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mercredi, 16 septembre 2009 15:59

Travailler à l'étranger: boulots occasionnels

Par travail occasionnel s'entend un travail de courte durée, lié la plupart du temps à une opportunité, sans que pour autant soit présente l'envie de s'installer dans un autre pays. C'est dans cette catégorie que l'on peut regrouper les jobs effectués en cours de route lors d'un voyage longue durée, les emplois saisonniers des tours-opérateurs et notamment celui d'accompagnateur, ou encore les stages ou jobs d'été généralement proposés aux jeunes et aux étudiants.
 
Travailler en route :

Pendant un voyage, travailler en cours de route permet d'abord de renflouer les caisses pour continuer plus longtemps, mais aussi de faire des connaissances et comprendre un peu mieux la région où l'on est. Mais attention toutefois, car si le but premier est d'abord de voyager et que le temps imparti se limite à quelques mois (ça passe vite), autant peut-être trouver l'argent nécessaire avant quitte à retarder quelque peu son départ.
De plus, aux contraintes de temps, s'ajoutent également certaines réalités économiques des pays visités, plus le cas échéant les problèmes légaux et leurs conséquences lorsque le travail n'est pas déclaré. D'ailleurs, hors Union Européenne (pour les ressortissants des pays membres), un visa de travail pas toujours évident à obtenir est nécessaire avec des démarches administratives parfois longues et complexes. Dès lors autant se contenter de son statut - et son visa - de touriste quitte à essayer de régulariser ensuite sur place si la situation devient favorable.
Malgré tout, il existera toujours des petits boulots ou emplois saisonniers à découvrir sur place. Les plus faciles à trouver : la restauration (plongeur, serveur, cuisto...); la cueillette (pommes, tomates...); vendeur, livreur, caissier dans les marché ou les magasins; le tourisme (première source de revenus au monde) avec notamment des jobs d'animateur ou accompagnateur, etc. Tout cela est en fait une question d'opportunité, de ténacité et de contacts sur place. Il est donc utile de lire les journaux locaux pour connaître ces offres, voir les annonces dans certains lieux comme par exemple dans les Auberges de Jeunesse en Australie, ou même encore de questionner les gens du coins et notamment les expats travaillant dans les zones touristiques (il y de la demande surtout en saison, même si parfois le salaire est remplacé par le gîte et le couvert). A l'occasion, certains hôtels ou agences locales recrutent aussi des traducteurs pour leurs groupes de visiteurs étrangers. C'est en Grande-Bretagne, Australie, Canada, USA que l'on aura le plus de chances de trouver tous ces jobs. Et de façon générale, c'est d'abord dans les pays "riches" ou les zones touristiques que l'on aura aussi le plus d'opportunités et les meilleurs gains (à moins d'avoir une spécialités rare). Dans tous les cas, il peut être utile d'avoir un CV rédigé en anglais.
Et parallèle, pour ceux qui veulent uniquement renflouer les caisses pour continuer ensuite leur périple, il reste la possibilité de revendre dans un pays ce qu'ils ont acheté dans un autre (on peut dans ce cas utiliser les services de la poste restante). Un détail quand même, la plupart du temps c'est totalement illégal.

Témoignage :

"De retour Mandalay, nous trouvons un petit travail parfait pour les gourmands que nous sommes. Dans un restaurant, Naymyo, le patron nous demande de traduire son menu car il attend pour la prochaine année des groupes de Français. Traducteurs bon marché, nous le mettons en page sur ordinateur "à la française". En échange, il nous offre les repas le temps de notre séjour. Cela nous donne l'idée de proposer ainsi nos services dans différents restaurants".(M. Morin et C. Perrot)
 
Accompagnateur d'agence :

Le tourisme demeure au niveau mondial le premier secteur d'emplois saisonniers. Gros avantage, celui-ci ne nécessite pas forcément de compétences particulières, du moins pour qui est habitué à voyager. Les clubs de vacances, les hôtels, mais surtout aussi les tour-opérateurs avec leurs besoins en accompagnateurs ou animateurs sont autant de pistes à explorer depuis la France et qui permettent de partir aux quatre coins du monde. Attention quand même, car la rémunération et les destinations lointaines ne sont pas toujours au rendez-vous, en tous cas au début, et les "contrats" possibles se résument le plus souvent à la durée du voyage. Bref, le plus souvent, devenir accompagnateur c'est d'abord en d'autres termes comment voyager à l'oeil ?
Voyager gratuitement est en effet une chose possible grâce à certains voyagistes qui cherchent régulièrement des accompagnateurs pour encadrer leurs circuits en France ou à l'étranger. Précision préalable, un accompagnateur n'est pas un guide; le travail demandé à ce dernier n'est pas le même (la rémunération non plus d'ailleurs).
Schématiquement, le guide "explique" un pays alors que l'accompagnateur gère le quotidien du groupe; c'est à dire qu'il s'occupe du transport, de l'hébergement, établit le planning des visites et gère le budget du groupe, plus le cas échéant essaye de résoudre tous les problèmes qui peuvent survenir en cours de route. Donc deux fonctions différentes quoique souvent liées dans les faits.
Dans la pratique, devenir accompagnateur n'est pas trop difficile. Avec un peu d'expérience des voyages ou d'un secteur particulier, plus une bonne connaissance au moins de l'anglais, on a toutes ses chances (une formation tourisme ne sert strictement à rien dans ce domaine). Malgré tout, ceux qui ne sont guère dynamiques, patients, capables d'initiatives et diplomates - des qualités plus que nécessaires pour ce genre de travail - n'auront que peu de chances d'être retenus. Car il faut savoir qu'encadrer un groupe n'est pas tout à fait synonyme de vacances. Sans pour autant être la maman des participants, ni une encyclopédie de connaissances sur le pays, ni même le simple comptable du groupe, l'accompagnateur doit toutefois arriver à trouver le juste milieu afin de permettre aux voyageurs d'être au maximum satisfaits dans un strict respect du pays. Vaste programme...
A de rares exceptions près, on ne peut pas dire qu'être accompagnateur est un métier. Dans de trop nombreux cas encore le travail repose sur du bénévolat ou presque (les TO auraient-ils le sens de l'économie, voire de l'exploitation ?); seuls les frais étant remboursés. Et si les voyages sont au rendez-vous, l'emploi à temps plein ou le salaire régulier demeurent très rares. Mais il est vrai que ce sont à la base des emplois dits "saisonniers".
Quant aux destinations, ne vous attendez pas à partir à coup sûr vers les pays les plus lointains ou pour les meilleurs circuits du catalogue. Même si c'est possible, on vous demandera souvent de faire vos preuves sur des pays que vous connaissez déjà ou des destinations proches, ce qui d'ailleurs peut être très chouette aussi. Enfin, pour les contacts, sachez que c'est plutôt à la fin de l'été que les voyagistes cherchent pour l'année à venir leurs accompagnateurs; donc contactez-les à cette époque. Très souvent par la suite, une sélection par questionnaire et/ou entretien déterminera le choix des candidats.

Témoignage :

"On peut se présenter à Nouvelles Frontières. Il faut aller aux permanences accompagnateurs : les lieux à Paris, horaires et jours sont dans la brochure "Passion", en première page de chaque pays. S'il n'y a pas de permanence, c'est aussi qu'il n'y a pas d'accompagnateur... Il faut venir avec une photo d'identité, faire un dossier de candidature et rencontrer le responsable accompagnateur du collectif en question. Puis il faut revenir très régulièrement à ces permanences (le mieux : toutes les semaines...) pour obtenir un accompagnement (il y a plus de demandes que d'offres), et espérer que le circuit parte... (; 5/00)
 
Stages et jobs saisonniers :

Partir quelques temps pour un job ou un stage à l'étranger est aussi une manière de voyager, de découvrir un autre monde, une autre culture, avec pour avantage par rapport à celui qui ne fait que "passer" de pouvoir vivre les choses de "l'intérieur".
Dans ce domaine, ce sont surtout les jeunes et les étudiants qui disposent dans l'ensemble du plus grand nombre de possibilités. Programmes d'échanges universitaires, séjour au pair, tourisme, enseignement, aide humanitaire sont autant de secteurs qui très souvent permettent de partir quelques temps s'exiler dans un autre pays. Qui plus est, les possibilités, les organismes, les adresses étant souvent connus et aisément accessibles, les démarches pour profiter de ces opportunités s'en trouveront donc grandement facilitées. Mais bien sûr, comme pour d'autres voyages, cela demande une certaine préparation et aussi un minimum de maîtrise des langues, et bien évidemment de l'anglais.

Les secteurs qui recrutent :

. Tourisme :
Comme on vient de le voir c'est d'abord en tant qu'accompagnateur d'agence que l'on trouvera le plus d'opportunités saisonnières.

. Séjours au pair :
 Contrairement à ce que l'on pense les séjours au pair concernent de plus en plus de garçons. D'une durée moyenne de 6 à 9 mois, ils sont réglementés par une législation spécifique, gérés par des organismes reconnus, et s'adressent à des jeunes de 18 à 30 ans (pas de formation vraiment particulière demandée). Les offres sont regroupées presque exclusivement sur l'Union Européenne et l'Amérique du nord.

. Agriculture :
A voir aussi avec ses possibilités locales de jobs pour la récolte des fruits et légumes, du tabac ou les vendanges. C'est un travail souvent assez éprouvant mais qui permet de découvrir les Etats-Unis, le Canada, l'Australie et surtout l'Europe.

. Aide humanitaire :
Elle offre aussi des possibilités intéressantes (pas toujours rémunérées) et avec plus de 700 organismes recensés, la France est bien placée dans ce domaine. Bien entendu, une formations initiale (santé, agriculture, génie civil, etc) est fortement conseillée pour des actions de moyenne ou longue durée (de quelques mois à deux ans). Tout cela est aussi assez réglementé et le travail s'effectue auprès d'organismes privés ou d'Etat généralement reconnus. Des périodes plus courtes peuvent être également envisagées notamment dans le domaine des chantiers de jeunes (environnement, patrimoine). Dans ce cas, les compétences requises sont moindres.

. Enseignement :
Là, les choses sont un peu plus compliquées et très souvent on est obligé de passer par les voies officielles (Ministère de l'Enseignement, de la Coopération, etc)`pour des contrats qui ne sont plus vraiment saisonniers. Un certain niveau d'études (généralement Bac + 2) ou une formation spéciale sont fréquemment requis. Les postes à pourvoir concernent un peu tous les pays du monde.

. Coopération :
Là aussi c'est plutôt pour une longue durée, généralement pour au moins 16 mois. Les départs se font soit dans le cadre de l'aide humanitaire (environ 800 postes par an), soit dans les secteurs scientifiques, culturels ou économiques (5 000 offres annuelles). Ce sont avant tout les diplômés qui ont le plus de chances.

. Etudes :
Pour ceux qui veulent poursuivre leurs études ou obtenir une première expérience dans leur futur domaine d'activité, il reste les programmes d'échanges inter-universitaires ou les stages professionnels. Dans ce dernier cas, le recherche du futur employeur ressemble globalement à celle utilisée à de mêmes fins au niveau de la France (même s'il existe quelques organismes spécialisés). . Petits boulots : tout comme en France, pour les débrouillards, des petits boulots à découvrir sur place de vendeurs, livreurs, caissiers, etc, existent bien sûr à l'étranger. Un détail quand même, la plupart du temps tout cela est totalement illégal.

Où s'informer ?

On aurait tort de croire qu'il n'existe que peu de sources d'informations en la matière. Au contraire, et les centre de conseil et de documentation (Office des Migrations, Centre d'Infos Jeunesse, ANPE, etc), le Club Téli spécialiste des jobs saisonniers, les revues et les annuaires d'entreprise, les Organisations Non Gouvernementales ou les Ministères d'Etat sont autant de pistes à explorer. La liste est longue, et même très longue, et dans ce domaine on ne saurait conseiller que les "Guides du Job-trotter" ou le "Guide du voyage utile" (Editions Dakota), ou encore le Guide du Routard "Humanitaire".
Grâce à eux, on découvre toutes les possibilités existant aussi bien en France qu'à l'étranger. Ce sont des ouvrages complets et l'outil indispensable à la réussite à un futur départ.

Témoignage :

"Eco-volontaires, voilà une manière de conjuguer travail et amour de la nature. Diverses associations françaises ou étrangères recrutent de bénévoles pour travailler, de manière temporaires, sur des programmes de protection de l'environnement. La campagne Kawana France a lieu tous les ans, de mai à août en Guyane. Il y a plus de 10 ans, afin de protéger les tortues luth qui viennent pondre par milliers sur les plages de Guyane, Jacques Fretey a créé avec le WWF la campagne Kawana.
Aujourd'hui, elle regroupe scientifiques, Amérindiens et bénévoles venus de métropole. Son implication locale est très importante et permet aux éco-volontaires de partager la vie indigène. Bien sûr, tous les bénévoles participent à la réalisation du programme scientifique sur les tortues (comptage, marquage...), un travail en majorité nocturne. Mais chacun travaille aussi, suivant ses compétences, à la logistique, aux activités pédagogiques vis--vis des scolaires, à la sensibilisation des touristes et des populations locales ou parfois à des programmes scientifiques périphériques. Bref, être membre de Kawana implique une participation importante au fonctionnement global de la campagne. Les candidats au départ adresseront, en fin d'année, C.V. et lettre de motivation au WWF France, 151 boulevard de la Reine, 78000 Versailles. Les heureux élus logeront au sein du village amérindien de Yalimapo dans la nouvelle station biologique des Hattes et auront un contact privilégié avec la plus grosse tortue vivante au monde.
Mais il n'y a pas que le W.W.F. et les tortues. D'autres organismes comme, par exemple, le Fonds d'Intervention pour les Rapaces (FIR. : 11 avenue du Château de Malmaison, 92500 Rueil-Malmaison) travaillent aussi avec des éco-volontaires. Il n'y a pas de règle pour votre prise en charge, mais suivant les cas et les organismes, vos frais seront partiellement ou totalement remboursés."(A. Nierga)

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