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mercredi, 16 septembre 2009 16:00

Travailler à l'étranger: l'expatriation

Généralités :

Partir longtemps travailler dans un autre pays. Hormis pour ceux qui sont envoyés par leur entreprise, pour les autres cela demande des démarches et des recherches particulières. Et pour tous des difficultés potentielles et de changements de vie pas toujours évidents à négocier.

Témoignage :

Je suis, depuis 2 ans, expatriée en Thaïlande, à Bangkok. Je travaille 5 jours par semaine dans l'une des usines d'un groupe multinational suisse.
- Conditions de vie : la Thaïlande bénéficie d'un climat chaud toute l'année avec des températures d'au moins 30 C. la saison des pluies débute en mai-juin et se finit en octobre. Bangkok est une ville très polluée où il est difficile de se promener à pied à cause de la chaleur et les quartiers sont assez distants l'un de l'autre.
- La nourriture : excellente mais elle peut être épicée. Elle est très bon marché. Il y a des supermarchés et des grandes surfaces où de nombreux produits (aux standards européens) sont représentés.
- Travail : les conditions de travail sont parfois éprouvantes à l'usine avec des journées d'en moyenne 10 heures. Cependant, les responsabilités sont plus importantes qu'en France. Mon rôle, en tant qu'expatriée, consiste principalement à manager, former techniquement une équipe et à assurer le transfert de technologie. Les problèmes majeurs sont la communication et la culture qui se heurtent parfois aux logiques économiques du groupe. Les Thaïlandais sont des gens consciencieux qui n'ont pas l'habitude de prendre des responsabilités. La hiérarchie, la séniorité sont encore des valeurs très respectées.
- Loisirs : toutes les activités associées à la mer sont possibles : voile, ski nautique, plongée (très bon sites à Phuket et les "îles de Koh Tao). Les prestations hôtelières sont d'un très bon rapport qualité/prix et de nombreux tours sont organisés dans la plupart des sites touristiques. Les locations voitures, motos sont très bon marché. Les cinémas diffusent les derniers films américains. Il y a une production locale mais rarement avec traduction anglaise. L'Alliance Française est assez dynamique et propose des spectacles tout au long de l'année. Le théâtre est pratiquement inexistant.
- Parmi les pays de l'Asie du Sud-Est, la Thaïlande pourrait détenir la palme du meilleur rapport qualité/prix. (V. Sauve)
 
Travailler dans l'hôtellerie :

Florence a voyagé pendant un an, avant d'arriver au Cambodge. Première étape : rédiger son C.V. en anglais. Deuxième : acheter une tenue vestimentaire correcte. Troisième : démarcher les quelques hôtels de catégorie supérieure de Phnom-Penh afin de se faire embaucher comme responsable relations publiques et marketing. Plusieurs entretiens sont nécessaires comme en France, sachant que l'expérience n'est pas indispensable, mais une compétence claire dans un domaine spécifique (comptabilité, marketing, accueil, restauration, etc) acquise auparavant par des études et/ou expérience. Un contrat local en anglais est négocié et signé, à vous de bien faire apparaître tous les points importants : salaire, protection médicale, logement, billet A/R pour la France, congés, etc. Le salaire est tout de même de niveau occidental malgré un contrat local; comme les dépenses sur place sont minimes (logée et nourrie par l'employeur !) c'est donc très intéressant.
N'ayant aucune protection sociale, Florence a dû souscrire à une assurance sociale volontaire (caisse des Français à l'étranger) pour environ 1 000 € par trimestre (sécurité sociale, retraite, chômage). L'employeur doit souscrire une assurance sanitaire (frais médicaux, rapatriement) pour la durée du contrat. Le fait de trouver du travail dépend des relations que vous faites sur place et de votre motivation. La règle est un peu la même que si vous cherchiez du travail en France. Florence a travaillé un an au Cambodge avant de reprendre la route, les poches un peu plus garnies. Dans l'hôtellerie, vous pouvez rencontrer des opportunités partout. Il faut simplement que le pays où vous souhaitez travailler soit en manque de main d'oeuvre qualifiée. Plus le pays est développé, plus votre démarche sera difficile. Il est nécessaire d'être en règle avec l'administration ; en général, c'est l'employeur qui s'occupe de votre visa, mais faire attention aux lois en vigueur. La plupart des étrangers débarquent avec un visa touristique et arrivent toujours à trouver un moyen pour se faire "régulariser" (plus difficile en Australie, USA, Japon, etc).
"Travailler l'étranger est une excellente façon de découvrir les gens, les habitudes, les mentalités, l'histoire du pays. C'est un enrichissement personnel, si on sait s'adapter aux contacts avec la population, et oublier ses préjugés et ses habitudes occidentales. Il est peut-être plus facile de trouver un boulot sur place que d'attendre de trouver quelque chose depuis la France : ne pas hésiter à foncer et on finit toujours par trouver".
(Florence)
 
L'Humanitaire :

◊ L'aide humanitaire :

- A dissocier le volontariat et la coopération.
Le volontariat concerne ceux qui s'engagent à plein temps dans des activités portant sur du long terme, dans un pays du Tiers-Monde. La coopération concerne les professionnels du secteur privé et public mis par l'Etat français à disposition d'un état étranger. - Les ONG interviennent plutôt dans les secteurs de l'enseignement, de la santé, du social... Pour trouver un poste dans une ONG, le travail ne manque pas, il y a en France plus de 700 organismes, les plus gros faisant travailler près de 2 000 personnes dans le monde. En partant avec une organisation, vous profitez de la structure (assurance, voyage aller-retour, couverture sociale, etc.)..

Bonnes sources de documentation
. Le "Guide du voyage utile" (Ed. Dakota) et le Routard "Humanitaire"
. Le répertoire "Association Solidarités Internationales" du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération qui recense toutes les ONG qui existent.
 Paris. Tél. : 01 53 69 30 00.

Travailler dans le développement :

C'est d'abord prendre le temps de comprendre et rencontrer les gens, leur fonctionnement, leur approche du problème qui vous a amené là. Vous venez exercer une compétence professionnelle (quelle qu'elle soit) mais pas imposer votre technologie. C'est surtout un échange, un coup de booster, une aide compétente, et requise. Si on désire faire "à la place", rien ne survivra après notre départ. On est là pour mettre en place une compétence locale, une technologie ou un système et, à ne pas oublier, pour se rendre utile. Cette façon de travailler nécessite le long terme et donc le temps de découvrir un peuple, sa culture, ses habitudes, de vivre avec et de pénétrer son "intimité". Une obligation géniale de vraiment rencontrer un pays.
Il y a des pièges faciles, comme toujours rechercher la compagnie des autres expatriés (fréquent chez les coopérants à long terme et les expatriés industriels, commerciaux ou financiers) et aussi l'inverse comme vouloir complètement s'intégrer, "ressembler". Un Français ne sera jamais un Africain ou un Indien, il restera toujours un Européen de culture, un Européen vivant ailleurs. Je crois qu'il ne faut jamais oublier cela. Le travail dans l'humanitaire n'est ni un travail solitaire, ni un regroupement d'expatriés, ni le mimétisme, ni l'imposition d'une technique, il doit être la rencontre de cultures et de technologies. Un expatrié de l'humanitaire de développement est aussi le témoin de sa culture et de son peuple, il est aussi là pour montrer qui nous sommes et comment nous sommes.

"Tout le monde peut trouver sa place dans l'humanitaire, s'il a une compétence professionnelle. Il faut seulement avoir la chance d'être la bonne personne, au bon endroit, au bon moment. Je conseille de lire "Le guide des associations de Solidarité Internationale" que l'on trouve dans les centres RITIMO (un par région), soit par le réseau Ibiscus, soit directement la cooptation française."(D. Barth)

Le volontariat : travailler pour une ONG en Afrique :

Les volontaires travaillent au sein d'une ONG (Organisation Non Gouvernementale) avec laquelle ils ont passé un contrat. La majorité des associations proposent un contrat de deux ans, plus de 1 500 volontaires sont ainsi envoyés sur le terrain.
Il convient tout d'abord de bien distinguer deux domaines pour lesquels travaillent les ONG en Afrique : le domaine de l'humanitaire et le domaine du développement. L'humanitaire regroupe les ONG travaillant dans l'urgence : campagne de vaccinations, lutte contre la famine, catastrophes, guerres, etc. Certaines ONG humanitaires ont aussi des projets de "post-urgence" : plantations vivrières et implantation de dispensaires dans les zones où elles ont travaillé. Le développement regroupe les ONG ayant des projets à long terme, environ 5 à 10 ans, créant des structures destinées à être pérennes : projets féminins, épargne-crédit, appui la démocratisation...
Les professions recherches par les ONG humanitaires sont principalement médicales, mais elles peuvent recruter dans d'autres domaines : techniques en bâtiment, en mécanique, gestion de manière marginale. En tout état de cause, toutes les ONG préfèrent recruter des personnes avec une expérience professionnelle notamment africaine. Seule l'AFVP, Association Française des Volontaires pour le Progrès  qui gère des projets de développement recrute des jeunes sans expérience ou presque. C'est d'ailleurs la filière principale des expatriés en développement en Afrique. Les domaines de compétence sont très variables : bâtiments, mécanique, école de commerce, socio-économique mais majoritairement agro avec spécialisation tropicale.
Pour toutes les ONG, y compris l'AFVP, ce n'est pas la bonne volonté qui est recherchée, mais la formation. Il faut savoir que le niveau d'éducation en Afrique s'élève progressivement et que des compétences de plus en plus poussées y sont nécessaires.
La procédure est simple pour être recruté : envoyer C.V + lettre de motivation, remplir un dossier de candidature, patienter car le monde des ONG est sujet à des délais de réaction très longs dus au déblocage des financements par les bailleurs de fonds (6 mois à 1 an), et passer des entretiens/stages de sélection définitive.
Il est également possible de partir chercher sur place, muni de son CV et d'une lettre de motivation, dans les capitales ou dans les grandes villes recevant beaucoup d'aides extérieures. Les antennes locales des ONG sont en effet assez autonomes et peuvent avoir besoin de compétences rapidement.
Le temps moyen pour trouver une ONG est alors de 3 à 6 mois. Il est bien sûr préférable de connaître quelqu'un sur place pour être hébergé et avoir des renseignements sur le pays, les adresses de ces filières. Les contrats de volontariat sont de 6 mois à deux ans. Les indemnités sont d'environ 1/2 SMIC français + frais d'hébergement et de transport remboursés + couverture sociale complète (sauf chômage) + pécule versé en France à la fin du contrat (en général).

"L'expérience d'un projet de développement en Afrique est extrêmement enrichissante mais est-elle valorisée en France ?"
Philippe Tergny (2 ans de volontariat AFVP à Koutiala au Mali pour un réseau de Caisse d'Epargne-crédit)
 
Le choix est fait :

Vous avez décidé de partir vous installer ailleurs ?

- Procurez-vous les dossiers informations sur les conditions de vie sur place à "La Maison des Français de l'étranger" : des dossiers sont disponibles sur plus de 100 pays. Ce service dépend du Ministère des Affaires étrangères. Vous y trouverez toutes les infos (formalités, prix du loyer sur place, précautions sanitaires, fiscalité du pays...) indispensables avant de s'installer. Vous pouvez y acheter également le livret du "Français l'étranger", remis à jour chaque année et qui contribue à répondre aux questions que l'on peut se poser.
- Lisez les revues spécialisées telles que "Réussir à l'étranger" ou "Le MOCI" (Moniteur du Commerce International), une des meilleures revues à l'international avec des numéraux sociaux. Egalement, le "Journal de l'hôtellerie", "Les Echos", "Le Figaro", "Le Monde". Vous trouverez également des combines et tuyaux dans le magazine "Rebondir" qui édite des guides pour s'installer à l'étranger.
- Il existe également des revues de presse par continent disponible à l'APEC (le matin de 9-12h00), ainsi que des infos par pays et par thèmes (contrat de travail, expatriation, salaires, etc).
- A l'étranger, vous n'êtes pas couvert par la sécurité sociale d'où l'adhésion conseillée à la Caisse des Français de l'étranger : BP 100 Rubelles, 77951 Maincy Cedex (Tél. : 01 64 71 70 00) ou 12 rue de la Botie 75008 Paris (Tél. : 01 40 06 05 80)

Adresses utiles :

- ANPE-International : 69 rue Pigalle, 75009 Paris (Tél. : 01 44 53 16 16). C'est une antenne de l'ANPE spécialisée dans la recherche d'emplois à l'étranger et qui édite un bulletin d'offres d'emplois à l'international.

- Maison des Français de l'étranger (OMI, Office des Migrations Internationales) : 34 rue de La Prousse, 75016 Paris (Tél. : 01 43 17 76 42). Ils recueillent et diffusent des offres d'emplois, conseillent et informent sur le départ à l'étranger, publient un journal mensuel "Mouvements". Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30.
- AFIJ (renseignements et formation pour les jeunes diplômés) : 28 rue d'Assas, 75006 Paris (Tél. : 01 44 39 74 55).
- Fédération internationale des accueils français et francophones à l'étranger : permanence le lundi de 11h00 à16h00 à la Banque Transatlantique, 17 bd Haussmann, 75009 Paris (Tél. : 01 40 22 84 51).

Sur Internet :

. Ministère des Affaires étrangères : plein de conseils administratifs et adresses utiles pour ceux qui veulent s'expatrier tant dans le domaine de leur travail que des études.

Un peu similaire pour également une vingtaine de pays : Leader-city.

http://www.bonial.fr/Emplois-Verts/ Moteur de recherche de recherche listant les emplois, stages et offres de formations liés à l'écologie et au développement durable

 

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