Vera Cruz, ville portuaire dansante
Sans doute la ville du Mexique qui compte le plus de musiciens par habitant. Depuis le matin mais surtout le soir, les mariachis jouent devant leur terrasse de cafés et de restaurants attitrée. Et vous auriez bien tort de prendre votre petit-déjeuner à l’hôtel alors que vous pouvez le déguster un peu partout dans le centre au son des marimbas et des guitares. À la tombée de la nuit, en été du moins, la municipalité s’en mêle : au centre du Zocalo, les chaises forment un grand cercle réservé aux danseurs, pas toujours bien jeunes mais qui maîtrisent les pas des danses traditionnelles comme le danzon. La tradition du “savoir danser” se transmet sous nos yeux des grands-mères à leurs petites filles à tresse et même à leurs petits-fils. Un orchestre sur le podium donne le tempo et les spectateurs applaudissent.
Entre deux soirées musicales, il reste la promenade dans la forteresse navale San Juan de Ulua, construite juste après la conquête des Espagnols, aujourd’hui enclavée dans le port à deux pas des portiques à conteneurs, et la visite gratuite du Museo historico naval qui contient nombre de cartes, de maquettes et d’objets originaux consacrés au passé colonial de la ville. Une étape pour un bain... de musique !
Gérald Orange (76)
Honduras, Iguana Station
La mangrove d’Utila recèle une autre merveille : le Swamper, petit iguane noirqui ne vit que sur 8 km2 dans le monde.
Ctenosaura bakeri est son petit nom scientifique. Cet iguane mesure entre 50 et 70 cm et c’est l’un des seuls à avoir évolué dans la mangrove, sûrement à cause de la compétition avec un voisin plus gros. Les femelles pondent leurs œufs dans le sable et 60 à 70 jours plus tard les œufs éclosent et les petits retournentvivre dans la mangrove.
Iguana Station est un centre qui lutte pour la sauvegarde de cette espèce et dans lequel nous avons été volontaires.
Des visites au sein du centre sont mises en place pour sensibiliser les touristes et les populations locales aux besoins de l’espèce. Pour s’assurer que, malgré tout, le swamper continuera à vivre, la station possède mâles et femelles qui se reproduisent en son sein. Les œufs sont mis en couveuses et après éclosion les petits sont gardés une année avant d’être remis dans la mangrove. La station, chaque année, récolte aussi des œufs dans la nature afin de les mettre en sécurité.
Ce fut une expérience très enrichissante que nous recommandons à tous.
< Arthur Bostvironnois et Céleste Josephe (59)
http://unitedadventurers.wix.com/notrevoyagesolidaire
Autour du Monde à trottinette !
A trottinette, tout est plus facile ! Se déplacer, rencontrer les curieux qui veulent l’essayer, partager avec d’autres familles locales qui ont des enfants.
La trottinette est un vrai vecteur de rencontres !
En tout cas au Vietnam, où ils ont passé un mois sillonnant le Nord, puis le Sud, allant à la rencontre des cultures et des peuples, mais aussi partageant les traditions dans des villages isolés hors des sentiers touristiques. Et ils ont tout filmé !
Si vous aussi vous voulez visiter le vieux Hanoi avec une étudiante, apprendre à coudre avec des minorités Hmong, ou jouer à faire voler des scarabés avec les enfants des villages...venez regarder les vidéos et suivre leurs aventures autour du monde en 2016 sur leur site internet www.thekidtrotter.com/fr.
Allo le monde
Nous avons commencé par trois mois aux USA puis 1 mis et demi à Cuba, nous sommes ensuite parti à la découverte des merveilles d'Amérique centrale pour deux mois et demi, nous continuerons par 3 mois en Amérique du Sud puis partirons à la découverte de l'Océanie puis de l'Asie.
Notre voyage est ponctué de rencontres avec les habitants et notamment les enfants au travers de nos filles ainsi que de rencontres avec d'autres globetrotteurs.
Vous pouvez suivre nos aventures sur notre blog allolemonde1.wordpress.com
Retour sur 6 mois de marche en Amérique du sud
Deux mois sur l’Altiplano (hauts plateaux) nous attendent, avec en plus quelques sacrés défis en perspectives: 4 ascensions mythiques - Potosi, Sajama, Tunupa, Licancabur - et les traversées de deux salars (Coipasa et Uyuni)...toujours à pied.
Nous sommes Hervé (26) et Elliot (24), et notre aventure The 10K Walk, est une marche au long cours du Mexique à Ushuaia, en Argentine : objectif 10 000 kilomètres à pied en un an… !
Un pari fou dont l’objectif kilométrique ne sera pas réalisé, tout simplement puisque notre aventure change, nous change, et que nos objectifs évoluent à chaque épreuve.
< Explications :
Les 4 premiers mois en Amérique centrale, nous avons marché dans la région peu visitée du Chiapas au Mexique, parcouru la zone indigène Q’eqchi au Guatemala, réalisé l’ascension du Volcan Concepción au Nicaragua.
Nous avons traversé le Costa Rica de bout en bout sous la pluie en rejoignant la côte pacifique via l’ancienne voie ferrée avant de s’enfoncer dans la jungle panaméenne au contact de la communauté indigène Ngöbe.
98 jours de marche déjà très sportifs (3100 km, 31.5km/jour en moyenne), riches en découvertes et assez éprouvant (moustiques, humidité pesante, chaleur étouffante…).
Ces 2 derniers mois (Juillet/Aout), en Equateur puis au Pérou, ont marqué une nouvelle étape dans l’aventure….la cordillère des Andes ! Cette mythique chaine montagneuse dont nous faisons notre fil rouge jusqu´á Ushuaia. Des montées interminables, un temps capricieux rendant cette aventure encore plus dure mais des paysages incroyables et surtout la découverte du chemin Inca et de ses vestiges.
Ainsi, depuis 6 mois, The 10K Walk c'est des échanges et des bons moments avec les gens qui ont toujours un mot gentil ou une attention à notre égard (fruits, eau, ou encore … des énormes papayes de 3kg pas facile à transporter..!). C’est ce que nous attendions de notre périple; en marchant hors des sentiers battus, nous allons aléatoirement à la rencontre de cultures (notamment indigènes), et découvrons chaque pays dans sa vérité, parfois banale, parfois incroyable.
On nous dit souvent “ça doit être incroyable chaque jour, vous devez profiter un max”. Et bien la réalité est plus complexe. Trouver son chemin, maintenir le rythme pour arriver avant la nuit, essayer de trouver de quoi faire du feu en altitude, repousser les chiens très agressifs dans les campagnes, défier les moustiques, programmer chaque ravitaillement... fait que chaque jour est loin d'être une partie de plaisir.
La réalité des Andes c'est en effet un sac parfois lourd 14-15kg, une moyenne de 1100m de dénivelé positif par jour et beaucoup plus de nuits á la belle étoile (souvent á plus de 3500 m donc frio frio)… mais on en redemande !
C'est pourquoi nos 6 prochains mois (Bolivie puis Patagonie) sont un concentré de défis, avec toujours le souci d'apprendre de nouvelles compétences (longue périodes d'autonomie notamment sur le “Greater Patagonia Trail”).
Ainsi, en plus de notre marche quotidienne, nous réaliserons de nombreuses ascensions comme celles citées en Bolivie, ainsi que des trails sur mer de glace (“Circo de los Altares”) lors de nos 4 derniers mois en Patagonie.
Suivez notre itininéraire sur thehttp://the10k.travelmap.fr/ ainsi que sur https://www.facebook.com/The10KWalk
The 10K Walk en chiffres :
- 3941 km á pied
- 7 pays traversés
- 31,5km de moyenne en Amérique centrale
- 25km de moyenne et 1100m positifs par jour dans les Andes équatoriennes et péruviennes.
- 6/8 litres d'eau par personne dans l'humidité de l’Amérique centrale
- 12kg sur le dos en moyenne en Amérique centrale
- 14-15kg sur le dos en moyenne en Equateur et au Pérou
- 357 piqures de moustiques, sanguros, araignées…
- 34 coups de gueule contre soi-même pendant la marche (de très jolis jetés de bâtons)
- 7 kg de moins pour chacun
Meilleurs perfs :
- plus de 20 attaques de chiens dans une même journée dans les Andes péruviennes
- 44km et 1200m positifs á environ 3500-4000m d'altitude au Pérou
- 4 journées consécutives á 42 km au Mexique
- 1 piqure de moustique á 3500m d’altitude
Keep cool and Travel
Première étape: Victoria sur l'île de Vancouver.
Vous pouvez suivre ces expériences sur www.keepcoolandtravel.com/
Djibouti, lac Assal - un endroit hors du temps
Nous partons donc le matin assez tôt, faisons des pauses en route et pouvons apercevoir le lac de différents points de vue.
Arrêt aux sources d’eau chaude et au lac Assal où nous roulons en 4X4 sur la banquise de sel !
C’est impressionnant ce sel de partout, l’eau y est turquoise et si on s’y baigne, on flotte tellement c’est salé !
Arrêt pour voir les vendeurs d’objets en sel et acheter des sachets de sel.
Drôle de vie pour ces hommes !
< Léa Amand (35)
Coup de coeur pour Gokarna (Inde)
Gokarna, c’est une station balnéaire touristique, mais aussi une petite ville typiquement indienne et pleine de ferveur religieuse — centre de pèlerinage hindou.
Certains la comparent à Goa d’il y a trente ans, c’est-à-dire plus authentique et moins mercantile. Située au sud de Goa et au nord du Kerala, dans l’État du Karnataka, Gokarna est accessible en bus, ou en train (la gare est à 9 km de la ville).
La plupart des touristes y séjournent de décembre à février. En mars, il commence à faire bien chaud (32 à 34 °C) — et les hébergements sont 30 % moins cher…
Sur la plage principale, d’environ 2 km de long, la baignade est parfois délicate à cause des vagues par moments suffisamment hautes pour que des surfeurs viennent y pratiquer leur sport favori. Pour se baigner dans une mer moins agitée, il faut se rendre au sud de la ville sur les superbes petites plages en forme de criques sablonneuses bordées de rochers et de palmiers : Kudle Beach et surtout Om Beach, véritable petit paradis sur terre.
Farniente, cuisine délicieuse, cours de yoga ou cures de remise en forme à base de médecine ayurvédique, de quoi y passer plusieurs semaines sans avoir le sentiment de s’ennuyer. Après mes sept premiers mois de voyage, Gokarna est incontestablement l’un de mes gros coups de coeur. Sur mes cinq séjours en Inde, c’est l’endroit que j’ai préféré.
< Frédéric Tinland (92)
http://fredalaventure.blogspot.fr/
Un bus en Alaska
Des randonneurs partent régulièrement faire un trek pour aller voir le fameux bus. Ma petite jambe ne peut pas me porter jusqu'à lui pour le moment (et puis perso, je trouve ça assez glauque comme rando).
Nous arrivons dans la soirée à Fairbanks, et l'on découvre qu'il y a des sources d'eaux chaudes (Hot Pool Springs à Chena), ouvertes jusqu'à minuit ! On prend notre auto, nos maillots, la Go Pro et hop, dans l'eau !
On a adoré ce moment, 41 C° dans l'eau, d'autant qu'il était 23:00 et que le soleil n'était toujours pas couché ! Oui parce plus on remonte vers le nord, plus les journées sont longues, voir trèèès longues. Le soleil ne se couche quasiment pas.
Le lendemain, nous avons passé la journée à Fairbanks car c'est le Memorial Day ( jour de congé officiel aux États-Unis, célébré chaque année lors du dernier lundi du mois de mai. Les américains rendent hommage aux membres des Forces armées des États-Unis morts au combat)-Journée off !
On repart vers le sud de l'état, en passant par ce que nous avons baptisé entre nous « la route magique » (Richardson Highway)
On a roulé jusque tard dans la nuit: on ne se lassait pas de regarder les couleurs. Il a bien fallu s'arrêter dormir, mais vu que le soleil ne se couche pas, nous perdons un peu nos repères (bon, j'ai toujours ma jolie montre à l'heure française: à l'heure où j'écris, il est 2h01min 23 sec chez vous).
Suivre l'aventure sur http://keepcoolandtravel.com
Fred autour du monde
Après avoir traversé la Russie et exploré l’Asie, j’ai parcouru l’Inde durant 3 mois (au lieu de 6 semaines prévues initialement). J'ai traversé ce pays en faisant une grande boucle, du sud-ouest au sud-est, puis au nord en passant par la mer d'Andaman.
C’était mon 5ème séjour dans ce pays. Du coup j’avais un peu peur d’être blasé ou de m’ennuyer, et c’est tout le contraire qui s’est produit !… Ma première semaine n’a pas été terrible, mais la suite a été magnifique, fulgurante, enthousiasmante… J’ai d’abord passé 5 jours à Mumbai (ville plutôt agréable et pas trop polluée et bruyante pour une aussi grande mégapole), puis 2 jours à Aurangabad (pour visiter les fameuses grottes bouddhiques d’Ellora et d’Ajenta). Puis je suis allé à Pune où j'ai effectué un séjour spirituel de 2 semaines dans un ashram chez un ancien élève d’Osho , puis direction les plages de Goa (Arambol, Anjuna, Panjim et Old Goa) et de Gokarna qui a été mon gros coup de cœur de ce séjour indien.
Ensuite je suis parti visiter le superbe site de Hampi, puis la jolie ville de Mysore, avant d’effectuer un court séjour dans les petites montagnes d’Ooty. J’ai ensuite traversé l’Inde d’ouest en est pour rejoindre un ami à Auroville, puis je me suis offert un séjour « carte postale » dans les superbes îles Andaman , avant de remonter plein nord pour aller dans le début de l’Himalaya : Darjeeling puis Mussoorie pour échapper aux fortes chaleurs et profiter de l'air frais des montagnes, et enfin New Delhi pour prendre mon avion pour la Nouvelle-Zélande…
< Quand j'y suis allé
J’ai séjourné en Inde de début février à début mai 2015, donc en moyenne saison touristique (hormis la première quinzaine de février qui était assez chargée au niveau touristique). Les hôtels étaient souvent aux ¾ vides, sauf à Mumbai (je logeais dans le chic et beau quartier de Colaba) et durant les week-ends.
< La météo que j'ai eu
Plutôt très bonne dans l’ensemble, de type estivale, très peu d’épisodes pluvieux, j’ai un peu souffert des fortes chaleurs mi-mars à Hampi, en avril à Auroville et début mai à New Delhi mais dans l’ensemble je n’ai pas eu à me plaindre (à part la pluie à Darjeeling qui m’a obligé à quitter cet endroit plus tôt que prévu et qui m’a fait renoncer à aller randonner dans les montagnes du Sikkim). Presque aucun moustique.
< Mes coups de coeur
J'ai eu 4 coups de cœur lors de ce magnifique séjour indien : Gokarna, Auroville, l’île de Neil island et Mussoorie, sans oublier mon séjour dans un ashram qui m’a fait énormément de bien et Holi la fête des couleurs .
< Ce que j'ai moins aimé
Ben… Pas grand-chose à vrai dire… Ce séjour a tellement été un enchantement que les points négatifs sont vraiment des détails sans grande importance : la cuisine indienne qui est vraiment trop épicée et trop huileuse pour moi (mais bon, c’est moins pire que la cuisine birmane… et heureusement il y a souvent quelques restos chinois ou européens pour varier un peu…), les fortes températures du mois d’avril (j’ai quitté le pays avant la traditionnelle période de canicule de mai-juin) et la pluie à Darjeeling (il pleut souvent dans ce secteur). Voilà, rien d’autre de négatif à signaler.
< Ce que j'ai mangé
Décidément, j’ai du mal avec la cuisine indienne. Entre les épices qui mettent le feu à la bouche et les plats en sauce ultra-lourds (les curries et les massalas), j’ai dû constamment scruter les menus des restos pour dénicher des plats qui me convenaient (les dosas, les nans, les lassies, les curds, les raita…). Heureusement il y a toujours quelques restos étrangers par-ci par-là (chinois, thaïlandais, italiens) qui permettent de varier un peu l’alimentation…
< Ce que je n'ai pas eu le temps de faire
J’aurais bien aimé aller faire un tour dans l’Etat du Gujarat, découvrir la jolie plage d’Agonda à Goa et y faire un peu de yoga, passer quelques nuits sur la plage de rêve de Om Beach à Gokarna, découvrir d’autres ashrams (en particulier l'ashram de Amma à Amritapuri et l’ashram Puttaparthi de Sai Baba près de Bangalore), découvrir d’autres îles des îles Andaman, faire du trekking à Darjeeling et au Sikkim (la mauvaise météo m’en a dissuadé) et explorer davantage l’Himalaya indien avec ses villages et monastères de réfugiés tibétains. Bref, il y a là de quoi remplir largement un ou deux autres voyages en Inde !...
< Le cliché de "l’affreuse pauvreté de l’Inde"…
J’ai remarqué en parlant de mes voyages en Inde autour de moi que beaucoup de gens n’osent pas aller en Inde car ils pensent qu’ils ne pourront pas supporter de « voir toute cette pauvreté ». Ce cliché de la misère en Inde (véhiculé par des films comme La Cité de la joie ou Slumdog Millionaire) a malheureusement la vie dure, car à moins de faire exprès d’aller se balader dans des bidonvilles, on a rarement cette impression pesante de pauvreté que redoutent certains. Et puis, vivre dans la rue en Inde c’est bien moins pire qu’être clochard en France : en Inde les personnes qui vivent (et souvent travaillent) dans la rue conservent leur dignité (ils se lavent tous les jours ainsi que leurs vêtements, et on les aperçoit souvent en train de se brosser les dents près d’un point d’eau). Rien à voir avec les clodos de chez nous qui souvent puent l’urine et qui picolent pour oublier leur misère… Et puis la pauvreté en Inde est compensée en bonne partie par la richesse du cœur et la richesse spirituelle. Et en Inde beaucoup de gens sont heureux avec pas grand-chose, alors qu’en France les gens se plaignent de tout et n’importe quoi (on est probablement les champions du monde des râleurs…), peut-être parce que justement chez nous il manque souvent cette richesse du cœur, cette sociabilité et cette richesse spirituelle que nous essayons de compenser par toujours plus de richesse matérielle…
Et puis, j’ai envie de dire ceci à ceux qui redoutent de ne pas supporter la vision de la pauvreté en Inde : vous n’êtes pas responsables de cette pauvreté, bien au contraire, si vous allez dépenser vos sous en Inde vous contribuez à faire marcher l’économie indienne et donc à enrichir des indiens. Alors basta avec cette culpabilité qui ne rime à rien ! Oui il y a des pauvres en Inde. Non le touriste n’est pas responsable de cette pauvreté. Et il faut arrêter de se focaliser sur cette pauvreté, car l’Inde est immensément riche de plein de choses.
< Mes conseils aux voyageurs qui souhaitent se rendre dans ce pays
L’Inde est un pays où les touristes hommes sont globalement en sécurité, hormis quelques vols qui peuvent arriver parfois. Les touristes femmes peuvent se faire embêter plus ou moins lourdement par certains hommes indiens, donc en tant que femme c’est plus confortable et sécurisant de voyager avec un homme. Et laisser en France les décolletés et mini-jupes, qui sont mal perçus en Inde.
Vu l’immensité du pays, je conseille de consacrer au minimum 15 à 25 jours pour chaque Etat (l’équivalent de nos régions) sinon on n’a le temps de rien voir et on risque de s’épuiser dans de longs déplacements.
< Le mot de la fin…
En conclusion je dirais que l’Inde, ce pays magique et si différent du nôtre à tous les niveaux, est pour l'instant mon gros coup de coeur de ce tour du monde, loin devant tous les autres pays. L’Inde apporte au voyageur ce parfum d’aventure, cette dose d’imprévus et de spiritualité qui rend unique ce voyage.
Fréderic
http://fredalaventure.blogspot.fr
Les bons réflexes en voyage
Oui mais le voyage c’est beau quand:
- on peut en profiter tranquillement
- on ne nuit pas à l’environnement dans lequel on arrive (Nature, population)
Alors voilà quelques bons réflexes en voyage:
- Ne pas trop se charger: Préparer son sac avec les éléments essentiels, le reste pourra être acheté ou troqué sur place
- Observer: habits, comportements, signes particuliers, distance
- Adapter: son attitude, ses vêtements, et prendre conscience que l’on ne se trouve pas dans sa propre culture. Les notions de temps et de distance sont différents! C’est une question de respect mais également de sécurité.
- Demander un plan de la ville: A l’arrivée dans un aéroport, gare ou hostel . Bien plus pratique et discret que de se promener avec son guide touristique!
- Négocier: vous pouvez négocier beaucoup de choses an Amérique latine: hébergement, taxi (quand il n’y a pas de taximètre), achats, excursions. Vous pouvez toujours essayer, mais toujours en restant raisonnable, n’oubliez pas qu’ils ont également des bouches à nourrir.
- Avoir une copie de passeport: éviter de perdre ou de se faire voler son passeport dans la rue, et nécessaire si vous sortez dans certains lieux le soir!
- Prendre sa carte d’étudiant: si vous en avez encore une, beaucoup de belles réductions dans tous les pays
- Etre curieux: même si vous ne parlez pas bien voire pas du tout langue, sachez que les habitants sont ravis de partager avec vous. Allez vers eux! vous en reviendrez bien plus riche
- Respecter les locaux et les lieux où l’on se trouve (nature, monuments, espaces publics)
La sécurité avant tout: les pays d’Amérique du Sud ne sont pas aussi dangereux que l’on imagine. Cependant il faut rester prudent
- Demander l’avis aux locaux: les quartiers à éviter, les choses à ne pas faire, les heures et lieux où sortir
- Surveiller et mettre ses affaires en sécurité: toujours avoir la main sur son sac dans la rue et les terminaux de bus, mettre un petit cadenas évite les mains baladeuses, mettre ses affaires importantes dans les lockers des hostels (beaucoup de vols ont lieu parmi les propres voyageurs!), garder ses affaires près de soi dans les bus
- Se faire discret: ne pas emmener de bijoux de valeur, ne pas se promener avec le téléphone/appareil photo à la main/au cou, et avoir une tenue très simple et décontractée
- Répartir son argent : dans ses sacs, et si vous avez utilisez votre ceinture ventrale pour mettre argent, CB et passeport (si le sac est volé il vous reste le plus important).
- Prendre deux CB differentes (visa et mastercard) car certains pays ne sont pas bien équipés et certaines cartes peuvent être bloquées (notament au Brésil et au Pérou)
- Toujours avoir un oeil sur ses comptes: il arrive de voir notre carte piratée en l'utilisant sur un réseau non sécurisé ou même à certains distributeurs.
Si c'est la cas contactez votre banque ou l'assistance Visa/mastercard et faites tout de suite opposition. Ils mettrons à votre disposition une somme de secours si besoin et vous renverront une nouvelle carte. Un dossier sera à remplir et les banques généralement remboursent assez vite (et la totalité!)
- Prendre une bonne assurance pour couvrir les frais médicaux et les vols de bagages (à voir l'assurance déjà comprise dans votre CB). De mon côté j'ai opté pour AVI International
Et profitez de chaque moment!
< Chloe (séjour de huit mois en Amérique du sud )
http://clichesdevoyages.com
Le temple d'or d'Amritsar
Après 11 heures interminables de train, nous sommes arrivés au petit matin à Amritsar. A peine débarqués, nous nous sommes entassés avec beaucoup d'autres pèlerins dans le bus direction ce fameux GOLDEN TEMPLE.
Au premier tour de roue, un Guru Sikh à la barbe très longue a entamé un chant et tout le monde dans le bus a suivi son refrain.
Voilà, nous étions donc déjà plongés dans cette atmosphère si « magique » qui nous a accompagnée pour 2 jours.
Le temple Sikh accueille tous les pèlerins, quels qu'ils soient, et gratuitement. Pour nous imprégner complètement de cette extraordinaire ambiance, nous avons décidé de nous loger dans le temple, dans le dortoir réservé aux étrangers.
La religion des Sikhs, le sikhisme, est assez méconnue bien qu'elle soit la 5ème religion du monde. Le Sikhisme a été créé au XVème siècle, en opposition à l'Indouisme et à l'Islam déjà très présents en Inde. Les Sikhs prônent une religion égalitaire quel que soit le sexe et ont aboli le système de castes très présent chez les hindous. Les sikhs sont en général très cultivés et ont un sens de l'accueil extrêmement fort.
Nous avons passés 2 jours hors du temps à déambuler dans ce temple majestueux aux milieux des chants et des rites sacrés. Les repas étaient partagés dans l'énorme salle à manger du temple, qui sert plus de 100,000 repas par jours, toujours gratuitement ! Une organisation incroyable qui fonctionne avec l'aide de nombreux bénévoles et grâce aux donations des pèlerins.
Nous avons essayé de vous retranscrire l'incroyable atmosphère du temple d'or dans la petite vidéo du début de cet article...
Nous avons aussi profité de notre escapade à Amritsar pour aller à la frontière du Pakistan!
A 35km de la ville, nous avons assisté au show de fermeture de frontière le plus inattendu que nous pouvions imaginer.
Il faut savoir que l'Inde et le Pakistan ont un très lourd passif et ne se portent pas vraiment dans leurs cœurs. Tous les soirs, à l'heure de la fermeture de la frontière, c'est une démonstration de force qui se met en place.
Un vrai combat de coqs ! (d'ailleurs rien que l'uniforme en atteste déjà un peu ;)
Pendant 30 minutes, chaque pays essaie d'intimider l'autre avec une surenchère de parades, de coups de pieds lancés dans les airs au-dessus de la tête, de grimaces... et tout cela sous une musique assourdissante ! Ils finissent tout de même par baisser les drapeaux, fermer la frontière et rentrer chacun de leur côté pour mieux recommencer le lendemain.
Cette fermeture de frontière est devenue une vraie attraction touristique avec des gradins pour recevoir les curieux et même un emplacement privilégié pour les VIP.
Bref, nous sommes tout de même ressorti de là en se disant « Ils sont fous ces Indiens » ;)
< Agnès & Flo
www.hellochange.co
Uyuni le désert de sel
“- On est côté ravin, et si on croise un autre bus ?”
Gagné ! Et c’est l’autre qui fait une prouesse de marche-arrière… Ouf !
Spectacles vivants
Pour ce trajet, j’ai acheté une place semi-couchette dans un bus moderne sur la photo… Je me retrouve dans un vieux bus sans doute tout terrain, aux banquettes défoncées. Une halte toutes les deux heures et toujours une foule bigarrée qui charge et décharge…
Dans un voyage au long cours, la première qualité est adaptation. Je partage ma banquette avec un vieil homme qui me raconte en souriant des trucs que je ne comprends pas, je souris à mon tour mais j’ai juste compris “Qué calor !” Il ne fait pas si chaud que ça, mais il est enveloppédans sa couverture… Et toujours la musique à fond ! Les terminaux de bus sont des spectacles vivants. Les femmes en costume traditionnel, leur large jupe froncée avec un cerceau dessous pour ajouter de l’ampleur, leurs longs cheveux en deux nattes terminées par des breloques jusqu’au bas du dos, de grand tissus aux couleurs vives noués aux épaules et formant dans le dos un panier contenant enfants ou paquets, un peu comme moi avec mon sac à dos rouge.
Addition salée
Un jour de déplacement de bus et me voici les pieds dans… le sel ! Un des endroits les plus insolites de la planète. À Uyuni, j’ai trouvé tout de suite l’auberge pour me loger et le tour opérateur incontournable pour aller dans le désert en 4x4. Rien de possible en individuel et en période d’inflation actuelle, l’addition va être… salée. Qui n’a pas vu le Salar d’Uyuuni ne peut pas imaginer ce qu’est un désert de sel : du blanc à perte de vue et des îlots, tels des vaisseaux fantômes au milieu de l’océan blanc dont Incahuaci, île volcanique plantée de centaines de cactus à ne pas toucher au risque, sinon, d’y laisser les doigts. La route bitumée arrive et Uyuni se prépare au tourisme de masse ; le train est en marche et rien ne peut arrêter l’invasion !
Soixante agences touristiques se partagent déjà la part du gâteau, les hôtels poussent directement sur le sel et sont construits en briques de sel ainsi que tables, chaises. Que du sel !
< Jeannette Cochard (77)
Découverte des ours polaires au Canada
Découverte de New York puis Churchill, le pays des ours polaires au Canada
Chaque année une population d'ours polaires de la baie d'Hudson regagne la terre ferme dans la région de Churchill au mois de juillet. Ils vivent normalement sur la banquise où ils peuvent chasser le phoque, leur nourriture de prédilection. Mais en juillet la banquise de la baie fond c'est pourquoi ils regagnent la terre ferme. Ils restent dans la toundra jusqu'en novembre lorsque la glace se reforme. Ils peuvent alors regagner leur territoire gelé.
Fin octobre, début novembre Ursus maritimus se rapproche de la côte pour être ainsi prêt à partir dès que la banquise le permettra. C'est donc la bonne période pour venir observer l'ours polaire. Le voyage se prépare presque un an à l'avance, les possibilités d'hébergement n'étant pas très importantes à churchill.
Nous avons profité du voyage transatlantique pour faire escale et visiter New York ou plus exactement Manhattan. Pendant six jours nous n'avons pas chomé, en vadrouille du matin au soir. Bien que peu amateurs de grandes villes nous avons beaucoup aimé cette visite, historique d'abord avec la statue de la liberté et Ellis island, multiculturelle avec les quartier chinois, italiens, surprenante avec les buildings qui côtoient les petits vendeurs de rue comme dans les pays en voie de développement. Bref, on ne s'ennuie pas à New york.
Après cette étape l'avion nous a conduit à Winnipeg, capitale du Manitoba au milieu des plaines agricoles ! Personne n'aurait idée de venir passer une semaine ici. Et bien nous avons découvert de beaux parcs provinciaux au bord du lac Winnipeg et à l'est de la province. Nous y avons retrouvé les forêts, les lacs, les tourbières tous ces écosystèmes canadiens que nous aimons tant et qui abrite une faune intéressante.
De Winnipeg le train nous a amené jusqu'à Churchill, le but de notre voyage. Ce long trajet (45 h) permet de voir évoluer les paysages. Plus on monte plus la taille des arbres diminue, plus les lacs sont gelés pour arriver enfin dans la toundra.
Les ours étaient au rendez-vous, nous en avons vu dix-huit dont la plupart de près. D'autres espèces arctiques ont bien voulu se laisser voir ou apercevoir car toutes sont déjà blanches en cette fin d'automne (renard arctique, lièvre arctique, harfang des neiges, lagopèdes, bruants des neiges...). Cet écosystème très fragile et les espèces inféodées sont maintenant en danger à cause du réchauffement climatique et diverses pollutions.
Il était important pour nous de voir afin de témoigner à notre modeste niveau et essayer de sensibiliser notre entourage pour que ce magnifique animal ne disparaisse pas.
< Sylvie et Bernard Frachet (Lyon)
Festival de la Vallée de Baliem en Papouasie occidentale
Dans les montagnes, au centre de la Papouasie occidentale indonésienne, se déroule chaque année pendant 3 jours en août, le Festival culturel de la Vallée de Baliem. Le seul accès à cette région est l’aéroport de la petite ville de Wamena.
Le festival met en valeur les traditions et costumes des tribus papous Dani, Yali et Lani qui vivent aux alentours. Plusieurs districts y participent en constituant leur groupe d’acteurs-danseurs.
Après une heure de piste dans un bus public sans âge et rempli au maximum, toit inclus, j’arrive au village de Wosilimo. L’entrée est payante pour les touristes qui sont venus nombreux. Mais les spectateurs papous eux, n’ont pas accès aux estrades et ils se mélangent peu aux étrangers.
Sur un vaste terrain, les groupes se succèdent simulant des attaques, présentant des danses rituelles et des jeux. Les tribus se distinguent par leurs « kotekas » (étuis péniens), leurs coiffures et leurs maquillages.
Pour moi, le vrai spectacle se produit auprès des grandes cases attribuées aux groupes. Malgré la nuée de photographes, je peux assister au plus près à quelques exhibitions, écouter chants et instruments de musique et admirer les parures.
< voir le diaporama
https://www.youtube.com/watch?v=JsZZHD-zrqk&feature=youtu.be
< Catherine Jeudy (44)
Globe Trot'art en Asie
Après 2 mois 1/2 en Inde isolés au milieu du Brahmaputre sur la belle Ile de Majuli en Assam et 3 semaines au Népal à chatouiller les sommets du Langtang, nous voici au Cambodge pour un nouveau projet très croustillant (bien plus que les sauterelles grillées)!
Chaleur, couleurs et odeurs... Retour sur l'Inde et le Népal
De l'Afrique à l'Inde, nouveau continent, nouvelles expériences!
Nous atterrissons à Delhi, en Inde, le 10 avril 2014 après une bref escale ressourçante en France. L'Inde est le premier pays ou nous n'avons pas de contacts préétablis dans le cadre du projet Globe Trot'Art. Nous posons nos bagages chez nos amis Marie et Dhiraj, et partons à l'exploration de la (très) grande ville de Delhi et à la rencontre des institutions culturelles et des artistes. Après quelques petits-fours à l'Alliance Française et la visite de Khoj (lieu de résidence d'artistes international), nous arrivons à Gati, lieu de répétition et de résidence pour les danseurs. Nous y faisons la rencontre du chorégraphe Rahul Goswami qui nous convie à une déambulation dans les rues de Delhi afin de filmer et photographier ses performances.
Par son biais, nous faisons la rencontre de Shilpika Bordoloi, danseuse et chorégraphe qui nous invite dans la région de l'Assam, au Nord Est de l'Inde, sur l'ile fluviale de Majuli," l'Ile aux moines danseurs". Une nouvelle collaboration débute autour de cette rencontre avec l'ambition d'implanter la résidence de l'artiste sur l'Ile et de l'aider à développer son réseau et ses créations. Shilpika Bordoloi nous laisse carte blanche et nous confie les clefs de la résidence pour un mois et demi. Nous imaginons et concevons Katha Yatra II, un bateau sur roues que nous construisons au milieu du marché afin d'ouvrir un espace d'échange autour de l'oeuvre.
Cette création artistique symbolise l’équilibre fragile entre terre et eau auquel sont confrontés les habitants de l’ile. Le bateau est à la fois symbole de voyage et peut être salvateur en cas de grosses inondations. Les maisons Mishing (communauté de l’ile), construites sur pilotis, possèdent toutes une barque qu’elles sortent pendant la mousson. Il est aussi utilisé pour la pêche, une des principales activités de l’Ile de Majuli. Le premier lien avec l’ile se fait par bateau et c’est aussi la seule connexion avec le reste de l’Assam et de l’Inde. Les barques sont également un symbole religieux pour les moines Satras. Le vélo est le moyen de transport privilégié utilisé pour voyager à travers l’ile… Avec la mousson et les inondations, les vélos se transforment doucement en bateaux... Le vélo est un tandem pour exprimer la dualité, le rapport à l’autre. Nous apprenons par la suite que c’est le premier tandem de l’ile…
Pour aller plus loin dans l’implantation de la résidence sur le territoire, nous imaginons une itinérance à travers les routes de l’ile à la rencontre des habitants à bord du bateau-vélo. La chorégraphe se joint au voyage, un réalisateur de films et un comédien sont associés au projet avec l’objectif de documenter ce voyage et de susciter l’échange. Une étudiante en sociologie embarque également dans l’aventure pour apporter son regard aiguisé...
La fin du mois de juin approche, nous reprenons le train pour la frontière népalaise puis rejoignons Kathmandu en bus. Après 34 heures de voyage nous voici sur les hauteurs de l'Himalaya, la tête au frais et les pieds sur terre. Niels nous y rejoint pour 15 jours de vacances et un trek dans la région du Langtang. Nous prenons tout de même le temps de rencontrer Ophélie, la directrice de l'Alliance Française de Kathmandu qui nous parle du paysage artistique népalais.
Juillet pointe déjà le bout du nez et un nouveau départ, pour l'Asie du sud ! Après un transfert par la Thaïlande, nous arrivons au Cambodge ou nous posons nos valises pour un mois 1/2 au cirque Phare Ponleu Selpak. Des missions bien précises nous y attendent: Hafid travaille sur construction/rénovation d'un bâtiment en lieu de résidence et de répétition pluridisciplinaire (cirque, théâtre, danse et musique) et principalement l'élaboration des plans et du cahier des charges. Tina travaille met en place un "coaching" personnel pour l'administrateur théâtre, musique et danse dont le poste vient d'être créé. On vous raconte tout ça bientôt !
Et puis il nous faudra refaire nos sacs à dos pour la Nouvelle-Zélande (septembre) et l'Amérique Latine (octobre)! Le voyage continue, les rencontres et projets aussi!
Pour les détails croustillants, on vous en parle sur notre blog: http://globetrotart.com/inde-delhi-assam-namaste-namascar/
La Slovénie & Croatie en camping-car
Notre intérêt grandissant pour les différentes espèces d’ours de la planète nous a conduits vers la Slovénie où nous espérions rencontrer ursus arctos, l’ours brun européen. Une semaine à sillonner les très belles forêts au sud de Ljubljana la capitale n’aura pas suffit pour réaliser cette rencontre. La Slovénie est un pays paisible, reposant avec des paysages vallonnés voire montagneux, couverts de forêts ou prairies fleuries et de maisons colorées éparpillées. Au nord-ouest dans le massif du Triglav coule la rivière Soca particulièrement enchanteresse, aux eaux limpides, de couleur bleue turquoise ou émeraude.
Plus au sud, changement de décor avec la Croatie. Il y a énormément de maisons abandonnées plus ou moins défraîchies ou en ruines. Les villes et villages de l'intérieur ne semblent pas très riches. En descendant la végétation se transforme, devient plus aride, la garrigue remplace les forêts. La côte nous a déçus. Les stations balnéaires plus ou moins grosses se succèdent, le béton est toujours le maître. Il a fallu se rendre à l’évidence, impossible de trouver une crique sauvage. Heureusement le parc national de Plivitce avec ses merveilleuses cascades a été à la hauteur de nos attentes.
Une excursion à Mostar en Bosnie-Herzégovine nous a incités à relire l’histoire tourmentée de cette région.
Pour voir la fiche pratique, cliquez ici.
Voyager le monde
Vous trouverez sur son site des récits pour découvrir notre planète et ses différentes cultures, des astuces pour garder les traces indélébiles de ces échanges à travers les carnets de voyage, récits et photos, des conseils pour construire ses propres voyages sans tomber dans les pièges à touristes et découvrir qu'il est possible de voyager autrement.
< http://voyagerlemonde.com/
Carnet de voyage au Kerala
A cela je joins un diaporama de mes plus belles photos.
Mes derniers voyages m'ont conduite au Kérala (Inde), mais aussi à Madère, au Pérou, à Bali, en Afrique, en Thaïlande, au Vietnam,...
La liste est longue; à vous de l'explorer !
http://odileenvoyage.canalblog.com/
Terre de feu - Alaska
Parti début février, j'ai passé jusqu' ici mon temps entre le verdoyant et sympathique Uruguay et l'intense Argentine, de son nord aux couleurs incroyables jusqu' à la vibration magique de sa capitale.
Il n'y a pas vraiment d'itinéraire, à l'exception de tâcher de joindre les "deux amériques", mais il y a deux portes d'entrée: la musique, et la politique.
La musique, on s'en régale ou que l'on aille, de la chacarera du nord argentin à la murga urugayenne, en passant par le rock nacional.
La politique, il ne faut pas l'entendre au sens de tambouille politicienne, sinon de désir de discuter d'un pays, d'où il va, ce qu'il attend d'aujourd'hui et demain.
C'est pour cela que ce blog mélange carnets de voyage, galeries de portrait, articles musicaux, un peu de poésie pour la liberté de la plume, et des observations disons plus socio-économiques, pour respirer pleinement ses pays, et ne pas se cantonner à la surface du sac à dos de passage.
Prendre le temps de voyager, tenter de s'adapter et comprendre.
Et ouvrir, pourquoi pas, des discussions avec tous les voyageurs, ou non, qui souhaiteront s'y joindre.
http://tierradelfuego-alaska.com