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jeudi, 10 septembre 2009 11:19

Classes Affaire et Première




Bien évidemment, la situation n'est pas la même entre l'Eco. et les autres classes en matière de confort, d'équipements et de service. Assez logiquement les transporteurs privilégient leurs clients "fidèles" ou à "haute contribution"; plus on monte dans la hiérarchie et plus le niveau des prestations est élevé.



Les différentes classes

• Business et First

Pour ne rester que dans le domaine du vol lui-même, en plus des salons VIP et autres avantages au sol, la Première classe demeure évidemment le top à tout les niveaux voire même fait parfois dans la démesure.
En dessous, la Classe Affaires bénéficie généralement d'un bon à très bon niveau avec, outre un service à bord attentionné, de bons équipements et surtout un confort et un espace adaptés à un voyage très agréable. A cela s'ajoutent quelques services et avantages au sol (salon privatif, enregistrement prioritaire...).

Eco. de luxe

Lancée il y a quelques années par la compagnie de Taiwan Eva Air, une classe "Eco. de luxe" est désormais proposée chez certains transporteurs ou certaines destinations (Alizé chez AF, Grand Large chez Corsairfly par exemple). Elle se positionne entre les classes Eco. et Affaires avec cependant plus de passagers qu'en Business pour des équipements un peu similaires, mais surtout un service gratuit et un peu plus attentionné avec des sièges plus confortables et espacés qu'en Eco.
Bref un compromis "grand public" qui d'ailleurs se développe petit à petit dans le monde de l'aérien (même si peut-être un jour celle-ci ne se limitera ni plus ni moins qu'à l'Eco. telle qu'elle existait auparavant).



Intérêt ou pas ?

Toujours en ne se limitant qu'à l'aspect service et confort, voler en classes supérieures vaut-il alors le coup ou plus exactement le coût ? Car évidemment c'est là où se situe le problème, sauf bien sûr pour ceux qui voyagent tous frais payés. Les prix proposés n'ont en effet rien à voir avec le tarif que l'on obtient généralement pour ses vacances; jusqu'à un rapport de 1 à 10 entre la Première et l'Eco. négocié sur un même vol.
Quelques conseils cependant pour ceux qui seraient tentés :

Motivation

Que recherche-t-on à travers un vol en classe supérieure ? Avoir juste plus de facilités et d'aisance dans le cadre d'un long voyage, ou plutôt se faire un petit plaisir en vivant un moment inhabituel, voire inoubliable ?
Dans le premier cas la classe Affaire ou même les "Eco. de luxe" permettent amplement de voyager de façon agréable. Donc, pas la peine d'opter pour la Première vu le surcoût.
Par contre, s'il s'agit de se faire plaisir, on doit choisir sans hésiter la Première classe tant la différence de standing est flagrante par rapport au reste chez certaines compagnies !

Bien choisir son vol

Quitte à voler dans cette catégorie autant en profiter. La première chose à savoir est déjà que sur certains vols il n'existe qu'une seule classe. C'est la cas notamment des dessertes effectuées par de petits appareils, la très grosse majorité des low-cost et charters ou nombre de courts-courrier.
Attention aussi aux moyens-courriers qui disposent de classe Affaires (mais pas de Premières en général). Le vol étant encore relativement court on ne bénéficiera pas vraiment de tout l'éventail de services qu'offre ce type de classe, et donc le rapport qualité - prix pourra s'avérer un peu frustrant.
Bref, c'est en long-courrier que l'intérêt (besoin de confort et autres) et le "plaisir" (service, équipements) seront d'abord au rendez-vous.

Bien choisir sa compagnie

S'il est un critère important pour apprécier la qualité d'un vol, c'est bien le choix du transporteur. Car il en va des avions comme des étoiles des hôtels, ce n'est pas parce que deux compagnies vont proposer les mêmes classes sur une destination que la qualité sera au final la même.
Et l'on constate en effet que la Business de certains ressemble presque à de l'Eco. chez d'autres, ou encore que leur First a quelques années de retard par rapport à ce qu'il se fait ailleurs.
Bref, quitte à vouloir voler en classe supérieure autant le faire chez les meilleurs de la catégorie, sans oublier non plus que le type d'appareil est lui aussi important (le B-777 et l'Airbus A-380 étant à privilégier sans hésitation).
- Selon la classe choisie :
Pour ce qui est de "l'Eco. de luxe" la plupart de ceux qui la proposent se valent.
En Affaires, la majorité des grosses compagnies nationales ou autres offrent une bonne qualité avec une mention spéciale cependant pour les compagnies du Golfe (Qatar, Emirates...) et d'Asie du Sud-est (Malaysia, Cathay, Thai, Singapore...).
Quant à la Première classe, là aussi c'est du côté de l'Asie du Sud-est et du Golfe qu'il vaudra mieux chercher même si certains européens comme Air France ne sont pas mal non plus.

S'informer

Pour s'informer on pourra bien sûr profiter de l'expérience des autres (forums), voir des sites spécialisés comme Skytrax qui est une référence quant au classement des compagnies selon leur qualité, ou encore jeter un oeil sur le site des différentes compagnies possibles afin de voir ce que chacune propose. Sans oublier de faire des simulations via les comparateurs de prix.



Question prix

Evidemment, comme on l'a dit, les prix proposés n'ont rien à voir avec le tarif négocié que l'on obtient généralement pour ses vacances. Quoiqu'il puisse y avoir de bonnes surprises...

Chercher le bon prix

Les billets Affaires et même Première fonctionnent comme les autres au niveau tarifaire, à savoir qu'ils sont eux aussi soumis aux variations saisonnières. Ils existent aussi bien en "tarif négocié" (voire en promo) qu'en "plein tarif" avec les avantages et inconvénients habituels qui en découlent.
De même, comme il y a des compagnies réputées économiques et d'autres plus onéreuses, le prix de ces billets suivra en général chez celles-ci le même principe.
Bref, classe Eco., "Eco plus", Affaires, ou même Première, le modèle de recherche du meilleur tarif demeure le même.

Pour pas beaucoup plus cher...

Alors tout cela resterait-il hors de prix pour la majorité ? Pas forcément dès lors que déjà on fait, comme toujours, la chasse aux bonnes affaires ou promotions, et que l'on favorise les périodes creuses pour voyager.

- L'Eco. de luxe :
Et puis souvent pour à peine quelques dizaines d'Euros de plus que le billet de base, la classe "Eco. de luxe" est là. Tant est-il d'ailleurs que l'augmentation du nombre de choses que l'on est amené de plus en plus à payer en Eco. ne réduise encore cet écart de prix. Car, quoique encore assez peu connue du public, celle-ci permet de bien voyager et offre un avant-goût des classes supérieures.

- Les cartes de Fidélisation :
C'est surtout grâce à elles et aux points/miles accumulés que l'on fera des économies. En deux mots, dès lors que l'on vole sur des compagnies partenaires on peut accumuler des "miles" qui à la longue peuvent se transformer en billets gratuits ou surclassements. Trois alliances (Skyteam, One World, Star Alliance) dominent l'aérien et il est bon d'en être membre (c'est gratuit) même lorsqu'on voyage peu ou simplement en "tarif négocié".
En effet, en cas de surbook en classe Eco. certains passagers sont alors transférés en Affaires sans supplément. Et être membre du Programme de Fidélisation de la compagnie peut parfois aider à être plus facilement choisi.
Mais plus que cela, c'est surtout l'accumulation des miles qui demeure de loin le plus intéressant. Outre les offres spéciales (voire grâcieuses) proposées à chacun selon son niveau de points, les miles gagnés peuvent ensuite être échangés contre des billets gratuits mais aussi le surclassement de son choix. Toujours bon à prendre...



jeudi, 10 septembre 2009 11:18

Services et équipements




"Offrir le meilleur voyage possible" : un argument commercial développé par nombre de compagnies au fils du temps afin de lutter au mieux contre la concurrence. Et les innovations sont effectivement là, du moins pour ceux qui ont les moyens...



L'évolution du service et des équipements

L'évolution de l'aéronautique, de même bien sûr que le développement des nouvelles technologies, ont permis ces dernières années d'apporter nombre d'innovations en matière d'équipements et de services à bord des avions. Et ce pour le plus grand plaisir des passagers.

• L'apport des nouvelles technologies

Ainsi, si autrefois le passager impatient devait interroger sans cesse l'hôtesse pour savoir dans combien de temps l'appareil allait enfin atterrir, celui-ci n'a maintenant plus aucun souci à se faire, du moins avec la plupart des transporteurs et en longs-courrier. Il dispose désormais sur écran personnel ou collectif de toutes les informations nécessaires sur le déroulement de son vol. Localisation, altitude, vitesse, trajet restant et heure d'arrivée prévue, température extérieure n'ont ainsi plus aucun secrets pour personne
De plus, la plupart des compagnies, notamment américaines ou du Sud-est asiatique, proposent à bord de leurs appareils des écrans individuels permettant aussi bien de s'informer sur le bon suivi du vol que de visionner le film de son choix, s'amuser à des jeux vidéo, recevoir les dernières nouvelles des chaînes TV et même de faire ses emplettes par vidéo-achat ou dépenser ses sous à des jeux de hasard. Egalement, sur certains appareils un système vidéo permettant à tous les passagers de voir sur écran les paysages qu'ils survolent.
Quant à ceux qui se sentent un peu seuls, le fax et surtout le téléphone (y compris au niveau du portable) n'ont pas été oubliés.
De même, l'Internet en avion se développe petit à petit via les terminaux déjà disponibles dans nombre de classes affaires en attendant que bientôt chacun puissent se connecter à son tour directement avec son propre ordinateur. Bientôt, le passager devrait avoir droit aussi à un "intranet" donnant des informations sur le vol, le catalogue des produits en "duty free" ou le menu avec possibilité de faire son choix et sa commande.

Nouveaux aménagements

En parallèle aux technologies du XXIe siècle, les compagnies et constructeurs ont également travaillé sur l'aménagement intérieur, à commencer bien sûr sur les nouveaux très gros porteurs que sont l'Airbus A-380 et le Boeing 777.
Au delà du simple "relookage" de la classe Eco. ou parfois des sièges plus confortables (avec parfois écrans individuels) chez certains, c'est logiquement sur la classe Affaires et la Première que les transporteurs ont concentré leurs efforts.
Ainsi, des grosses compagnies comme Air France créent de véritables cabines à bord de leurs appareils. Le passager long-courrier à "haute contribution" peut - ou pourra sous peu - disposer d'un vrai lit et d'un coin repas incluant bien sûr les équipements de base, écran, téléphone, etc, désormais devenus indispensables. De quoi reléguer aux oubliettes le plus performant des fauteuils relaxant ou inclinable d'antan. Et l'on s'accorde à dire que des espaces bar ou snacks (qui existent déjà chez certains comme la Qatar), mais aussi douche, bibliothèque et des coins jeux pour les enfants pourraient même faire leur apparition dans les années à venir. Bref, tout pour ravir le passagers... ou du moins les plus fortunés



Du gratuit au payant

"Offrir le meilleur voyage possible" : un argument commercial développé par nombre de compagnies au fils du temps afin de lutter au mieux contre la concurrence. Et les innovations sont effectivement là, du moins pour ceux qui ont les moyens ou évitent la classe Eco...

La chasse aux coûts

La concurrence accrue, le développement des low-cost, les variations du prix du pétrole, la baisse du pouvoir d'achat, un trafic très fluctuant ou encore la voracité des gros actionnaires sont autant de raisons qui font que depuis quelques temps déjà les compagnies font la chasse aux (sur)coûts.
Bien évidemment au delà des facturations supplémentaires au niveau des bagages ou même lors de la réservation appliquées chez certains, c'est avant tout sur les services à bord, y compris en long-courrier, que de plus en plus de compagnies espèrent faire des économies. Pas en supprimant des équipements, dont certains d'ailleurs viennent à peine de sortir ou servent à la promotion, mais en facturant plutôt (souvent de manière abusive) leur utilisation aux passagers voyageant en classe économique (gratuit pour les autres); soit un modèle développé à l'origine par les low-cost. Et pour aller encore plus loin dans l'économie ou les bénéfices, certains n'hésitent pas à faire payer ce qui depuis toujours était gratuit comme une simple couverture ! Bref, un véritable racket du passager pour tout ce qui est service ou élément de confort à bord...

Avec ou sans supplément ?

En classe Eco., que peut-on encore espérer de gratuit en matière de service et équipements à bord ?

- Choix du siège :
Au niveau espace, le mieux demeure toujours les sièges au niveau des issues de secours qui sont toujours dégagés. Les compagnies l'ont bien compris et chez certaines comme Air France il peut être demandé un supplément si l'on souhaite prendre place à ce niveau. Il faut de plus répondre aux conditions d'attributions de la compagnie (être majeur, capacité physique suffisante, parler anglais ou la langue de la compagnie) pour être capable d'ouvrir lesdites issues de secours.

- Repas et boissons :
Les low-cost ont lancé le principe et désormais en courts et moyens-courrier la plupart des transporteurs ne proposent que du payant, ou au mieux des "snacks" très basiques.
Quant aux vols longs-courrier, il est de plus en plus fréquent que l'on doive débourser quelque chose pour les alcools. De même, une première tentative à la mi-2008 par United d'introduire l'idée de repas payants sur ses liaisons transatlantiques à été faite. La compagnie a du faire machine arrière, mais pour combien de temps ?
Bref, en dehors du verre d'eau qui lui devrait rester gratuit (ne serait que par précaution pour les compagnies par rapport au risque de déshydratation), on s'achemine de plus en plus vers une restauration payante à bord des avions en classe économique.
A signaler cependant que lorsqu'un service de repas existe, il est en principe prévu pour ceux qui en font la demande préalable des menus végétariens, diabétiques, etc.

- Distractions :
A l'origine pratiqué par les charters, le principe des écouteurs payants se généralise doucement; tant est-il d'ailleurs qu'il y en ait encore sur les courts et moyens-courrier.
Quant aux écrans individuels (lorsqu'ils existent), il se pourrait tôt ou tard qu'une partie de leur programmation ne soit plus réellement gratuite.
Enfin, on peut remarquer que sur nombre de vols la presse disponible devient de plus en plus réduite.

- Communication :
Le téléphone, le mail et Internet ont récemment fait leur apparition à bord. Ce sont des services payants, ce qui en soit demeure compréhensible vu l'innovation récente et la technologie déployée.

- Pour le repos :
On se demande parfois où va se nicher le souci d'économies chez certains ! Ainsi, des compagnies US ont maintenant décidé de faire payer... oreiller et couverture.

Quelques remarques
Autres temps, autres moeurs. Le transport aérien a logiquement évolué au fil du temps, y compris dans la perception que l'on en a. Autrefois réservé à une "élite", puis ensuite à une minorité, l'avion s'est maintenant démocratisé (tant mieux) au point de devenir un mode de transport - et surtout un produit marchand - comme un autre.
Les règles ont changé, la situation économique aidant. Logiquement, le service et le confort qui autrefois participaient à cette spécificité de l'aérien ont eux aussi suivi le mouvement. Désormais, ils ne sont plus que de simples éléments commerciaux qui servent aussi bien à promouvoir le produit "compagnie" qu'une variable économique permettant, selon la situation de chacun, d'accroître les bénéfices ou au contraire réduire les pertes. Dès lors, on peut craindre que le passager Eco. ne puisse s'attendre maintenant qu'à une baisse constante des services qui lui sont et seront proposés par les compagnies. A moins bien sûr de passer à la caisse pour voler en classes supérieures ou s'acquitter de multiples suppléments qui lui permettront juste de retrouver les services gratuits d'autrefois...



Pour plus d'infos

Divers sites, articles et dossiers traitant du confort et du service à bord.

Avis et vue d'ensemble

- Seatguru : configuration, bonnes places, équipements, etc, par transporteurs et appareils. Très utile pour choisir son siège.
- Air Valid et Skytrax : infos, descriptifs et avis sur les compagnies notamment au niveau du service.

Service, équipements... et réduction des coûts

- Internet en avion : fonctionnement, technologie, coût, etc.
- Plateaux repas : 4 000 photos de plateaux repas de 270 compagnies aériennes avec commentaires et note finale sur la qualité.
- La chasse aux coûts : une approche humoristique du sujet, quoique peut-être pas tant que cela...
- USA : avec les compagnies US il faut désormais payer pour réserver, s'enregistrer, boire, manger ou se distraire à bord et même avoir droit à une simple couverture...
- Gilets de sauvetage : lorsqu'on peut même économiser sur les gilets de sauvetage !

Service "haute contribution"

- Vol grand luxe : salons ou cabines privés, nouvelles technologies, vrais lits, certaines compagnies ne refusent rien à leurs passagers "haute contribution".
- Service haute contribution : en Business et Première.
- Jets privés : en photos, leur aménagement...



jeudi, 10 septembre 2009 11:18

Confort à bord




A l'évidence, plus un vol sera long et plus on aura intérêt à rechercher le meilleur confort et service possible durant le trajet. Bien entendu, selon les compagnies, les appareils, les destinations ou le type de billet choisi, la qualité du vol ne sera pas du tout la même. Surtout que désormais nombre de compagnies ont instauré un véritable racket du passager pour tout ce qui est service ou élément de confort à bord...



Question de confort

Fort logiquement, la qualité des appareils et leur aménagements se sont nettement améliorés ces dernières années pour le confort du passager.

Quelques règles générales

- La pressurisation en cabine, en l'air, n'est pas la même qu'au niveau du sol. Selon les appareils ou les caractéristiques du vol, celle-ci peut être équivalente à ce que l'on rencontre entre 1 200 et 2 500 mètres. Principale conséquence : les problèmes auditifs habituels, notamment lors de la descente, auxquels on pourra facilement pallier par des déglutitions fréquentes (entre autres mâcher du chewingum). Donc, il vaut mieux éviter de souffrir d'otite ou de partir avec un gros rhume.

- Contre la sécheresse à l'intérieur de l'avion il est conseillé de boire abondamment en évitant les alcools qui accroissent la déshydratation

- Pour lutter contre l'immobilité (et à plus forte raison le "Syndrome de la classe Eco"), source de lourdeurs dans les jambes, il faut régulièrement se lever pour aller marcher, sans oublier de délasser ses chaussures pendant la durée du vol.

- Pour bien se reposer, on peut également prévoir des vêtements amples, des Boules Quiès, masque anti-lumière, coussin appuie-tête et un lainage contre la climatisation qui favorise très souvent une température assez basse. Ne pas oublier non plus sa trousse de toilette pour les vols de longue durée.

- Enfin, pour les personnes victimes du mal de l'air (nausées, sueurs, vertiges) des comprimés existent. On peut aussi incliner son siège le plus près possible de l'horizontale et rester immobile la tête penchée en arrière en évitant tout mouvement de rotation de celle-ci.

Bien se placer

Point essentiel, notamment en long-courrier, bien choisir sa place en Eco. (pas vraiment de problèmes pour les classes supérieures) pour être au mieux pendant le vol.
Bien entendu, il est préférable d'arriver tôt à l'enregistrement pour pouvoir choisir (tant est-il que l'on ne puisse pas s'enregistrer avant via Internet comme cela est de plus en plus le cas). A cet effet, ne pas hésiter à demander un siège ou un type d'emplacement précis, ce qui ne vous sera que rarement refusé s'il y a disponibilité. A la limite, consulter au préalable la configuration de l'appareil sur lequel on va voler peut être utile pour se faire une idée. A ce sujet, on conseille d'ailleurs le site Seatguru qui indique les configurations, bonnes places, équipements, etc, par transporteurs et appareils.
Quant à la place "idéale", tout dépendra aussi et surtout de ce que l'on souhaite.

- Sortir rapidement :
Il faut se placer en tête de l'appareil. C'est par là que s'effectuent généralement la montée et la descente des passagers.

- Un maximum de confort :
C'est au niveau des ailes que l'on ressent le moins les turbulences.

- Avoir moins de bruits :
C'est à l'avant que l'on est le moins dérangé par les bruits de l'appareil en vol.

- S'étendre :
Le mieux demeure les sièges au niveau des issues de secours qui sont toujours dégagées. Attention cependant car pour avoir ceux-ci, outre le fait que désormais ils sont soumis à supplément chez certains transporteurs (il n'y a pas de petits profits !), il faut de plus répondre aux conditions d'attributions de la compagnie (être majeur, capacité physique suffisante, parler anglais ou la langue de la compagnie) pour être capable d'ouvrir lesdites issues de secours.

- Incliner son siège :
Cela n'est pas toujours vraiment possible, ou en tous cas limité, pour la ou les dernières rangées de chaque zone.

- Dormir ou ne pas être dérangé :
Les meilleures places sont côté hublot (sauf en cas de rangées inoccupées). Par contre, l'arrière de l'appareil est plutôt à déconseiller à cause notamment du va et vient ou des queues d'après repas que peuvent susciter les toilettes.

- Eviter d'être coincé :
Ne pas choisir alors les sièges en milieu de rangées.

- Bouger sans déranger :
Choisir bien sûr une place côté couloir.

- Profiter de la vue :
L'idéal évidemment est au niveau des sièges hublots, sauf bien sûr à hauteur des ailes.

- Profiter des écrans :
Mis à part s'il existe des écrans individuels, autant ne pas être trop éloigné de l'écran qui parfois peut être de taille réduite. Selon la configuration de l'appareil, dans certaines rangées latérales il est également difficile de bien voir.

- Etre servi en premier :
Mieux vaut choisir les rangées proches des "cuisines"; c'est à dire très souvent les premières ou dernières de sa zone. Inconvénient cependant, lorsque le service commence à l'autre bout on se retrouve servi en dernier avec pas toujours

- Voyager avec des bébés :
La première rangée de chaque zone dispose d'un espace suffisant pour poser un berceau sur le sol. Pour des raisons de sécurité, les places proches des issues de secours sont pas par contre attribuées.

- Sièges inoccupés :
Enfin monter à bord le dernier permet aussi de repérer les rangées de sièges inoccupés pour mieux s'installer.


jeudi, 10 septembre 2009 11:17

Vaincre sa peur




Un passager sur quatre est encore victime de stress et d'angoisses importantes à l'idée de prendre l'avion; et cela aussi bien avant le départ que pendant le trajet.
Trucs et astuces pour diminuer ses appréhensions...



Préambule

Quels risques ?

L'avion demeure de très loin le moyen de transport le plus sûr. De tous les modes de locomotion, la voiture est le plus dangereux; les risques de mourir d'un accident y sont 30 fois supérieurs à ceux du bus, 45 fois à ceux du train et 90 fois à ceux de l'avion.
Chaque année ce sont plus de deux milliards de personnes qui utilisent l'avion pour leurs déplacements. En tout, sur les 25 à 30 millions de mouvements annuels, on ne dénombre que quelques dizaines d'accidents, d'ailleurs pas toujours dramatiques, et "à peine" un millier de morts. D'ailleurs 2007 aura été l'année la plus sûre au niveau aérien depuis 1963 avec 136 accidents d'avion (dont 50 de lignes commerciales régulières ou charters) et moins de 1 000 morts.
De façon générale, les vols intérieurs présentent plus de "risques" que les internationaux. C'est aussi en Afrique que se produisent le plus d'accidents, 25 à 30% de l'ensemble, alors que ce continent ne représente qu'à peine 4,5% des mouvements aériens.

Plus d'infos

Si vous vous "intéressez" aux accidents d'avion et aux stats qui vont avec, on conseille le site Air Safe. Celui-ci répertorie pour une cinquantaine de compagnies aériennes le nombre d'accidents et autres infos du genre depuis 30 ans. Et à la clé un "classement" des transporteurs les plus sûrs... et les autres. En complément, entre autres, des stats et infos sur le même sujet par types d'appareils.
A signaler aussi sur abm.fr une rubrique un peu similaire concernant la "qualité -sécurité" des compagnies aériennes.



Savoir et comprendre

Manque d'information

L'origine de la peur en avion est souvent liée à l'ignorance que l'on a des appareils et de leur fiabilité, de même que du personnel navigant et de ses compétences. On a peur de ce que l'on ne connaît pas ou, dans ce cas précis, de ce que l'on ne comprend pas. C'est ainsi que plus de 10% des personnes qui n'ont jamais pris l'avion ont renoncé à ce mode de transport uniquement par peur de l'accident.
A cette ignorance s'ajoute le pouvoir de l'imagination qui véhicule parfois encore des images négatives ou dépassées du monde de l'aérien. Pourtant les techniques et les technologies ont largement évolué depuis l'époque de l'Aéropostale.

Au niveau sécurité

- Matériel et conditions de vol :

L'aéronautique est un secteur où la sécurité n'est jamais délaissée au profit de considérations économiques. Sans cesse les techniques en la matière évoluent, les systèmes sont de plus en plus perfectionnés avec à bord des procédés de contrôle et de sécurité en double, voire triple exemplaires. Chaque avion est également contrôlé régulièrement par les compagnies et les instances internationales délivrant les autorisations d'utilisation.
Pour ce qui est des conditions de vol, elles reposent elles aussi sur les meilleures garanties. Le choix de la route est déterminé d'après la météo (on essaie d'avoir les vents avec soi et d'éviter les zones de fortes turbulences) et le trafic (si possible le moins encombré). Il varie également selon les compagnies, les jours de vol, le type d'appareil et même les saisons. D'après le plan de vol, il est attribué un niveau propre à chaque appareil correspondant à une certaine altitude. L'avion est ensuite suivi en permanence par radio et radar par toutes les zones de contrôle survolées qui réagiront à la moindre anomalie.

- Personnel naviguant :

Quant au personnel navigant, il est dans (presque) toutes les compagnies très bien formé et contrôlé plusieurs fois par an.
En dehors des périodes de vols qu'ils doivent assurer, les pilotes subissent régulièrement un entraînement sur simulateur au cours duquel ils sont confrontés à toutes les pannes et catastrophes possibles et imaginables. En règle générale, ceux-ci ne peuvent voler plus d'une centaine d'heures par mois et ne rester aux commandes d'un appareil plus de 8 heures d'affilées. Sauf pour les quelques longs-courrier sans escales, les équipages sont régulièrement changés en cours de route.
De la même manière, stewards et hôtesses sont également entraînés à réagir rapidement aux moindres problèmes pouvant survenir au cours d'un vol. Et en cas d'urgence ou pour un motif grave, le commandant de bord qui a autorité sur toutes les personnes embarquées est habilité à prendre toutes les mesures susceptibles de sauvegarder la sécurité d'un ou de l'ensemble des passagers : retour à l'aéroport de départ, atterrissage d'urgence, déroutement, etc.
De bonnes raisons pour voyager dès lors en toute tranquillité...



Analyser sa peur

S'il est utile de connaître les précautions qui entourent le monde des transports aériens, il est également important pour vaincre ses appréhensions de déterminer d'où proviennent celles-ci.

Les deux causes principales

La crainte du crash :

C'est la plus facile à combattre. Il suffit d'expliquer comment fonctionne un avion et de regarder les statistiques qui démontrent les possibilités infimes de ce genre de risque. Dans un domaine identique, on peut être confronté à la peur de la "loi anti-naturelle" : "un avion c'est gros et pourtant ça vole !". Là aussi quelques explications au niveau aéronautique peuvent souvent suffire à diminuer les craintes.

La claustrophobie et/ou l'agoraphobie :

C'est la peur, plus commune, de se retrouver enfermé et/ou dans l'impossibilité de pouvoir se déplacer ou d'agir. Généralement ce type de crainte n'est pas spécifique à l'avion. La personne a surtout peur de ses réactions (palpitations, sentiment de danger, panique) dans un lieu où la fuite est impossible. Dans ce cas, le choix d'un siège proche de la sortie, des issues de secours ou dans un espace "dégagé" peut atténuer quelque peu l'angoisse. Mais la solution dépend souvent plus d'un traitement thérapeutique.

Bien entendu, ces peurs revêtent des importances et ont des effets bien différents selon les personnes. Heureusement, dans de nombreux cas, un voyage accompagné d'une personne de confiance suffira à résoudre le problème. Toutefois ces peurs qui peuvent parfois paralyser complètement un individu ne sont pas les plus courantes. La plupart des gens n'éprouvent en fait que des craintes passagères à des moments précis d'un vol; craintes que l'on peut faire disparaître par quelques explications.



Que faire avant le départ ?

Il peut être important dans certains cas de se préparer psychologiquement, voire physiquement, à son voyage.
Pour un premier vol on peut ainsi demander ses impressions à quelqu'un de son entourage habitué aux voyages en avion. Cas extrême, on peut aussi répéter des techniques de relaxation basées sur la simulation des différentes phases de vol, ou même suivre un traitement psychologique dont le but est d'identifier et d'agir sur les pensées à l'origine de cette peur de l'avion. Ces techniques sont proposées par quelques compagnies aériennes comme Air France (environ 450 € la demi-journée; infos au 01 41 75 25 05) . 
La formation Flyzen, propose tout au long de l'année des stages d'une durée d'une journée au tarif de 570 € pour pallier à cette peur http://www.flyzen.fr/ 
Le jour du départ, il est préférable, après une bonne nuit de sommeil, de ne pas rester à jeun en choisissant une alimentation légère, de préférence solide et sans excitants (café, alcool, tabac). C'est seulement en cas de trop grosse nervosité qu'un léger calmant pourra être recommandé.
Sur le plan pratique, il vaut mieux prévoir des vêtements amples dans lesquels on se sentira à l'aise, et surtout éviter de préparer ses affaires au dernier moment. Il est également préférable d'arriver assez longtemps à l'avance (et accompagné) à l'aéroport pour être tranquille et se "familiariser" avec les lieux; la peur de louper l'avion ne faisant qu'accroître l'angoisse. Ainsi, en arrivant tôt, on aura tout loisir de choisir sa place dans l'avion.



Une fois à bord

C'est souvent au moment de passer les portes de l'appareil que l'anxiété devient la plus forte. A partir de ce moment là, on peut résumer le vol en quatre phases distinctes, chacune pouvant entraîner une crainte spécifique.

Avant le décollage

Généralement l'angoisse est liée à l'idée du décollage proche à laquelle s'ajoute un sentiment de claustrophobie. Sentiment souvent d'autant plus important lorsqu'il s'agit d'avions de tailles réduites comme les 737, DC 9 ou A 320 à deux rangées de sièges.
Donc, il peut déjà être utile d'avoir pris son temps pour monter à bord en évitant ainsi la précipitation à l'annonce de l'embarquement. Une fois installé, mieux vaut essayer de se relaxer en s'asseyant confortablement. Dès ce moment et jusqu'à la fin du décollage, discuter avec son voisin ou lire sont un moyen pour "penser à autre chose". Et de toute manière, en derniers recours, on peut toujours s'adresser aux hôtesses et stewards.

Pendant le décollage

Période la plus difficile pour beaucoup, même si en fait ce n'est pas le moment le plus dangereux (28% des accidents). A l'idée de quitter le sol, s'ajoute l'aspect impressionnant du décollage (poussée des réacteurs, inclinaison).
Sur les quelques minutes que dure l'opération, deux moments peuvent généralement inquiéter les personnes peu habituées à l'avion : en cours d'ascension le bruit sourd du train d'atterrissage qui rentre, puis parfois la diminution des gaz en phase finale, juste avant la réduction de l'inclinaison de l'appareil. Dans ce dernier cas, on a parfois l'impression que les moteurs s'arrêtent et que l'on perd de l'altitude. Bien entendu tout cela est normal. De plus, il est vrai que si les conditions atmosphériques sont mauvaises, le passage des différentes couches nuageuses peut parfois s'avérer "impressionnant" même s'il n'y a pas réellement de dangers.

En vol

C'est la phase la plus tranquille et la plus sûre (6% des accidents). L'avion est horizontal, en pilotage automatique, et l'on commence à s'habituer au vol. Seuls inconvénients, les turbulences possibles. Cependant aucune raison de s'affoler car, comme une voiture ou un train, il est tout à fait logique qu'un avion subisse des secousses (c'est en queue que ça bouge le plus).

Lors de l'atterrissage

Plus sécurisant car aussi bien moins spectaculaire que le décollage pour nombre de passagers... même si en fait c'est la phase de vol la plus délicate (2/3 des accidents). Là aussi, ça peut secouer, et même parfois beaucoup lorsque l'on traverse une couche de nuages. Quant au bruit sourd associé aux "freinages" en cours de descente, il indique la sortie des aérofreins au niveau des ailes. Pour vaincre son appréhension, on peut utiliser les mêmes techniques qu'au décollage.



Plus d'infos

Divers articles et dossiers pouvant aider à comprendre le transport aérien et/ou vaincre sa peur.
•  Peur en avion : article proposé par l'Internaute.
• Phobie de l'avion : vu plutôt sous l'angle médical.
• Les coulisses d'un vol commercial : de la préparation jusqu'à l'atterrissage, découvrez l'envers du décor d'un vol.
• A bord d'un cockpit : explications par les pilotes des instruments utilisés.
• Pilote : le travail des pilotes lors d'un vol. Préparation, décollage, croisière et atterrissage, qui fait quoi et comment ?
• Commandant de bord : "les 5 composantes de la psychologie du pilote".
• "PNC" : comment devenir hôtesse ou steward, et quel est réellement leur travail ?
• Aiguilleurs du ciels : un élément essentiel de la sécurité aérienne.



jeudi, 10 septembre 2009 11:16

Historique du transport aérien




Les grandes dates du transport aérien, des pionniers au XXIe siècle...
A voir aussi : l'histoire des compagnies aériennes.




Quelques rappels historiques: L'histoire de l'aviation plus en détails



1890 Le français Clément Ader est le premier à faire décoller un aéroplane.
1909 Louis Blériot traverse la Manche.
1919 Création des premières compagnies aériennes
1924 Premier tour du monde aérien avec escales réalisé en... cinq mois et demi.
1927 Charles Lindbergh traverse l'Atlantique en 33 heures.
1930 Premières hôtesses de l'air sur lignes commerciales.
1947 Pour la première fois un avion passe le mur du son.
1952 Utilisation des premiers avions de ligne à réaction (les De Havilland Comet) par les compagnies commerciales.
Années 60/70 Arrivée en France des premiers charters (Nouvelles Frontières, Le Point de Mulhouse...) concurrents des compagnies régulières. A l'époque ceux-ci ne peuvent être que des avions affrétés par des groupes déjà constitués avec interdiction de vente aux particuliers; souvent ceux-ci sont aussi obligés par la Loi de partir des pays voisins (Belgique, Suisse).
1969 Premiers vols du Concorde (mais ouverture des premières lignes en 1976) et du Boeing 747.
1974 Pour faire face à l'augmentation du trafic aérien, un nouvel aéroport est inauguré en juin à Paris après 10 ans de travaux. Il est baptisé "Charles de Gaulle" et est considéré comme le plus moderne d'Europe.
1978 Début de la déréglementation du trafic aérien aux Etats-Unis.
Années 80 Développement des charters en réponse à la demande croissante de voyages de la part du public. Petit à petit de plus en plus de compagnies régulières proposent aussi des tarifs négociés accessibles à tous.
Années 90 Face à la concurrence et la déréglementation de plus en plus présentes, on assiste par le système des alliances et des rachats à la création de pôles de compagnies. Sur ce principe, avec British Airways, Lufthansa et Air France, l'Europe compte alors trois méga-compagnies pesant chacune plus de 30 millions de passagers/an. A elle seule Lufthansa et ses partenaires contrôlent 19% du trafic mondial passagers.
1er janvier 1993 Début effectif de la déréglementation européenne. Les compagnies des pays de la CEE sont autorisées à proposer des liaisons entre n'importe quels pays membres. Cette possibilité sera étendue en 95 aux réseaux domestiques dès lors que les lignes seront des prolongement de/vers le pays d'origine des compagnies.
1995 Fin du monopole sur le réseau domestique français; Air Inter est désormais concurrencée par des privées comme AOM et Air Liberté. En janvier lutte acharnée (et suicidaire) entre Air Liberté et Air Inter sur la ligne Paris-Toulouse qui devient pendant un temps l'une des lignes les moins chères au monde au kilomètre.
1996 Le trafic aérien continue de s'accroître partout dans le monde. Rien que pour les compagnies régulières on compte 1,3 milliard de passagers dont 404 millions en international. Egalement 103 millions de passagers intra-communautaires en 1996, soit plus d'un tiers d'augmentation en 5 ans.
En janvier, avec Nantes et Toulouse-Lyon-Italie, Alitalia est la première compagnie étrangère à proposer des vols domestiques sur l'hexagone. Elle sera suivie quelques mois plus tard par Lufthansa avec un Bordeaux-Marseille-Munich.
Fin 1996, après TAT, British Airways rachète Air Liberté, ce qui lui permet de détenir du coup 20% du trafic domestique français. Quatre ans plus tard British revend sa filiale à Swissair qui la regroupe avec AOM et Air Littoral dans le but de créer la deuxième compagnie française. Mais quelques mois plus tard c'est la faillite et AOM-Air Liberté, rebaptisé Air Lib, sort du groupe Swissair lui-même très mal en point.
1997 1er avril : ouverture totale du ciel européen à la concurrence des compagnies des pays membres de l'Union. Fusion sous forme de "location-gérance" d'Air France et d'Air Inter, puis ensuite de TAT et Air Liberté.
En septembre, fusion totale Air France-Air Inter sous un seul et même nom. Décision de privatisation partielle (et non totale comme prévue à l'origine) du Groupe.
1999 Privatisation du Groupe Air France.
1999/2000 Ouverture de nouvelles pistes à Roissy (saturé) permettant d'accroître la capacité d'accueil de celui-ci de près de 75%. Et donc finalement l'ouverture réelle du ciel de/vers Paris.
2000 Fort développement de l'Internet et de la vente de billets en ligne qui indirectement oblige encore plus les compagnies à créer des alliances.
Crash et arrêt de la commercialisation du Concorde.
2000/2001 Avec la mise en route de l'Airbus A-380 l'avion du XXIe siècle est né, tant au niveau technologique que des équipements pour le passager. Afin de contrer Airbus, Boeing réfléchit à un nouvel avion commercial qui volerait presque à la vitesse du son et permettrait de gagner 15% de temps de vol en long-courrier.
2001 Les attentats de septembre aux Etats-Unis entraînent un début de crise dans le monde du tourisme et poussent de nombreuses compagnies, déjà mal en point, à une quasi faillite. Reprise des vols du Concorde en novembre après plus d'un an d'arrêt.
2002 Si les années 70 furent les années charters, les années 2000 sont celles des compagnies "low-cost" (à bas prix). Développement de ce type de transporteurs avec la mise en service de très nombreuses liaisons, notamment courant 2002 de/vers la France avec la compagnie Buzz par la suite rachetée par Ryanair.
2003 Fin de la compagnie Air Lib et arrêt définitif des vols Concorde d'Air France et de British Airways.
En septembre la fusion Air France - KLM fait de la "nouvelle compagnie" la deuxième alliance mondiale et la première européenne au niveau de l'aérien. Par la même occasion fin du projet d'un troisième aéroport parisien (prévu pour 2015) remplacé de fait par celui d'Amsterdam Schipol.
2005 Premiers vols de l'A-380, le plus grands avion commercial au monde dont la commercialisation commence en 2007.
2008 La flambée du prix du pétrole réduit l'activité de nombreuses compagnies dont certaines sont amenées à disparaître.


jeudi, 10 septembre 2009 11:14

Lexique de l'aérien S-Z




- S -

• Sécurité :
Désigne les mesures prises à bord des appareils ou pendant le vol. Le personnel cabine se doit d'exposer avant le décollage les mesures prévues en la matière : usage des ceintures, gilets de sauvetage, masques à oxygène, sorties de secours. Ces mêmes conseils sont reproduits sur un feuillet disponible en face de chaque siège. Selon le déroulement du vol, certaines précautions peuvent être demandées aux passagers; la plus courante étant de garder attachée sa ceinture de sécurité.

• Stand-by ou J-1
Embarquement de dernières minutes selon les places encore disponibles.

• Statut de vol :
Détermine les possibilités d'embarquement (visible aussi sur le billet).
OK : place confirmée
WT : vol complet, en liste attente
RQ : place en demande, ni confirmée, ni refusée.

• Stop-over :
Possibilité d'arrêt pendant plus de 24 heures à une escale de sa destination finale. A prévoir à l'émission du billet.

• Surbooking :
C'est la vente de plus de places qu'il n'y en a de disponibles dans un avion, ce qui fait que certains passagers ne peuvent embarquer. C'est une pratique couramment employée par les compagnies aériennes. Pour diminuer les risques, mieux vaut donc arriver à l'heure à sa convocation. Lors de surbook, le voyageur lésé a droit à un dédommagement.
En vol régulier, si l'on est victime de surbook et l'on possède un billet marqué "OK", on peut exiger un hébergement aux frais du transporteur ou/et un transfert sur un autre vol, de même que des indemnités (demandez une confirmation écrite).
Ainsi, tout passager refusé par un transporteur européen n'importe où dans le monde, ou par une compagnie non-européenne au départ d'un pays de l'Union Européenne peut bénéficier, s'il s'est bien présenté à l'heure à l'enregistrement, d'une indemnisation comprise selon les cas entre 250 et 600 € (250 € pour un vol de moins de 1 500 km, 400 € entre 1 500 à 3 500 km, 600 € au delà). Sauf accord de votre part, cette indemnité ne peut être payée qu'en "argent" et non en bons d'achats ou crédits de vols à venir. On peut de plus exiger le remboursement sans frais de son trajet et, si on le souhaite, demander également un dédommagement supplémentaire en passant devant les tribunaux.

• Sûreté :
La sûreté concerne la prévention des actes terroristes avec notamment le contrôle des bagages effectué avant l'arrivée en salle d'embarquement. Tous les bagages à mains doivent passer dans une appareil de contrôle électronique; leur contenu étant visualisé sur écran. Chaque passager doit également passer sous un portique de détection. Quant aux bagages laissés sans surveillance ou abandonnés, ils peuvent à tout moment être détruits, sans possibilité d'indemnisation pour leur propriétaire.



- T -

• Tarif négocié ou tarif discount :
Prix négocié entre voyagistes et compagnies pour des vols charters ou autres.

• Tarifs aériens :
L'époque étant à la concurrence et à la déréglementation, ceux-ci peuvent parfois rapidement fluctuer pour un même billet sur une même desserte. Pour de nombreuses destinations, les passagers peuvent choisir entre les tarifs vols réguliers, "low-cost" et charters, plus le cas échéant les offres promotionnelles ponctuelles proposées aussi bien par les compagnies que les voyagistes. En vols réguliers, en plus des pleins tarifs correspondant en gros aux classes Economique, Affaires et Première, on trouve bien sûr des tarifs négociés pour toutes ces classes, plus des réductions réservées à certaines catégories de passagers (jeunes, retraités, famille, couple, etc). Bien entendu, selon les tarifications, les conditions d'utilisation du billet mais aussi les divers services et avantages à bord seront différents.

• Taxe d'aéroport :
A acquitter à l'enregistrement des bagages lorsqu'on quitte un aéroport. Montant très variable selon les endroits et les compagnies. A savoir aussi : pas de taxe pour les transits et la somme à débourser peut déjà être incluse dans le prix du billet comme c'est le cas au niveau européen.

• Taxi aérien :
Désigne les services aériens effectués par des appareils de petite capacité (20 sièges au maximum) pour des déplacements à la demande essentiellement dans le domaine du voyage d'affaires. Il existe en France une centaine de compagnies spécialisées.

• Téléphone :
De plus en plus répandu à bord des appareils. Comptez environ de 3 à 7 € la minute selon la destination, les transporteurs et les systèmes d'appels utilisés. A cela s'ajoute une taxe d'appel d'environ 2 €. Le tout est payable uniquement par carte de crédit. Pour des raisons de sécurité, l'utilisation de téléphones portables personnels est rigoureusement interdite à bord... même si d'ici quelques temps les choses pourraient changer.

• Terminal :
Les gros aéroports disposent de différents terminaux réservés chacun à différentes compagnies et à leurs comptoirs.

• Timetable :
Ou "dépliant horaire". Edités par les transporteurs, ils renferment l'ensemble des caractéristiques de la compagnie (agences, réseau, horaires, flotte, service à bord, etc) et parfois aussi d'autres infos plus générales (taxes d'aéroports, transports ville-aéroports, etc). Ils sont édités deux fois par an (fin mars et fin octobre), sont gratuits et s'obtiennent essentiellement auprès des compagnies. Toutefois, avec le développement d'Internet les dépliants "papier" sont de plus en plus remplacés par de l'info "en ligne".

• Tour-opérateur ou TO :
Même chose que voyagiste. En matière d'aérien, il négocie les prix ou affrète les avions. A l'opposé, l'agence de voyages n'effectue que des ventes et perçoit une commission.

• Transit :
Période ou zone réservée aux passagers devant changer d'appareil lors d'une escale d'un vol direct.



- U -

• Union Européenne :
Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède.

• Urgences :
Pour motifs graves, le commandant de bord est habilité à prendre toutes mesures susceptibles de sauvegarder la sécurité d'un ou de l'ensemble des passagers : retour à l'aéroport de départ, atterrissage d'urgence, déroutement, etc.



- V -

• Validité des billets :
C'est l'un des principaux critères justifiant les différences de prix pour une même classe auprès d'une même compagnie. En général, plus la validité est large, plus c'est cher. Minimum 1 jour, maximum 1 an.

• Véhicules :
Autos et motos peuvent être transportées sur le même vol que leurs propriétaires lorsqu'il s'agit d'avions de grande capacité. Le nombre de véhicules étant toutefois souvent limité, il est conseillé de contacter le transporteur assez longtemps à l'avance.

• Ventes hors taxes :
Elles sont proposées dans les boutiques de la zone sous douane uniquement pour les départs vers l'étranger (hors Union Européenne) ou les Tom. Pas de ventes pour les vols domestiques et le Dom. On peut également effectuer ces mêmes achats à bord lors de liaisons internationales ou vers les Dom-Tom.

• Vol courier :
Acheminement urgent de matériel par l'utilisation d'espaces en soute sur les vols passagers de compagnies régulières. Certaines sociétés achètent des billets auprès de différentes transporteurs pour n'utiliser que l'espace bagages; le siège passager n'étant donc pas utilisé celui-ci est revendu par l'entreprise à bas prix.

• Vol direct :
Vol effectué sur le même numéro de vol d'une même compagnie, mais avec des escales techniques et/ou commerciales pouvant d'ailleurs parfois impliquer un changement d'appareil.

• Vol non-stop :
Vol effectué sans arrêts.

• Vol régulier :
Liaison effectuée par une compagnie régulière et programmée à l'avance.

• Vol sec :
Billet vendu seul sans prestation.

• Voyagiste ou tour-opérateur :
n matière d'aérien, il négocie les prix ou affrète les avions. A l'opposé, l'agence de voyages n'effectue que des ventes et perçoit une commission.



- Z -

• Zones :
Différentes zones existent dans un aéroport : la "zone des départs" où s'effectuent les formalités d'enregistrement, la "zone réservée" accessible uniquement aux passagers embarquant ou débarquant et qui inclue la "zone sous douane" où se situent les boutiques hors taxes et les salles d'embarquement, la "zone de livraison des bagages", la "zone des arrivées" où peuvent attendre les personnes venues accueillir des passagers.



jeudi, 10 septembre 2009 11:14

Lexique de l'aérien P-R




- P -

Pass aérien :
Forfait permettant plusieurs déplacements (en nombre plus ou moins limité selon le cas) dans un ou plusieurs pays.

Passeport :
Hormis pour l'Union Européenne, plus quelques pays européens proches, et dans le cas de voyages oragnisés à destination de pays touristiques (Turquie, Maroc, etc) pour lesquels la carte d'identité ou un passeport périmé depuis moins de 5 ans est suffisant, un passeport en cours de validité est nécessaire. Certains pays exigent même que cette validité soit effective 6 mois après la date d'entrée ou de sortie de leur territoire. Les enfants de moins de 15 ans peuvent figurer sur le passeport de leurs parents.

Pax :
Terme employé par les professionnels du tourisme pour désigner un passager ou un client.

Pénalités :
Somme à payer ou retenue en cas de modification, d'annulation, de remboursement de billet non utilisé, perdu ou volé. Variable selon le motif, les délais et le type de billet.

Plaque tournante :
Même chose que "Hub".

Prepaid :
Billet qui peut être envoyé à l'étranger depuis la France (ou l'inverse). Système couramment proposé par les compagnies aériennes ainsi que par certains voyagistes.

Prestations à bord :
Hormis avec les compagnies "à bas prix" où tout est payant à bord, selon les transporteurs, les vols et la classe dans laquelle on voyage sont offerts gratuitement à bord diverses prestations : repas, boissons, journaux, etc. Toutefois, en classe Eco, certaines choses telles les boisssons alcoolisées peuvent parfois être payantes. On peut également bénéficier pour la plupart des liaisons régulières longs-courrier de repas spéciaux (végétarien, san sel, etc) si l'on en fait la demande lors de la réservation ou au plus tard 24 heures avant le départ. En long ou moyen-courrier des programmes TV, films, musique sont également à disposition des passagers, tout comme de plus en plus le téléphone, le web ou le fax.

Prix d'appel :
Tarif intéressant sur lequel repose la publicité d'une agence ou d'une compagnie pour une destination.

Programme de Fidélisation :
Ou "Frequent Flyer ". Proposé par une compagnie, c'est un système permettant aux passagers empruntant ses lignes (ou celles de compagnies associées ou encore de chaînes d'hôtels ou de location de véhicules) d'accumuler des "kilomètres" afin de bénéficier ensuite de billets gratuits ou d'avantages divers.



- R -

Réclamations :
Dans tous les cas, elles sont à effectuer sous un mois après la date retour, le cas échéant par lettre recommandée avec accusé de réception adressée à l'agence qui a vendu les prestations. Si les problèmes ont eu lieu pendant le voyage, il est préférable d'avoir en sa possession un maximum de preuves attestant de sa bonne foi. Ceci dit, même si un arrangement à l'amiable est envisagé, le règlement d'un litige peut souvent prendre pas mal de temps.

Reconfirmation :
Sauf pour la France et une partie de l'Europe, il est en principe obligatoire de reconfirmer auprès du transporteur son vol retour dans les 72 heures avant le décollage sous peine de se voir, le cas échéant, annuler sa réservation.

Refus d'embarquement :
Si le motif est liée à la pratique du surbooking, la compagnie est tenue, en vol régulier, de verser des compensations. Par contre si le refus repose sur le non-respect de l'heure limite d'enregistrement, un comportement incorrect, la non reconfirmation ou toutes autres raisons légitimes, il ne peut y avoir de dédommagements.

Remboursement :
Attention tout n'est pas remboursable, sauf si l'on voyage à plein tarif. En cas d'annulation d'un billet plein tarif en vol régulier, il faut retourner celui-ci au plus tard 30 jours après la date limite de validité pour obtenir son remboursement. Les billets à tarifs réduits ou promotionnels sont généralement soumis à des conditions particulières de remboursement, et ne sont d'ailleurs remboursables que si l'on a souscrit une assurance annulation. Pour ce qui est des charters, là aussi, le remboursement complet ou partiel ne peut être obtenu que si l'on a souscrit un contrat d'assurance incluant le motif de l'annulation. Ne pas oublier que la déclaration d'annulation est à faire généralement sous les 5 jours, avec parfois un avis sous les 24 heures suivant l'événement ayant entraîné l'annulation. Par contre en cas de perte ou de vol du billet pas de dédommagement à attendre et l'on doit acheter un nouveau billet.

Remise des billets :
Les billets ne sont pas systématiquement délivrés de suite par les agences. Très souvent, en régulier, ils ne sont disponibles sur place que quelques jours avant le départ; et sous certaines conditions ils peuvent être aussi envoyés par courrier. Par contre pour les charters, les compagnies "à bas prix" et même de plus en plus de compagnies régulières, il n'est délivré la plupart du temps qu'une convocation pour l'aéroport qui permettra juste avant de partir de retirer son titre de transport ou d'embarquement au comptoir du voyagiste ou du transporteur.

Réservation ou Résa. :
Place effective sur un vol déterminé (jour, date, numéro de vol) à partir du moment où le billet est payé. Lorsqu'un client choisit un billet pour une destination quelconque auprès d'une agence de voyages, celle-ci va d'abord vérifier qu'il reste des places soit, s'il s'agit d'un vol charter, auprès du tour-opérateur qui affrété l'avion, soit auprès de la compagnie s'il s'agit d'une liaison régulière. En cas de places disponibles, si le client est toujours décidé, l'agence fera alors une réservation ferme. S'il y a hésitation de celui-ci, elle peut poser une option jusqu'à une date proche. Dans ce dernier cas, la place est alors bloquée et ne peut-être proposée à quelqu'un d'autre jusqu'à la date choisie. Toutefois, si ce système se pratique généralement sans problèmes avec les compagnies régulières, en charters les options ne sont pas toujours autorisées, notamment en période de pointe et sur les destinations fortement demandées.

Responsabilité :
Avec la Loi du 13 juillet 1992 concernant la vente de voyages, c'est maintenant l'agence qui a vendu la ou les prestations au client qui est entièrement responsable en cas de litiges. Cette loi stipule que c'est uniquement la responsabilité civile de celle-ci qui doit être mise en cause lors de problèmes, même s'il y a erreur d'un sous-traitant ou d'un intermédiaire (aéroport, transporteur hors disposition légale, etc...). Très souvent, dans la pratique, la plupart des difficultés se règlent à l'amiable. Mais, si l'on souhaite entamer une procédure devant les tribunaux, il faut donc obligatoirement se retourner contre le point de vente de son achat qui, lui même, devra poursuivre les responsables directs afin de récupérer les dédommagements qu'il pourrait avoir déjà versé. Dans tous les cas, c'est le contrat qui accompagne chaque vente qui fait office de référence.

Retard ou report du vol :
Il faut que le retard ou le report soit "important" pour être pris en considération. A partir de 2 heures (vols de moins de 1 500 km), 3 heures (1 500/3 500 km) ou 4 heures (vols de plus de 3 500 km) vous pouvez exiger sur le moment divers services de la part du transporteur (boissons, repas, hébergement, etc). Et à partir de 5 heures de retard vous avez droit au remboursement de votre billet. En cas de grève ou pour des retards/reports liés à des questions de sécurité le transporteur peut toutefois dégagé sa responsabilité.

Retards aériens :
Les raisons : augmentation du trafic, aéroports, espace et contrôle aériens saturés, intervenants multiples, priorités militaires, problèmes météo, retards des voyageurs, départs en masse à certaines dates, rotations multiples d'un même appareil le même jour, etc. Bref, il est assez fréquent qu'un avion décolle avec 10 ou 15 minutes de retard.

Routing :
Itinéraire emprunté par les avions. Il est essentiellement fonction des compagnies, des jours de vol, du type d'appareil ou même de la saison.



jeudi, 10 septembre 2009 11:14

Lexique de l'aérien H-O



- H -

H.L.E. ou Heure Limite d'Enregistrement :
Très variable selon les aéroports, les destinations, les compagnies aériennes et les types de billets : généralement de 20 mn à 1 heure avant le décollage. Passé ce délai, le transporteur a le droit de refuser l'embarquement du passager.

Handicapés :
Des dispositions particulières existent. A l'aéroport des accès et des équipements spéciaux (stationnement, bornes d'appel, etc) sont prévus de même qu'une assistance gratuite et un embarquement prioritaire. Dans certains cas, des réductions sont également applicables.

Horaires :
Tous les horaires de départ et d'arrivée sont mentionnés sur le billet; ils font partie intégrantes du contrat qui lie la compagnie au passager. Par contre, les guides horaires publiés par la plupart des transporteurs, aéroports, voyagistes ou serveur Internet n'ont qu'une valeur indicative. En tout état de cause, une modification d'horaires intervenant après achat du billet sera (ou devrait être) toujours précisée par courrier ou téléphone par le service réservation du transporteur ou de l'agence de voyages. Par précautions, on peut aussi appeler pour confirmation la veille du départ.

Hub :
Ou "plaque tournante". Base d'une compagnie dont l'un des buts est de regrouper les passagers et d'assurer leur correspondance vers leur destination finale.



- I -

I.A.T.A. :
En français "Association Internationale du Transport Aérien". Regroupe et réglemente presque toutes les compagnies du monde (environ 300).

Inclusive Tours :
Terme désignant l'achat d'un vol + des prestations au choix (nuit d'hôtel, location de véhicule,etc)

Indemnisation (auprès des compagnies) :
D'après la Loi, on peut obtenir une indemnisation (limitée à certains plafonds) auprès de son transporteur en cas de dommages matériels, perte ou retard conséquent des bagages, annulation, retards aériens et dommages corporels des passagers. Souscrire certaines assurances complémentaires permet d'accroître le montant de ces indemnités.



- J -

J-7 ou J-15 :
Billets soldés à 7 ou 15 jours d'un départ.



- L -

Liste d'attente :
Il arrive parfois que la compagnie ou l'agence de voyages ne puissent confirmer une place sur un vol en raison des réservations déjà effectuées par d'autres clients. Si l'on souhaite quand même partir sur ce vol, on se retrouve alors inscrit en liste d'attente et l'on doit attendre qu'une place se libère. Si malgré tout on ne peut embarquer, ni l'agence, ni la compagnie ne sont responsables.

Litiges :
En cas d'annulation ou de retard du vol, de pertes ou de bagages endommagés, etc, on peut obtenir réparation. Il faut alors adresser par écrit une réclamation à la compagnie ou à l'agence ayant vendu le billet.

Long-courrier (également moyen ou court-courrier) :
Liaison longue distance, en gros plus de 4 heures de vol (moyen-courrier de 1 à 4 heures et court-courrier moins d'une heure).

Low-cost :
Nouveau type de compagnies à "bas coûts" qui pour réduire leurs frais et proposer les tarifs les plus compétitifs utilisent souvent des aéroports secondaires proches des grandes agglomérations (ex. : Beauvais pour Paris) et n'offrent qu'un service minimum ou payant à bord des appareils. La compagnie irlandaise Ryanair, avec ses Beauvais-Dublin, a été celle qui la première à fait connaître ce type de transporteur en France.



- N -

No-show :
Se dit d'un passager qui ne s'est pas présenté à l'embarquement. Sans assurance, les frais d'annulation se montent souvent à la totalité du prix du billet.

Non endorsable, non reroutable :
Mentions souvent marquées sur un billet indiquant qu'il n'est pas utilisable sur une autre compagnie et qu'aucun changement d'itinéraire n'est possible.



- O -

Objets précieux :
A garder avec soi en cabine car en cas de perte la responsabilité du transporteur est très limitée. Et si le contrat habituel d'assurances ne couvre pas la perte ou le vol de tels objets, il est alors nécessaire de souscrire une garantie complé mentaire. Ne pas oublier les justificatifs d'achat afin d'éviter les problèmes lors des passages en douane, ni d'établir une déclaration si leur valeur dépasse 7 500 €.

Open :
Billet pour lequel on peut fixer librement sa date retour dans la limite de sa validité.

Open jaw :
Ou "billet panachable ". Permet d'arriver dans une ville et de repartir d'une autre, pas forcément d'ailleurs du même pays.



jeudi, 10 septembre 2009 11:13

Lexique de l'aérien D-G




- D -

Devises :
Même si le montant des devises que l'on peut emporter ou rapporter d'un voyage n'est pas limité, les douanes françaises obligent d'établir une déclaration pour toute somme au moins égale à 7 500 €. Quant aux devises à emporter, il est conseillé de se munir à la fois de sa carte de crédit, de travelers et de liquide en petites coupures. Dans nombre de pays, il n'est maintenant plus vraiment nécessaire de prévoir ses devises en $ US, l'Euro faisant très bien l'affaire.

Documents de voyage :
Il est possible de se déplacer à l'intérieur du territoire national avec un simple permis de conduire ou un livret de famille. Bien entendu, pour l'étranger et les Dom-Tom la carte d'identité ou le passeport, avec selon les destinations un visa, sont nécessaires. Pour quelques pays, des vaccins sont également obligatoires (fièvre jaune, hépatites, etc); chaque vaccination effectuée étant répertoriée sur un carnet de vaccination. La compagnie est en droit de refuser l'embarquement à tout passager n'étant pas en possession des documents de voyage appropriés à son déplacement. En effet, outre le fait qu'elle soit tenue responsable, elle devrait supporter en plus le coût du rapatriement (dont elle pourrait demander le remboursement au passager).

Dommages :
C'est la mauvaise exécution d'un élément du contrat de transport se traduisant par un préjudice pour l'usager. La plupart du temps le règlement s'effectue par un accord à l'amiable avec la compagnie ou l'agence responsable. Pour les cas graves, par contre, le différend ne peut souvent être réglé que par une procédure judiciaire longue et coûteuse. Dans ce cas, c'est au plaignant de faire la preuve du préjudice.

Douanes :
Franchises autorisées pour les personnes de plus de 17 ans (hors Union Européenne) :
- Vin : 2 l et
soit alcool de moins de 22 degrès : 2 l
soit alcool de plus de 22 degrès : 1 l
- Tabac : 200 cigarettes ou 50 cigares ou 250 g de tabac
- Parfum, café, thé : 50 g, 500 g, 100 g
- Autres marchandises : 200 € pour les plus de 15 ans et 100 € pour les plus jeunes.
Quant à la possession de contrefaçons, y compris pour un usage personnel, elle est désormais punie par une Loi (confiscation, amendes, poursuites, etc).

Duty free shops :
Boutiques sous douane des aéroports où l'on peut acheter au départ (vers l'étranger et les Tom depuis la France) divers produits hors taxes. Intérêt variable selon les aéroports et les pays. Deux duty reconnus mondialement : Amsterdam et surtout Dubaï. Depuis 1999 il n'a plus de duty pour les vols intra-communautaires même si parfois certaines tarifications spéciales peuvent cependant s'appliquer.



- E -

Embarquement :
Une fois terminées les formalités d'enregistrement auprès de la compagnie, on doit se diriger vers la salle d'embarquement. Le numéro de celle-ci figure sur la carte du même nom remise lors de l'enregistrement. Pour embarquer, on doit alors passer les contrôles (douane, sécurité) muni de cette carte et des documents de voyage nécessaires. Pour les vols internationaux les passagers ont ensuite accès à la zone d'achats hors taxes. Une fois en salle d'embarquement, on doit présenter sa carte d'accès à bord au personnel de la compagnie avant de monter dans l'appareil et s'installer à la place indiquée sur celle-ci.

Enfants et bébés :
N'occupant généralement pas de siège, les bébés (moins de 2 ans) paient le plus souvent 10 % du prix adulte. Quant aux enfants (moins de 12 ans), ils paient la plupart du temps 100 % en charter, ou bénéficient de réductions chez certaines compagnies régulières (mais pas toutes en "négocié"). Au maximum ces réductions peuvent atteindre 50 %. Entre 4 et 12 ans, ils peuvent aussi voyager seuls (rare en charters) pris en charge par le personnel de cabine.

Enregistrement :
C'est l'opération qui consiste, sur présentation du billet et de sa pièce d'identité au comptoir de la compagnie, à valider le passage et le dépôt des bagages en soute. C'est aussi à ce moment là que l'on choisit sa place dans l'avion.

Escales :
Seuls les vols non-stop sont sans escales. Les autres, y compris les directs, comportent toujours des escales techniques et/ou commerciales. Pour ces dernières la compagnie embarque et débarque des passagers. Si le vol est direct (même numéro de vol) il n'y aura pas de changement de compagnie même s'il peut y avoir parfois changement d'appareil. A l'occasion, les passagers peuvent être amenés à séjourner (rarement plus de deux heures) en salle de transit de l'aéroport lors de l'escale.

Etiquettes bagages :
Nécessaires pour rechercher ses bagages sur le tapis de livraison ou en cas de perte de ceux-ci. Par précaution, on peut utiliser deux étiquettes avec ses coordonnées (y compris sur place à aller), l'une à l'intérieur et l'autre à l'extérieur de chaque bagage. Une autre étiquette indiquant par codes les aéroports concernés par le voyage est également apposée par le personnel d'enregistrement sur tous les bagages en soute. Mieux vaut alors retirer celles d'un voyage précédent afin d'éviter les erreurs d'aiguillage.



- F -

Forfait :
Ensemble de produits vendus à un client par une agence pouvant comprendre le transport plus diverses prestations au choix (hébergement, restauration, véhicule, visite, etc).

Franchise bagages :
Poids et/ou quantité de bagages transportés gratuitement.

Fumeurs :
Désormais, quasiment tous les vols partout dans le monde sont non-fumeurs.



- G -

Grossesse :
Chaque compagnie propose sa propre réglementation en la matière. Mais, généralement, elles n'acceptent plus à bord les femmes enceintes au delà du 7ème mois.



jeudi, 10 septembre 2009 11:13

Lexique de l'aérien C




- C -

Caractéristiques de vol :
En vols réguliers, n'importe quelle agence peut à tout moment vous indiquer les caractéristiques de vol (aéroports, durées, escales, etc), contrairement aux charters pour lesquels il faut parfois attendre le dernier moment même si depuis 2005 les voyagistes ayant affrété un charter sont obligés d'indiquer au moins le nom de la compagnie lors de l'achat du billet.

Carte d'embarquement :
Même chose que "boarding pass". Document remis une fois l'enregistrement terminé. Y est notamment mentionné le numéro de la porte d'embarquement, l'heure limite d'embarquement et son numéro de siège à bord.

Charter :
Avion affrété plus ou moins ponctuellement par un voyagiste, mais aussi et surtout, juste quelques sièges retenus et payés d'avance à une compagnie spécialisée dans ce domaine mais aussi parfois régulière. Contrairement aux vols réguliers, les (vrais) charters ne sont pas programmés à l'avance, d'où des départs parfois à des heures un peu particulières. Les billets charters ne s'achètent qu'auprès des agences de voyages. Ils sont généralement soumis à des conditions d'utilisation souvent pour les moins restrictives (validités spécifiques, pas de réductions enfants, dates non modifiables, etc). Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les tarifs ne sont plus systématiquement moins chers qu'en vols réguliers, notamment en période de pointe.

Chèque vacances :
Ce système d'aide aux congés à certains salariés peut désormais servir de moyen de paiement auprès de certaines compagnies françaises pour des vols intérieurs ou à destination des Dom-Tom.

Classes :
A la base 3 classes distinctes dans les avions :
F : Première ou First
C : Club ou Business
Y : Economique ou Touriste
Toutefois selon les compagnies, les vols ou les appareils il peut n'y avoir aussi bien qu'une seule classe (notamment sur les appareils de petite capacité) que diverses autres comme la "Business First" (classe Affaires à tarif Eco) de plus en plus répendue. Bien entendu, chacune correspond à des prix et des caractéristiques spécifiques. Les vols négociés "grand public" le sont en Eco., et en charter il n'y a souvent qu'une seule classe.

Code-share :
En français "partage de code". C'est une pratique commerciale de plus en plus pratiquée par les compagnies afin de mieux se positionner sur les marchés. Cela veut dire concrétement qu'il y a un partage des dessertes entre deux compagnies pour une même liaison (les prix sont aussi identiques). On pourra donc acheter un billet avec la compagnie X et voler effectivement avec la compagnie Y en ne l'apprenant qu'au moment d'embarquer. Un inconvénient possible pour le passager dès lors que le service à bord n'est pas de même qualité entre les deux transporteurs.

Codification :
Système international qui attribue un code de trois lettres aux villes et aéroports (ex. : ORY pour Orly) et de deux aux compagnies aériennes (ex. : AF pour Air France). On retrouve ces références sur les billets, les écrans d'information aux aéroports, les guides horaires des compagnies, et aussi parfois les brochures d'agences.

Commandant de bord :
Il est le seul maître à bord et a autorité sur toutes les personnes embarquées. La Loi l'autorise d'ailleurs à débarquer tout passager, animal ou cargaison pouvant présenter un danger pour la sécurité ou le bon ordre à bord.

Compagnies aériennes :
A distinguer, les compagnies régulières et les non régulières. Les premières ont pour vocation d'exploiter des lignes passagers ou frêt de manières continues alors que les secondes travaillent en "ponctuel" comme les compagnies charters ou d'aviation d'affaires.

Conditions de paiement (en agences) :
En règle générale, jusqu'à 30 jours d'un départ, il est demandé à titre d'arrhes de 25 à 35% du montant global du voyage, puis le solde complet à J-30. Pour une inscription après J-30, c'est la totalité du billet qui doit être payée. A savoir aussi que pour des réservations de dernières minutes (J-3, voire J-7) une majoration pouvant atteindre les 25 € peut parfois être demandée. Enfin, à 15 ou 21 jours d'un départ, beaucoup d'agences n'acceptent que des paiements par carte ou en liquide.

Conditions de vente :
Très variables selon les compagnies et les voyagistes. Le plus important demeure de bien regarder quelles sont les conditions d'annulation et de modification du billet, de même que tout ce qui se rapporte aux assurances.

Contremarque :
Document qui remplace le billet lors de vols charters.

Convention de Varsovie :
Détails au dos de chaque billet. Concerne la responsabilité des transporteurs. Il est stipulé qu'une compagnie est présumée responsable en cas de dommages sur les biens et personnes transportés. Cette responsabilité ne peut être levée que s'il est apporté la preuve que celle-ci a pris toutes les mesures nécessaires pour éviter le dommage ou qu'il était impossible de les prendre. Mais en cas de problèmes, avec la Loi de 1992, on peut désormais se retourner directement aussi contre l'agence qui a vendu le billet.

Convocation :
Généralement le voyagiste convoque ses clients, à l'aéroport, deux heures avant le décollage.

Correspondance :
Changement d'appareil et parfois de compagnie (voire même d'aéroport) dans une ville intermédiaire entre celle de départ et d'arrivée. En fait une correspondance implique une liaison sous deux numéros de vols différents. A titre indicatif, le temps nécessaire au transfert entre deux vols internationaux est généralement estimé à deux heures minimum.

Couple :
Pour certaines liaisons régulières intérieures et plus rarement vers l'étranger avec quelques transporteurs, il existe des réductions couple. Il n'est pas nécessaire d'être marié pour bénéficier de ces réductions; le concubinage étant également reconnu. Dans tous les cas, la présentation de pièces justificatives est exigée à l'achat du billet. D'autres réductions catégorielles sont proposées sur le même principe aux retraités, familles, jeunes et étudiants.

Coupons :
Terme désignant les trajets inclus dans un forfait aérien.

Couvre feu :
Certains aéroports peuvent être fermés pendant quelques heures chaque nuit afin de préserver la tranquillité nocturne des riverains. En cas de retard d'un vol, si celui-ci est amené à atterrir pendant ce couvre feu, l'avion peut être alors détourné sur l'aéroport le plus proche (mais c'est quand même rare). Dans ce cas, la compagnie doit alors prévenir les personnes attendant les passagers à l'aéroport initial et mettre en place un service de navette pour reconduire ces derniers vers celui-ci.



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