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Les longs voyages

Passage des frontières

Si dans une grande partie de l'Europe et quelques autres pays, le passage des frontières ne présente guère de difficulté pour la plupart des voyageurs, il arrive fréquemment qu'ailleurs, ou pour certains types de voyages et notamment lorsque l'on est avec son propre véhicule, les choses se déroulent différemment...

Pour éviter les ennuis : Première chose, que vous le vouliez ou non, les douaniers et la police seront toujours en position de force par rapport à vous, avec le pouvoir de vous refouler ou d'allonger vos tracas s'ils le désirent (et ils le savent !). Donc, à moins d'avoir de bonnes relations locales ou d'aimer les procédures, les complications et les pertes de temps inutiles, ne l'oubliez pas. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il faille accepter tout et n'importe quoi sans rien dire ou faire. Il est simplement utile de connaître quelques trucs pour s'éviter trop de désagrément.

Tenue : Comme tout le monde, vos interlocuteurs vous jugeront d'abord, même inconsciemment, sur votre apparence et votre comportement. Or, dans certains pays, le style sac à dos n'est pas toujours apprécié. Donc, première chose, toujours se mettre sur son 31 pour passer les frontières.

Dans nombre de pays du "Tiers-Monde" un voyageur, sous-entendu généralement "un occidental", arrivant pas très net (et donc dans l'esprit de beaucoup, pas très riche) ne sera pas bien perçu des autorités locales, surtout si parmi ses interlocuteurs s'en trouvent certains ayant vécu en Europe ou aux USA. Le touriste version "Katmandou - routard - zonard" n'est pas vraiment ce que recherchent la majorité des pays ; ce qui dans un sens peut être tout à fait compréhensible.

Au niveau de la tenue, abstenez-vous aussi de tout ce qui peut choquer tant dans l'originalité excessive que par rapport aux us et coutumes locales. Ainsi, dans beaucoup de pays musulmans, les femmes devront éviter un habillement trop léger. De même, évitez de parler aux douaniers avec vos lunettes de soleil sur le nez. Cela peut, en effet, être perçu comme un signe de dédain ou, pire, faire planer des soupçons sur vous ("pourquoi cache-t-il son regard ?").

Comportement : Une seule règle : toujours rester calme. Car, même si les choses traînent ou se compliquent, rien ne sert de s'énerver et de jouer à l'Occidental donneur de leçons qui vient généreusement offrir ses dollars au pays. Presque toujours, cette attitude consistant à juger les choses d'après ses propres critères, notamment de temps et d'efficacité, renforcera vos interlocuteurs dans leurs convictions et bloquera d'autant plus la situation. Personne n'aime être déconsidéré dans son travail. Donc restez calme et poli ; ce qui ne vous empêchera pas d'ailleurs de pouvoir être ferme s'il le faut. C'est juste une question de manière. Quant à vouloir, en cas de problèmes, en référer à des autorités supérieures, aux représentants de votre pays, etc, regardez-y à deux fois avant de vous engager. Hormis si les choses deviennent réellement graves, mieux vaut s'abstenir. N'oubliez pas qu'en remontant la hiérarchie, vous risquez de compliquer la situation au point de la rendre "officielle", sans réelle possibilité alors d'arrangements à l'amiable ni de sortie "honorable" pour l'une et l'autre des parties. À la limite, quitte à vous plaindre, faites-le après ou au retour auprès des autorités compétentes, même si cela risque fort de n'avoir aucun effet.

Il est parfois difficile dans certains postes-frontières de distinguer au premier coup d'œil les bureaux et les bons employés. Là aussi pas d'énervements, commencez par regarder et demander autour de vous. Souvent, on vous renseignera automatiquement avant même que vous ayez dit quoique ce soit.

Contre quelques billets, on vous proposera parfois aussi de vous aider dans vos démarches. Comme pour les guides, c'est à vous de voir ; mais si vous ne parlez pas la langue, vous trouvez face à des formalités un peu complexes ou avez envie de régler les choses rapidement, c'est une solution. Comme toujours, négociez les prix auparavant.

Devant "l'animation" qu'il peut parfois régner à l'intérieur d'un poste de douane, pas de panique.

Observez les choses et repérez le chef à qui vous vous adresserez. Aux postes frontières qui ne voient guère d'Occidentaux, vous deviendrez vite pour les uns et les autres une curiosité, un faire-valoir (notamment pour le chef), et une source d'approvisionnement en cigarettes (grandes marques appréciées) sinon en dollars. Sans pour autant vous faire plumer, ne rejetez pas ces contacts. Cela permettra de créer une relation dont on tiendra peut-être compte ensuite en cas de problèmes. Quelques mots de la langue locale favoriseront d'autant plus vos échanges. Respectez également les pratiques locales ; ne fumez pas si personne ne le fait, ne vous asseyez pas systématiquement par terre car c'est parfois mal vu de la part d'un Européen et, dans certains pays, mieux vaut que cela soit un homme plutôt qu'une femme qui effectue les démarches et à plus forte raison qui discute s'il y a problèmes.

Au niveau problème justement, contentez-vous des vôtres et n'allez pas intervenir dans ceux des locaux même si vous êtes témoins de pratiques discutables comme le racket par les policiers (assez courant à certaines douanes africaines), voire certaines interpellations. Il y a peu de chances que vous connaissiez toute l'histoire et d'autre part vous ne pourrez pas faire grand chose.

Bref, par un comportement et une tenue adéquate vous limiterez déjà les difficultés lors de vos passages de frontières.

Bagages

Mieux vaut être en règle.

De façon générale, c'est aux aéroports que vos bagages seront les plus fouillés, à l'aller (toujours) comme au retour. Par voie terrestre, les douaniers s'intéresseront un peu moins, sinon par curiosité, à vos affaires sauf s'ils ont décidé de faire du zèle ou que la frontière se situe dans une zone de trafic ou à risques. Gardez en permanence un œil sur celles-ci pour éviter que l'on se serve de vos bagages pour détourner l'attention de la police en y déposant des choses prohibées. D'un autre côté, ne transportez rien qui puisse irriter les douaniers : alcools dans certains pays musulmans, aliments et autres denrées interdites pour cause sanitaire, lectures jugées subversives par le régime, etc. Au mieux vous aurez droit à la confiscation et au pire à une fouille plus approfondie assortie parfois de quelques autres tracasseries. Sur un autre registre, n'acceptez jamais de prendre le bagage de quelqu'un que vous ne connaissez pas ou peu, spécialement en avion. Et surtout jamais de drogues, y compris légères ou en toute petite quantité, lors du passage d'une frontière ; cela même s'il est reconnu de tous que celles-ci sont en vente libre ou presque dans le pays. En cas de découverte, vous auriez là de réels ennuis pouvant déboucher sur de longues années de prison et même pire dans certains pays du Sud-est asiatique.

N'oubliez pas non plus qu'en rentrant chez-vous, vous aurez également à passer la douane de votre pays. On rappelle aux Français que, pour les voyages dans l'Union Européenne aussi bien que pour les autres pays, il existe des réglementations précises sur les biens et marchandises. De plus, l'achat de contrefaçons est également un délit, de même que l'importation de certaines plantes et animaux vivants.

Documents

En pratique, les difficultés de passage seront le plus souvent liées aux documents de voyage nécessaires. Il peut déjà être utile pour être en règle de s'être renseigné avant le départ ou en cours de route sur les formalités de base (passeport, visa, carnet de vaccination, carnet de passage en douane etc).

Attention à la validité de votre passeport : certains pays exigent en effet que celui-ci soit encore valable 6 mois après la date de retour prévue. Même chose si vous partez longtemps pour ce qui est des visas dont certains ont une validité d'utilisation limitée. Dans ce cas, on pourra les prendre soit au dernier moment, soit demander à ce qu'ils soient postdatés (ce qui se fait généralement sans problèmes pour quelques jours). Dans certains pays, le visa peut être théoriquement obtenu à l'arrivée sur le territoire. Si vous avez choisi cette option, demandez confirmation aux autorités consulaires avant de partir (y compris par écrit si vous pensez qu'il y a risque). Et au moment d'entrer dans le pays, évitez si possible le petit poste frontière dans lequel le personnel ne sera pas forcément au courant et qui vous refoulera sans chercher à comprendre. D'autre part, la durée de votre visa sera fonction de la date retour inscrite sur votre titre de transport ou, si vous continuez par voie terrestre et avez un billet open ou à validité supérieure au séjour autorisé, du bon vouloir du préposé. Très souvent, donc, à la tête du client. Mieux vaut alors faire bonne impression.

« Pour les visas, nous on les fait dans le pays limitrophes d’avant. On peut même les préparer dans une ville et le récupérer dans une autre ville ou un autre pays. Ex : visa iranien, on l’a préparé à Bucarest et récupérer à Istambul. Visa indien, préparé à Téhéran et récupérer à Chiraz, pour éviter plusieurs jours d’attente. Pour le visa indien, si on a des enfants, il est préférable de le faire à Islamabad, car on ne paye pas pour eux ».

Ne pas oublier non plus que s'il faut un visa pour entrer, il faut également la plupart du temps faire tamponner son passeport avant de quitter un pays. D'où la nécessité de chercher parfois le lieu adéquat qui, d'ailleurs, ne sera pas forcément toujours situé au poste frontière s'il s'agit d'un coin perdu (le bureau en question peut alors être dans une localité plus importante).

En parallèle, on pourra parfois vous demander la copie des factures de votre matériel photos ou vidéo.

C'est cependant relativement rare, et concerne surtout les douanes de votre pays dès lors que vous rentrez d'une destination réputée pour ses bonnes affaires en la matière. Pour éviter les ennuis, on peut faire enregistrer gratuitement son matériel sur un Carnet de libre circulation. Il suffit de présenter celui-ci et les factures (y compris de paiement des taxes si l'objet a été acheté à l'étranger) auprès du service des douanes.

Au-delà des documents légaux, on risque fort dans certains pays de s'intéresser aussi à vos ressources et aux motifs de votre voyage. Sur ce dernier point, à moins d'être envoyé par votre entreprise avec tous les papiers en règle, dites toujours que c'est pour tourisme même si vous espérez faire des affaires ou trouver un job sur place. En effet, dans la majorité des pays, le travail et même les études sont strictement réglementés au niveau des lois et demandent des formalités spécifiques. Et pour ce qui est du voyage d'affaires, les visas d’affaires sont généralement nettement plus chers que les visas touristiques. Dans le même genre, évitez si on vous le demande de dire que vous êtes journaliste ou comptez faire un reportage sur le pays ; deux choses pas forcément toujours appréciées des autorités, notamment de celles des pays sous le feu de l'actualité. Bref, faites le touriste moyen.

Quant aux ressources, elle intéresseront d'autant plus que vous aurez l'air d'un voyageur à petit budget, en clair avec sac à dos. Une carte de crédit, un stock de chèques de voyage ou d'espèces y compris en petites coupures pour faire plus épais) rassureront toujours. Lors d'une arrivée en avion, on vous demandera souvent l'adresse d'un hôtel. Indiquez toujours un établissement milieu ou haut de gamme (mais pas trop quand même si vous n'avez pas le look), y compris si vous comptez dormir dans l'établissement le moins cher de la ville.

De la même façon, pour certains pays ou certaines modes de transports, il est théoriquement nécessaire d'avoir réservé avant sa venue un minimum de prestations. C'est le cas notamment lors d'une arrivée en vol charter (pas en régulier) dans les pays d'Afrique du Nord, le Sénégal. Fort heureusement, pour le voyageur désireux d'organiser seul son séjour, cette contrainte ne demeure que théorique et se trouve de toute façon compensée par les agences qui rajouteront sur votre titre de transport des prestations factices afin de contourner cette obligation mise en place à l'origine par les pays hôtes.

Dans le même but d'augmenter les rentrées financières (mais aussi parfois contrôler les visiteurs), certains pays peuvent à l'occasion refuser d'attribuer des visas aux individuels et n'accueillir que des groupes. En attendant, il faut savoir que de telles règles s'appliquent souvent aux demandes effectuées aux consulats en Europe, alors que dans les pays voisins, ou même aux frontières, l'individuel peut sans peine obtenir son visa. Le Laos est, ces derniers temps, un cas typique dans ce domaine avec refus de visa fait aux individuels en France et obtention facile à Bangkok ou sur place. Plus contraignante est par contre l'invitation obligatoire (en fait la même chose que des prestations) que l'on retrouve notamment pour les pays d'Asie centrale. Là, obligation de passer par une agence locale pour obtenir le visa et pouvoir franchir la frontière.

Une autre source de "complication traditionnelle" aux frontières est la non-possession d'un billet de continuation. Certains pays, entre autres africains, peuvent en effet poser problèmes si l'on ne dispose pas d'un titre de transport pour sortir de chez eux (et cela parfois dès la demande de visa). Si vous montrez que vous disposez d'assez d'argent et expliquez que vous continuez vers un autre pays, les choses peuvent parfois s'arranger. Toutefois, s'il y a refus, la solution reste d'acheter un billet d'avion plein tarif pour une destination proche. En cas de non-utilisation, celui-ci vous sera en effet remboursé sur votre compte bancaire sans pénalités (l'une des caractéristiques principales des pleins tarifs), avec juste quelques frais de dossier. Seul inconvénient, cela peut parfois prendre un certain temps et donc immobiliser une certaine somme.

Mais bien plus que le voyageur à pied, c'est celui qui se balade avec son propre véhicule qui rencontrera souvent le plus de tracasseries ; ne serait-ce déjà que par rapport aux papiers et documents particuliers à son véhicule (assurances, carnet de passage en douane...).

Enfin, au-delà de tous ces documents "classiques" il y a ceux plus spécifiques au pays (formulaire d'immigration, attestation de paiement de taxes diverses, etc) que l'on n'aura pas intérêt à perdre entre son entrée et la sortie du pays sous peine de complications ou dépenses supplémentaires.

 Automobile Club de France, Carnet de passage en douane coûte 141 € , son délai d’obtention est de 15 jours et il est valable un an renouvelable.
http://www.automobile-club.org/accueil.html

Rester en contact

Maintenant on ne voyage plus sans avoir un site web, ou un e-mail pour pouvoir toujours rester en contact avec les autres. Vous trouverez maintenant des sites où vous pourrez créer gratuitement votre boîte au lettres.

« Quelle bonne idée de s’être abonnés à Internet avant de partir ! Le frère de Stéphane s’est branché et les parents d’Annie en ont fait autant. Ces derniers utilisent Canalnet. Le boîtier se branche sur la télé qui peut alors recevoir Internet. C’est simple et cela évite l’achat d’un ordinateur. On se sent complètement proche de la famille. Un mail de temps en temps, on a des nouvelles du pays et la famille sait toujours où nous sommes. Les copains nous envoient les derniers scoops. Les amis rencontrés pendant le voyage nous donnent des nouvelles régulièrement et nous nous échangeons les informations. Nous faisons aussi de nouvelles rencontres, grâce à notre site. Quelquefois, on nous demande des conseils de voyage que nous donnons volontiers en précisant l’existence de notre journal de route. En ce moment, nous l’utilisons pour prospecter les compagnies maritimes pour le bateau qui devrait nous emmener en Australie. Internet nous sert aussi dans la recherche de renseignements sur un pays, à contacter les ambassades et à organiser nos rencontres avec Handicap International. On a trouvé des Internets cafés dans tous les pays sauf la Syrie. Parfois, c’était gratuit, en particulier dans les bibliothèques scandinaves. Sinon, le prix varie entre 2 et 20 francs l’heure. C’est bien moins cher que le téléphone et bien plus rapide et plus sûr que le courrier ».
Annie et Stéphane Marais

http://periple.citeweb.net

Les aides

Vous trouverez quelques solutions pour pouvoir voyager en bénéficiant d’aides ou de prestations qui vous assureront des revenus supplémentaires.
 
¤ Le congé parental d’éducation :

Ce congé est accordé pour 1 an et peut être renouvelé deux fois (ce qui porte sa durée à 3 ans maximum). Il faut avoir travaillé au moins 1 an dans l’entreprise. Les parents peuvent prendre ce congé sans solde ensemble ou non, ou bien l’un après l’autre, à temps partiel ou à temps plein. À l’issue de ce congé le (ou la) salarié(e) retrouvera son emploi ou un emploi similaire. 
Il est obligatoire de prendre ce congé parental d'éducation avant le troisième anniversaire de l’enfant.
La mère ou le père devra prévenir son employeur de son intention de prendre ce congé par lettre recommandée avec accusé de réception, et ce au moins un mois avant l’expiration du congé de maternité (deux mois si le congé parental ne suit pas le congé de maternité).
 
◊ Les prestations familiales :

¤ L’allocation parentale d’éducation :
Cette allocation est versée à l’un des parents qui s’arrête de travailler complètement ou à temps partiel à la naissance du deuxième enfant.
Il faut justifier de 2 années d’activité dans les 5 années précédant la deuxième naissance (les périodes de chômage indemnisées étant assimilées à une activité), ou de 2 ans d’activité sur 10 ans s’il s’agit du troisième enfant.
Cette allocation sera versée jusqu’au troisième- anniversaire de l’enfant.
Attention, si les deux parents quittent leur travail, il ne sera attribué qu’une indemnité par famille.
Montant : 536,03 €. par mois pour une cessation d’activité totale. 
L’allocation parentale d’éducation ne peut pas se cumuler avec une allocation pour le jeune enfant, sauf en cas de nouvelle grossesse.
 
¤ Allocation pour le jeune enfant 
Cette allocation est versée avec conditions de ressources du quatrième mois de l’enfant jusqu’à son troisième anniversaire. Une seule allocation est versée par famille même si elle compte plusieurs enfants de moins de 3 ans. La mère et l’enfant doivent passer des examens médicaux, sous peine de réduction de l’allocation.
Le montant est de 172,77 € par famille par mois.
Pour y avoir droit, le revenu net imposable ne doit pas dépasser les sommes suivantes au 1er juillet de l’année : - Couple avec un enfant : 32 328 €

Votre enfant sera mis sur le dossier du père ou de la mère, mais il faut savoir que pour un voyage au long cours, la sécurité sociale ne vous couvrira que pendant 1 an. Certaines caisses remboursent les frais occasionnés sur place (consultation de médecin, dentiste, etc.) sur présentation des factures et seulement à votre retour du voyage. Le mieux est alors de prendre une assurance assistance, qui prendra les frais médicaux à sa charge.

Ministère de la santé  1, place de Fontenoy 75007 Paris tél. : 01 40 56 60 00 ,

L'éducation

La plupart des parents rechignent à entreprendre un voyage au long cours, pour éviter un retard éventuel dans la scolarité. Mais les enfants peuvent également suivre les cours par correspondance et avoir des « instituteurs » particuliers le temps de leur voyage. Et quelle satisfaction pour ceux-ci : accompagner leurs enfants sur les routes du bout du monde sur les routes de la vie. La complicité née de tous les jours est un fabuleux atout pour toute la famille et restera longtemps ancrée dans les cœurs.

"Beaucoup ont envie de partir, mais partir c'est difficile, et puis il y a les enfants... Je partirais bien, mais pas avec les enfants, ce n'est pas possible. Cet argument, nous l'avons entendu maintes et maintes fois. Nombreux ceux qui ont peur pour leurs enfants. Peur de quoi ? Des risques peut-être et puis les enfants n'iraient pas à l'école ? Des structures éducatives, dans les pays dits civilisés, sont tellement fortes qu'elles se substituent souvent aux parents pour inculquer les connaissances et les valeurs morales aux enfants. Pourtant assumer complètement l'éducation de son enfant, c'est possible. Beaucoup de parents pensent que l'école laïque, gratuite et obligatoire est la meilleure des écoles. Mais prendre un enfant par la main n'est-ce pas aussi une bonne école ? Comment faire grandir un enfant ?

Est-ce durant un voyage, lorsque parents et enfants ont le temps de marcher ensemble ? L'enfant gagne confiance en lui et sait trouver son propre chemin lorsque petit, il a été guidé par une main aimée et sécurisante. Est-ce satisfaisant de partir travailler, tôt le matin, en confiant les enfants à une nounou ? »

Michèle et Didier Trousseau Cap vers Bonne-Espérance

 “C’est la rentrée pour nous aussi. Les cours du CNED de Lola sont arrivés à l’ambassade de France à Helsinki et elle a même envoyé sa première évaluation. Les cours de Louise se sont égarés. En attendant, elle a travaillé sur les livres de CE1 donnés par Sylvie, la maîtresse actuelle de ses copines. Les cours du CNED sont très ludiques et les filles aiment beaucoup la sorcière Frisapla, le chat Teigne et la chauve-souris Gus. Les cahiers de vacances (Nathan !à ont été vite finis. Les filles ont encore plein de petites revues que récupère leur mamy chez son kiné. Elles peuvent lire, faire des jeux et apprendre plein de choses. Elles commencent les mots croisés force 0. Le soir, elles passent leur temps sur l’ordinateur bien qu’elles se couchent de plus en plus tôt. Léo est toujours avec elles et apprécie beaucoup. Quand nous roulons, activité dessin, découpage-collage… Les visites des églises nous ont obligé à aborder le sujet de la religion. Louise est très curieuse de tout et veut tout comprendre. Sa curiosité n’est pas un vilain défaut. La lecture des plans des villes n’a plus de secret pour elle. Nous passerons à la lecture des cartes routières bientôt. Et elles font de la géographie en vrai, elles essaient de se rappeler le nom de tous les pays traversés, les capitales, les lettres des voitures, les drapeaux, les particularités. Les enfants adorent les bibliothèques où ils trouvent plein de jeux, puzzles… Les activités sportives ne sont pas oubliées : jeux de plein air, plage, longues promenades… Leurs emplois du temps sont bien remplis ! »

Annie et Stéphane Marais
Périple vert http://periple.citeweb.net

La scolarité : il faut simplement s'organiser et consacrer quelques heures par jour à un travail scolaire. Mieux vaut faire appel à des organismes extérieurs qui proposent des travaux scolaires pour chaque niveau.

CNED (Centre National de l'Enseignement à distance) : BP 60200, 86960 Futuroscope Cedex tél. : 05 49 49 94 94 Fax : 05 49 49 96 96 www.cned.fr

Cet institut vous permet de suivre un programme éducatif à distance. Vous recevrez les documents pédagogiques régulièrement et les retournerez une fois complétés. Un éducateur suit votre dossier et vos devoirs.

Le prix pour la version papier est de 640F pour l’année, le double si on souhaite le recevoir par Internet ou si on souhaite acheter le programme sur CD Rom.

Pour ceux qui restent quelques semaines dans un pays, vous pouvez suivre des cours dans une école française. Vous trouverez les coordonnées des écoles françaises dans le monde chez l'Agence pour l'Enseignement du Français à l'étranger 57 Bd des Invalides 75351 Paris Tél : 01 51 77 29 04 www.aefe.diplomatie.fr


INSTRUCTION EN FAMILLE
 

Voyage en camping-car sur le continent nord américain, pendant un congé sabbatique.

Nous sommes arrivés à Halifax au Canada en avion, le camping-car étant  arrivé par cargo en roll-on/roll-off ( c’est-à-dire en système ferry).

 Les enfants Céline ( 13 ans ) et Rémi ( 7ans ) souhaitent se retrouver dans la même classe que leurs copains à notre retour. Une seule solution : faire la classe pendant le voyage.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’école n’est pas obligatoire en France. C’est l’instruction qui l’est.

Quelques mois avant le départ nous avons dû demander une autorisation d’instruction en famille. Pour cela nous avons constitué un dossier. Les parents doivent justifier d’un certain niveau scolaire. Etant enseignante cela n’a posé aucun problème ( je crois que le niveau demandé est le baccalauréat). Nous avons présenté un projet de travail afin de montrer que nous connaissions le programme, les objectifs et exigences. Nous avons envoyé ce dossier à l’inspection académique ce qui nous a permis de toucher les allocations familiales, nos seuls revenus pendant le voyage.

Au retour l’inspecteur peut demander un contrôle des connaissances. Pour notre part, en juin 95 l’inspecteur du primaire a voulu voir Rémi. Comme nous n’étions pas encore rentrés nous lui avons demandé de repousser l’entretien. Il ne s’est plus manifesté.

Pendant ce temps je suis allée voir l’institutrice du CE2 à l’école de Rémi afin de recevoir quelques conseils. Elle m’a prêtée tous les manuels scolaires nécessaires. Je suis ensuite allée voir le Principal du collège de Céline pour l’informer de notre projet. J’avais ainsi la certitude que Céline rentrerait en 3ième à la rentrée suivante.

L’école pendant le voyage :

Les démarches administratives étant effectuées, il fallait maintenant remplir le contrat.

Nous avons fait à peu près deux heures de classe par jour, cinq jours sur sept, sans vacances scolaires. Une seule petite pause au moment de Noël lorsque les grands-parents nous ont rendu visite pendant une semaine.

Céline travaillait une matière par jour : maths, français/latin, histoire/géographie, sciences, langues (anglais et espagnol ). Le plus difficile a été le latin car ni Bernard, ni moi-même ne l’avons étudié. C’est la seule matière pour laquelle nous avons envoyé des devoirs au professeur du collège qui a eu la gentillesse de les corriger. L’espagnol a été le deuxième point noir. Bien que nous ayons étudié tous les deux cette matière, nous sommes loin de le parler couramment. Mais cela s’est bien terminé.

Rémi lui, travaillait chaque jour les maths et le français et une fois par semaine il faisait de l’éveil.

Choisir le bon moment de la journée :

Il  ne fallait pas que ce travail scolaire soit une contrainte trop importante et vienne gâcher le voyage. Nous profitions des pauses comme la lessive ou les courses.

Aujourd’hui c’est jour de lessive et nous cherchons la « laundromat », ce qui n’est jamais un problème. Le camping-car rangé bien à plat sur le parking, nous sortons livres et cahiers. Nous choisissons une matière où la leçon est assez vite expliquée.

Pendant les série d’exercices nous partons avec le baluchon de linge sale sous le bras. Les enfants restent seuls un moment. Ils ont pris l’habitude de travailler d’une manière assez autonome. Il faut parfois remotiver Rémi qui se laisse facilement distraire par tout ce qui l’entoure. Nous procédons de la même manière le jour des courses.

Au Canada et aux Etats Unis les grandes surfaces se trouvent toujours à l’entrée ou à la sortie des villes avec des grands parkings. Au Mexique nous n’avons pas utilisé de laverie automatique et les grandes surfaces sont plus rares. Par contre lorsqu’il y en a, les parkings sont gardés, on peut donc laisser les enfants sans crainte.

En dehors de ces pauses il fallait souvent négocier, surtout avec Rémi qui préférait jouer. Il ne supportait pas que Bernard lise dans la capucine du camion ou à l’ombre d’un arbre alors que lui devait travailler.

Au cours des grandes traversées, comme celle du Canada d’est en ouest et vice versa, nous faisions une pause un peu longue dans la journée afin de rompre la monotonie. C’était alors l’occasion de faire les devoirs. Nous nous installions parfois sur les tables de pique-nique des aires de stationnement. Les enfants avaient toujours du temps dans la journée pour jouer. En été les jours sont longs.

Au Mexique le moment privilégié était l’heure de la sieste pendant la grosse chaleur. Nous nous installions au frais dans le camping-car ou à l’ombre dans le hamac. Bernard était chargé d’expliquer les leçons de sciences ( naturelles et physiques ) à Céline. Parfois il s’endormait pendant la leçon ce qui amusait beaucoup les enfants.

Nous avons ainsi terminé le programme. Au retour à la mi-juillet nous avons bénéficié avec les enfants de la fin des vacances scolaires tandis que Bernard reprenait le travail.
Cette expérience a été très bénéfique pour tout le monde. En septembre Céline est rentrée en 3ième et Rémi au CM1. Ils ont tous deux réintégré le système scolaire sans difficulté. Cependant ils ont trouvé qu’il y avait beaucoup de perte de temps puisqu’ils devaient maintenant aller à l’école toute la journée.

Si nous devions repartir dans les mêmes conditions nous referions la même chose.

Bernard et Sylvie Frachet

L'apprentissage de la liberté :

Le temps pour votre enfant de trouver ses repères et de faire sentir son caractère.

16 mois, dans la rue il veut vous lâcher la main pour marcher seul

30 mois, il voudrait prendre un couteau pour couper seul sa viande et manger avec une cuillère ou une fourchette

4 ans, il veut traverser la rue sans vous et cours sur les trottoirs

6 ans, il veut revenir seul de l'école

8 ans, il veut regarder la télévision après le dîner avec les grands

12 ans, il veut aller au cinéma avec les copains

14 ans, il veut partir en vacances sans vous.

La liberté commence pour lui ou pour elle, le voyage forme un certain esprit d'indépendance et d'ouverture vers les autres. Une bonne façon de commencer. On dit que le voyage forme la jeunesse, mais il aide certainement à comprendre ce monde qui l'entoure et à percevoir certaines valeurs que l'on peut malheureusement ne pas apprendre.

La conversation :

Les enfants qui voyagent longtemps ont plus de facilité que les autres à s'exprimer que ce soit d'ailleurs dans leurs langues maternelles que dans une langue acquise au contact des populations rencontrées. En plus de cela les enfants sont curieux et n'hésitent pas à aller vers les gens, c'est ainsi qu'un enfant voyageur découvrira plus facilement la vie locale et ses habitants. En plus un enfant attire toujours les regards, les sourires, les attentions des autres. C'est un formidable passeport pour voyager, mais aussi un fabuleux moyen pour se faire des amis d'un peu partout.

Le congé sabbatique

Travail :

Si certains profitent de la fin de leurs études, de la retraite, d'une période "d'entre deux jobs" pour réaliser leur voyage, d'autres se trouvent confrontés au bon vouloir de leur employeur pour pouvoir partir.

Le congé sabbatique (Loi No 84-4 du 3/01/1984 ; journal officiel No 148 du 4/01/1984) aide les salariés à obtenir un congé sabbatique, sous certaines conditions. Pour en bénéficier, il faut avoir 3 ans (consécutifs ou non) d'ancienneté dans l'entreprise ou le groupe plus, en tout, 6 ans d'activité professionnelle derrière soi. On ne doit pas avoir pris de congé d'une durée minimale de six mois au cours des six années précédant la demande. Le congé autorisé est au maximum de 11 mois, plus éventuellement les congés payés en cours, et au minimum de six mois. À l'issue, l'obligation est faite pour l'employeur de reprendre le salarié dans un emploi similaire avec une rémunération équivalente à celle d'avant départ.

Pour obtenir son congé sabbatique, il faut adresser à l'employeur une demande par lettre recommandée avec accusé de réception au moins trois mois avant le départ en précisant celle-ci et la durée du congé.

L'employeur doit répondre au salarié par courrier dans les 30 jours suivants ; au-delà de ce délai, l'accord est considéré comme acquis.

Dans les faits, l'employeur peut reporter le congé de 9 mois maximum et, pour les entreprises de moins de 200 salariés, le refuser en cas de conséquences préjudiciables à la marche de l'entreprise. Le refus peut être contesté par le salarié devant les Prud'hommes dans les 15 jours après réception de la lettre de l'employeur.

À l’extrême, ou pour des durées supérieures à 11 mois, on peut aussi démissionner de son travail. Si l'on a alors tout le temps devant soi, on ne peut espérer par contre d'indemnités et le retour risque d'être d'autant plus difficile.

À l’occasion, surtout lorsque les conditions d'obtention d'un congé sabbatique ne sont pas réunies, certains arrivent à obtenir un accord tacite de leur employeur. Dans ce cas, il faut savoir que devant la Loi, le droit de réintégration et de rémunération n’est aucunement garantis au retour.

Logement :

Vous êtes propriétaire. Dans ce cas, vous pouvez louer votre habitation en passant par une agence, une petite annonce ou via des connaissances. Mais attention, si vous voulez que l'appartement soit libéré à votre retour, mieux vaut être en règle en proposant un contrat indiquant clairement la date de départ du locataire. Également, pensez à établir des factures pour le loyer et surtout exigez une caution.

 Vous êtes locataire. Vous pouvez sous-louer tout en sachant que c'est interdit sans l'autorisation préalable du propriétaire. Si vous souhaitez rester dans la légalité, renseignez-vous au niveau du contrat, de l'assurance et autres impôts locaux. Là encore, il vaut mieux confier son logement à une connaissance. Si l'on craint pour ses meubles et autres équipements, on peut toujours adopter la solution du garde-meuble (assez cher) ou du garage des copains (valable aussi si l'on est propriétaire).

Propriétaire ou locataires, vous pouvez aussi laisser votre habitation vide. Dans ce cas gardez l'assurance habitation, mais coupez l'eau, le gaz, l'électricité plus, si vous partez très longtemps, résiliez l'abonnement au téléphone (et à Internet) sans oublier de prévenir quand même le voisinage de votre départ. Ultime solution, certains préfèrent tout vendre et tout quitter.

En parallèle, prévoyez de faire vider régulièrement votre boîte aux lettres, ou mieux faites transférer votre courrier chez quelqu'un de confiance qui s'occupera en plus des courriers administratifs et autres factures pendant votre absence.

Véhicule :

Si vous choisissez de garder votre véhicule, il vous faudra quand même l'assurer pendant votre absence. Contre le vol, il faudra un garage fermé ; on peut d'ailleurs vous obliger à garder une assurance tout risque si vous stationnez dans un parking collectif. Au niveau pratique, pensez à débrancher la batterie. Autres solutions : prêtez votre véhicule à un proche en prévenant votre assurance ou même vendez-le avant votre départ.

À payer :

Ce n'est pas parce que vous êtes en voyage que les factures et autres impôts locaux ou sur le revenu vont s'arrêter de tomber ! Ne l'oubliez pas dans votre calcul de budget. Afin de limiter les frais, résiliez les abonnements inutiles ou calculez les coûts de réinstallations-réabonnements au retour ainsi que les conséquences de leurs suspensions. Pour vous faciliter la vie, privilégiez les prélèvements automatiques et/ou faites traiter votre courrier par quelqu'un de confiance (prévoir une procuration) qui pourra agir en temps voulu et vous évitera par la même occasion bien des pénalités et autres désagréments au retour. De façon générale, mieux vaut être en règle avant de partir.

Planning :

Pour une idée - ou un récapitulatif - des choses à faire ou à voir avant de partir.

- Si pendant le voyage, vous devez avoir une activité physique (trek, plongée...), voire technique (bateau, mécanique...), prévoyez un petit entraînement ou quelques "révisions". Idem au niveau des langues, notamment bien sûr de l'anglais sans qui votre voyage risque parfois de se compliquer.

- Faites faire un bilan de santé avant de partir, allez chez le dentiste, prévoyez des lunettes ou lentilles de rechange, faites votre pharmacie en fonction des pays traversés et le cas échéant de vos traitements en cours (renseignez-vous pour savoir ce que vous pourrez trouver en route et à quel prix).

- Choisissez l'assurance-assistance la mieux adaptée à votre voyage longue durée et pensez à vos vaccins ainsi qu'à leurs renouvellements.

- Éventuellement apprenez quelques notions de secourisme et surtout les choses à faire ou ne pas faire pour limiter ou lutter contre les problèmes habituels que l'on rencontre en voyage (décalage horaire, turista, etc.). Ayez également une idée des risques sanitaires selon les pays à visiter.

- Recueillez toutes les infos et témoignages nécessaires à la préparation du voyage, y compris et surtout sur le plan pratique, et élaborez la trame de votre itinéraire.

- Vérifiez ou modifiez l'état de votre matériel, du sac à l'appareil photos. Changez-en si nécessaire afin de partir dans les meilleures conditions. Et choisissez un équipement judicieux et léger tout en sachant que vous pourrez acheter/vendre certaines choses en cours de route.

- Établissez assez clairement votre budget et la forme de vos devises, le coût du voyage mais également les dépenses (et éventuellement entrées) générées chez-vous pendant votre absence. Utile de savoir aussi où et comment se faire envoyer de l'argent à l'étranger et d'avoir quelqu'un de confiance qui puisse effectuer ce type d'opération (lui expliquer comment faire). Prévenez votre banque de votre projet.

- Sur le plan pratique et financier, prévoyez tout ce qu'il peut se passer pendant votre absence et les conséquences (factures, échéances, etc...). Si c'est envisagé, n'attendez pas le dernier moment pour louer votre logement, vendre votre véhicule ou tout autre bien.

- Faites refaire ou vérifiez la validité de vos documents (passeport, permis de conduire international, carte de crédit...). N'oubliez pas qu'il sera toujours plus difficile de les renouveler en cours de route. Si cela semble utile, prenez une carte d'étudiant, d'auberge de jeunesse, etc.

- Le problème des visas et de leurs validités devant théoriquement se poser, agissez judicieusement. Prenez depuis chez-vous ceux qui à ce niveau ne posent pas de problèmes et ayez une idée sur les lieux d'obtention et les coûts pour ceux que vous prendrez ensuite. Même chose d'une certaine façon pour ce qui concerne le transport aérien.

- Si vous pensez travailler en route, pensez aux documents dont vous aurez besoin (ne serait-ce souvent qu'un CV en anglais et des cartes de visite) et ayez une première idée de ce que vous voulez faire, et où. Vous pouvez aussi commencer à chercher avant le départ.

- En cas de projet sponsorisé, ou si vous souhaitez écrire un bouquin, etc., ne laissez rien au hasard sur les actions à mener avant, pendant et après le voyage.

- Prenez une adresse e-mail, du type hotmail, qui vous permettra de récupérer facilement partout dans le monde votre courrier. Communiquez-la, et éventuellement faites-vous aussi une liste des cybercafés que vous pourrez trouver en route.

- Important, cherchez quelqu'un de confiance qui puisse vous servir de relais en France et gérer certaines choses pendant votre absence. Si la personne est de plus internaute, les contacts via e-mail faciliteront d'autant les choses et elle pourra servir d'intermédiaire avec l'entourage non connecté.

- Si vous souhaitez faciliter votre retour, prévenez vos proches assez longtemps à l'avance et pensez ensuite à garder contacts avec eux (indiquez-leur aussi comment vous joindre). Rendez une petite visite à certains avant de partir ou mieux organisez une fête d'avant départ.

- Si vous travaillez avant et après le voyage, ménagez-vous un peu de répits. Évitez de partir le lendemain de la cessation de votre activité pour rentrer la veille de la reprise.

- Si besoin est, cherchez longtemps à l'avance vos coéquipiers.

- Enfin envisagez déjà un peu ce que vous allez faire au retour.

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