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Sur les cultures

Sur les cultures: us et coutume par région

Us et coutumes, traditions, codes vestimentaires, sujets de discussions, marchandage, etc, par régions. Les grandes lignes, vos avis, questions et expériences plus des renvois vers des sites/pages web traitant du sujet plus en détails.

A signaler aussi qu'au delà d'ouvrages spécifiques sur le sujet ou encore des guides contenant au moins un chapitre sur les us et coutumes des pays traités, il existe également deux collections anglophones spécialisées sur le sujet et faites pour le voyageur : Global Books (une vingtaine de titres) et surtout Culture Shock (une bonne cinquantaine).

Asie du Sud-est :

Comme le reste du continent, l'Asie du Sud-est possède une culture bien différente de la nôtre.En plus de la religion (bouddhisme, islam...), accueil, sourire, politesse et pudeur sont parmi les bases de la culture et du savoir-vivre local. Bref, les excès vestimentaires, de comportement ou autres, même les plus minimes, ne sont pas vraiment de mise. De plus, la gestuelle a, en Asie du Sud-est, une signification particulière et les contacts tactiles entre individus (ou même simplement toucher la tête de quelqu'un, montrer du doigt ou du pied...) ne sont pas forcément non plus les bienvenus surtout entre sexe opposé.
Quant aux thèmes de discussions possibles, ils seront toujours très consensuels (perdre la face notamment lors d'une discussion est ici l'une des pires choses) et plus que limités si vous souhaitez aborder tout ce qui est politique et autres sujets qui fâchent (prostitution, religion, familles royales...). Par craintes ou traditions nombre de sujets sont en effet tabous; ce qui dans un sens arrange bien des gouvernements locaux...

. Birmanie
. Cambodge
. Indonésie
. Laos
. Malaisie
. Singapour
. Thailande (+ autre)
. Vietnam

Chine et Extrême-Orient :

En matière de traditions et de coutumes, l'Extrême-Orient aussi bien que la Chine révéleront quelques surprises au voyageur occidental, sans que pour autant on retrouve d'ailleurs les mêmes choses ou contraintes d'un pays à l'autre.

- Chine :
Beaucoup de règles de savoir vivre pour le visiteur en Chine. Comme dans nombre de pays asiatiques on se doit déjà de respecter certains usages notamment vis à vis des personnes (âge, rang social...). Ici aussi sourire, politesse, ponctualité, pudeur (mais aussi une certaine curiosité par rapport à ce qui est étranger) sont très présents dans les relations sociales qui demande gé,néralement calme et patience. Particularités chinoises, le fait de ne pas "perdre la face" et de ne pas dire forcément ce que l'on pense mais plutôt ce que l'autre veut entendre qui influent notamment sur les discussions. Des discussions pour lesquelles certains sujets sont tabous comme la sexualité, le Tibet, la dissidence, la politique en général et autres sujets qui fâchent...

- Japon et Corée :
Ces deux pays, et à la limite aussi Taïwan, offrent en quelque sorte un double visage au visiteur. Il y règne en effet un mélange de "modernisme" et de traditions. Donc, si comme ici les codes vestimentaires ne posent pas vraiment de problèmes, ni même dans une certaine mesure les sujets à aborder lors de discussions, on y retrouve cependant certaines valeurs propres à l'Asie comme par exemple la politesse, le respect ou une certaine pudeur. A cela s'ajoute ce que l'on pourrait qualifier comme une certaine rigueur et surtout de multiples traditions concernant aussi bien la maison que les salutations, l'hygiène, les repas, etc.

. Chine
. Japon
. Mongolie
. Taïwan.



Sur les cultures: us et coutume

Parmi les difficultés auxquelles le voyageur parti loin de chez lui peut être confronté, décrypter les us et coutumes locales en est une. Pas toujours évident en effet, lorsqu'on est à l'étranger, de savoir ce qui est autorisé ou pas, ce que l'on peut faire ou ne pas faire.
Au delà des clichés habituels des uns et des autres ou des uns sur les autres, il n'en demeure pas moins vrai que chaque culture ou population possède ses "spécificités sociales" dont il sera toujours utile d'en connaître les bases. Et ce même si notre monde tend de plus en plus à s'uniformiser...

Circonstances :

A quelle(s) occasion(s) le voyageur peut - ou doit-il - tenir compte des spécificités locales ? A l'évidence, plus on s'éloignera de chez soi et de sa propre culture et plus on se trouvera confronté à des fonctionnements différents vis à vis desquels il faudra plus ou moins s'adapter. Ce sera le cas notamment pour ce qui est des pays non-occidentaux, lors de rencontres avec des populations aux traditions vivaces ou situées encore un peu à l'écart.

. Les apparences :
Même si le contact avec le monde extérieur reste limité, voire même inexistant, sa tenue vestimentaire de même que son attitude/comportement général sont les premiers éléments à prendre en considération (surtout si l'on est voyageuse). D'une certaine façon, cela demeure un peu le minimum au niveau du voyage (voire même de la vie de tous les jours) et ce quelle que soit d'ailleurs la destination.

- Tenue :
C'est généralement via sa tenue que s'établit le premier contact avec autrui. Si dans les pays occidentaux et quelques autres il n'y a donc en principe pas de problèmes (quoique certains lieux, notamment de culte, impliquent évidemment certaines limites), plus on en s'éloigne et plus il y aura de contraintes. D'où l'intérêt de s'habiller "neutre" le plus souvent en voyage.
Comme on peut s'en douter ce sont avant tout les voyageuses qui seront les plus concernées. Au delà de pays plutôt "intégristes" en la matière (Iran, Pays du Golfe...) une tenue jugées à tort ou à raison trop "sexy" pour l'endroit, un short, un décolleté ou même simplement des bras nus peuvent, entre autres, être mal perçus. Idem lorsqu'il s'agit de se baigner.
Quant aux hommes, eux aussi devront faire attention à l'occasion notamment par rapport au port du short ou de vêtements jugés "militaires".Enfin, s'habiller local n'est pas forcément toujours des plus judicieux ou peut parfois vite tourner au ridicule. Outre le fait que certaines choses ne sont pas faciles à (bien) porter quand on est pas habitué (le sari pour les femmes par exemple), cela pourra entraîner à l'occasion quelques incompréhension sinon moqueries de la part des gens du coin.

- Comportement et attitude :
Sans parler bien sûr des extrêmes, des choses simples ou admises ici peuvent choquer ailleurs, et cela d'ailleurs sans que l'on s'en rende même vraiment compte.
Par exemple s'asseoir par terre ou être allongé dans un lieu public, de même que d'être trop tactile (ou à l'inverse pas assez) lors de discussions, peut ne pas passer dans certains pays. Idem bien sûr pour ce qui est de l'attitude en public entre hommes et femmes (y compris à l'intérieur même d'un couple marié) et à plus forte raison si cela touche à l'homosexualité qui malheureusement n'est pas vraiment admise dans nombre de sociétés.Et puis logiquement certains lieux (notamment de culte) ou événements particuliers (ramadan entre autres) impliquent des choses à faire ou ne pas faire.

. Situations particulières :
Mais c'est bien sûr lors de rencontres formelles ou informelles que l'on devra à l'évidence faire preuve de discernements.

- Salutations (et remerciements) :
Tout contact commence généralement par des salutations; des salutations qui selon les pays ne revêtent pas la même forme. De la bise à la poignée de main en passant par le simple signe de tête ou au contraire le laïus obligatoire sur la situation du moment de la famille, le panel des salutations est vaste. Sans oublier que l'ensemble peut s'accompagner de gestuelles spécifiques ou de nuances selon ses interlocuteurs et leurs places dans la "hiérarchie".On retrouve un peu ce même principe au niveau des remerciements.

- Hospitalité :
Lors d'une simple visite aussi bien que dans le cadre d'un hébergement chez l'habitant. Là aussi des codes existent avec, selon, des formulations, gestes, attitudes, voire cérémoniaux plus ou moins définis que sont censés appliquer chaque partie.
Et puis bien sûr l'hospitalité, surtout lorsqu'elle repose sur une notion de "gratuité", "d'échange" ou de "tradition", doit fonctionner sur un principe d'équilibre. Aussi bien en Europe qu'ailleurs on n'est pas là pour profiter à outrance de celui qui offre l'hospitalité, à plus forte raison s'il ne dispose que de peu de moyens. En ce sens, la pratique de certains voyageurs soit-disant désargentés visant à vivre quasiment au crochet des populations locales est assez pitoyable. A l'inverse, le visiteur n'est pas non plus une vache à lait prête à se faire dépouiller par tous et pour tout.

- Dormir :
Au delà du type de "literie" (lit, hamac, nattes...) certaines traditions ou habitudes jouent sur la façon de dormir, même si en définitive le voyageur n'est que rarement concerné par cela (y compris en résidant chez l'habitant). On préfère ainsi dormir dehors (cour, terrasse) à certaines périodes chez certaines populations, et d'autres cultures font que tout le monde dormira ensemble dans une même pièce ou au contraire hommes et femmes séparés.
A signaler aussi que la notion d'intimité n'est pas forcément la même selon les cultures. Dans certains cas, celle-ci pourra d'ailleurs être perçue comme limitée pour un occidental. Enfin, dernière chose, dans quelques pays ou hôtels le fait de ne pas être marié peut obliger un couple à dormir dans des chambres séparées.

- Boire et manger :
Au delà de l'attitude à avoir lors d'un repas, c'est surtout les traditions culinaires locales qui peuvent amener quelques questions. Horaires, nombre et durées des repas, façons de manger, plats proposés, interdits alimentaires ou aliments originaux sont parfois autant d'éléments de surprises. Sans oublier l'éternel "qui paye quoi".
Idem d'une certaine façon pour ce qui est de se désaltérer lorsqu'il s'agit de traditions; de la cérémonie du thé à l'apéro-maison ou l'alcool local en passant par l'importance sociale du pub/bar dans certains endroits.
En parallèle à tout cela, on notera aussi que même la simple utilisation des toilettes est loin d'être uniforme d'une société à l'autre.

- Conversation :
Sujet parfois délicat pour le voyageur tant dans le fond que la forme. En effet, selon les pays et populations, la conversation ne revêt déjà pas la même importance, ne se fait pas sur les mêmes rythmes et avec les mêmes attitudes. Avec bien sûr les thèmes à aborder et le niveau "autorisé" à défendre ses positions qui varieront du tout au tout selon les endroits, mais aussi les interlocuteurs (âge, sexe, origine, position sociale, vécu, etc) et leur degrés d'intimité/affinité. Et à la clé, à l'occasion, de gros problèmes de compréhension et d'acceptation des points de vue des uns et des autres...

- Photos, marchandage et souvenirs :
Trois situations particulières pour lesquelles traditions et coutumes entrent également en jeux.Dans de nombreux cas ou situations la prise de photos peut poser problème dès lors qu'il s'agit de personnes. Partout chacun est libre de son image, et si traditionnellement telle population ou catégorie de personnes n'aime ou ne veut pas être prise en photos pas la peine d'insister. Sinon, dans tous les cas, demander l'autorisation demeure la moindre des choses. Quant à payer ou offrir un cadeau en échange, la pratique est loin de faire l'unanimité y compris chez les accros de la photo.
Le marchandage fait partie des traditions dans de nombreux pays. Dès lors aucun remord à le pratiquer même si bien sûr tout ne se marchande pas et qu'il faut garder en tête la valeur des choses et des sommes en jeux pour les uns et les autres.Enfin, la chasse aux souvenirs ne doit pas déboucher sur le pillage du patrimoine naturel aussi bien que culturel d'une population. Là aussi certaines règles sont à suivre pour éviter que soit fait n'importe quoi.


Catégories de voyageurs :

Le poids de la tradition et des coutumes ne s'exerce pas forcément toujours de la même manière d'un voyageur à un autre. Outre bien sûr la personnalité et le vécu de chacun, ou encore la connaissance du milieu recontré, la catégorie de voyageurs à laquelle on appartient - ou du moins on est associé - facilitera plus ou moins les choses.
Mais dans tous les cas ou presque, sachez que partout dans le monde le fait d'être étranger engendrera une certaine tolérance vis à vis des habitudes et du fonctionnement locals dès lors bien sûr que l'on ne fait pas n'importe quoi.

. Les voyageuses :
Plus que le voyageur, dans de nombreux endroits, la voyageuse se devra de décrypter les us et coutumes locales. Au delà bien sûr de la tenue vestimentaire, de l'attitude et du comportement à avoir en socièté ou en présence d'hommes, elle devra connaître un peu la place de la femme dans la culture locale et la vison de l'occidentale véhiculée dans celle-ci. A plus forte raison si elle voyage seule ou non accompagnée d'hommes.
Même si le statut d'occidentale lui confère le plus souvent une place à part, différente de celle de la femme locale, elle n'en sera pas pour autant toujours considérée tout à fait comme "l'égale" ou "l'interlocutrice" dans certains millieux (y compris occidentaux). Bref, elle devra souvent essayer de faire preuve d'intuition pour trouver sa place et déchiffrer à demi-mots ce qui lui est permis ou pas...

. Toutes catégories confondues :
En plus des voyageuses, chacun devra aussi d'un certaine façon décrypter spécifiquement les codes sociaux des lieux ou des situations qu'ils sera amené à côtoyer. Qu'on le veuille ou non, chaque personne ou catégorie de voyageur est en effet "regardée" par rapport à ce qu'elle représente. Ainsi le vacancier individuel ou de groupe n'est pas perçu comme le voyageur d'affaires, ni comme le résident étranger, ni bien sûr comme le local. De fait, les mêmes us et coutumes ne s'appliqueront pas de la même manière et les attentes ne seront pas toujours identiques selon la catégorie à laquelle on appartient. De plus, de nombreux stéréotypes ont la vie dure et la race, l'origine voire même la nationalité influeront dans bien des cas sur les contacts et la façon dont ceux-ci s'établiront.

Alors, comment faire ?

. Faire simple :
Si au premier abord on peut se dire que trouver la bonne attitude n'est pas chose facile, il faut quand même relativisier. Avec un minimum de bon sens, un peu de pratique du voyage plus de l'information préalable sur la destination où on va, nombre de difficultés se trouvent déjà aplanies.De plus il ne faut pas oublier que, la plupart du temps, une certaine tolérance existe partout vis à vis de "l'étranger" et des impairs qu'il peut commettre. Le plus souvent il n'aura droit au pire qu'à un petit regard amusé de ses interlocuteurs.
Bref, pas la peine de trop se poser de questions ni même d'essayer à tous les coups d'appliquer maladroitement ce que l'on a pu lire ou entendre ça et là concernant chaque situation. Mieux vaut toujours faire simple et naturel et se référer ou demander à son entourage si on ne sait pas. Comme on le verra, les choses se passeront généralement très bien.

. Blocages et refus :
Mais, à la longue, il est vrai qu'on se trouvera parfois aussi confronté à des blocages. Des blocages liés à une différence de culture, de pratique, vécu, perception, interprétation d'une chose ou d'un événement qui pourront alors déboucher sur un refus.

- Refus "matériel" :
C'est le plus courant qui concerne notamment tout ce qui a trait à l'alimentation (difficulté à avaler certaines choses), l'alcool, l'hygiène, le "confort" ou encore l'environnement. Même si on sait que ces éléments peuvent s'intégrer dans des traditions ou cérémoniaux, on ne se sent pas toujours capable de passer outre certaines choses. A chacun ses limites, même si découvrir d'autres horizons représente souvent une bonne occasion pour les repousser...
Cela dit, bien que cela puisse parfois décevoir un peu ses interlocuteurs, autant dire alors les choses simplement et expliquer son refus. La plupart du temps elles n'en seront que mieux comprises et acceptées.

- Incompréhensions :
Autres mondes, autres cultures. Le fait est que nombre de choses peuvent aussi choquer ou interpeller le voyageur lors de ses périples. Des droits de l'Homme à la condition de la femme ou certaines couches de la population en passant par la religion et nombre de sujets socio-politiques plus ou moins sensibles, on ne sera pas forcément toujours en accord avec le "pays". Et l'on aura peut-être alors envie de réagir et d'aborder certains de ces sujets lors de ses rencontres.
Mais selon les destinations cela ne sera pas toujours vraiment possibles. Par craintes, principes ou traditions, dans divers pays notamment d'Asie, très rares seront en effet les personnes souhaitant aborder de tels thèmes, surtout si la discussion doit s'avérer passionnée. Autant de sujets tabous (qui arrangent d'ailleurs bien nombre de pouvoirs en place) pour des approches initiales reposant le plus souvent aussi sur des positions diamétralement opposées des uns et des autres.
Alors bien sûr il est vrai que voyager n'est pas juger, qu'il est toujours préférable de prendre du recul, d'oublier ses propres notions de valeurs et d'appréciations pour découvrir d'autres cultures, etc, etc. Mais doit-on pour autant tout accepter et/ou tout cautionner ? Chercher toujours à excuser ou idéaliser à outrance telle ou telle autre culture, y compris dans ce qu'elle nous semble avoir de plus excessif ou d'absurde ? Peut-être pas; entre le refus de la diversité et l'angélisme béat il existe un juste milieux.
Donc, s'il n'est bien sûr pas obligatoire de rechercher la polémique, d'aborder ce type de sujets à la moindre occasion avec le premier venu, il n'en demeure pas moins que si cela se présente rien n'empêche de donner calmement son point de vue même si au final chacun doit rester sur ses positions...


Sur les cultures: stress du voyage et choc des cultures

Voyager doit être un plaisir. Et pour que ce plaisir demeure, autant faire en sorte que tout se passe pour le mieux, y compris sur le plan psychologique.

Savoir où on va :

La première chose évidente pour qu'un voyage se passe bien est déjà de savoir où on va mettre les pieds et quelles difficultés (en tous genres) on va rencontrer. "Connaître" un peu le pays avant d'y aller diminuera d'autant les craintes possibles sur place.
En outre, cela évitera souvent aussi un trop gros stress d'avant départ; stress d'ailleurs parfois accru pour certains par la peur de devoir prendre l'avion. D'où l'intérêt, dans tous les cas, de bien choisir ses destinations.
Bref, déterminez clairement vos envies (plus même vos moyens) et acceptez vos limites; vous n'êtes pas là pour prouver quelque chose au monde. Car même si tout cela ressemble à des évidences, combien de voyageurs sont rentrés écoeurés d'un voyage simplement parce qu'il s'étaient "trompés" de destination et étaient partis vers quelque chose de trop difficile pour eux. Comme le reste, voyager s'apprend. Alors plutôt par exemple que de s'en aller seul un an à l'autre bout du monde ne vaut-il pas mieux se tester et débuter sur des pays proches et des durées moins longues, surtout si l'on n'est jamais sorti d'Europe plus de trois semaines ou que l'on est toujours parti en organisé ?

Habitudes et perceptions :

En voyageant on change ses habitudes, on perd peu à peu ses repères et certaines cultures sont tellement différentes de la nôtre. Alors allez-y prudemment et n'essayez pas systématiquement de voir et comprendre les choses à la manière occidentale. Relativisez, prenez si nécessaire vos distances, et dans les pays très pauvres pas d'apitoiement inutile, vous ne changerez pas le monde, où alors restez pour aider.
Quant à la perception négative des choses en voyage, elle dépend d'abord des repères habituels que l'on a en soi. Des choses "extraordinaires" ou totalement inconnues passeront mieux car on ne possède aucun élément de comparaison, alors que le transport, le confort d'un hébergement, l'attente seront automatiquement comparés (même inconsciemment) à ce que l'on connaît ou pratiqué chez soi. Bref, un repas attendu une heure ou une averse prise sur la figure dans un véhicule seront moins bien vécus que la traversée d'une rivière en crue trempé jusqu'aux os. L'inconvénient de cela demeure que tant que l'on n'oublie pas ces repères (et bien d'autres notamment au niveau relationnel), il est impossible de bien voyager dans des pays difficiles ou de cultures et traditions différentes.

Stress et angoisse :

Le fait de se retrouver dans certains endroits à un moment donné d'un voyage peut avoir en soi un effet stressant. Soit que l'on soit dépassé par la culture locale (l'Inde est un exemple typique), le rythme de vie (les grandes mégalopoles ou au contraire la "campagne profonde"), le "trop de monde" (zones très touristiques ou encore l'Inde dans un autre genre), les tensions latentes (pays en crise), voire même l'environnement (le désert). Sans oublier qu'à tout cela peut s'ajouter le cas échéant des soucis personnels, y compris certains propres aux voyageurs (problème de budget, tension entre coéquipiers, etc). Bref, à de multiples occasions, le voyageur pourra voir son niveau de stress largement augmenter.

. Début de solution :
Pour le stress, voire l'angoisse, que l'on peut parfois éprouver en voyage, diminuez-les en adaptant votre rythme à votre état.
Et tant pis si le programme que vous vous étiez fixé n'est pas respecté. Là aussi, il peut être utile de ne pas réagir toujours en occidental, notamment pour tout ce qui concerne les questions d'horaires et le confort. Encore une fois relativisez et essayez de voir les choses de manière positive; vous êtes après tout en vacances. Et puis pour ceux qui voyagent en solitaire, si le poids de la solitude s'ajoute au "choc des cultures" cherchez des coéquipiers en cours de route.
Mais tant que le stress ne demeure qu'occasionnel ou de courte durée, pas ou peu de soucis à avoir. Après avoir analysé les causes, faire une pause, contacter ses proches, trouver un endroit sympa, un bon resto ou hôtel remettra le plus souvent les choses en place.
Par contre, en cas de stress prolongé mieux vaut agir au plus vite et le cas échéant passer même carrément à une autre étape de son voyage. Bref, tirer un trait définitif sur ce mauvais moment du voyage et passer à un autre.

Longs voyages :

Enfin, pour de longs voyages ou entre deux difficultés, prévoyez des haltes de quelques jours dans des endroits que vous trouvez sympas. Et à l'occasion, n'hésitez pas à vous faire le bon resto ou le super hôtel. Même si vous avez l'impression de ne rien faire ou de gaspiller votre argent, vous rechargerez au moins vos batteries et continuerez d'un bon pied la suite du voyage.
D'ailleurs, pour un voyageur peu expérimenté ou un début du périple, mieux vaudra souvent privilégier le plus simple. De plus, il n'est pas forcément judicieux d'enchaîner trop ou trop longtemps des pays difficiles, ou même simplement dits du Tiers-Monde. Au delà de créer un contraste qui fera tour à tour apprécier les uns et les autres, c'est surtout en cas de problèmes de santé, de fatigue, ou simplement de "blues prolongé" que l'on aura intérêt à faire halte dans les pays "occidentalisés". Le fait de retrouver d'une certaine manière ses repères et de bénéficier de meilleures infrastructures permettra toujours de mieux recharger les batteries. D'autre part, cela sera aussi plus commode si vous comptez faire venir votre famille ou vos amis en cours de route.Dernier conseil, ne jouez pas les Rambo, dans tous les cas évitez les pays ou régions à risques...

Sur les cultures: voyager seul(e)

Choix délibéré ou concours de circonstances, nombre de personnes voyagent en solitaire...

Avantages et inconvénients du voyage en solitaire :

Voyager en solitaire ne prend pas la même signification selon bien sûr les destinations, les cultures rencontrées, le type et la durée du voyage envisagé, mais aussi l'expérience, le caractère, voire même le sexe de chacun. Seul point commun pour tous, c'est le plus souvent à la tombée de la nuit que l'impression de solitude est la plus forte.
En attendant, mieux vaut déjà ne pas aller trop à l'encontre de sa "nature" pour choisir de partir seul ou accompagné. Tout en sachant que des compromis existent et qu'il est toujours possible de partir à plusieurs en se ménageant en cours de route des moments, voire des périodes de plusieurs jours, où l'on voyagera en solitaire.

¤ Les avantages :
Incontestablement les inconditionnels du voyage en solitaire vous diront qu'être seul représente la liberté absolue, celle de voyager à son rythme, changer son itinéraire et faire ce que l'on veut quand on veut. Et être seul pousse à aller vers les autres en multipliant les rencontres même si, hormis en Europe ou en Amérique du Nord, il est parfois difficile de rester isolé tant la "curiosité" des locaux peut être importante. A l'opposé, on peut penser que voyager à plusieurs réduit cette envie de contacts en incitant, même inconsciemment, les gens à rester entre eux au détriment des autres voyageurs et populations locales.
Dans un autre domaine, cet aspect solitaire peut permettre à certains de mieux se connaître, se dépasser, prendre confiance et agir parfois en ce sens comme une thérapie.Néanmoins, le routard solitaire aura plus que tout autre intérêt à emporter avec lui quelques bons bouquins, sa musique et de manière générale d'autres choses qui lui tiennent à coeur et qui combleront les moments sans rencontres. Moments que certains pourront d'ailleurs mettre à profit pour tenir un journal de voyage.

¤ Les inconvénients :

- Difficultés
:
Voyager seul présente aussi des inconvénients. Pour une fille seule certains pays ou régions (certains pays musulmans, l'Amazonie...) ne sont pas forcément faciles. Pour le voyageur débutant, partir avec d'autres personnes ou quelqu'un d'un peu expérimenté évitera pas mal d'erreurs, notamment pour des périples difficiles ou des pays très différents de ce qu'il connaît déjà. Sans parler de ceux qui au niveau langues maîtrisent avant tout.... le français. Dans ce cas, certains auront en effet tendance à ne rechercher que le contact d'autres francophones, ce qui dans les faits limitera quand même pas mal les possibilités de rencontres.

- Coûts :
Dans un autre domaine être seul revient également plus cher, ne serait-ce déjà qu'au niveau de l'hébergement que l'on payera proportionnellement plus qu'en voyageant à plusieurs, avec souvent aussi la certitude de récolter la plus mauvaise chambre ou la pire des tables quand il s'agit du resto. En matière d'hébergement justement si vous souhaitez partager votre chambre pour faire des économies (ou des rencontres), le plus simple après avoir choisi celle-ci est d'attendre à la réception l'arrivée d'un(e) autre solitaire pour lui proposer le partage (vous pouvez aussi laisser un message en ce sens à l'accueil); ça marchera neuf fois sur dix.

- Intendance :
De même, si l'on compte camper, faire sa cuisine, ou si l'on est assez chargé, personne ne sera là non plus pour porter une partie du matériel. En parallèle, on ne trouvera pas toujours le moyen de faire garder ses affaires pendant que l'on cherchera par exemple un hôtel, et nul ne partagera les longues attentes à faire la queue pour un billet de train ou de bus. Et puis il faudra assumer seul toutes les tâches habituelles du voyage (change, réservations, etc).

- Risques :
Mais de tous, l'inconvénient majeur demeure en cas de problèmes ou au niveau des risques (évitez d'ailleurs de partir seul s'il y en a trop) notamment pour les voyageuses. Et il est vrai que les voleurs de tous pays préféreront toujours s'attaquer aux personnes seules. Sans oublier qu'il est encore moins réjouissant d'être malade quand on n'a personne avec soi ou que l'on subit ce que l'on pourrait appeler "le stress du voyage et le choc des cultures".
Enfin à force de vivre seul ses voyages, ou simplement avec des gens de rencontres, un sentiment de frustration peut à la longue s'installer. L'impression d'avoir vu et vécu plein de choses que finalement on ne peut partager avec aucun de ses proches.

Trouver et choisir des coéquipiers :

Avec au choix la possibilité de trouver ses compagnons avant ou pendant le voyage. Ceux qui redoutent particulièrement la solitude auront cependant intérêt à les chercher avant plutôt que d'espérer en trouver, pour un même itinéraire et une même durée, en cours de route. Toutefois, surtout dans le cadre d'un long périple, n'oubliez pas que le but et les envies de chacun (budget, centre d'intérêts, activités, notion de confort, etc) doivent converger un minimum pour espérer réussir son voyage.

. En cours de route :
Si vous cherchez en cours de route, au delà du hasard, n'hésitez pas à laisser des messages dans le hall des hôtels (et pas que les vôtres) en privilégiant d'ailleurs au niveau hébergement les lieux disposant de salle TV, terrasses, jardins, etc, qui facilitent la rencontre avec d'autres voyageurs. Profitez également des transports en commun qui laissent du temps pour les rencontres, favorisez les meilleures adresses mentionnées dans le Guide du Routard (elles sont toujours citées en premier) si vous cherchez des francophones, des Let's Go pour des américains et des Lonely Planet (et éventuellement Rough Guide) pour avant tout des voyageurs anglophones.Et puis bien sûr allez vers les autres, sans vous poser trop de (fausses) questions du style "comment vais-je les aborder ?", et le cas échéant n'hésitez pas à dire que vous en avez marre de voyager seul(e); les refus seront rares. Mais attention quand même de ne pas apparaître non plus par la suite comme un fardeau ou une contrainte pour vos nouveaux coéquipiers.

. Avant le départ :
Pour trouver des coéquipiers avant le départ le plus commode reste la petite annonce à passer, notamment à ABM (la Case, Globe-Trotters Mag) , ou les rencontres possibles lors des "soirées coéquipiers ABM"..

- Bien chercher :
De façon générale, pour une annonce soyez précis dans votre texte, n'hésitez pas à détailler qui vous êtes, ce que vous attendez et le type de voyage envisagé. Pour éviter ensuite les déceptions, prenez vos précautions en ne cherchant pas la veille du départ. Choisissez des équipiers (plusieurs si vous redoutez les tête-à-tête) qui partagent si possible les mêmes intérêts et la même façon de voyager que vous. Discutez et "testez-vous" avant, y compris dans les conditions du voyage à venir s'il s'agit d'un trek, d'un périple à vélo et surtout en bateau.
Situation fréquente, n'oubliez pas non plus que si "coéquipier cherche coéquipière" (ou l'inverse), au delà de l'aspect purement voyage, risquent fort tôt ou tard d'entrer en ligne de compte d'autres considérations plus personnelles, notamment s'il s'agit de longues durées. Autant en être conscient et ne pas éluder la question vis à vis de soi-même et de l'autre afin d'éviter qu'ensuite le voyage en pâtisse.
En attendant, si vous ne trouvez personne (ce qui serait étonnant), plutôt que de rester à la maison, partez en organisé; certains tour-opérateurs proposent des voyages de groupe ressemblant fort à de l'individuel.
Mais dans tous les cas, n'oubliez pas qu'il en va du voyage à plusieurs comme de la vie de couple : pour que ça marche c'est à chacun aussi et surtout d'y mettre du sien...
 

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