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Infos voyage (74)

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vendredi, 29 juillet 2016 08:56

Quelques astuces pour réussir ses photos de vacances

Sans photos, un voyage n'a pas la même saveur. Elles ont pour rôle de garder les meilleurs souvenirs de nos vacances. On espère tous des photos de paysage de montagne ou de famille réussies pour les insérer ensuite dans des albums photos ou en faire des poster à l'aide de sites spécialisés comme PosterXXL.
Voici donc quelques astuces pour vous aider à prendre de bonnes photos pendant vos vacances.

Mieux connaître son appareil photo

De bonnes photos impliquent de bien connaître son appareil. Il ne suffit pas de savoir enclencher le flash automatique et d'appuyer sur un bouton pour prendre un bon cliché. C'est pour cette raison qu'il est utile de bien lire le manuel de son appareil photo avant de partir en vacances. Vous en apprendrez ainsi davantage sur les différentes fonctionnalités qu'il possède. Pour les possesseurs d'appareils photo numériques, cet article pourra mieux vous éclairer concernant les fonctions automatiques et manuelles. Il vous explique ainsi la définition des différents signes que l'on retrouve sur les appareils numériques.

Respecter les règles de photographie et ayez l'esprit créatif

Pour réussir ses photos, il est également important de savoir quelques règles. La règle des tiers par exemple, va vous permettre de mettre en valeur le sujet le plus important de votre photo. Pour l'appliquer lorsque vous prenez une photo, il faut imaginer que vous tracer le paysage en trois lignes horizontales et trois lignes verticales. Le sujet que vous souhaitez prendre en photo doit être placé à un croisement de ses lignes, votre photo est ainsi équilibrée. Une photo réussie est également épurée et originale. Ayez ainsi l'esprit créatif pour prendre la photo de monuments connus de tous comme la Tour Eiffel ou le Mont Saint-Michel. Lorsque vous prenez un paysage en photo, faites en sorte d'éviter qu'une grue, un panneau ou encore un poteau électrique vienne parasiter votre cliché.

Pensez à la qualité avant la quantité

Inonder votre appareil numérique de photos ne vous apportera peut-être pas les souvenirs de vacances que vous espériez. Pour garder les meilleures photos de voyage, pensez d'abord à la qualité plutôt qu'à la quantité. Il vous est souvent inutile de prendre le même paysage de loch écossais une dizaine de fois. Prenez le temps de prendre la photo que vous souhaitez, un ou deux clichés suffisent. Gardez aussi en tête que plus vous aurez de photos stockées dans votre appareil photo et plus le tri à votre retour de vacances sera long. La sélection des photos doit également se faire avec soin. Si les photos prises lors de votre voyage vous font remonter des souvenirs à la surface pendant de nombreuses années, alors c'est qu'elle est réussie.
Pour découvrir d'autres astuces pour vos prochains voyages, alors venez jeter un œil par ici.
mercredi, 06 juillet 2016 13:53

Les conséquences du Brexit sur votre séjour à Londres

 

Les Britanniques ont décidé le 23 juin dernier de leur sort : à 51,9%, ils ont manifesté leur souhait de quitter l’Union Européenne. Pour le secteur touristique du Royaume-Uni, les répercussions auront un impact tant pour les Britanniques eux-mêmes que pour les Européens qui veulent se rendre sur leur territoire. Les premiers risquent de perdre de leur pouvoir d’achat, en revanche les seconds, nous, sommes gagnants. Et si pour les Français, Londres était une destination de choix pour une virée culturelle, festive ou shopping, elle n’aura certainement jamais été aussi avantageuse que cet été !  Dans cette période de latence, il faut être plus malin et moins frileux que les autres…

< Londres : le bon plan de cet été ?

D’un point de vue économique, les conséquences du Brexit sont encore difficiles à envisager, mais les principales places des marchés européens ont accusé un fort recul, et surtout la livre sterling a chuté brutalement par rapport à l'euro, perdant plus de 10% sur la seule journée du 24 juin.

Pour les vacanciers, cette baisse cache en fait une bonne nouvelle : la facture de leur séjour en Grande-Bretagne devrait considérablement baisser et notamment cet été ! Hôtels, restaurants, les tarifs des accueillants devraient être revus à la baisse pour rassurer les touristes. Surtout, les voyageurs français et européens vont bénéficier d’un taux de change très avantageux et notamment pendant la période de soldes qui débute : parfait pour une virée shopping à Londres !

< Conseils pratiques pour un séjour dans le Londres post-Brexit 

Visa : Avant toutes considérations, il faut relativiser les éventuelles peurs des baroudeurs : pas de panique, le retour des visas, ce n’est pas pour demain ! D’abord parce que les procédures pour mettre en application la sortie officielle de l’Union Européenne devraient prendre deux ans, ensuite parce que selon les nouvelles modalités, il est possible qu’il faille un visa mais vous serez au courant bien longtemps à l’avance !

Santé : Pour le reste des aspects administratifs, là aussi, aucun changement ne devrait bouleverser vos prévisions de voyage dans les deux prochaines années. Coté santé, la plus grande association touristique britannique, ABTA l’assure : les cartes Européennes d'Assurance maladie resteront valables en Grande-Bretagne pour un moment encore.

Transport : Si, comme l’ensemble des traités qui lient le Royaume-Uni à l’Union Européenne, ceux ayant trait au transport aérien vont devoir être renégociés, là aussi pas d’inquiétudes, l’augmentation du prix du billet d’avion n’est pas à l’ordre du jour. Alors où que vous viviez en France, il y a forcément une ville proche de chez vous qui dessert l’un des six aéroports londoniens. Le plus important d’entre eux est Heathrow, le plus fréquenté du monde. Pensez à prévoir le transfert, par exemple pour rejoindre Londres depuis l’aéroport d’Heathrow.

Visites : Pour les visites touristiques et culturelles londoniennes, être citoyen de l'Union Européenne n’a jamais rien changé : contrairement à Paris où plusieurs musées sont gratuits pour les résidents européens de 25 ans, ce genre de dispositif n’existe pas au Royaume-Uni. Rassurez-vous, les entrées de la National Gallery ou du British Museum resteront elles gratuites pour tous !
lundi, 27 juin 2016 13:24

Visiter la Chine, d’accord, mais où aller ?

Dire que la Chine est un grand pays n’est pas tellement original, car c’est effectivement un des plus grands pays au monde. Mais cela permet de souligner le fait qu’il est impossible de tout voir de la Chine en un seul voyage sauf au très long cours et que les déplacements nombreux nécessaires entraînent des coûts de transport très significatifs.

Du nord au sud et de l’est à l’ouest, les cultures agricoles sont différentes, les habitudes alimentaires sont variées, les paysages urbains et ruraux ne sont pas semblables et de nos jours, le développement économique, social et culturel est très diversifié selon les régions.

La côte orientale de la Chine est celle qui a vécu le plus grand développement notre ère moderne, principalement parce qu’à l’opposé, les marches de l’ouest sont des régions montagneuses peu faciles d’accès donnant sur des pays n’ayant que peu participé aux grandes révolutions industrielles du XIXe et du XXe siècles.

En terme d’intérêt touristique, une grande partie des sites culturels ou naturels majeurs n’ont été découverts qu’au XXe siècle et ils ne deviennent accessibles que très progressivement.
Ainsi, par exemple, l’armée des guerriers en terre cuite de Xi’an n’a été (re)découverte qu’en 1974 après quasiment deux millénaires d’oubli et les sculptures rupestres de Dazu redécouvertes pendant la 2e guerre mondiale n’ont pu commencer à être visiter qu’à partir de 1980. En 1996, il fallait encore près de cinq heures de route pour s’y rendre à partir du plus proche aéroport – celui de Chongqing - , alors que désormais, il n’en faut plus deux. Bus : 2h, 45rmb. Droit d’entrée de 130rmb (basse saison) à 180 rmb (haute saison) pour tout le site. Le taux est d’environ 7rmb=1€.

Il y a en Chine 45 points remarquables inscrits au patrimoine de l’humanité par l’Unesco, ce qui fait bien plus de sites, car certaines inscriptions rassemblent plusieurs sites, et ils sont répartis sur tout le territoire chinois.

< Arriver en Chine

Il y a en gros 3 points d’entrée (ou de sortie) principaux pour les vols internationaux : Pékin, Shanghai ou Hong Kong. Guangzhou (que les français appellent Canton) est aussi un point d’entrée aérien important, mais je ne le cite pas du fait de la proximité de HK. Chacune de ces cités présente un intérêt particulier (voir articles).

Pour prendre l’avion à Paris, il vous faut avoir un visa chinois. Les frais consulaires sont assez réduits, mais il vous faut passer par un centre agréé pour les visas qui coûte plutôt cher (voir le site www.visaforchina.org où figurent tous les documents nécessaires). Au total, le visa revient à 126€ (visa de tourisme « L ») pour tous les citoyens de l’espace Shengen. Ce visa augmente d’une manière folle : il était de 70€ début 2015, de 101€ en mars 2016 et de 126€ aujourd’hui quelque soit le nombre d’entrées.
Note : Il n’y a pas de visa pour HK, mais si vous passez de Chine à HK, vous devez avoir un visa à entrées multiples pour revenir en Chine. Comme il est désormais au même prix, n’hésitez pas à faire une demande d’entrée multiple … si les choses n’ont pas changé entre temps.

Les autorités chinoises demandent un nombre impressionnant de documents dont un qui peut être troublant : une preuve de revenus, tel que certificat de travail (à demander à votre employeur) ou certificat d’imposition ou certificat de scolarité (pour ceux qui sont encore étudiants) ou preuve de revenus (par exemple pour les retraités). Si vous avez un solde de plus de 1000€ sur un compte en banque, la photocopie de l’extrait de compte est acceptée.

< Les transports

Ce qui va grever votre budget dans un voyage en Chine, ce sont les transports. Il vous faut donc prendre des décisions pour arbitrer entre budget et nombre de sites. Prenez juste conscience que la Chine n’est plus une destination si bon marché que cela, même si se nourrir n’est pas le plus dispendieux.
Pour avoir une idée des circuits possibles, vous pouvez vous rendre sur le site www.chine-evasion.com. Il s’agit d’une agence locale basée à Pékin en qui on peut avoir confiance : ils ont reçu en 2015 (du gouvernement chinois) le prix de la première agence réceptive de francophones (10000 visiteurs, soit 10% du nombre de francophones entrés en Chine en un an).

Votre futur périple commence donc dans l’une des trois grandes villes (Pékin, Shanghai, HK) et se terminera dans la même ou une autre de la liste. De très nombreuses compagnies aériennes desservent la Chine à partir de Paris que ce soit en ligne directe ou indirecte. Les tarifs les moins chers se trouvent sur internet entre 5 et 7 mois à l’avance.

< Circuit dit « classique »

Le circuit « classique » en Chine comprend une arrivée par Pékin, puis Xi’an, Guilin (en fait surtout Yangshuo) et une sortie par Shanghai. Si vous avez un peu de temps, vous pouvez ajouter PingYao (voir article) entre Pékin et Xi’An et à Shanghai, prolonger un peu votre séjour pour aller visiter les jardins de Suzhou, la « petite venise de l’est ». On parle souvent du « village de Suzhou », mais il y a quand même 4 millions d’habitants (1,3 millions en 2000).

Pékin est en train de devenir une mégalopole. La ville déborde de son cadre et empiète sur le Hebei, la province dans laquelle elle est enclavée. La construction du 7e périphérique est en cours (à Paris, il y a en a trois, pas tous complets : le boulevard périphérique, la A86 et la A104). Ce septième périphérique passera par Chengde, ancienne résidence d’été des empereurs et listé par l’Unesco avec en particulier son « Petit Potala » reproduction en plus petit du « vrai » Potala de Lhassa. Chengde est à 230km au Nord de Pékin. Il faut 3,5h de bus et le billet coûte 85rmb.
De très nombreux travaux sont en cours pour transformer la région en ce qu’on appelle le « Grand Pékin » qui va rassembler la ville de Pékin et celle de Tianjin pour un total d’environ 135 millions d’habitants !). D’ores et déjà deux lignes de TGV parallèles ont été construites entre ces deux villes, car une seule ligne n’était plus suffisante pour supporter la fréquence nécessaire des rames pour transporter tout le monde.
Tous les monuments à Pékin sont accessibles en métro sauf la Grande Muraille et les Tombeaux Ming. Grande Muraille à Badaling : prendre un billet gare du nord accessible par la ligne 2, sortie A à Xizhimen, 6rmb, entrée à Badaling 45 rmb. Tombeaux Ming, ligne de métro 5 jusqu’à Bei Tiantongyuan et prendre le bus 22 jusqu’à Changping.

On se retrouve très facilement dans le métro à Pékin, car sur les plans et les pancartes des stations, les noms sont aussi en caractères alphabétiques. Par contre, il est à peu près certain que vous ne serez pas tout seul dans les rames, surtout aux heures de pointe où les employés du métro n’hésitent pas à tasser avec enthousiasme les voyageurs dans les wagons. Prenez une carte (yi ka tong) dans n’importe quelle station de métro (coût 20rmb) que vous chargez avec le montant que vous voulez. On clique (comme pour la Navigo à Paris) en entrant. Mais à Pékin, on clique aussi en sortant. Tout trajet en métro coûte 2 rmb. En bus, on paye aussi avec la yi ka tong, mais je ne sais pas combien coûte le bus (pas cher), car une fois chargée, on ne regarde plus vraiment combien cela débite à chaque fois …
A Shanghai, le système est le même avec la « Shanghai Public Transportation Card», sauf que les trajets en métro varient de 2 à 4 rmb suivant le périple (lignes et durée), et que l’on peut aussi payer dans les taxis avec cette carte qui répond au doux nom de Jiao Tong Ka.

Pour aller de Pékin à Xian en passant ou non par Ping Yao, voir sur le site de chine-evasion (rubrique train) qui comporte des horaires et les prix.

De Xi’an à Guilin, il est préférable de prendre l’avion. A Guilin, l’attraction phare est la descente de la rivière Li jusqu’à Yanshuo. C’est très touristique, mais cela reste magique. Il y a soit les gros bateaux touristiques, soit les bamboo boat à moteur (190 rmb avec le bus) ou une alternative intéressante : le bamboo rafting sur la Yulong River. Cela vaut la peine de rester un peu à Yangshuo pour les promenades aux alentours, au milieu des rochers karstiques. On peut louer un scooter électrique pour environ 50 à 60 rmb la journée. Un VTT coute environ 20rmb par jour.

Shanghai est une ville spéciale : ce n’est plus la Chine, c’est Shanghai. La vieille ville avec le jardin du Mandarin Yu a un charme très agréable, la partie à l’est de la ville (Pudong) jadis vierge de tout bâtiment avant 1990, est désormais un amas impressionnant de gratte-ciels d’acier et de verre souvent d’ailleurs transformés en écrans vidéo géants. A visiter : le petit musée des shikumen, une architecture de « cités » dans l’ancienne concession française (quartier de Xitiandi) et les temples (bouddha de jade et Jing’An Temple, et surtout le temple de Longhua, peu fréquenté bien que ce soit le plus vieux temple de Shanghai). A faire : la promenade sur le Bund. Il s’agit du quai côté Puxi en face de la skyline de Pudong violemment éclairée de pubs polychromes affichées sur les bâtiments.
La nuit, la rue de Nankin (Nanjing Lu) est un kaléidoscope de couleurs à base d’affichages LCD et de néons, où les fast food chinois et occidentaux avoisinent les boutiques de mode, de souvenir et de friandises. Etonnant et très particulier (voir article)

Dans toute la Chine, on trouve de nombreux temples et pagodes. Mais ce sont en général des vestiges d’antan. Aujourd’hui, environ 80% des chinois sont athées.

< Les autres régions

En dehors de ce circuit classique, il existe de nombreuses régions qui possèdent toutes leur charme propre. Le Yunnan au sud ouest est la province ayant le plus de minorités ethniques différentes (26 sur les 55 représentant 8% de la population chinoise). Le Yunnan, la « province du printemps éternel », est la région de Chine où l’on fait le fameux thé Pu’er, le préféré de la dernière dynastie et qui a des propriétés anti cholestérol. C’est de là que partaient les galettes de thé pressées vers le Tibet par la fameuse Route du Thé.

Juste au dessus du Yunnan, on trouve le Sichuan, une région partagée entre la plaine et les premiers contreforts du massif tibétain. On y trouve les pandas, et les plus beaux villages tibétains car à une altitude raisonnable. A voir également le Grand Bouddha de Leshan au sud de la capitale Chengdu (voir article).

A l’est du Sichuan, on trouve Chongqing qui a pris son envol industriel au moment de la deuxième guerre mondiale avec les usines d’armement. C’est une région très montagneuse, et la seule ville de Chine où il n’y avait pas de vélo dont la pratique est vraiment très difficile du fait des pentes abruptes. Des travaux de terrassement gigantesques ont été entrepris pour araser les sommets des montagnes afin de combler les vallées afin d’obtenir un terrain moins accidenté. Chongqing est le point de départ des croisières des Trois Gorges sur le Yangtze avec le passage du Grand Barrage comportant une cascade de 5 écluses gigantesques (voir article).

Plus à l’ouest et au nord, on trouve la Région Autonome du Tibet, délicate à visiter à cause de l’altitude, et le Qinghai où l’ethnie tibétaine est également très présente. C’est par là que passe le train Pékin Lhassa avec Tanggula, la plus haute gare du monde à 5005m.

Encore plus au nord et à l’ouest, on arrive au Xinjiang dont près de la moitié du territoire un désert inhospitalier : celui du Taklamakan, que Jacques Lanzman a nommé « le désert d’où l’on ne revient pas ». La route au nord de ce désert a été la plus empruntée par la Route de la Soie avec des villes comme Kashgar, Aksu ou Turpan et l’on peut admirer de nombreuses sculptures rupestres, témoignages bouddhistes visibles en de nombreux endroits au cœur de la roche des montagnes environnantes. Ce n’est pas une région très facile à visiter en ce moment du fait des troubles résultant de la lutte des ouighours contre le gouvernement central de Pékin, mais cela reste encore très faisable.

A l’est du Xinjiang, la province du Gansu recèle un des spectacles minéraux les plus étonnants avec les couches de grès multicolores des danxia de Zhangye. En continuant vers l’est, on passe dans la toute petite région du Ningxia à majorité musulmane (ethnie Hui), au milieu de la Route de la Soie qui reliait l’Extrême Orient au Moyen Orient. C’est là que sont produites 80% des fameuses baies de goji devenues à la mode en Europe.
C’est en -200 avant JC que le premier Empereur de Chine (celui de l’armée des guerriers de terre cuite), installé à Xi’an dont le nom était Chang’An à l’époque, décida d’envoyer des émissaires pour essayer d’acquérir des chevaux remarquables, petits, nerveux, résistants dont les sabots ne s’usaient pas vite. Il s’agissait d’une opération stratégique, la cavalerie étant à l’époque d’une importance capitale dans les armées. La route de la soie était en fait plutôt une route des chevaux …

Toutes les provinces de Chine n’ont pas été citées. Et certaines valent vraiment un voyage à elles seules. C’est le cas par exemple du Guizhou aux constructions en bois étonnamment bien conservées (pont couvert, temple suspendu, …)

< Quelques informations pratiques

Le rmb (renmenbi) ou yuan chinois est indexé principalement sur le dollar. Actuellement, il faut environ 7 rmb pour 1€. Inutile de changer en dollars, l’euro est parfaitement accepté dans tous les points de change. Il peut y avoir une légère variation entre les changes, mais elle est limitée. Il est probablement préférable d’emporter de l’argent liquide, mais attention aux pickpockets. Les cartes de retrait (Visa, Master Card) sont acceptées par beaucoup d’ATM (distributeurs de billets) un peu partout en Chine. Mais faites attention à votre plafond en fonction de votre carte

Santé : pas de vaccination spécifique exigée, mais il est très recommandé d’avoir ses vaccinations habituelles à jour (dont le tétanos). Si vous avez un traitement médical, emportez ce qu’il vous est nécessaire mais pas en excès et apportez une copie de votre ordonnance.

En Chine, la plupart des gens sont bilingues : ils parlent chinois … et chinois. En effet, si la langue orale officielle est le mandarin (dialecte de la région de Beijing), les autres dialectes sont le langage privilégié dans leur région : le shanghaien à Shanghai, le cantonnais dans le Guangdong, le tibétain au Tibet, et il y a plus de 100 dialectes. Les idéogrammes sont identiques pour tout le monde, mais pas la langue orale et comme peu de chinois savent parler anglais, vous risquez d’avoir quelques difficultés de communication. Méfiez vous également de la gestuelle, ce qui nous semble un geste logique peut leur être totalement incompréhensible et réciproquement. Ainsi en faire le geste de commander deux bières (signe « deux » avec le pouce et l’index dressés) veut dire « huit » pour un chinois …
Heureusement, le sourire reste le sourire.

< Michel Lo (Paris)
mercredi, 18 novembre 2015 11:23

Un week end ou une semaine à Barcelone

Barcelone, c’est quand même assez grand à visiter, et même les dites visites sont chères, vous pouvez passer tranquillement une semaine sans vous ennuyer.

Si vous ne venez que pour un week-end, pensez bien au fait que vous n’irez qu’à l’essentiel, c’est à dire les trois ou quatre choses à visiter mais que vous allez rester sur votre faim.

Parlant de faim : on mange plutôt pas mal à Barcelone et la nourriture est plutôt moins chère qu’à Paris, sauf si vous restez dans les quartiers touristiques genre Ramblas où on vous attend avec le sourire mais avec lecteur de carte Visa à la main.

La caractéristique principale de la nourriture Barcelonaise est la « tapa » . La quasi totalité des restaurants les proposent, y compris parmi les plus huppés. Le principe est celui de la convivialité, à savoir que l’on met les plats en commun et chacun goûte un peu à tout.

< Y ALLER :

On peut choisir le TGV ou l’avion. Je ne recommande pas la voiture, car elle ne sert à rien à Barcelone, et cela vous coûtera de toute façon bien plus cher en base 2, et pas moins cher en base 4.

Pour l’avion, évitez Ryan Air qui part d’un aéroport débilement loin de paris (Beauvais). En fait en ajoutant le prix de l’A/R pour aller à Beauvais, Ryan Air est rarement un bon plan. Essayez de voir avec Vueling, Easyjet et Transavia.

< HOTELS :

Pas de conseil spécial pour les hôtels, sauf si vous êtes des fêtards et vous ne pouvez pas utiliser les transports en commun qui s’arrêtent en gros à minuit (sauf un peu plus tard le samedi soir). Le régime est à peu près le même que celui des transports parisiens.

Donc, pour économiser, prenez un logement plutôt en dehors du centre, pas trop loin d’u métro. Un des sites les moins chers reste booking.com, mais on trouve aussi quelques belles occasions sur d’autres sites.

Par contre, si vous voulez faire la fête très très tard, regardez où vous allez terminer votre nuit d’agapes pour ne pas avoir un trop gros trajet en taxi.

< TRANSPORT :

Deux sous sections : voyage aéroport Barcelone et transport pour vos visites

< AEROPORT-VILLE

Il y a 4 moyens d’aller en ville à partir de l’aéroport (et vice et versa) : taxi, Aerobus, Train Renfe et bus 46

- taxi : de 25€ à 30€ (dépend bien entendu où vous allez). Soumis aux problèmes de trafic, de 15mn à 45mn

- Aerobus : environ 6€. Soumis aussi aux problèmes de trafic. Avantage par rapport au bus : ne s’arrête pas partout, donc on peut compter sur une demi heure de BCN (aéroport El Prat) à place d’Espanya.

- bus 46 : 1€ (avec la carte T10). Un peu plus long que l’Aerobus parce qu’il a des arrêts. Compter entre 25mn s’il n’y a pas du tout de circulation et 1 h. On arrive Place d’Espanya, avec une correspondance gratuite pour le métro. La carte T10 s’achète dans les distributeurs qui se trouvent devant la gare RENFE (la RENFE est à l’Espagne ce que la SNCF est à la France).

- train ligne R2. Vous amène du Terminal 1 jusqu’à la gare centrale Barcelona Sants. 1€ avec la T10.

Bref, si vous arrivez au terminal T1 de l’aéroport et que vous voulez acheter la T10, vous devez prendre la navette pour le terminal T2 (gratuite), puis aller à la station de train pour acheter votre T2. Là, vous avez le choix entre prendre le train pour Sants, soit de prendre le bus 46 pour Espanya.

Avantages du train

- pas soumis aux encombrements

- vous êtes déjà sur place pour prendre le train

Inconvénients du train :

- longue correspondance à pied pour le métro à Sants (ne vous trompez ps prenez la bonne sortie, sinon, cela vous décomptera un nouveau trajet à 1€)

Avantages du bus 46 :

Vous amène à la Place de Espanya où il est plus facile de prendre le métro

Inconvénients du 46 :

- Il faut aller rechercher la station (quai de bus spécial, suivre les indication 46)

- Pas de place pour les bagages

- soumis aux aléas du trafic

- regardez le trajet du 46, il se peut que cela puisse vous arranger de vous arrêter ailleurs qu’à Espanya

< TRANSPORT EN VILLE

On a parlé de la T10. C’est une carte de 10 trajets qui coûte environ 10€. Bonne nouvelle, vous pouvez utiliser cette carte à plusieurs : le premier met la carte dans le lecteur (un peu comme à Paris), et la machine la lui rend. Dès qu’il a récupéré le ticket, le tourniquet se débloque, et il peut passer le ticket au suivant avant de passer etc …

Dans le bus, après le chauffeur, il y a une machine à valider, on valide autant de fois qu’il y  de passagers.

Correspondances : vous avez le droit à autant de correspondances dans le métro, et une correspondance Bus-Métro OU Métro-Bus à l’intérieur d’une période de temps de 1h15 après le premier compostage.

Par exemple, vous prenez le 46 (bus) à l’aéroport, et jusqu’à 1h15 après le compostage (qui s’inscrit au dos de la T10), vous pouvez prendre le métro (par exemple à Espanya). Quand vous allez repasser la T10 pour rentrer dans le métro, il ne vous comptera pas un compostage de plus.

Par contre, si vous ressortez ensuite du métro et que vous prenez un autre bus, cela vous comptera un autre trajet, même si cela fait moins de 1h15.

Si vous ressortez du métro, vous ne pouvez pas faire une correspondance avec un autre métro : toute sortie du métro est définitive (mais vous avez éventuellement le droit de prendre une correspondance avec un bus).

PIÈGE : Sur les machines à tourniquet, vous devez mettre le ticket dans la machine à votre gauche. Sur les machines à portes vitrées, vous devez mettre le ticket dans la machine à votre droite.

En dehors de la T10 (et des billets à l’unité qui valent plus de 2€), vous avez la possibilité de prendre des cartes séjour.

La Barcelona Card se prend pour 2, 3, 4 ou 5 jours, et elle est assez chère car elle comprend la gratuité dans certains musées. Malheureusement pas les plus courus. Il y a également une réduction sur un certain nombre d’autres musées, mais ce n’est pas toujours très pratique.

La Barcelona Card 2 jours s’appelle Barcelona Card Express et comprend tous les transports illimités pendant 2 jours et des réductions dans certains musées. Le 3, 4 et 5 jours ont la gratuité dans certains, et des réductions dans d’autres.

Exemples de prix en 2015 : Barcelona card Express 20€ (on peut l’avoir à 18€ en l’achetant en ligne, et on la récupère au kiosque de Tourisme à l’aéroport. On la valide à la première utilisation. ATTENTION, c’est par date de jour, et pas par période de 24h. Donc si vous la validez le soir, vous ne l’avez pas bien amortie …).

PIÈGE : sur la Barcelona Card Express, il est écrit « Hola BCN ». Et donc dans certains musées où il y a réduction, on vous demande de montrer la carte de la ville qui vous est donnée en même temps que la Barcelona Card Express. Donc, à avoir toujours avec soi si vous voulez amortir votre Barcelona card.

La Hola BCN est une carte de transport sans réduction dans les musées. Exemple de prix pour la hola BCN 2 jours en 2015 : 14€

S’achète dans tous les distributeurs de métro (comme la T10)

Mon conseil : achetez une T10 pour avoir des trajets pour le premier et le deuxième jour. Ensuite, selon vos activités, vous pouvez continuer à la T10 (par exemple si vous avez l’habitude de marcher), ou prenez une des cartes (Hola BCN ou Barcelona Card)

< QUE VISITER ?

Chacun a ses propres centres d’intérêt, et donc difficile de donner une liste dans l’absolu. Cependant, les lieux les plus souvent cités comme incontournable sont : La Sagrada Familia, la Casa Batllo, la Casa Milà (aussi appelée La Pedrera), le Parc Güell, la Fondacion Miro, La Stade du Camp Nou et le Musée Picasso.

Sagrada Familia : une oeuvre majeure de Gaudi dont on poursuit la construction aujourd’hui malgré le fait que tous les plans ont été brûlés pendant la guerre civile et qu’une grande partie des maquettes ont été abîmées ou plus ou moins détruites.

La Barcelona card donne 1€ de réduction, mais laissez tomber et achetez votre billet sur internet A L’AVANCE avec réservation d’horaire. Si vous ne le faites pas, vous risquez fort e ne jamais visiter la Sagrada Familia.

Je recommande de prendre l’audio-guide, car on a du mal à comprendre sans quelques explications. Par contre, les 4,50€ pour aller visiter les tours ou plus exactement l’une des tours ne vaut pas vraiment le coup.

A noter : réduction pour 65 ans et plus.

Casa Battlo : très impressionnante de dehors, mais je ne suis pas certain que l’intérieur vaut les 21,50€. 

La Pedrera : 20,50€ mais plus intéressante à mon avis. Mais même si vous êtes passionnés d’architecture, on n’y passe guère plus d'une heure. Comme c’est cher pour ce que c’est, pas besoin d’acheter le billet à l’avance.

< Le Parc Güell.

C’est un parc magnifique dont l’accès en dehors de la partie Gaudi est gratuit. Cela peut valoir la peine d’y faire un saut, car on voit tout Barcelone (aller au point culminant des Trois Croix). La partie Gaudi est elle payante et s’appelle la partie « monumentale », non pas parce qu’elle est grande, mais parce qu’il y a quelques monuments. Joli, mais est-ce que cela vaut les 8€ ?

Sans doute, mais en période touristique, il vaut mieux acheter et réserver l’horaire sur internet (7€ au lieu de 8), car il n’y a que 400 visiteurs autorisés par heure. (65 ans et plus : 4,90 en ligne)

C’est dans cette partie monumentale qu’on voit le fameux monstre de Gaudi qui garde les escaliers.

Conseil : arriver par la station de métro Vallcarca, car il y a des escalators pour monter jusqu’au Parc. Ce qui fait que vous serez tout en descente pour aller à une entrée vers la partie monumentale et ensuite pour redescendre vers une station de métro (Lesseps)

< La Fondacion Miro

Un peu à l’écart, elle se trouve sur la Colline de Montjuic. Pour y accéder, s’arrêter à la station Paral-lel, puis prendre le funiculaire (carte T10 ok).

Jusque mars 2016, le funiculaire est en réfection, et il y a des bus de remplacement.

Miro, on aime ou on n’aime pas, mais il y a quand même des belles céramiques. J’ai été fasciné par la fontaine de mercure qui n’est d’ailleurs pas de lui. 

< Le Stade du Camp Nou

Il faut vraiment être un fan de football pour aller visiter ce stade qui n’est qu’un stade, même s’il abrite la fameuse équipe du Barça. Mais ça doit déplacer les foules, car dans la ville, on n’arrête pas de voir des touristes (et peut être pas seulement d’ailleurs) se promer en maillot de foot avec dans le dos le nom de leur joueur préféré.

< Musée Picasso

C’est un Picasso qu’on ne voit pas dans les autres musées, et donc il me semble que la visite vaut la peine. On y voit des oeuvres de jeunesse assez étonnantes, et de nombreux tableaux de sa période bleue. Mais le plus remarquable de la collection sont les études cubistes faites par Picasso à partir du tableau Las Meninas de Velasquez. C’est étonnant et même si on n’est pas vraiment touché par le cubisme, cela vaut la peine de voir des 58 toiles autour du tableau de Velasquez. Ce tableau ne se trouve d’ailleurs pas dans le musée, et cela vaut la peine d’en avoir une photo sur le téléphone portable pour prendre ses repères.

Il y a toujours un peu la queue, sauf le dimanche où il y a vraiment une queue infernale (gratuit à partir de 15h le dimanche …). Recommandation : achetez en ligne en réservant. 11€ pour l’expo permanente, 7€ pour les 65 ans et plus.

Quand vous avez acheté en ligne, vous recevez un email avec la commande et un QR code. Vous devez soir imprimer ce document ou présenter votre smartphone. Inutile de faire la queue, il vous suffit d’entrer directement par une des portes et présenter votre reçu en bas de l’escalier qui mène à la collection.

A ces « incontournables », j’ajoute quand même Les Ramblas (de la place de Catalunya jusqu’à la colonne Christophe Colomb), et quelques édifices religieux : la Cathédrale (notez que la Sagrada Familia est une basilique et non pas une cathédrale, car l’évêque n’y réside pas), Santa Maria del Pi, Santa Maria del Mar et San Pau del Camp (avec son petit cloître vraiment joli)

Ne manquez pas le marché « La Boqueria » sur les Ramblas. Vous pouvez essayer d’y manger, cela vaut la peine, mais c’est assez difficile de trouver une place sur les petits stands. Par contre, si vous souhaitez faire du shopping (jambon, fruits, huile, etc..) préférez le marché Sainte Catherine (Mercat de Santa Caterina) pas très loin mais beaucoup moins cher.

< Une mention spéciale à 2 restaurants :

- le Jai-Ca dans Barceloneta (Carrer de la Ginebra). On y sert des taps de fruits de mer en plus des classiques. Goûtez en particulier les couteaux grillé au beurre d’escargot, c’est remarquable (navajas en espagnol). Mais c’est plain de chez plein et en arrivant, allez tout de suite voir le patron pour prendre votre tour en vous armant de patience. Il y a deux établissements de la même maison à quelques pas l’un de l’autre. Allez plustôt à celui qui se trouve plus à l’ouest (celui plus à l’est est à l’angle de Ginebra et Baulard).

- Le Can Margerit près de la station de métro Poble Sec. Il se trouve Carrer de la Concordia, près de l’angle avec Carrer de l’Olivera. Il vaut mieux réserver car l’établissement est assez couru (il ouvre à 20h30). L’ambiance est celle d’une taverne avec des tonneaux dans l’avant salle. On prend un petit verre et on va se servir au tonneau pour goûter leur production qu’on peut consommer en pichet à table.

LA spécialité à essayer est le conejo a la jumiliana. C’est du lapin (conejo), cuit croustillant à l’huile mélangé à des oignons et gousses d’ail en chemise fondants parsemé d’herbes (dont thym et fenouil).

< QUAND Y ALLER ?

Il est préférable d’y aller en intersaison, voire en hiver, car sinon, il y a vraiment beaucoup de monde. Il me semble que les meilleurs mois sont de octobre à avril.

Si vous le pouvez, essayez d’éviter le dimanche et le lundi. Arriver un Lundi pour partir un dimanche (on ne fait pas grand chose les jours d’arrivée et de départ) semble donc être la meilleure solution pour une semaine à Barcelone. Si vous n’avez qu’un we, essayez de partir le jeudi soir pour rentrer le dimanche.

< POUR VOUS AIDER A VOUS REPÉRER

Vous trouverez mes épinglettes en fichier .kmz à http://www.belt.fr/ABM/epinglettes

Note : pour utiliser ces épinglettes, je vous recommande d’utiliser sur votre smartphone le logiciel gratuit MAPS.ME. Il est disponible sur IOS et Android

Puis, vous téléchargez la ou les cartes des pays qui vous intéressent (gratuit toujours, mais attendez d’avoir une liaison wifi pour le faire)

Enfin, ouvrez le fichier .kmz sur votre téléphone (par exemple en vous l’envoyant par email, et en cliquant dessus sur votre téléphone). Vous choisissez alors de l’ouvrir avec MAPS.ME

L’avantage de MAPS.ME est qu’une fois les cartes téléchargées, vous n’avez plus besoin de réseau pour utiliser la carte (avec les épinglettes). Et si en pllus votre téléphone a un GPS, il vous indique où vous êtes sur la carte.

Note 2 : ces fichiers sont « mes » épinglettes. Je les mets sans réticence à disposition, et comme je les ai utilisées sur le trrain, elles sont assez juste. Mais il n’y a que les lieux que j’ai bien voulu mettre. C’est à vous de partir de cette base pour vous faire vos propres points.

Note 3 : vous pouvez aussi charger ce fichier .kmz sur tous les logiciels google de cartographie (dons google earth et google maps, mais il vous faut être en réseau contrairement à Maps.me)







vendredi, 17 avril 2015 14:10

Choisir sa banque lors d'un TDM

Nos conseils pour choisir une banque pour vous accompagner durant votre voyage !

< Plusieurs interrogations se posent logiquement :

• rester fidèle à sa banque (avec ou sans négociation)
• faire marcher la concurrence
• opter pour une banque en ligne (si ce n'est pas déjà fait)

< Définir ses besoins en voyage

Avant toute chose, il est primordial de bien cerner ses besoins, que ce soit pour un voyage au long cours ou non. Au-delà d'être capable d'estimer son budget, il faut être capable de répondre aux questions suivantes :

• Quel est votre itinéraire prévu ? Quels pays traverserez-vous ?
• Quel est votre budget moyen pour une année de voyage ?
• Combien de retraits allez-vous faire par mois et pour de quels montants ?
• Combien de paiements par carte bancaire comptez-vous faire ?

En règle générale, pour un voyage au long cours d'un an, le budget d'un « tour du mondiste » moyen se trouve aux alentours de 10 000 euros soit 28 euros par jour (dépenses hors équipements, assurances et frais bancaires). Ce budget varie fortement en fonction de votre mode de voyage, de vos destinations et de vos envies !

< Comment comparer les banques ?

Une fois les besoins estimés, il ne reste plus qu'à comparer les différentes offres proposées par les banques classiques ou celles en ligne. Facile, non ? Pour faciliter votre comparaison, voici quelques éléments clés à prendre en compte et à demander aux banques.

< Coûts de la carte et de la formule

Les coûts annuels de la formule adaptée à l'international sont à ajouter au coût de la carte bancaire en tant que telle. En bref, ne pas oublier les frais de la formule en plus de celles de la carte ! Néanmoins, dans certaines formules, le coût de la carte est directement intégré à celui de la formule. Certaines banques peuvent souvent offrir des réductions sur la carte bancaire.

< Visa-Mastercard

J'en profite pour parler du dilemme Mastercard / Visa. Comme nous sommes deux, nous en prenons une de chaque. Posséder une carte de chaque vous permet de payer quasiment partout dans le monde. De plus, en cas de perte ou de vol d'une de vos cartes, vous ne vous retrouverez pas sans moyen de paiement au milieu de nulle part !

< Astuce
Pour « protéger » vos moyens de paiement, apprenez le cryptogramme (numéro au dos de votre carte bancaire) de votre carte bancaire. Une fois retenu, faites-le disparaître en le grattant ou en le dissimulant sous un sticker.

< Frais de gestion, de paiement et de retrait

De manière générale, les frais de gestion du compte via internet sont, à notre avis, toujours gratuits. Cela vous permet d'effectuer des virements, d'obtenir vos RIB, etc.

En revanche, les frais liés aux retraits et aux paiements sont l'un des éléments clés à prendre en compte. Ils varient entre la zone euro et la zone dite « hors euro ».

Chaque opération (paiement ou en retrait au distributeur) est souvent facturée comme suit :

• un coût fixe lié à l'opération, souvent compris entre 1 et 3 euros par opération
• un coût variable correspondant à entre 1 et 3 % de la somme payée/retirée

Ces coûts peuvent faire monter très vite vos frais bancaires ... d'où l'importance d'estimer vos besoins en terme de nombre et de montant des retraits et des paiements.

< Les petits plus

Vous avez choisi une banque ? Posez-vous la question de savoir si elle est présente à l'étranger et/ou si elle entretient des partenariats avec d'autres établissements. Cela permet de réduire vos frais bancaires en retirant dans des distributeurs partenaires. Pour l'Australie, nous étions passés par la BNP qui avait une alliance avec la Westpac, ultra-présente sur ce pays-continent. Les retraits effectués chez ce partenaire ne nous étaient pas facturés.

Selon la carte bancaire que vous choisissez, cette dernière peut vous permettre d'être assuré(e) en cas de perte, vol, retard, etc. C'est le cas notamment de la Visa Premier ou de son équivalent Mastercard Gold.

Attention aux assurances des CB, ces assurances ne sont généralement valables que trois mois.

Enfin, le dernier petit plus est la possibilité de négocier (ou non) avec votre banque (HSBC, BNP, Société Générale, Crédit Agricole, etc.) afin d'obtenir des tarifs préférentiels.

< Les banques en ligne

Les banques en ligne proposent des tarifs plus qu'intéressants. Bien souvent, la carte bancaire est gratuite et les frais de paiement et de retrait se situent autour de 2 euros par opération + 2% du montant.

Ces banques en ligne (type Fortuneo, Boursorama, HelloBank, ING Direct, etc.) sont de plus en plus utilisées par les voyageurs au long cours. Néanmoins, pour pouvoir ouvrir un compte au sein de ces banques, il est nécessaire de respecter certaines conditions d'accès (revenus conséquents et/ou dépôt d'une grosse somme sur des livrets d'épargne).

< Quelle banque pour notre tour du monde

Après avoir éliminé les banques en ligne (car nous voulons des conseillers en chair et en os), nous nous sommes attelés à la comparaison des banques dites classiques. Selon nos besoins et à la suite de nos recherches, nous avions retenu deux banques à savoir la BNP et la Société Générale.

Après exposition de notre projet à ces deux banques, nous avons opté pour la solution Jazz Internationale de la Société Générale. Nous remercions d'ailleurs l'agence d'Arras (place Foch) pour son soutien et sa réactivité.

< Qu'est-ce que la formule Jazz ?

C'est avoir la possibilité d'utiliser sa carte bancaire en paiement et en retrait sans aucun frais à l'étranger. L'option Jazz est une sorte de forfait mensuel qui vous permet de retirer et de payer de manière illimitée (option 2) sans contrainte de montant dans le monde entier. Finis les calculs savants et la gestion du planning des retraits, cette formule vous permet d'utiliser votre carte comme si vous étiez en France.

La formule Jazz se décline en 3 options. Nous avons opté pour l'option 2 de cette formule.

Quelque soit la banque choisie, vous serez toujours soumis aux taux de change fluctuant.

< Voici une petite liste de conseils et d'astuces :

• emporter deux cartes bancaires (Visa et Mastercard) pour être parer à toute éventualité
• retenir vos cryptogrammes et les effacer pour éviter d'être « cardjacked »
• prévenir votre banque que vous partez en voyage pour éviter les mauvaises surprises (blocage de vos cartes ...)
• relever vos plafonds de retrait et de paiement si nécessaire
• faire l'option de sécurité qui vous envoie un SMS pour valider vos achats en ligne. Il est parfois possible de le remplacer par la date de naissance
• mettre en place une procuration avec une personne de confiance
• noter précieusement les numéros nécessaires en cas d'opposition ou de problème
• oublier les « traveler »s cheques » ! Nous sommes à l'ère 2.0

Tatiana et Romain http://vadrouille-et-tambouille.com
mercredi, 08 avril 2015 11:28

Le mal des montagnes

Qui dit séjour en haute altitude, dit risque du mal des montagnes ! N’étant pas des habitués de la haute montagne et vivant au niveau de la mer, nous nous sommes grandement renseignés sur ce mal qui peut vous gâcher votre séjour.

Voici donc quelques infos sur comment le détecter et comment y faire face.

Détecter le mal des montagnes

Le mal des montagnes est aussi connu sous le nom de mal aigu des montagnes ou MAM – en anglais acute mountain sickness (AMS) ou plus simplement altitude sickness.

A partir de 3 000 ou 3 500 mètres d’altitude, il est important d’écouter son corps et de respecter certaines règles d’acclimatation, que nous vous proposons ci-dessous. D’un point de vue technique, plus vous montez en altitude, plus la pression atmosphérique décroît ce qui veut dire que l’oxygène vient à manquer en comparaison à l’air habituellement respiré à nos altitudes. Pour répondre à cela, certains mécanismes compensateurs type hyperventilation ou autres se déclenchent chez chacun d’entre nous. Mais, car il y a un « mais », si ces mécanismes sont insuffisants, BING, des symptômes apparaissent, c’est ce qu’on appelle le mal des montagnes !

Les symptômes du mal des montagnes

Pour éviter de devoir se faire évacuer d’urgence en hélicoptère, il est donc important de savoir décoder les signaux de son propre corps.

En haute altitude, après 6 à 12 heures, les symptômes suivants peuvent apparaître :
  • mal de crâne, notamment l’arrière du crâne (le plus sérieux)
  • nausées et vomissements
  • fatigue et insomnie
Attention, tous ces symptômes ne sont pas à prendre à la légère car un œdème cérébral peut se former et entraîner de graves conséquences voire la mort chez certaines personnes ! Bien entendu, cela arrive rarement … mais soyons prudents.

L’acclimatation, le remède à l’altitude

Le « remède » (si l’on peut appeler ça ainsi) pour faire face à ce phénomène naturel s’appelle l’acclimatation. Il faut avoir à l’esprit que le mal des montagnes dépend notamment de trois facteurs qui sont:
  • l’altitude
  • la vitesse d’ascension
  • la sensibilité personnelle
Palier de 500 mètres

La règle la plus importante à nos yeux est celle des paliers de 500 mètres de dénivelé. En effet, au-delà de 3 500 mètres d’altitude, il est primordial de ne pas dépasser les 300 à 500 mètres de dénivelé ascendant par jour pour s’acclimater efficacement.

Le plus important est la différence d’altitude entre deux nuits consécutives car les passages de col peuvent engendrer de gros dénivelés.

Côté descente, aucune restriction … enfilez vos baskets et courez !

« Bistare, bistare » comme disent les népalais

Monter doucement et sans faire d’efforts inutiles tout en respirant bien. La marche à une telle altitude n’est pas une course (sauf pour ceux qui font l’Everest marathon !), le but étant d’arriver au sommet.

Lorsque l’étape se termine, il est primordial de ne pas aller se coucher directement. En effet, la position allongée et le sommeil ralentissent le rythme cardiaque, ce qui ne fera qu’accentuer la sensation d’inconfort et réduire l’oxygénation du corps. C’est pourquoi, il est parfois recommandé de rester actif et notamment d’effectuer une marche à plus haute altitude, d’y rester une heure et de redescendre doucement. Cela permet au corps de s’acclimater à ce nouveau milieu où l’oxygène se fait plus rare.

Boire toujours plus !

L’air étant plus sec en altitude, il est également important de bien s’hydrater, c’est-à-dire qu’il ne faut pas hésiter à boire entre 3 ou 4 litres d’eau par jour. De plus, l’eau peut vous apporter un surplus d’oxygène.

En revanche, même si cela paraît logique, la consommation d’alcool est à proscrire surtout lors de la montée !

Enfin, le remède maison est la soupe à l’ail ! Une bonne soupe à l’ail au diner semblerait aider  mieux appréhender l’altitude …

Et si rien ne fonctionne ?

Alors, dans ce cas, il faut redescendre d’un palier de 500 mètres et y rester jusqu’à ce que l’ensemble des symptômes soient passés.

Si les symptômes s’aggravent, il faut simplement savoir jeter l’éponge et pourquoi ne pas profiter de treks à plus basse altitude qui proposent parfois de meilleurs panoramas que ceux en haute altitude.

Quid des médicaments ?

Un classique pour les trekkeurs semble être le Diamox (Acétazolamide) qui permettrait d’améliorer l’acclimatation. Il peut être délivré sur prescription médicale.

Néanmoins, selon nous, il est plus important de s’écouter et de connaitre ses limites …

< Texte et photo Tatiana et Romain http://vadrouille-et-tambouille.com

mardi, 15 juillet 2014 11:26

Rando en tête, marche à La Réunion

En quête d’authenticité ? Besoin de vous dépayser ?

Votre voyage commence ici

L’ile de La Réunion vous invite à vivre des moments intenses et exceptionnels pour faire de votre séjour un véritable voyage d’émotions.

Avec ses 900 kilomètres de sentiers balisés et ses 1000 kilomètres de pistes côtières facilement accessibles, l’île de La Réunion est un terrain de jeu idéal à explorer en toute sécurité à pied, à cheval ou en VTT.

Dans un décor grandiose, au cœur d’une nature sauvage et préservée classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, vous partirez à la découverte des cirques de Mafate, Salazie et Cilaos adossés au célèbre Piton des Neiges.

L’occasion de vous ressourcer en admirant des paysages hors du temps où s’épanouit une nature luxuriante, témoin d’une biodiversité exceptionnelle.

Dans un décor de basalte façonné au cours des ans par les coulées de lave du Piton de la Fournaise, un des volcans les plus actifs au monde, vous traverserez des paysages lunaires à couper le souffle.

Bienvenue en terres volcaniques ! Parce que La Réunion est encore plus belle vue d’en haut, les amateurs de sensations fortes ne rateront pas l’expérience inoubliable d’un spectaculaire survol de l’île en hélicoptère ou en ULM.

Pour que vacances riment aussi avec plaisirs et loisirs, La Réunion vous emmène dans une plongée au cœur de ses magnifiques cascades à découvrir en canyoning, en canoë-kayak ou en rafting.

L’île de la Réunion n’est pas une île exotique comme les autres, c’est un concentré de ce que le monde a de meilleur.

Plus d'informations .



lundi, 30 juin 2014 11:42

La réserve nationale d'Orlu (Ariège)


France : La réserve nationale d'Orlu (Ariège)

Extrémité sud-est de l'Ariège : la Réserve nationale de chasse et de faune sauvage d'Orlu. Née d'une initiative privée en 1947, cette réserve de 4 250 ha a été rachetée en 1981 par la Commune d'Orlu qui a misé sur la préservation de son patrimoine naturel comme moteur de développement économique. La réserve d'Orlu est aujourd'hui un territoire géré par l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), où la faune sauvage cohabite à la belle saison avec les troupeaux à l'estive... et les randonneurs.

< Y venir et y randonner :

Depuis Ax-les-thermes, prendre la direction d'Andorre et bifurquer juste avant le pont sur la D22. Après environ 8km, vous aurez traversé les villages d'Orgeix et d'Orlu et vous arriverez au hameau des Forges d'Orlu. Juste avant le hameau, une route monte sur la gauche. 4km plus loin, vous serez « au bout » : le parking du Fanguil (1 130 m) vous attend (payant en juillet-août mais très abordable).
De là part le sentier qui mène au cœur de la réserve d'Orlu. Compter 3/4h depuis le parking pour atteindre la jasse d'En Gaudu, vaste prairie au milieu de laquelle coule l'Oriège. Au bout de la jasse, le sentier reprend son ascension vers le refuge d'En Beys, situé à 1 970 m.
Vous pouvez également démarrer votre randonnée depuis le hameau des Forges d'Orlu (parking aménagé, gratuit en toute saison), notamment si vous envisagez de revenir en faisant une boucle sur 2 jours par l'étang de Naguille. Depuis les Forges, un sentier rejoint le parking du Fanguil en une petite heure de marche. Le retour par l'étang de Naguille se fait à partir du refuge, en franchissant la couillade d'En Beys (2 370 m) et en redescendant par l'autre versant. Cet itinéraire de retour demande environ 6 heures de marche et est un peu plus « sportif » que l'itinéraire Fanguil – Gaudu – En Beys.
Pour ceux qui souhaitent séjourner peu plus longtemps en montagne, plusieurs itinéraires sont accessibles à partir du refuge d'En Beys : GR 7, HRP, Tour des montagnes d'Ax, variante GR 107... Il est possible d'emprunter ces sentiers pour des virées à la journée, en étoile à partir du refuge, ou bien de rejoindre en itinérance vers d'autres contrées pyrénéennes...

< Le refuge d'En Beys :
Ouvert de début mai à fin septembre (variable selon conditions météo et enneigement).
3h de marche depuis le parking du Fanguil. Vous serez accueillis avec chaleur par Julien et/ou Sylvain, les deux gardiens. Nuitée : 16€, repas du soir : 12€ (menu unique). Appeler à l'avance pour prévenir de son arrivée, téléphone : 05 61 64 24 24.
Hors-saison, une partie du refuge reste ouverte aux randonneurs de passage ; un poste de secours est à l'intérieur.

< Qu'observer dans la réserve ?
Un cri strident et une masse qui se glisse entre deux rochers, c'est une marmotte. Nombreuses et peu farouches, elles se laissent observer facilement... à condition de les discerner ! Si vous avez des jumelles, portez le regard du côté des cônes en rive gauche de l'Oriège : les isards y sont fréquents (ils font d'ailleurs l'objet de suivis scientifiques réguliers). Au printemps, il arrive même de les voir descendre dans la jasse. Vous pourrez aussi les observer autour du refuge d'En Beys, de préférence tôt le matin et en fin d'après-midi.
Et en levant encore un peu les yeux, vous distinguerez peut-être des vautours fauves ou, avec de la chance, un gypaète barbu, rare et emblématique rapace des Pyrénées.

< Autres activités dans la Vallée d'Orlu :
Il est possible de prolonger la découverte de la réserve par la visite de l'Observatoire de la Montagne situé aux Forges. L'Observatoire de la Montagne organise d'ailleurs des sorties guidées dans la réserve. Contact de l'Observatoire de la Montagne : 05 61 03 06 06 ; www.observatoire-montagne.com
Ce hameau abrite aussi une poterie, la Maison des Loups, un parc d'accro-branche et une « Forêt des sons » récemment ouverte.

Et puis la Vallée d'Orlu, c'est certes la réserve pour sa partie amont, mais cela engloble également toute la vallée de l'Oriège jusqu'à Ax-les-hermes. C'est un bel endroit pour qui veut se ressourcer dans un coin de bout du monde et profiter de la nature : escalade sur la Dent d'Orlu ou équitation de pleine nature et éthologique à l'éCrin des Cîmes (Orgeix) pour compléter le séjour ?
Contact de la ferme équestre l'éCrin des Cîmes : 06 08 52 32 29

Le site de la destination Vallée d'Orlu : www.vallee-orlu.com

< Hébergements et restauration dans la Vallée d'Orlu :
Un gîte-restaurant et un camping à Orlu, et des gîtes d'étape à Orgeix.

< Cartes IGN :
- au 1/50000 n°7 : Haute-Ariège, Vicdessos – Orlu.
- au 1/25000 : la réserve d'Orlu se retrouve à cheval sur quatre cartes ! Cependant la Top 25 n°2249ET couvre la majeure partie de la réserve et notamment l'itinéraire balisé jusqu'au refuge d'En Beys.

< Guides :
La réserve d'Orlu est mentionnée dans les principaux guides sur l'Ariège : topo-guide L'Ariège à pied de la FFRP, Ariège (Couserans – Vicdessos – Haute-Ariège) de Jean-Pierre Siréjol chez Rando Editions, et Les Sentiers d'Emilie en Ariège (T.2) Vallée de l'Ariège et Pays d'Olmes chez Rando Editions également.

N.B. : Le portable ne passe pas dans la réserve, ni même aux Forges d'Orlu (sauf exceptions !).

< Julie Bousquet
mardi, 18 mars 2014 10:15

Parcourir l'australie en véhicule de location

Des informations en provenance d'Australie de la part de Bénedicte et Jean-Yves :

< Péages.

Il y a 3 villes en Australie pour lesquelles certains axes sont payants (comme pour aller au centre, ou à l'aéroport).
Ci-dessous les 3 sites sur lesquels il faut s'inscrire (il n'existe aucune borne où l'on peut s'arrêter et payer comme  en France à l'entrée des autoroutes). Les péages sont valables pour un mois.
Vous avez 48h pour vous inscrire et 48h ensuite pour toute modification. Si jamais vous changez de véhicule alors que vos êtes toujours dans le même secteur, n'OUBLIEZ pas de modifier votre inscription en indiquant le nouveau numéro d'immatriculation du véhicule. Si vous oubliez, comme nous, c'est plus compliqué. C'est l'agence de location qui reçoit la facture pour les différents péages non règlés et vous débite de 35$. L'organisme de péage, dans notre cas citylink à Melbourne, ne pouvait rien faire car les 48h étaient largement écoulées. Après avoir fourni copie de notre inscription à citylink, l'agence nous a  recredité sans souci moins le montant des péages.

< Sydney: https://www.roam.com.au/content/application/epass_visitor/default.asp?CC=110&SC=125&CN=185

< Melbourne: http://www.citylink.com.au/1090.htm

À Melbourne, il est très difficile de se garer et cela est très onéreux. Il existe une carte de bus/tram, "la myki" (style navigo). Les chauffeurs de bus ne la vendent pas forcément. On peut la trouver dans les certains caravan parks ou office de tourisme.

< Brisbane: https://www.govia.com.au/via/home/Visiting+Queensland/

- Tasmanie

Pour se rendre en Tasmanie, soit on peut prendre un vol , soit le ferry, lien ci-dessous
www.spiritoftasmania.com/bookings/manage-my-booking.

Vous pouvez faire toutes modifications jusqu'à 24h avant le départ sans frais.On ne peut rien apporter en Tasmanie en terme de fruits et légumes, véhicules vérifiés.

Pour un van HiTop (89$ aller) + 2 adultes, départ de jour en pleine période = env. 900$

Haute saison : nov-déc-jan : tarifs plus élevés - s'y prendre à l'avance si on veut choisir la date et l'heure. 2 départs : 9h et 21h On peut choisir soit une cabin, soit un siège "Ocean reclyner" (pont
8), soit un "day ticket" ,  ce dernier est le moins cher et permet d'aller sur tous les ponts. La traversée dure environ 10h. À bord : restaurants, entertainment (groupe musical) au "Spirit Bar" (pont 7).
Un service de tourisme où l'on peut acheter le pass pour tous les parcs de Tasmanie 62$.

Basse saison : Un seul départ : 21h  - pas de 'day ticket". Pour les marcheurs, la Tasmanie dont la meilleure période est février, n'est qu'une grande réserve .... Il existe un guide "60 Great Short Walks" qui vous trouverez dans les Offices de Tourisme.

Également pour ceux qui préfèrent un tour organisé, l'agence "Walks on the Wildside", demanded John Grant comme guide. Agence basée à Launceston (www.walksonthewildside.com.au - (03) 6334 2327
reservation). Tours à la journée - entre 75 & 125$ selon la destination - BAY of Fires, - Wildlife tour -  Cradle Mountains

< Hébergement: La haute saison est déc-Jan dans le Sud - à partir d'avril/mai dans le nord, après la "Wet season". Les prix doublent pratiquement pendant ces périodes. Un emplacement électrique pour un HiTop varie entre 30-50$/nuit/2 pers, selon l'endroit. Assez cher dans le sud et en Tasmanie.

< Location camper van : Pas nécessaire de le faire avant de partir, souvent un meilleur prix sur place. Pour une longue durée, il vaut mieux se déplacer,  voir aménagement intérieur des véhicules, comparer les prix, etc...Plusieurs agences comme Apollo, Happycamper, Camperman, Britz, et bien d'autres.

Les offices de tourisme sont de bon conseil. Ils fournissent quantité de documentation. Prendre les "cartoscopes Tourism map" principalement sur la côte est et sud. Pour la liste des caravan Park, chaque état à priori à un petit fascicule les répertoriant (ex. "Caravan WA-Your guide to caravaning") également le guide des "Big4" ou "Top Tourist".  Il existe un catalogue "camp 7" qui comprend toutes les cartes routières et répertorie les campings dont les gratuits 60$ (disponible dans les offices de tourisme ou à la poste)

< Internet - free wifi : La free wifi ne se trouve pas partout. Tous les caravan Park ne  disposent pas de la wifi. Parfois il faut payer  5/10$ l'heure ou X mégas. En South Australia, la wifi est gratuite dans toutes les bibliothèques (libraries). Il suffit de s'inscrire dans l'une d'elle.

< Working Holiday Visa: Aujourd'hui, il semble être de plus en plus difficile pour les jeunes de trouver un travail intéressant comme cela pouvait l'être il y a 3,4,5 ans. Très souvent, les jeunes ne sont pas rémunérés. C'est le Wooffing : le gîte et le couvert gratuits moyennant un travail ce qui n'est pas toujours l'idéal. Les travaux rémunérés entre 25/30$ /h sont plus fréquents pendant les périodes de récolte. Aujourd'hui, le "Working Holiday Visa" est ouvert à beaucoup plus de pays, il y a donc de plus en de jeunes qui se proposent et qui n'ont pas les mêmes exigences. Pour pouvoir prolonger son visa d'un an, Il faut travailler 3 mois dans une ferme.

Nous sommes à 4 mois de voyage. Sommes partis de Sydney, puis Melbourne, Tasmanie, Adélaïde, Perth ..  déjà plus de 10.000 kms. Actuellement à Broome dans le Nord-Ouest. Il fait toujours entre 35/38 et humide .. mais on ne va pas se plaindre.

< Bénédicte et Jean Yves

mercredi, 06 novembre 2013 09:33

DVD du film le Bonheur.. terre promise en souscription...

Vous avez apprécié le film de Laurent Hasse "Le bonheur...terre promise" diffusé lors du dernier festival des Globe-Trotters à l'Opéra de Massy, alors vous ne manquerez pas cette information...

Le film sort en DVD, un beau cadeau pour Noël et il est en pré-commande chez le distributeur au prix 15 euros TTC + frais d’envoi jusqu’au 3 décembre,


Téléchargez le bon de commande
lundi, 14 novembre 2011 16:34

Agence à éviter à Srinagar

Attention arnaque à Srinagar, pratiques de voyous

SrinagarApres mes mésaventures au Cachemire, je voudrais mettre tous ceux qui se rendent à Srinagar en garde contre l'agence Travel Venture India PVT, 7A/ 44 W.E.A, CHENNA MARKET, KAROL BAGH, NEW. DELHI -110005 (INDIA).

Aussi présents a Srinagar.

Aussi présents a Connaught Place, soit sous le couvert d'un tourist information office, soit sous le nom Exotic Adventure Travels.

Ils ont également de nombreux sites internet promouvant Srinagar, leurs houseboats, le Cachemire et les packages au Rajasthan principalement.
Ils sont, au premier abord très sympas, il s'agit de la famille Dandoo (Nazir, Raj et à Srinagar, Latif), mais c'est une bande d'escrocs.
Si vous pouvez éviter d'avoir affaire à eux...

https://sites.google.com/site/travelventuredelhi/ 

A mon arrivée en Inde, à Delhi :

1) Je rencontre un « rabatteur »
2) Il m'accompagne dans une agence qui ressemble à s'y méprendre au centre d'information pour les touristes
3) A l'agence, après 2 heures de discussion, je finis par acheter un billet de bus pour Srinagar au Cachemire et 3 nuits sur un houseboat. Ce qui tombait bien, c'est que j'avais envie d'y aller , ce qui sentait l'arnaque c'est qu'ils ne voulaient pas me vendre juste le billet mais le package avec l'hôtel, le tout assez cher
4) A mon arrivée à Srinagar, je suis super bien accueillie et je fais ami-amie avec le patron, on discute beaucoup, lui me cerne pendant ce temps-là
5) 2ème arnaque : ils ont raison, je m'ennuie au bout de deux journées sur le bateau, il faut faire des activités. J'arrive à « négocier » une ½ journée de visites en ville avec chauffeur et une journée de trek en montagne avec guide, le tout bien trop cher évidemment. Cette dernière journée me fait rester une nuit de plus sur le houseboat, mais pas de problème, ce sera gratuit. En plus, sa sœur se fiance et ça leur ferait plaisir que je reste pour assister à la fête
6) 3ème arnaque, je rencontre un « ami » de la famille, qui est en fait le frère du gars de l'agence de Delhi, qui me baratine pendant des heures pour que j'achète un voyage au Rajasthan. Il m'invite à rester un peu sur son houseboat avec d'autres touristes pour que je vois du monde, il m'invite à passer une journée sur le lac en bateau, ce qui fait 2 nuits de plus, tout en continuant son baratin et comme ça ne marche pas il me prend au piège : un mec a fait une erreur, mon voyage est confirmé et payé par l'agence...
7) Je suis restée en tout 10 jours sur le houseboat à attendre une date de départ et sous surveillance
8) 4ème arnaque, l'affaire ne s'est pas réglée à l'agence de Delhi comme je le croyais, mais dans la voiture qui m'm'emmenait à l'aéroport

Voici le message que j'ai posté sur le forum du routard et au guide du routard, dans le cas où ils auraient envie de mettre a jour leur guide avec une info importante... elle est dans le Lonely Planet !

Srinagar, son lac, ses séjours en houseboat, ses treks, ses balades en bateau, c'est charmant, mais quelques familles se partagent le gâteau touristique.
Ce qui peut vous arriver de plus sympathique, c'est un matraquage commercial sur votre houseboat (défilé du tailleur, du bijoutier, visite au marchand de tapis, vente de trek, tour sur le lac, tour en ville...) Si vous n'achetez pas leurs produits, ils sont de moins en moins sympas.
Un peu plus fort : ils ont tellement peur que vous alliez vous renseigner auprès de la concurrence qu'ils vous retiennent par tous les moyens sur le bateau. Vous voulez internet ? pas besoin d'aller en ville payer une fortune, internet est gratuit sur le houseboat. Vous voulez faire un tour ? il fait trop chaud pour l'instant, vous sortirez plus tard (peut-être) mais accompagné.
Vous voulez dîner dans un restaurant ? Justement, on a cuisiné quelque chose de spécial pour vous.
Enfin, vous n'êtes pas libre de vos mouvements.
Pour ma part, j'ai eu droit à la version encore plus fort. J'étais sur le houseboat Persian Palace, "encadrée" par la famille Dandoo.
Ils voulaient absolument me refourguer un circuit avec chauffeur au Rajasthan. J'ai eu droit à toute la palette du commercial : l'amitié, la drague, les mensonges surtout... puis ils ont su que j'avais décidé de ne pas acheter. Il y a eu un tour de passe-passe, une erreur, le voyage a été confirmé comme ça, par erreur, tout est réservé, il faut payer maintenant. Impossible de fuir puisque sous surveillance. Il faut imaginer l'état d'esprit dans lequel je me trouve à ce moment-là, après une semaine de pression, où ils soufflent le chaud, le froid, jouent avec mes nerfs, me surveillent, je suis isolée sur ce bateau... ils font en sorte de maintenir dans un état d'attente, de désespoir, et de solitude. Ma porte de sortie c'est le départ, et pour partir il faut acheter. J'ai fini par payer une avance en espèce, sans reçu, sans itinéraire, sans date de départ, sans facture, en me disant que je réglerai le problème en arrivant à l'agence de voyage à Delhi. Le jour du départ, ils me retiennent dans la voiture qui m'emmène à l'aéroport, ils ont apporté le sabot pour prendre l'empreinte de ma carte bleue, ils crient, ils s'énervent, j'ai peur de rater l'avion, je signe. Arrivée à l'agence de Delhi, c'est à nouveau la famille Dandoo qui m'accueille (ils ne donnent pas leur nom de famille, juste les prénoms), ils tombent des nues, mais non ils ne savent pas ce qui se passe à Srinagar... bref, les mensonges continuent.

Du coup, j'ai dû aller au Rajasthan avec chauffeur et deux autres touristes avec qui je n'avais pas envie de voyager et au pas de course parce que 13 jours seulement de circuit.
J'ai fait un voyage dont je ne voulais pas et qui n'était pas dans mon budget.

En espérant que mes erreurs servent à quelque chose.

Michelle
mercredi, 24 novembre 2010 19:28

envoyer un colis pendant un TDM

 
Expédition d’un colis du Japon aux USA
 
Apres avoir galéré plusieurs semaines pour trouver un fournisseur de pièces pour notre camion qui s'avère être un modèle rare vendu seulement au Japon, nous avons rencontre une difficulté pour se les faire expédier du Japon. En effet, le fournisseur ne voulait pas assumer les risques ni les complications de prendre en charge les frais d'expédition mais aussi ceux de douane...
 
Il nous fallait donc ouvrir un compte avec un courrier international. Résultat des courses : impossible pour des particuliers et/ou service payant sur la base d'un abonnement mensuel, à l'exception de Fedex. Nous recommandons vraiment à tous ceux qui partent en voyage et qui
pourraient avoir besoin de se faire envoyer ou de retourner en France un paquet, de souscrire un compte avec Fedex en France. Nous venons de tester et pouvons confirmer une qualité de service et des tarifs infiniment meilleurs que ceux de la compétition.
 
Exemple du service reçu : un paquet de 25 kg envoyé du Japon aux US au tarif avion lent (5 jours ouvres) a couté moins de 40 € et a été livré à domicile en 2 jours. (Nous avons vérifié, c'est beaucoup moins cher que la poste!)  Nous avions pris la décision de le faire envoyer aux US et non au Mexique grâce aux informations fournies sur la base de données douanières de Fedex (accessible avec un numéro de compte) qui nous a permis de comparer les frais de douane mais qui également évoquait à mots à peine couverts les problèmes de corruption et les risques de retard ou d'amendes encourus... A titre d'information, les procédures douanières sont en général effectuées pendant le vol et le paquet est donc prêt à être livre dès que l'avion a touché le sol!
 
Pour ouvrir un compte, la procédure est simple : remplir un formulaire, le retourner par fax. On reçoit par retour de courrier ou d'email un numéro de compte Fedex.  Ceci permet de se voir facturer directement non seulement l'expédition mais aussi les frais de douane.
On peut consulter sa facture par internet et se faire débiter automatiquement sur son numéro de carte fourni au moment de l'inscription, sans avoir à retourner sur internet.
 
A chaque fois que nous avons eu des questions, nous avons reçu des réponses rapides et très claires. Voici pour info les coordonnées de la chef de service qui s'est occupée de nous chez Fedex :
 
C. Rousset
 
Martine et Robert (novembre 2010)
 
 
mercredi, 17 février 2010 10:12

Les infos Voyageurs du Ministère des Affaires Etrangères

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mercredi, 17 février 2010 09:15

infos 2010

15 février 2010.

Les autorités libyennes ont décidé sans préavis dimanche 14 février de suspendre jusqu’à nouvel ordre toute délivrance de visa pour les ressortissants de l’espace Schengen et d’empêcher l’accès à leur territoire des titulaires européens de visas en cours de validité. Par conséquent, il est fortement déconseillé à tout ressortissant français de tenter de se rendre en Libye, voire d’y effectuer un transit aéroportuaire, tant que ces mesures s’appliqueront.
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