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mercredi, 01 juin 2011 10:48

Histoire birmane


Birmanie1Cette année, je me la fais à la Georges Orwell Une histoire birmane et comme lui, je découvre les campagnes. Mais la comparaison s’arrête là ! J’ai voulu voir Bouddha et je l’ai vu : debout, assis, parfois allongé ; la main comme ça, la main comme ci, paré d’or, les yeux ouverts, les yeux fermés, les lobes des oreilles jusqu’aux épaules ou pas mais toujours son visage poupon, ses joues bien gonflées.


Et autant de fois que j’ai vu Bouddha, j’ai enlevé mes chaussures pour parcourir les pagodes. Je me suis brûlée les pieds sur les carrelages style carreaux de cuisine. Au Pays d’Or, on ne restaure pas, on embellit d’où quelques pagodes vraiment kitch mais il y en a tellement d’autres plus authentiques. Et tellement de vie à observer dans ces pagodes !


J’ai voulu voir le lac Inle et j’ai vu les Intha faire avancer leur bateau avec une seule pagaie qu’ils manoeuvrent avec le pied. J’ai aussi parcouru les jardins flottants, les villages sur pilotis, vu les artisans, une pagode bien sûr et la vie dans ces contrées plutôt reculées et peu accessibles. Et un vélo m’a permis de découvrir la campagne environnante à travers un périple autour du lac.


Birmanie2Et la pagode Shwedagon ? Les mots de Kipling semblent les plus appropriés pour la décrire : “Alors un mystère doré se leva à l’horizon, une merveille étincelante et superbe qui brillait au soleil, dont la forme n’est ni celle d’un dôme musulman, ni celle d’une flèche de temple hindou”. On m’avait dit qu’elle était la plus belle, aussi je l’ai gardée pour la fin et je ne fus pas déçue. Même après avoir vu quelques dizaines de pagodes, on ne s’en lasse pas, elle brille, elle vit. Et au coucher du soleil, elle est tout simplement sublime.


Pays encore à mille lieux de la modernité et ne semblant pas en bonne voie pour progresser. Des Birmans tout sourire quand il s’agit de converser avec le touriste, mais vraiment tristes quand ils alignent les pierres avec les mains pour faire les routes. Et c’est un travail de femmes...Mingala Bah !


Valérie, (Nantes

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