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jeudi, 10 septembre 2009 11:13

Lexique de l'aérien A-B




- A -

• Abonnement :
Intéressant pour ceux qui voyagent beaucoup notamment en France et en Europe sur une ou plusieurs lignes. Abonnements nominatif ou de société, en classe Eco. ou en Business, sur une lignes ou plusieurs, les compagnies proposent de plus en plus facilement ce type de formule.

Agence de voyages :
Différent du voyagiste ou tour-opérateur. En matière d'aérien elle ne négocie ni les prix ni n'affrète d'avions. En fait elle n'effectue que des ventes et perçoit une commission de ses fournisseurs.

Allotement :
Quantité de sièges attribués par contrat par une compagnie à un voyagiste.

Animaux domestiques :
Lorsqu'ils ne pèsent pas plus de 5 kg, ils peuvent rester normalement en cabine transportés dans un panier. Plus gros, ils voyagent en soute dans des boîtes conditionnées. La plupart du temps les animaux sont soumis à un tarif spécifique. Malgré tout, ils ne sont pas systématiquement acceptés par tous les transporteurs.

Annulation du vol :
Il n'y aura pas d'indemnités si les passagers sont informés plus de deux semaines avant le départ prévu, ou encore s'ils sont placés sur un autre vol à une heure proche de l'horaire prévu. Sinon, depuis 2005, c'est l'indemnisation prévue en cas de surbooking qui s'appliquera.

Appareils électroniques :
Pour des raisons de sécurité (brouillage des systèmes de navigation), l'utilisation de baladeurs, magnétophones, etc, est interdite lors du décollage et de l'atterrissage. En vol, il convient de se conformer aux instructions du personnel de cabine.

Assurances-assistances :
Plusieurs catégories plus ou moins incluses et plus ou moins obligatoires selon les agences.
- Assurance bagages : garantie contre la perte, le vol ou les dommages.
- Assurance annulation/modification : permet d'être remboursé (moins souvent une franchise et les frais généraux) en cas de renoncement à son voyage ou de changements de date, de parcours et parfois de nom dès lors que le motif est prévu par le contrat.
- Assurance/assistance rapatriement : remboursement ou intervention en cas de problèmes une fois sur place. Très souvent, on dispose déjà de tels contrats compris dans les mutuelles, cartes bancaires, etc.
Contrairement à ce que disent certains voyagistes, légalement, aucune n'est obligatoire lors de l'achat d'un vol sec.



- B -

Bagages cabine :
Théoriquement un seul bagage accepté dont les dimensions cumulées n'excèdent pas 115 cm. Au delà, la compagnie est en droit d'exiger le dépôt en soute.

Bagages en soute :
Le poids normalement autorisé est de 20 ou 23 kg par personne (15 sur certains charters, 30 ou 40 en classe Affaire ou en Première). Pour le surplus, le coût du kilo supplémentaire est de 1,3 à 1,5 % du tarif classe Economique pratiqué sur la destination. Le tarif bébé ne donne pas droit à cette franchise bagage. Un autre système est en vigueur notamment aux Etats-Unis.

Bagages perdus :
En cas de perte définitive (10 % des cas), les bagages sont remboursés par le transporteur sur la base de 20 US $/kg (restent les assurances). A ce sujet, ne pas oublier d'apposer une étiquette avec ses coordonnées sur tous ses bagages. Dans la pratique, il est impératif de signaler immédiatement la perte auprès du service bagages du transporteur ou de l'aéroport afin de remplir un imprimé spécial qui permettra d'entreprendre les recherches et servira à la réclamation.

Billet :
Il constitue un contrat entre le transporteur et le passager même s'il a été acheté par l'intermédiaire d'une agence de voyages. C'est la preuve du paiement de son voyage. Un billet est nominatif.

Billet open :
Billet pour lequel on peut fixer librement sa date retour dans la limite de sa validité.

Billet panachable :
Même chose que "open jaw". Permet d'arriver dans une ville et de repartir d'une autre, pas forcément d'ailleurs du même pays.

Billet perdu ou volé :
On doit acheter un nouveau billet. En vol régulier plein tarif, l'initial ne sera remboursé que lorsque la compagnie aura acquis la certitude que celui-ci n'a pas été utilisé, soit jusqu'à 1 an après la date d'émission. Par contre en charter et pour beaucoup de vols réguliers négociés il n'y aura pas de remboursement possible.

Boarding pass :
Même chose que "carte d'embarquement".



jeudi, 10 septembre 2009 10:40

Réserver votre voyage

Réserver votre voyage
jeudi, 10 septembre 2009 10:28

Le monde en bref

Le monde en bref
jeudi, 10 septembre 2009 10:22

Transverses




Transverses
7 rue Hérault, 92100 Boulogne
Tél./fax : 01 49 10 90 84



Entretien avec Dora Valayer



Qu'est-ce que l'association Transverses ?

Transverses est une association "de réflexion, d'information et d'action" sur le tourisme, notamment concernant celui, le plus important, des pays du Nord de la planète vers les pays du Sud. Elle est membre du TEN (Tourism European Network) et membre associé du réseau RITI-MO (Réseau de centres d'information sur les pays du Sud). Elle fonctionne presque uniquement avec les cotisations de ses adhérents.


Quel est son but ?

Concrètement elle informe et fait partager ses préoccupations sur les méfaits dus à un tourisme de masse, et quelquefois peu soucieux des problèmes rencontrés sur place par la population locale. Elle s'efforce de soulever des interrogations et de susciter des débats relatifs aux effets d'un tourisme mal contrôlé. Elle favorise un dialogue permanent entre les pays émetteurs de tourisme et les pays récepteurs. Une de nos préoccupations, conformément à un certain nombre de textes et de documents comme la "Charte du Tourisme durable" publiée entre autres par l'Organisation Mondiale du Tourisme, est de voir les populations locales associées aux politiques touristiques pour qu'elles en deviennent à leur tour actrices plutôt que de les subir.
Les aménagements touristiques entraînent trop souvent des déplacements de populations et une urbanisation de fait à proximité des zones touristiques qui contribuent parfois à accroître les bidon-villes et leur précarité. Ces aménagements de zones touristiques sont souhaités par un certain nombre de gouvernements des pays sous-industrialisés, dans la perspective d'apports financiers, mais les populations locales, non consultées, se voient souvent dépossédées de leur territoire, et leurs coutumes et manière de vivre s'en trouvent bouleversées.


Comment opérez-vous ?

Nous gérons un centre de documentation qui est ouvert à la consultation pour mettre un certain nombre d'informations à la disposition de différentes catégories de personnes (étudiants, membres de réseaux associatifs, journalistes...) et nous sommes en relation avec d'autres lieux de documentation. Nous sommes en contact avec des écoles de tourisme afin de sensibiliser les futurs professionnels en vue d'un tourisme plus responsable. Nous participons également à des colloques comme celui de "Tourisme et Biodiversité" à Berlin et nous suivons l'actualité touristique. Nous avons des correspondants dans tous les continents afin d'instaurer un dialogue avec les pays concernés.


Quels conseils pourriez-vous donner aux voyageurs ?

Le respect de la population locale qu'ils ont en face d'eux, se dire que l'accueil reçu dépend beaucoup du comportement des touristes précédents, s'interroger sur ce qu'il y avait à cet endroit avant qu'un complexe hôtelier soit construit.
Des pays comme le Myanmar (Birmanie) même s'ils sont magnifiques justifient le boycott; à ce sujet d'ailleurs Aung San Suu Kii elle-même (Prix Nobel de la Paix et élue régulièrement par le peuple birman) a demandé aux touristes de ne pas venir dans son pays (pour le moment). * La situation réelle de ce pays échappe en effet à la plupart des visiteurs, parce que les Birmans peuvent courir des risques s'ils parlent librement à des étrangers.
De façon générale, le meilleur conseil que nous puissions donner aux voyageurs est de lire avant de visiter un pays le rapport d'Amnesty International. Nous sommes aussi demandeur d'informations sur les pays que les globe-trotters visitent et serons heureux de recevoir tout type de renseignements qu'ils jugeront utiles.

* Choix discutable et pour lequel on renvoie à la question "Peut-on aller dans un pays qui ne respecte pas les droits de l'Homme ?" traitée dans l'une des rubrique d'abm.fr; NDLR.







jeudi, 10 septembre 2009 10:22

Réseau Jeunes Solidaires




Réseau Jeunes Solidaires
10 quai Richemont, 35000 Rennes
Tél. : 02 99 30 48 11



De 1997 à 1999 la campagne "Tourisme et développement" initiée par le Réseau Jeunes Solidaires dénonçait les méfaits du tourisme de masse, informait et formait à un tourisme plus équitable. Aujourd'hui le RJS favorise des engagements citoyens en Europe pour promouvoir et soutenir le droit des jeunes du Sud à être pleinement acteurs de leur développement (liberté d'expression, droit du travail, droit à l'éducation). Les échanges entre jeunes du Nord et du Sud devraient être un support à l'éducation, au développement.
"Promouvoir l'échange par le partenariat et non l'assistanat". L'association a également conçu une exposition sur 10 aspects du tourisme : Etat des lieux du tourisme; Fonctionnement du tourisme; Impact sur l'économie locale; Les emplois du tourisme; Tourisme et développement; etc, avec un livret d'accompagnement (23 €). Egalement une revue de presse de 244 pages (8,5 €), la Charte du tourisme durable (1 €), 5 dossiers thématiques (1 €/dossier) ou pour l'ensemble des documents un tarif promotionnel de 200 FF.



Entretien avec Roland Soubeyrand,
responsable du RJS de Rennes



Quelles actions entreprend le RJS dans le domaine du tourisme et du développement ?

Nous agissons en trois points :
1) sensibiliser sur l'impact du tourisme en Afrique, en Asie et en Amérique Latine par une campagne d'information auprès des voyageurs et des professionnels (expositions, bulletins, articles dans les magazines) et en travaillant avec d'autres associations.
2) développer le tourisme alternatif et promouvoir un tourisme maîtrisé par les populations locales. Nous attirons l'attention, avec d'autres associations, sur les disparités entre pays pauvres et pays riches.
3) favoriser l'échange avec des villageois et faire réfléchir les voyageurs sur l'impact de leur présence dans un pays en préparant son voyage, en se documentant sur les pays et en se posant parfois des questions telles que "qu'est-ce qu'un don ?", "quels sont les effets positifs et négatifs de ma présence ?". Nous montons des opérations pour aider des jeunes qui partent avec des associations de solidarité internationale à trouver la meilleure documentation sur le pays. Ce dispositif existe depuis 4 ans, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères.


Comment voyez-vous les globe-trotters ?

Je les classe dans le domaine du tourisme alternatif. Il est légitime de voyager pour trouver le soleil, se reposer, découvrir. Les globe-trotters, en mangeant sur les marchés, en dormant chez l'habitant, en utilisant les transports locaux, participent au développement de l'économie locale.


Quelles sont les actions que pourraient entreprendre les voyageurs au cours de leur périple ?

Ils devraient aller à la découverte d'un pays, de ses habitants, de sa culture. Avec la multiplication de l'accueil local, on peut comprendre un peu mieux la vie d'un peuple. Attention aux effets pervers de l'hébergement payant. Il faut être prudent et ne pas tomber dans un système qui deviendrait vite néfaste. Un voyageur individuel a tout intérêt à se renseigner, à savoir ce qui existe sur les initiatives locales.


Pensez-vous que le voyageur est aussi responsable du devenir de l'endroit qu'il visite ?

Bien sûr, le tourisme est durable si le voyageur a la volonté de diminuer les inégalités sur la planète. En quoi mon voyage peut-il avoir un impact positif ? Voilà la question ! Essayer de valoriser des initiatives, entretenir des correspondances, créer des échanges sur le long terme, participer à des débats de fond sur le problème de la santé, du développement, etc.
Il faut aussi promouvoir l'échange culturel, parler de la religion, de la place de la femme; c'est une façon de faire avancer les idées. Prendre conscience de la richesse d'un pays, de sa culture, de ses langues et surtout comprendre la logique des habitants qui explique leur choix de vie. Le voyageur pourrait aussi montrer que partout des gens anonymes se battent pour un monde meilleur et équitable.


Faut-il alors "éduquer" les voyageurs ?

Oui, dans la complémentarité, si le voyageur est prêt à s'informer. Je pense que les compétences d'ABM sont complémentaires avec des associations comme la nôtre. Former un voyageur sur différentes facettes (culturelles, économiques, pratiques, etc.) est un facteur pour un développement du tourisme d'une façon intelligente. Il faut également faire connaître les effets néfastes.
Les voyageurs doivent avoir la volonté de se former, s'intéresser à ce qui existe et être solidaires.



jeudi, 10 septembre 2009 10:22

Planète Urgence




Planète Urgence
7 rue Jean Mermoz
78000 Versailles
Tél. : 01 39 020 600



Trois milliards d'être humains vivent dans des conditions d'extrême précarité, ne pouvant correctement se nourrir, se soigner, se loger et s'instruire. Dans vingt ans, nous serons deux milliards de plus. Si les programmes de coopération et de développement apportent beaucoup aux populations démunies, ils ne peuvent pas couvrir l'ensemble des besoins. Voilà pourquoi, l'association Planète Urgence (anciennement Congé Solidaire), créée par Atlas Logistique, ONG spécialisée dans l'aide humanitaire d'urgence, a vu le jour en 1998.



Entretien avec Sabine Delafosse



Pouvez-vous nous décrire l'objet de votre association ?

Planète Urgence est une association pour l'aide humanitaire et la coopération internationale. Son objectif principal est d'aider tout citoyen du Nord, salarié d'entreprise, à contribuer au développement durable des pays du Sud.
Planète Urgence propose aux salariés des missions humanitaires de courte durée (15 jours à 1 mois maxi) financées pour tout ou partie par leur entreprise. L'entreprise finance l'expatriation de ses collaborateurs alors que le salarié prend son temps de congé personnel (congés payés, RTT, congé sans solde). En fait notre association sert d'intermédiaire entre les missions humanitaires et les volontaires.


Comment-vous faites vous connaître du grand public et des entreprises ?

Nous avons permis à plus d'une centaine de salariés de partir en mission humanitaire, mais nous recherchons toujours de nouvelles personnes. Nous essayons de nous faire connaître par les entreprises, et quelques-unes ont d'ailleurs intégré les congés solidaires à leur politique interne. Mais c'est souvent les salariés eux-mêmes qui en parlent au sein de leur société.


Comment préparez-vous les candidats au départ ?


Ils suivent obligatoirement avant de partir une formation au développement (16 heures) ainsi qu'une préparation au départ où leur mission est plus particulièrement abordée (8 heures). Durant toute la période précédant le départ, l'équipe parisienne est à leur écoute. Sur place, ils sont accueillis et encadrés par l'agent de développement de Planète Urgence et travaillent en collaboration avec les associations et ONG locales. A leur retour, afin d'assurer la continuité des projets sur place et le relais entre volontaires, ils doivent remettre un rapport à l'association.


Dans quels domaines agissez-vous ?

Planète Urgence agit dans trois domaines : la formation des adultes (gestion, comptabilité, informatique et nouvelles technologies), l'animation en faveur des enfants et des jeunes avec deux types de partetenaires que sont les associations locales et le ministère de l'éducation du pays, et enfin l'aide à la création et au développement de micro-entreprises.
Nous avons en permanence des missions au Mali, au Kosovo, au Liban, en Albanie, en Tanzanie et à Djibouti. Nous agissons ponctuellement aussi dans d'autres pays comme au Honduras après le passage de l'ouragan Mitch, ou au Brésil pour réaliser un film vidéo sur les peuples d'Amazonie.


Pensez-vous que les voyageurs peuvent s'impliquer dans de tels projets ?

Bien sûr, l'habitude des rencontres avec d'autres cultures est un atout lorsqu'on part dans le cadre d'une mission humanitaire. Et puis c'est aussi une façon de voyager différemment en participant à une chaîne de solidarité entre le Nord et le Sud.


Concrètement, si je souhaite partir en congé solidaire, par où dois-je commencer ?

Appelez-nous ou connectez-vous à www.congesolidaire.org. Ensuite, Planète Urgence examinera votre profil et contactera votre entreprise en lui proposant de s'investir dans le projet en le finançant. Certains projets n'aboutissent pas. Le congé solidaire n'est pas un droit; seul l'employeur peut décider de la concrétisation d'un projet, l'association essayant de trouver les arguments pour finaliser les demandes.




jeudi, 10 septembre 2009 10:22

Humalaya




Humalaya
1 square du Lyonais
78310 Maurepas



Entretien avec Christian Coulanges,
créateur de l'association Humalaya et amoureux du Népal



Qu'est-ce que l'association Humalaya, son rôle ?

Humalaya a été créée début 1999. C'est une association qui obéit aux règles des associations dites "loi 1901" à but non lucratif. Elle participe au développement de l'éducation dans les villages en Himalaya et au Népal en particulier. Nous apportons du matériel scolaire que nous destinons aux écoles, ainsi que des vêtements chauds aux villageois les plus défavorisés.
Nous payons aussi l'inscription de plusieurs dizaines d'élèves dans l'école de Junbesi, village situé dans le Khumbu. Notre association a aussi pour vocation de développer des échanges avec les populations. Nous avons établi une correspondance entre des élèves népalais et français. C'est comme si on créait un pont entre deux cultures; pont par lequel nous parvenons à nous enrichir mutuellement d'un bout à l'autre de la planète...


Combien d'adhérents participent à la vie de l'association ?

Actuellement une quarantaine d'adhérents participent à la vie de Humalaya. Certains sont déjà venus avec nous sur place au Népal. D'autres nous soutiennent financièrement et moralement.


Quels moyens avez-vous pour vous faire connaître et pour récolter des fonds ?

Nous organisons régulièrement des expositions de photos, des brocantes, vendons des tee-shirts au logo de l'association. Nous éditons deux fois par an une brochure rendant compte de nos activités et présentant le Népal à travers sa culture, ses habitants (vivant en France ou au Népal). Nous avons créé un site Internet où notre action est expliquée et présentée et où nous donnons de nombreux renseignements sur le pays à travers ses festivals, ses randonnées, nos bonnes adresses; tout ceci afin de sensibiliser les gens et leur faire mieux connaître ce pays.


Quels sont les projets déjà réalisés ?

La création de cette correspondance entre élèves népalais et français est un projet que nous avons démarré mais qui reste à développer. Nous comptions sur l'installation d'ordinateurs et l'utilisation d'Internet mais la présence des maoïstes à Junbesi (qui coupent et contrôlent l'électricité dans les villages) nous empêche pour l'instant d'aboutir à un projet à plus grande échelle. Ce n'est que partie remise... Les courriers e-mail ne sont accessibles que lorsque des gens du village descendent sur Katmandou ou pour certains élèves s'y rendant pour étudier.
Depuis 1999, nous emmenons au Népal des adhérents de Humalaya intéressés par notre projet et désireux de partager la culture et la vie quotidienne avec les villageois.


Vos prochaines initiatives...

Nous projetons un nouveau départ au Népal en automne 2002 afin de continuer notre action, parrainer d'autres élèves, aider les plus défavorisés, connaître et faire connaître la culture népalaise à travers la vie quotidienne de ses habitants et de ses fêtes...
Peut-être un départ au mois d'août 2002 dans la région de Patle et une expo photos en décembre à la mairie de Maurepas, dans les Yvelines...


Quelles aides le voyageur peut-il apporter ?

En contactant des associations qui sont sur place et en leur demandant conseil. Si l'on veut distribuer des médicaments, il faut le faire au sein d'une structure médicale déjà sur le terrain. Rencontrer des instituteurs et prendre contact avec des écoles pour donner du matériel, ne pas le faire au hasard, ni directement sur les chemins de randonnée, cela encourage la mendicité. Essayer de baser cette aide sur un principe d'échange et non pas d'assistanat. Enfin, ne pas essayer de changer le pays ni d'imposer sa culture mais établir des contacts durables...
Allez au Népal, rencontrez son peuple qui est très attachant et avide de connaissances. Vous en sortirez enrichi, pas seulement par la beauté des paysages mais aussi par la pureté de l'âme népalaise.




jeudi, 10 septembre 2009 10:21

EchoWay




EchoWay
01 43 65 34 35
(de 10 à 14 h00 du lundi au vendredi)



EchoWay est une association Loi 1901 dont l'objectif est d'informer les voyageurs sur les lieux existants du tourisme solidaire et écologique, et de les sensibiliser au "voyager responsable". Le site www.echoway.org recense les lieux et associations qui proposent un tourisme équitable, solidaire et écologique et qui sont accessibles au voyageur partant seul.



Entretien avec Anne Vigna,
présidente et fondatrice de l'association



Comment est née cette idée de sensibiliser au tourisme solidaire et écologique ?

C'est au cours d'un voyage au Laos, à Yang Yieng, en 2001 que j'ai été sensibilisée par l'initiative d'un restaurant biologique tenu par un dénommé Solangkoun Thanongsi. De fait, au-delà de cette vitrine que peu de touristes, à l'époque, connaissaient, ont été créées une ferme embauchant une dizaine de personnes et formant des paysans aux différentes étapes de la fabrication de la soie, une pépinière et quatre écoles primaires. J'étais alors avec deux autres voyageuses; cette initiative a provoqué chez nous un engagement.
Nous effectuons aujourd'hui un travail de sensibilisation (pourquoi ce restaurant est différent des autres échoppes de la rue principale) et de communication sur le tourisme solidaire. Mais ce n'est pas évident. S'il existe des voyages organisés dans le tourisme solidaire, souvent chers et donc élitistes, il n'y a pas d'information sur ces lieux ou communautés pour les voyageurs individuels. Le travail d'EchoWay est de recenser les lieux du tourisme solidaire et écologique dans le monde sur son site Internet pour que les touristes soutiennent ces initiatives. Depuis 2001, nous sommes parvenues à promouvoir 52 associations communautaires ! Par "promouvoir", il faut comprendre que l'on entend : les dénicher, les tester sur place, les recenser et diffuser l'information sur leur existence et leur fonctionnement. A partir des 3 voyageuses initiales, nous comptons aujourd'hui 40 membres actifs...

"Associations communautaires", c'est-à-dire ?

On nous pose souvent cette question. Dans un pays donné, une communauté crée une activité touristique tout en préservant en même temps un patrimoine écologique. Les touristes sensibles au site protégé - en payant un hébergeant chez l'habitant qui sera en même temps un "droit d'entrée" modique - vont ainsi apporter à cette population, consciente de son environnement, un petit pécule. Celui-ci, plutôt que de revenir exclusivement à la poignée d'individus qui entretient le lieu, lui reviendra pour partie et pour partie reviendra à la communauté, c'est-à-dire, à une école, une clinique ou à des transports profitant à tous.
Ce fonctionnement reste assez peu connu des touristes indépendants alors que, sans même parler de son aspect solidaire, ni de son côté durable, l'intérêt financier est réel - le touriste paye toujours moins cher ce type d'hébergement qu'il ne payerait un hôtel au confort sommaire classé "routard" - et la rencontre est privilégiée.


Comment "émerge" une telle initiative à l'échelle locale ?
Au Mexique, pays sur lequel nous travaillons plus particulièrement en ce moment, il convient de reconnaître le rôle joué par les universitaires et les associations. Ils sensibilisent une population définie à son environnement, la rend soucieuse des aménagements écologiques, la familiarise au développement de l'écotourisme. Par ailleurs, depuis 10 ans, un accord de libre échange entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique contribue à encourager l'immigration du Mexique vers les USA. Les villages du sud se vident et il fallait trouver un moyen de retenir les Mexicains chez eux. Le tourisme en est un.
Le projet touristique se développe souvent très bien grâce à l' implication d'universités, mais sur un périmètre strictement défini. Ainsi tel village qui aura reçu de l'aide sera convaincu de l'action à défendre alors que le village suivant, à 2 kilomètres de là, n'aura ni le même raisonnement, ni par conséquent le même comportement.


Et le touriste dans tout cela, commence-t-il lui aussi à être "impliqué" ?
Trop peu ! De nombreux touristes préfèrent le village où le guide n'hésite pas à retourner une tortue pour la montrer comme "la belle bête à l'écaille superbe" plutôt que celui où le guide refusera qu'on la dérange parce qu'elle est en période de ponte. D'où l'importance du travail de promotion de l'engagement de ces communautés villageoises. Il ne s'agit pas seulement de dresser une liste des points de chutes écotouristiques qui existent mais d'expliquer aussi en amont aux touristes quels intérêts ils ont à y aller...


Sur le plan international, de quelle reconnaissance bénéficie ce nouveau type d'accueil ?

Bien que l'écotourisme reste encore très marginal, il commence à gagner du terrain en termes de reconnaissance. Alors qu'en septembre 2003 il y avait environ 400 communautés dans le monde entier au premier Forum International du Tourisme Solidaire (FITS), on en comptait dans les 600 pour le deuxième qui s'est tenu en mars 2006.
Par exemple sur notre site nous avons aujourd'hui des pays où l'on peut aller de communautés en communautés : après le Mexique et le Guatemala, nous aurons en 2006 de nouvelles communautés en Afrique de l'Ouest (Mali, Mauritanie, Burkina-Faso, Sénégal), puis en Asie, (Inde et Cambodge).


Aux voyageurs qui n'ont pas fait encore cette démarche mais qui demeurent pourtant sensibles à l'environnement, qu'auriez-vous envie de dire ?

Le voyageur individuel rencontre plus facilement les locaux, donc cela lui permet de mieux découvrir un pays mais, même sans le vouloir, il pollue. Prenez un groupe de 10 touristes. Ils profitent moins du pays certes mais ils polluent moins que 10 touristes individuels voyageant chacun de leur côté. Un exemple simple : un groupe va acheter un grand bidon d'eau alors que les individuels achètent une bouteille d'eau. Donc pour une journée, les déchets plastiques seront d'un côté un bidon de 20 litres et de l'autre, 10 bouteilles. Détail ? Peut-être mais le nombre de déchet augmente vite. C'est aussi pour cela que nous tentons de donner des réponses au matériel à choisir accessible sur le site Internet : la lampe de poche sans pile que l'on recharge en remontant une petite manivelle, les filtres à eaux, les produits naturels pour le lavage. On l'a nommé "le sac à dos écolo" : si un touriste part avec ce sac, il ne polluera que très peu.
Ensuite, je lui dirai que choisir de s'arrêter une nuit ou quelques jours dans ces villages écotouristiques ne doit pas être vu comme contraignant. Vous les contactez comme vous contacteriez un hôtel, deux jours avant pour être sûr qu'ils ont de la place et réserver. Donc cela peut se faire en cours de route sans avoir à anticiper son trajet avant son départ...


Et aux voyageurs qui connaissent déjà et sont des adeptes convaincus ?

Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues ! Il y a tant à faire entre recenser les sites et les promouvoir. Nous proposons aux voyageurs de nous faire connaître les lieux qu'ils découvrent au cours de leurs voyages et qui répondent à ces critères dans un livre d'or sur le site Internet. Ils peuvent aussi nous contacter avant leur départ pour leur expliquer comment procéder, et pour les former à l'utilisation de notre grille d'analyse pour expertiser un lieu.




jeudi, 10 septembre 2009 10:21

Agir ici




Agir ici
104 rue Oberkampf
75011 Paris
Tél. : 01 56 98 24 40



Agir ici est une association de solidarité internationale qui mène des campagnes d'opinion publique pour des relations plus justes et équitables entre les pays du Nord et des pays du Sud.



Entretien avec Céline Trublin



Le nombre de touristes va doubler dans les 20 prochaihes années, l'association Agir ici a décidé de lancer une campagne de sensibilisation pour un tourisme responsable, pouvez-vous nous décrire vos actions ?

Nous venons en effet de lancer une nouvelle campagne intitulée "Quand le tourisme des uns fait le malheur des hôtes". Avec cette campagne, nous voulons lutter contre l'idée reçue que le tourisme est nécessairement un facteur de développement pour les pays du Sud. Nous ne sommes évidemment pas contre le voyage et le tourisme, mais nous voulons sensibiliser l'opinion publique sur les effets pervers du tourisme notamment en ce qui concerne la dégradation de l'environnement, le non-respect des droits de l'Homme au travail, la destructuration des liens sociaux, etc.


Beaucoup de voyageurs font encore appels à des agences, ne pensez-vous pas que chacun a une responsabilité dans le devenir du tourisme au niveau mondial ?

Bien sûr, les responsabilités sont partagées. C'est pourquoi à travers cette campagne nous voulons sensibiliser les voyageurs mais aussi les agences de voyages qui produisent et distribuent les voyages. Il faut rappeler qu'en moyenne sur un forfait payé environ 760 euros (5 000 FF), seuls 150 euros (1 000 FF) restent dans le pays alors que la différence revient directement dans les poches des multinationales. Demande et offre de voyages sont liées. Pour que l'offre évolue, il faut que les consommateurs et les voyageurs affichent leurs exigences en matière d'éthique. C'est à partir de ce moment-là que les entreprises verront un intérêt à proposer des voyages éthiques.


Vous travaillez avec bon nombre d'associations, quelles en sont les finalités ?

Pour chaque campagne, nous nous entourons d'associations qui peuvent nous apporter leurs différentes comp-tences, Agir ici faisant office de catalyseur d'expériences. Dans le cadre de cette campagne, certaines associations produisent de l'expertise sur le sujet, comme Transverses tandis que d'autres sont spécialisées sur des pays que nous avons souhaité mettre en valeur comme la Tunisie (avec le Comité pour le respect des droits de l'Homme en Tunisie) et la Birmanie (avec Info-Birmanie). Par ailleurs, le lien avec la France se fait à travers deux passerelles, une organisation de consommateurs (Associations familiales laïques) et un collectif d'organisations investi dans le tourisme social (Union nationale des associations de tourisme et de plein air).


Pensez-vous qu'en tant qu'association de voyageurs ABM aurait un rôle à jouer pour motiver les voyageurs à voyager différemment ?

Les informations sur la situation des pays en voie de développement et les impacts négatifs du tourisme ne sont pas aisément disponibles. Le tourisme doit produire du rêve, c'est pour cette raison que rien n'est fait pour générer la prise de conscience. Pourtant le turisme n'est pas un acte de consommation comme les autres. Il peut avoir des répercussions symboliques et politiques. Notre association essaie constamment de rappeler aux individus que nous sommes des citoyens et que nous avons les moyens d'exercer cette citoyenneté, même en tant que consommateur. Tel est également le message de cette campagne.


Comment alors agir pour que chacun puisse apporter une pierre à cet édifice ?


Cette prise de conscience peut s'exercer de plusieurs manières. A titre individuel, on peut s'informer au préalable de la situation en matière de droits de l'Homme du pays dans lequel on va; sur place, il s'agit de respecter les populations, leurs usages et l'espace dans lequel elles vivent, etc. Il est également possible de faire appel à des voyagistes éthiques qui ne sont pas très nombreux pour l'instant mais c'est un secteur appelé à se développer. On peut également apporter une petite pierre à l'édifice en participant à la campagne d'Agir ici !


Comment voyez-vous le devenir du tourisme si nous ne changeons rien à nos mentalités ?

La course aux zones sauvages et/ou préservées va encore s'accentuer jusqu'à ce qu'il n'en y ait plus. Les populations vont continuer à subir les mêmes privations et elles ne verront toujours pas la couleur des devises engendrées par le tourisme. Le 11 septembre a marqué un tournant dans notre histoire. Il est plus que temps de se rappeler que le tourisme peut être un vecteur de paix et d'amitié entre les peuples pour peu que l'on y mette les moyens. C'est cette contribution-Ià que peut apporter un tourisme responsable.




jeudi, 10 septembre 2009 10:21

A 360 degrés




A 360 degrés
7 av. Milleret de Brou
75016 Paris



L'association A 360 degrés a pour but de développer, diffuser et promouvoir des projets de voyages utiles (humanitaire, environnement, culture-patrimoine). Son outil principal est un webzine mensuel (www. a360.org) au sein duquel sont mis en avant des projets individuels ou collectifs, ainsi que des expositions et évènements.



Entretien avec Arnaud Contreras,
membre fondateur de l'association



1999 a vu naître le projet "Sahara", une initiative de votre association. En quoi consiste plus exactement votre domaine d'action et ce qui vous différencie d'autres associations ?

Depuis 1999, nous développons le projet "Sahara" qui a pour but de faire découvrir les patrimoines naturels et culturels du Sahara et de sensibiliser le public à leur fragilité. Nous avons réalisé une fiche de sensibilisation à la fragilité des patrimoines sahariens à destination des voyageurs et des professionnels du tourisme. Quant à ce qui nous différencie d'autres associations travaillant sur cette zone, c'est notre approche. Nous cherchons à sensibiliser les touristes et voyageurs avant leur départ pour le désert.


Vous êtes en train de créer un comité de parrainage pour la diffusion de cette fiche sur le Sahara. Qu'attendez-vous d'une association comme ABM ?

A la lecture de votre magazine et de votre site Internet, on perçoit un réel investissement d'ABM et de ses adhérents dans la promotion du voyage responsable. Nous attendons des membre d'ABM et de tous ceux de notre comité de parrainage qu'ils soient des relais, qu'ils nous aident à diffuser la fiche (mails, contacts avec des voyageurs, agences de voyage) et à organiser des évènements de sensibilisation, des expos, des conférences.


Vous rentrez d'un voyage dans les oueds somptueux du désert libyen qui semblent aussi souffrir d'actes malveillants. Qu'avez-vous constaté ?

Avant tout, nous avons évolué dans un cadre vierge. Chaque jour nous a offert des horizons de sable ou de grès, des sites d'une qualité artistique unique qui n'ont fait que renforcer nos convictions de protéger ces beautés. Mais quel écoeurement que de découvrir des boîtes de conserve européennes, quantité de piles, des bouteilles en plastique dans ces endroits. Ecoeurant aussi de voir des peintures rupestres découvertes en 1998 et aujourd'hui complètement effacées parce qu'une personne non informée les a mouillées pour mieux les prendre en photo.
Nous avons aussi pu constater que nos amis touaregs étaient à l'écoute de notre projet.


Un film sur l'art des oueds est en préparation. Pouvez nous en dire plus sur ce reportage de sensibilisation au tourisme saharien ?

Ce documentaire est un carnet de bord de nos récentes explorations au Sahara. Le but est de faire découvrir au spectateur comment les hommes ont vécu au Sahara lorsqu'il était humide, lorsque les oueds coulaient en continu et que des artistes peignaient ou gravaient sur les rives de grès leur quotidien, leurs croyances. Outre leur aspect graphique, ces peintures et gravures sont les dernières traces de ces sociétés anciennes. Nous tenterons au travers de ce film de sensibiliser le public au respect des patrimoines naturels et culturels sahariens.


Quelle est votre priorité pour 2002 ?

Nous avons deux priorités. D'abord faire passer un message le plus rapidement possible : le tourisme dans le sud algérien reprend à grande échelle, des charters de touristes mal informés commencent à se rendre dans des paysages et des sites archéologiques peu protégés. Puis, par le biais de notre site Internet, mettre en valeur des projets de voyages utiles. L'air de rien, tous ces micro-projets font énormément évoluer les mentalités.




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