basiques moins performantes et aussi plus lourdes (2 à 5 kg) que les randonnées mais au final aussi largement suffisantes pour nombre d'utilisations classiques y compris en rando. De plus on trouvera un large choix dans la gamme 50/100 €. A signaler que c'est aussi dans cette catégorie que l'on trouve les désormais fameuses tentes à "montage instantanné" de chez Décathlon (40/60 €).

Les différents modèles :

. Canadienne :
C'était le modèle autrefois le plus répandu bien que pas très résistant au vent ni au froid. Préférez la canadienne avec avancée, pour faire la cuisine à l'abri. Pour une utilisation "basique".

. Igloo ou dôme :
C'est devenu maintenant le modèle standard, ne serait-ce que grâce à la facilité et la rapidité de montage. Les tentes igloo disposent de deux mâts qui se croisent au centre. Certaines ont des mâts gonflants avec une forme de dôme qui ont l'avantage d'offrir plus de place au centre, surtout en hauteur, et de résister aux vents très violents. Vraiment le modèle conseillé.

. Tunnel :
Ce sont des tentes assez chères mais très résistantes aux conditions climatiques extrêmes. La tente et le double-toit sont cousus ensemble, permettant une bonne circulation de l'air.

. Bivouac :
En fait un hybride tente-duvet généralement fait pour une personne. Deux arceaux tenant une toile, un peu plus de 2 mètres de long pour moins de un de large et à peine 50 cm de haut (claustro s'abstenir !); le tout en moins d'un kilo mais à un prix relativement élevé (plus de 75 € mini). Une solution toujours possible pour les solitaires.

Conseils en vrac :

Dans tous les cas, préférez des mâts et des structures en fibre ou alu, légers et résistants, qui se montent rapidement.
N'oubliez pas votre lampe électrique ou mieux encore une lampe frontale qui permet d'avoir les mains libres pour monter la tente la nuit.
Pour ce qui est de l'entretien, la règle première est de laisser sécher sa tente avant de la ranger. En cas d'obligation, la sortir au plus tôt pour l'aérer et ne la replier qu'une fois sèche. N'oubliez pas non plus de l'imperméabiliser régulièrement avec un produit approprié (dans les 10 €). Enfin, pour ce qui est des réparations, divers petits produits ou kits spéciaux existent pour à peine quelques Euros.
Quant au rangement dans le sac (l'horizontale est mieux pour la répartition du poids), comme pour le duvet le sommet du sac ou sous le rabat sont les emplacements à privilégier.

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