Pérou : la vie tranquille des Taquiles
Lors d'un voyage au Pérou, j'ai visité l'île de Taquiles sur le lac Titicaca. Son organisation touristique me semble intéressante au regard d'autres exemples d'îles touristiques dans le monde.
Depuis 1970, les Indiens Taquiles gèrent les activités économiques et touristiques de leur île afin de sauvegarder leurs traditions face à l'afflux des visiteurs.
Le tourisme a été introduit à Taquiles par les habitants de Puno qui, dotés d'un sens du commerce développé, ont commencé à amener des visiteurs sur l'île. Les insulaires ont alors mis en place un système exclusif de navettes de manière à contrôler le nombre de touristes qui débarquaient chaque jour dans l'île ainsi que leurs activités.
Une fois arrivés, les touristes sont pris en charge par la coopérative qui leur octroie une chambre chez l'habitant. Le nombre de touristes est donc limité au nombre de chambres disponibles.
Les habitants de l'île ont refusé avec beaucoup de bon sens la construction d'un hôtel de luxe sur l'île sachant que cela signifierait très vite la mort de leur esprit communautaire.
Ils ont pu conserver leur mode de vie, bénéficier de l'apport touristique malgré ou grâce aux conditions de confort rudimentaire : pas d'eau courante, pas d'électricité, pas d'auto, même pas de vélo : le rêve !
- D. W. -
Bretagne : Iles contre "Ils"
Ou quand les touristes perturbent gravement la vie des îles bretonnes.
En tant que professionnel du développement économique du tourisme en Bretagne, j'en mesure aussi les retombées néfastes. Bien qu'il m'ait été plus souvent demandé d'exprimer les aspects positifs du tourisme que ses effets pervers, je ne me dérobe pas à la réflexion en prenant l'exemple des îles bretonnes autour desquelles je navigue régulièrement.
Sauvées du dépérissement par l'essor du tourisme estival, les îles du Ponant (d'Aix à l'archipel de Chausey) risquent aujourd'hui de sombrer corps et biens sous la pression des spéculateurs et des excursionnistes de tous bords !
Nécessairement concentrée sur un espace limité et stupidement restreinte dans le temps, la fréquentation touristique de nos îles engendre à peu près toutes les nuisances qu'on trouve ailleurs sur le monde.
Faudra-t'il instaurer un numerus clausus comme à l'université ? Va-t'on sélectionner (par l'argent ?) l'invité sur l'île ? Faudra-t'il aussi un visa de débarquement ? Que sais-je encore... Les îles bretonnes ont perdu presque complètement leur activité agricole et de pêche. L'explosion du tourisme a tellement dopé le marché foncier et immobilier que les îliens ne peuvent plus construire ni se loger à un prix raisonnable. Le coût de la vie, au large, se trouve majoré de 10 à 20 % selon les produits.
Voilà des conséquences néfastes du tourisme qui accélèrent encore l'exode insulaire. Le travail saisonnier perturbe l'économie et l'équilibre social des îles et l'on spécule sur tout : le climat, la main-d'oeuvre, les stocks de marchandises
L'élimination des déchets ménagers, comme l'alimentation en eau potable posent des problèmes graves. Il faut surdimensionner les équipements publics : poste, transformateurs électriques, etc. Certes les îliens s'accommodent assez facilement de la fréquentation des baigneuses en culotte ficelle portée même au marché le dimanche matin... Les rues étroites de Palais à Belle-île, laissent tout juste passer les grosses berlines allemandes... Nos crêperies ouessantines garnissent les galettes de sarrasin avec une "jelly" made in England... Si tel est le goût de l'estivant....
Justement, parlons-en des relations entre l'autochtone et le visiteur : certains se comportent en fieffés colonialistes qui appliquent sans vergogne le précepte des navigateurs arabes qui bourlinguaient entre la Négritie et la Chine : voyager, c'est vaincre !
Or, c'est oublier un peu vite que si la civilisation des îles bretonnes remonte au moins à l'âge de pierre, leur population engendre aussi des ingénieurs et des agrégés, comme ailleurs. Aussi se fatigue-t'elle vite de la désinvolture ostentatoire des excursionnistes d'un jour, vêtus d'un tricot marin pour faire couleur locale.
La pollution morale, directe ou réactive, me semble plus grave encore que l'inflation qui pèse sur la bouteille d'eau minérale.
Les îliens que je connais et que j'aime finissent par demander de conduire chez eux des voyageurs éveillés et donc respectueux. Pas des masses de tou-tou-ristes profanateurs.
Bien que le tourisme ait été désiré par les îliens et ait sauvé l'économie locale chancelante, aujourd'hui la réalité fait basculer cet essor économique en crise culturelle et morale dont personne ne voit l'issue.
Pour nous, tourisme de masse et tourisme de qualité sont antinomiques. Une fois de plus c'est l'excès qui est nuisible tant du côté de l'offre que de la demande.
- F. M. -
Réunion : si les touristes volaient...
Parmi les reportages que propose la télévision, nous pouvons apprécier les superbes vues aériennes de volcans, lacs de montagnes ou lacs de cratères tournées par l'équipe d'Okavango. Même si nous déplorons le côté voyeur, frimeur, envahisseur, nouveau colon.
Que penseriez-vous si des centaines, des milliers d'adeptes de ce genre de reportage, poussés par le désir irrésistible du mimétisme, se métamorphosaient l'espace de quelques instants en petits Nicolas Hulot de pacotille ? Si des dizaines d'hélicoptères tournaient, vrombissaient chaque jour dans le ciel autour de ces sites merveilleux ?
Je reviens d'un voyage à l'île de la Réunion.
Un matin, au réveil, j'ai ouvert la fenêtre de ma chambre d'hôtel pour admirer l'Océan Indien. À mon grand étonnement, j'ai découvert un océan vide. J'ai eu beau scruter l'horizon : rien en vue.
Aucune embarcation digne de ce nom hormis les coques de noix plastifiées des rares plagistes barbotant dans un lagon miniature. Dans une petite crique abrupte au fond couvert de sable volcanique gris, j'aperçus quand même une dizaine de modestes barques de pêche. C'est tout. Aucun cargo au large traçant sa route maritime, aucune silhouette lointaine se dirigeant vers l'Afrique orientale, Madagascar, les Indes ou l'Australie. Nulle voile blanche gonflée par les alizés, rien : un désert liquide je vous dis. Un océan sans bateaux, c'est comme un désert sans vie. Où sont passés les capitaines, les flibustiers, les écumeurs de mer d'antan ? Volatilisés dans les abysses de l'histoire.
Si l'océan Indien autour de la Réunion est bel et bien dépeuplé, le ciel de l'île en revanche est devenu le dernier salon où l'on cause. Chaque jour des ribambelles d'hélicoptères embarquent des flots de touristes réjouis de survoler les trois grands cirques montagneux - Mafate, Cilaos et Salazie - qui forment les plus somptueux paysages du centre de l'île. Les hélicos achèvent généralement leur zap aérien par un virage magistral au-dessus du Piton de la Fournaise, monstre sacré culminant à 2 632 m, puis reviennent à leur point de départ. Cette balade de 45 mn coûte environ 1 300 F par personne.
Voir les cirques et les volcans de la Réunion d'une cabine d'hélico a quelque chose de grandiose. C'est indéniable. Mais personne n'a encore songé aux nuisances sonores qu'entraînent ces survols intempestifs.
Ce jour-là, je buvais un café chez un réunionnais rencontré par hasard au bord de mon chemin. Nous avions sympathisé et il m'avait cordialement invité à faire une pause dans sa case en tôle, en lisière de forêt. Il était 6 heures du matin. En une heure, plus de 20 hélicoptères sont passés au-dessus de nos têtes. Apocalypse now ? Non, un jour ordinaire ici dans les Hauts (nom usuel donné par les réunionnais pour désigner tout ce qui n'est pas littoral).
"Ce n'est rien, déplore mon hôte. En novembre 1995, j'ai compté plus de soixante passages d'hélicos en une seule matinée. Y compris les samedis et dimanches. Le premier vrombissement commence à 5h30 du matin et le vacarme dure jusqu'à midi. L'hélicoptère est une fatalité, on ne peut l'interdire. Mais nous commençons à en avoir marre".
À Mafate, avant le développement du tourisme aérien et l'invasion des hélicos, les cultivateurs cachés dans leurs champs de maïs, à 300 mètres de distance pouvaient se parler. Ils avaient l'impression d'être seuls au monde, inaccessibles, protégés des turpitudes de la "civilisation". C'était naguère le royaume du silence. Aujourd'hui, c'est le salon du Bourget dans un champ de canne à sucre. Les mêmes cultivateurs ne peuvent guère s'entendre à plus de 3 mètres ! Tristes tropiques !
Une pétition a pourtant été signée par les habitants de la région, victimes des nuisances sonores. Mais les autorités locales font la sourde oreille, n'osant pas intervenir dans ce commerce aérien pratiqué par une poignée de petites sociétés. Alors qu'il suffirait de fixer quelques règles très simples de survol, pour mettre un terme à ce tohu-bohu.
Quant à moi, j'ai toujours refusé ce genre de balade pour touriste fortuné, zappeur de grands espaces, pollueur par le bruit mécanique artificiel de leurs bulles à hélices tournoyant à la queue leu-leu dans un même et unique périmètre.
C'est à pied que les cirques de la Réunion doivent être explorés pour mieux apprécier les sons naturels ou le silence profond de ce site en osmose avec l'immensité de l'Océan Indien.
- F. N. -
Voyager à l'Est : des échanges pas d'assistance
Le verrouillage géographique qui a duré 70 ans pour l'ex-URSS et 50 ans pour les ex-démocraties populaires, a profondément marqué plusieurs générations, qui ont tendance aujourd'hui encore, à avoir une vision complètement déformée et idyllique de "l'Ouest" : les USA sont le paradis, où chaque famille possède une maison ultramoderne, une piscine, plusieurs voitures. L'Europe de l'Ouest est une terre d'asile toute proche, où l'on peut sans problème trouver un travail bien rémunéré et des conditions de vie idéales.
Le résultat de tout ceci est que beaucoup d'habitants des Pays de l'Est cherchent :
- soit à émigrer pour toujours dans l'une de ces régions riches dont ils refusent de voir les défauts (crise économique, chômage, exclus du système, services sociaux débordés, difficultés administratives insurmontables, etc.).
- soit à "grappiller" le plus possible tout et n'importe quoi, auprès des étrangers qui viennent chez eux : dollars, médicaments, parfums, vêtements, produits alimentaires...
Les voyageurs sont donc assaillis de demandes en tous genres et y répondent souvent de la plus mauvaise façon qui soit, en aggravant la situation. Certes, le tourisme n'est pas responsable de toutes les absurdités du monde, mais il peut facilement contribuer à les entretenir par de mauvais réflexes.
Quelques exemples :
Au fil de vos rencontres, vous serez sollicités dans un premier temps pour laisser votre adresse, puis pour envoyer une invitation en France (certificat d'hébergement de complaisance). Mais sous couvert de grands élans de générosité, faut-il donner de faux espoirs à des gens qui risquent fort de venir grossir les rangs des SDF ?
Faut-il priver les Pays de l'Est de leurs "cerveaux" dont ils ont tant besoin ? Lesquels seront d'ailleurs souvent employés à l'Ouest au-dessous de leur niveau de qualification : je connais plusieurs cas de médecins de l'Est, employés comme simples infirmiers ou ambulanciers dans les hôpitaux français.
On arrive ainsi à des situations absurdes; en 1991, dans un grand hôpital de la région du delta du Danube, il n'y avait plus un seul médecin roumain, ils étaient tous partis en Europe de l'Ouest ou aux USA. C'étaient des médecins belges et français venus avec des associations humanitaires qui soignaient les malades ! Cependant, si vous voulez aider quelqu'un, vous pouvez par exemple faciliter l'obtention d'une bourse d'études ou d'un stage de formation en faisant les démarches administratives pour lui, s'il souhaite acquérir des connaissances nouvelles, en vue de les utiliser dans son pays.
Faut-il donner des médicaments ?
C'est l'un des pires "services" que l'on peut rendre à quelqu'un en Europe de l'Est. Remplir son sac à dos avec le contenu de son armoire à pharmacie en se disant : "ça pourra toujours servir là-bas" est un acte d'inconscience, d'autant plus que vos médicaments ont toutes les chances de passer en marché noir et d'être utilisés n'importe comment. J'ai vu encore récemment sur un marché polonais, une femme qui vendait des médicaments présentés en vrac dans une caisse : antibiotiques, antidépresseurs, calmants .... sans notice, sans date de validité...
Que faire si l'on vous demande la charité ?
C'est le grand dilemme que nous retrouvons un peu partout dans le monde, y compris dans les Pays de l'Est, là où règne une misère noire. Il faut comprendre qu'il est des cas où on peut laisser parler son coeur sans porter atteinte à la dignité de l'autre. Mais si vous traitez les gens en "sous-développés", vous en ferez des assistés, qui n'auront plus avec les étrangers qu'une attitude de "main tendue" lorsqu'ils les verront arriver.
Ces différentes considérations amènent à poser le problème, beaucoup plus vaste, de ce qu'on appelle généralement "l'aide humanitaire". Il est vrai que lorsque l'on aime un pays, lorsqu'il vous apporte de multiples bonheurs en voyage, on a envie de faire quelque chose d'efficace pour l'aider, tout en le respectant.
Mais à qui donner pour espérer une bonne redistribution et comment insérer un voyage à travers l'humanitaire ?
Ma préférence va aux associations :
- qui affichent la plus grande transparence. Celles qui ont obtenu le "Prix Cristal de la Transparence" par exemple décerné chaque année à une grande association humanitaire par la Compagnie des Commissaires aux comptes. Ce prix donne des garanties bien plus importantes que le label "d'utilité publique".
- qui invitent les donateurs-voyageurs à passer voir comment l'action est menée sur le terrain. Il est parfois possible d'y rester quelques jours et de partager la vie du groupe, ce qui est mille fois mieux qu'une visite rapide.
- qui, de taille modeste en général, ont tissé des liens avec une collectivité dans le pays étranger, liens basés sur l'aide, bien sûr, mais dans une optique d'échange, de partage, de respect de l'autre et d'amitié mutuelle en donnant toujours une place importante à l'aspect culturel.
En guise de conclusion, et quitte à m'éloigner un peu de l'Europe de l'Est, je voudrais aborder un point qui me tient à coeur : la conception du voyage.
Nous sommes regroupés à ABM parce que nous refusons la logique des voyages organisés qui mettent des oeillères aux touristes pour qu'ils ne voient que ce qui enchante et jamais ce qui dérange.
Pourtant, j'ai parfois l'impression qu'il existe encore (chez le voyageur individuel NDLR) une conception "boulimique" du voyage, imprégnée de l'idée qu'il faut en faire le plus possible dans un minimum de temps et surtout, "ne rien rater".
Je crois que l'objectif du voyage n'est pas de courir pour tout voir, mais de prendre le temps de regarder, d'écouter, de comprendre. Pourquoi tant d'idées toutes faites circulent-elles sur tel ou tel pays ? Justement parce que ceux qui en sont à l'origine sont passés trop vite, n'ont retenu que des choses aperçues de façon fugitive, qu'ils ont "théorisées" ensuite, y compris dans des articles, des conférences...
Un voyage n'est pas une course contre la montre, ça ne se consomme pas, ça se construit. Voyager, c'est le contraire du Paris-Dakar, c'est savoir s'arrêter, parler avec les gens, leur dire qui nous sommes et pourquoi nous sommes venus. Bref, il faut créer l'échange et non pas venir en voleurs (d'images, de sensations...) ou en "bienfaiteurs" (en distribuant de l'argent et des cadeaux à tort et à travers).
Le voyage n'est pas une performance. C'est une aventure, que chacun peut vivre à sa façon (y compris en restant un an comme instituteur dans un village isolé en Haïti ou en passant Noël avec les enfants d'un orphelinat roumain). Aventure qui, pour avoir le droit de s'appeler VOYAGE, doit rester humaine.
- E. O. -
Qu'est-ce que le tourisme pour nous, pour les autres, au quotidien ?
Partir en voyage nous apporte beaucoup de bienfaits. En est-il de même pour les populations visitées.... bon gré mal gré ?
Nos motivations touristiques sont infinies. Pour la plupart d'entre nous, elles naissent souvent de la nécessité de vivre bien ce que l'on vit mal (ou pas) chez soi parce que sa vie est parasitée, polluée par des contraintes morales, sociales, professionnelles ou domestiques. Certains voudraient s'en échapper afin de retrouver des valeurs personnelles souvent brimées ou refoulées. On voudrait reconstituer tout ce qui est émietté le reste de l'année, dans un cadre où n'interféreraient plus ces contraintes quotidiennes et où nous serions notre propre chef d'orchestre. Être responsable de ses propres contraintes pour oublier tout ce qu'on a mal vécu pendant un an (ou une vie ?) et se reconstruire, se réapproprier la partie bafouée de son identité de "sédentaire", de "travailleur".
Le but du voyage est aussi la rencontre, l'échange, l'intersection de deux trajectoires entre notre personnage-voyageur et l'Autre, différent (qui ne veut pas dire inférieur) avec une inévitable et même souhaitable influence réciproque dans le cadre de l'échange culturel. Cela implique donc une bonne, une meilleure connaissance des autres et de soi-même.
Si nous ne faisons pas cet effort, le risque de pollution touristique et d'acculturation par le tourisme auprès des populations les plus fragiles sera d'autant plus important.
Ce n'est généralement pas le sujet individuel "touriste" qui provoque un choc culturel, un choc économique. C'est l'effet de masse du voyage d'agrément qui provoque ce choc. Insistons bien sur le fait que l'effet de masse inclut non seulement tous les groupes de voyageurs organisés mais aussi tous les voyageurs individuels qui, additionnés, composent la même masse que les tours organisés.
La masse induit directement une inflation économique du fait de la demande quotidienne massive (nourriture, boisson, électricité, logement) y compris dans les îles bretonnes du Ponant. Sans oublier les pénuries (dont l'eau douce est la plus grave) pour les populations locales les plus défavorisées ainsi que tous les déchets polluants inhérents à notre consommation de masse.
En fin de compte cela entraîne parfois la domination d'une culture par une autre alors que le but du voyage devrait être l'enrichissement réciproque dans la diversité.
Cette limite entre échange culturel et pollution touristique est allègrement franchie par ces voyagistes sans aucune déontologie (qu'ils soient basés dans les pays riches ou pauvres), corrompus jusqu'à la moelle par l'appât du gain facile avec ces touristes ordinaires, fabriqués en série, bardés de travelers-chèques, de dollars, de caméras et de bonbons-souvenirs.
Corruption qui n'a rien à envier au comportement de touristes individuels, désoeuvrés, irrespectueux et méprisants de la dignité des peuples visités et de la sauvegarde de leur environnement, négligés, profiteurs, pique-assiettes, radins au possible et même voleurs à l'égard de leurs congénères. Qualifiables de délinquants, ils engendrent et drainent par leur mauvais exemple la délinquance locale et entraînent l'irrespect de part et d'autre des deux mondes.
Vous ne faites pas partie de ces caricatures ? Nous non plus, du moins je le pense.
Pourtant nous pouvons véhiculer inconsciemment une incroyable entreprise de pollution touristique nous aussi.
Parce qu'on nous fait croire dans un premier temps que le voyage est un produit de consommation comme un autre, parce qu'on part en voyage comme on va au supermarché : rayon Afrique, Asie, Amérique Latine... parce qu'on est loin de chez soi et qu'il est difficile de respecter les différences que l'on connaît mal (ou pas), parce qu'on "chosifie" les peuples visités, il ne sont plus que : vêtements traditionnels et coutumes indigènes, danses rituelles et vieillards pittoresques, hospitalité légendaire et meilleur rapport prix-service, sourires exotiques et sexes disponibles, colliers à fleurs et youcou-lé-lé...
La marchandisation du produit "voyage" est là, nous avons mis le pied dedans.
Espérons simplement que chacun d'entre nous aura la volonté, le courage de se pencher sur ses propres travers et autres méfaits éventuels et prendra dès lors conscience des conséquences que peuvent entraîner ses actes à court, moyen ou long terme.
Mais que cela ne vous coupe pas l'appétit du voyage, il fait partie de l'avenir de l'humanité. Envisageons donc cet avenir avec intelligence et humanisme.
- D. W. -
L'almanach des voyages
Le but de cette rubrique est de vous proposer diverses données ou stats d'ensemble concernant de multiples aspects des voyages et du tourisme, mais aussi plus généralement la géographie, voire même la situation "socio-politico-économique" des pays.
Et plutôt que de faire et tenir à jour nous-mêmes ces données, on a décidé de vous renvoyer sur des choses déjà existantes (d'autres sites à venir).
Encyclopédie
Une encyclopédie en ligne avec, entre autres, une partie géographie bien faite et utile pour le premier aperçu d'un pays. Egalement beaucoup de thèmes et dossiers divers à lire.
Stats et données générales par pays
• Web de la CIA
Indices et pourcentages dans des domaines aussi variés que l'économie, la société, la politique, etc. Et à la base, de bons indicateurs pour mieux comprendre un pays ou une région.
• Quid
Comparaisons entre pays sur une vingtaine de critères dont le tourisme.
• OMT
L'Organisation Mondiale du Tourisme. Données statistiques (payantes), tendances, etc, sur le tourisme et les voyages dans le monde.
• Ministère des Affaires étrangères
Les risques par pays au niveau vols, agressions, terrorisme ou simplement les dangers de la route et la législation locale en matière de drogues.
• Fleuves du monde
Leurs principales caractéristiques.
Richesse et économie
Nom des devises et de leurs subdivisions pour tous les pays.
• Coût de la vie
Pour 150 villes à travers le monde.
Société
Population mondiale, prévisions, ratios, etc.
• Démographie
Un autre site sur le sujet qui inclue aussi l'évolution et la répartition des population pour quelques villes du monde.
• Agglomérations
Les 335 plus grandes agglomérations du monde.
• Grattes-ciel
Les cinquante buildings les plus hauts du monde.
• Religions
Répartitions des religions présentes dans chaque pays.
• Liberté de la presse
Rapport annuel de Reporters Sans Frontières et le classement mondial par pays.
Pour chacun, le nom en français, anglais, espagnol et dans la langue locale (avec parfois l'écriture qui va avec).
• Drapeaux (et hymnes)
Si vous cherchez le drapeau d'un pays, d'une région, d'un état ou d'une ville.
Transports
• Aéroports (mouvements)
Les 500 premiers aéroports du monde par mouvements d'appareils.
• Aéroports (passagers)
Même chose en nombre de passagers.
• Air Safe
Par compagnies le nombre d'accidents et autres infos du genre. Et un "classement" des transporteurs les plus sûrs… et les autres. En complément, des stats sur le même sujet par types d'appareils.
Offices du tourisme
Cette rubrique ne prend en compte que les Offices de Tourisme étrangers et des Dom-Tom (ou leurs représentations) présents en France.
Pour quelque chose de plus complet, on renvoie à Tourism.office, un site consacré aux O.T. de tous les pays (et syndicats d'initiative en France) avec leurs coordonnées et un lien direct vers leurs sites web.
Afrique du Sud 61 rue La Boétie, 75008 Paris Tél. : 01 45 61 01 97 Web : www.southafricazine.com Ouvert du mardi au vendredi (9h00-13h00) Allemagne 21 rue Leblanc, 75015 Paris Tél. : 01 40 20 01 88 Web : www.allemagne-tourisme.com Fermé au public. Andorre 47 av. de l'Opéra, 75002 Paris Tél. : 01 42 61 50 55 Web : www.tourisme-andorre.net Ouvert du lundi au vendredi (9h00-17h30) Antigua et Barbuda 43 av. de Friedland, 75008 Paris Tél. : 01 53 75 15 71 Australie Fermé au public Tél. : 01 41 91 38 61 Web : www.australia.com Autriche Fermé au public Tél. : 01 53 83 95 20 Web : www.austria.info/fr Bahamas 113-115 rue du Cherche Midi, 75006 Paris Tél. : 01 45 26 62 62 Web : www.bahamas-tourisme.fr Accueil du public sur place uniquement sur rendez-vous. Barbadec/o Tropic Travel 8 rue St Marc, 75002 Paris Tél. : 01 42 36 51 18 Belgique (Flandre & Wallonie) Tél. : 01 56 89 14 42 Web : www.tourismebelgique.com Beninc/o Consulat du Benin Tél. : 01 42 84 36 63 Birmanie Centre d'information culturel et touristique du Myanmar (association indépendante) Fermé au public Tél. : 01 69 40 09 25 Cameroun 26 rue de Longchamps, 75016 Paris Tél : 01 45 05 96 48 Web : www.cameroun-infotourisme.com Canada c/o Ambassade du Canada 33 av. Montaigne, 75008 Paris Tél. : 01 44 43 25 07 Web : www.voyagecanada.ca Ouvert du lundi au vendredi (10h00-17h00) Caymans Tél. : 01 53 42 41 36. Chine 15 rue de Berry, 75008 Paris Tél. : 01 56 59 10 10 Web : www.otchine.com Ouvert du lundi au vendredi (10h00-12h30 et 14h00-17h00) Chypre 15 rue de la Paix, 75002 Paris Tél. : 01 42 61 42 49 Web : www.visitcyprus.org.cy Ouvert du lundi au vendredi (9h00-17h00) Corée du Sud Tour Maine Montparnasse 33 av. du Maine, 75015 Paris Tél. : 01 45 38 71 23 Web : www.knto.or.kr Ouvert du lundi au vendredi (9h00-12h30 et 14h00-17h30) Croatie 48 av. Victor Hugo, 75016 Paris Tél. : 01 45 00 99 55 Web : www.ot-croatie.com Ouvert du lundi au vendredi (9h00-13h00 et 14h30-17h00) Cuba 280 bd Raspail, 75014 Paris Tél. : 01 45 38 90 10 Web : www.cubatravel.cu Ouvert du lundi au vendredi (9h30-12h30 et 14h00-17h30) Danemark Fermé au publicTél. : 01 42 56 18 72 (9h00-12h00) Web : www.visitdenmark.com Dominique c/o KPMG12 rue de Madrid, 75008 Paris Tél. : 01 53 42 41 15 Dubai 15 bis rue de Marignan, 75008 Paris Tél. : 01 44 95 85 00 Web : www.dubaitourism.co.ae Ouvert du lundi au vendredi (9h00-18h00) Egypte 90 av. des Champs Elysées, 75008 Paris Tél. : 01 45 62 94 42 Web : www.ot-egypte.com Ouvert du lundi au vendredi (10h00-16h00) Equateur c/o Interface Tourism 11 bis rue Blanche, 75009 Paris Tél. : 01 53 25 11 12 Espagne 43 rue Decamps, 75016 Paris Tél. : 01 45 03 82 50 Web : www.espagne.infotourisme.com Ouvert du lundi au vendredi (11h00-17h00) Finlande Fermé au public Tél. : 01 43 12 56 86 Web : www.finland-tourism.com/fr Grande-Bretagne Fermé au public Tél. : 01 44 51 56 20 Web : www.visitbritain.com/fr Grèce 3 av. de l'Opéra, 75001 Paris Tél. : 01 45 03 82 50 Web : www.grece.infotourisme.com Ouvert du lundi au vendredi (9h00-17h00) Guadeloupe 23-25 rue du Champ de l’Alouette, 75013 Paris Tél. : 01 40 62 99 07. Web : www.lesilesdeguadeloupe.com Guernesey Fermé au public Tél. : 0 810 81 07 46 0 810 81 07 46 Web : www.guernseytouristboard.com Guyane 12 rue de Madrid, 75008 Paris Tél : 01 53 42 41 39 Web : www.tourisme-guyane.gf Hong-Kong Fermé au public Tél. : 01 42 65 66 64 Web : www.discoverhongkong.com Hongrie 140 av. Victor Hugo, 75016 Paris Tél. : 01 53 70 67 17 Web : www.hongrie.org Ouvert du lundi au vendredi (9h00-12h00) Inde 13 bd Haussmann, 75009 Paris Tél. : 01 45 23 30 45 Web : www.tourisminindia.com Ouvert du lundi au vendredi (9h00-13h00 et 14h00-17h30) Irlande 33 rue de Miromesnil, 75008 Paris Tél. : 01 70 20 00 10 Web : www.irlande-tourisme.fr Ouvert du lundi au vendredi (9h30-17h30) Israël Fermé au public Tél. : 01 42 61 01 97 Web : www.otisrael.com Italie 23 rue de la Paix, 75002 Paris Tél. : 01 42 66 66 68 Web : www.enit.it Ouvert du lundi au vendredi (9h00-13h00 et 14h00-17h00) Japon 4 rue Ventadour 75001 Paris Tél. : 01 42 96 20 29 Web : www.jnto.go.jp Ouvert du lundi au vendredi (9h30-17h30) Jordanie 32 rue de Ponthieu, 75008 Paris Tél. : 01 45 61 92 58 Web : www.arabia.com/jordan Ouvert du lundi au vendredi (10h00-13h00 et 14h00-17h00) |
Kenya c/o Interface Tourism 11 bis rue Blanche, 75009 Paris Tél : 01 53 25 12 07 Web : www.magicalkenya.com Fermé au public mais infos touristiques et envois de brochures sur demande Kirghizstan Fermé au public Tél. : 01 49 29 02 09 (l'après-midi, du lundi au vendredi) Web : www.kirghizstan.net Liban 124 rue du Fbg St Honoré, 75008 Paris Tél. : 01 43 59 10 36Ouvert du lundi au vendredi (9h30-17h00) Luxembourg 21 bd des Capucines, 75002 Paris Tél. : 01 47 42 90 56 Web : www.ont.lu Ouvert du lundi au vendredi (9h00-17h30) Malaisie 29 rue des Pyramides, 75001 Paris Tél. : 01 42 97 41 71 Web : www.ontmalaisie.com Ouvert du lundi au vendredi (9h00-17h00) Mali 26 rue de la Grande Truanderie, 75001 Paris Web : Maroc 161 rue Saint-Honoré, 75001 Paris Tél. : 01 42 60 63 50 Web : www.tourisme-marocain.com Ouvert du lundi au vendredi (9h00-18h00) et samedi (10h00-16h00) Martinique 2 rue des Moulins, 75001 Paris Tél. : 01 44 77 86 00 Web : www.martiniquetourisme.com Maurice Fermé au public Tél. : 01 46 40 37 42 Web : Mayotte 1 av. Foch, 75016 Paris. Tél. : 01 45 01 28 39 Web : www.mayotte-island.com Mexique 4 rue N.D. des Victoires, 75002 Paris Tél. : 01 40 20 07 34 Web : www.office-de-tourisme.net/mexique Ouvert du lundi au vendredi (9h30-13h00) Monaco 9 rue de la Paix, 75002 Paris Tél. : 01 42 96 12 23 Web : www.monaco-tourisme.com Ouvert du lundi au vendredi (9h30-13h00 et 14h00-18h00) Norvège Fermé au public Tél. : 01 53 23 00 51 Web : www.visitnorway.com Nouvelle Calédonie c/o Point Sud 4 bis rue Ventadour, 75001 Paris Tél. : 01 47 03 14 74. Web : www.nouvellecaledonietourisme-sud.com Oman c/o Ambassade d'Oman 50 av. d'Iéna, 75016 Paris Tél. : 01 47 20 56 06 Ouvert du lundi au vendredi (9h00-15h00) Ouzbékistan 12 rue de la Chaussée d'Antin, 75009 Paris Tél. : 01 45 23 28 35 Pays-Bas 9 rue Scribe, 75009 Paris Tél. : 01 43 12 34 20 Web : www.holland.com Ouvert du lundi au vendredi (9h30-16h30) Philippines c/o Ambassade des Philippines 3 rue du Fbg Saint-Honoré, 75008 Paris Tél. : 01 42 65 02 34 Web : www.wowphilippines.com.ph Ouvert du lundi au vendredi (10h00-13h00 et 14h00-17h00) Pologne 9 rue de la Paix, 75002 Paris Tél. : 01 42 44 19 00 Web : www.tourisme.pologne.net Ouvert du lundi au vendredi (9h00-17h00) Portugal 3 rue Noisiel, 75016 Paris Tél. : 01 56 88 30 80 Web : Ouvert du lundi au vendredi (9h30-17h30) Qatar 24-26 place de la Madeleine, 75008 Paris Web : www.experienceqatar.com Québec Fermé au public Tél. : 0 800 90 77 77 0 800 90 77 77 Web : www.bonjourquebec.com Rép. Tchèque 18 rue Bonaparte, 75006 Paris Tél. : 01 53 73 00 34 Web : www.visitczechia.cz Ouvert du lundi au vendredi (12h00 à 18h00) Réunion 90 rue de la Boétie, 75008 Paris Tél. : 01 40 75 02 79 Web : www.la-reunion-tourisme.com/ Roumanie 7 rue Gaillon, 75002 Paris Tél. : 01 40 20 99 33 Ouvert du lundi au vendredi (9h30-12h30 et 14h030-18h30) Saint Martin 12 rue de Madrid, 75008 Paris Tél. : 01 53 42 41 33 Saint Domingue 11 rue Boudreau, 75009 Paris Tél. : 01 43 12 91 91 Sainte Lucie Fermé au public Tél. : 01 47 20 39 66 Seychelles 18 rue de Mogador, 75009 Paris Tél. : 01 44 53 93 20 Slovénie 38 avenue de l'Opéra, 75002 Paris. Tél. : 01 47 42 85 55 Sri-Lanka 8 rue de Choiseul, 75002 Paris. Tél : 01 42 60 49 99 Web : www.srilankatourism.org Ouvert du lundi au vendredi (9h00-18h00) Suède 18 bd Malesherbes, 75008 Paris Tél. : 00 800 30 80 30 80 Web : www.suede-tourisme.com Suisse Fermé au public Tél. : 01 44 51 65 51 Web : www.suissevacances.ch Taiwan 78 rue de l'Université, 75007 Paris Tél. : 01 44 39 88 43 Ouvert du lundi au vendredi (9h30-12h30 et 13h30-16h00) Thailande 90 av. des Champs Elysées, 75008 Paris Tél. : 01 53 53 47 00 Web : www.tourismethaifr.com Ouvert du lundi au vendredi (9h30-17h30) Tunisie 32 av. de l'Opéra, 75002 Paris Tél. : 01 47 42 72 67 Web : www.tourismtunisia.com Ouvert du lundi au vendredi (9h00-18h00) Turquie 102 av. des Champs Elysées, 75008 Paris Tél. : 01 45 62 78 68 Web : www.turquie.infotourisme.com Ouvert du lundi au vendredi (9h30-18h30) USA c/o Visit USA Commitee Fermé au public. Toutes les demandes d'informations doivent se faire par audiotel ( 0 899 70 24 70 0 899 70 24 70 ) ou par e-mail. Web : www.office-tourisme-usa.com Vietnam 69 rue Glacières, 75013 Paris Tél. : 01 45 88 56 70 Web : www.cap-vietnam.com Ouvert du lundi au vendredi (9h30-12h30 et 13h30-18h30) et samedi (9h30-13h00) |
Adresses utiles
Représentations
• Ambassades et consulats
Les adresses des représentations étrangères.
Offices de Tourisme
• O.T.
Les étrangers présents en France, mais aussi directement sur le Web.
• OT et Syndicats d'initiatives
Ceux des villes françaises.
Agences
• SNAV
Les adresses des agences et TO par département.
• Evasion
Coordonnées de 150 tour-opérateurs français, suisses et belges.
• Spécialistes rando/treks
Adresses en France.
Santé
• Centres de vaccinations, Centres de maladies tropicales
Adresses en France.
Transports
• Compagnies aériennes
Leurs coordonnées en France.
"L'étranger" en France
• L'Amérique Latine
De très nombreuses adresses en tous genres sur les pays latinos.
• Eurasie
Associations et institutions diverses concernant l'Asie en France.
• Cap Asie
Site web.
Divers
• Librairies de voyages
Les spécialistes à Paris (généraliste ou thématique) et en province et à l'étranger.
• Clubs et associations
Au delà d'ABM, d'autres organismes proposant des services similaires à leurs adhérents.
A l'étranger
• Alliances françaises
Les alliances dans 137 pays chargées de diffuser la langue et la culture française.
• Agences et prestataires locaux
Agences et personnes qui, sur place, pourront vous proposer diverses choses utiles à la réalisation de votre voyage.
Budget sur place
Le coût moyen/jour/personne pour un voyage individuel en "routard" et une visite "traditionnelle" du pays.
Le budget
C'est évidemment un critère important pour le choix d'un voyage.
Est indiqué dans ce chapitre le coût moyen/jour/personne pour un voyage en individuel (donc non organisé), de type "routard" et une visite "traditionnelle" du pays. Bien sûr dans la pratique selon que l'on soit seul, à deux ou trois, ou encore que le séjour présente quelques spécificités, les choses sont à nuancer.
• Répartition des dépenses
Schématiquement un budget routard correspond à toutes les dépenses quotidiennes sur place (seul le transport pour arriver depuis chez soi est exclu). Soit :
→ Hébergement : hôtels locaux; en gros ceux que vous trouverez dans le Routard ou le Lonely Planet dans la catégorie pas cher. Mais cela peut être aussi selon les endroits le camping, chez l'habitant, etc. Bref, les types d'hébergements dans lesquels vont majoritairement les voyageurs sac à dos selon les lieux.
→ Repas : trois par jour pour une catégorie et un principe identiques à l'hébergement incluant donc les restos locaux économiques.- Transports locaux : terrestres mais à l'occasion aussi aérien. Là aussi, c'est basé sur ce que font les voyageurs de façon générale dans un pays, y compris dans les classes (train) ou le type de véhicules empruntés.
→ Les dépenses "divers".
• Pour avoir une idée du budget
On peut avoir une première idée d'un budget quotidien dans un lieu sur la base 1/3 + 1/3 + 1/3. C'est à dire : les dépenses d'hébergement = celles des 3 repas = celles des divers. Tout cela sur le principe de catégories identiques (pas d'hôtel haut de gamme et restos du coin ou l'inverse) et excluant les transports autres qu'urbains (les déplacements d'une étape à l'autre) qui eux sont à inclure dans les "transports locaux". Même, s'il s'agit là d'une règle pas forcément toujours fiable ni vraie, elle permet souvent d'avoir quand même une idée rapide des coûts.
A signaler aussi que les budgets que nous avons établis pour cette rubrique correspondent à des fourchettes; donc à l'occasion un pays pourra se retrouver dans deux catégories différentes.
D'autre part, le fait que de nombreuses destinations disposent d'un ou deux endroits nettement plus chers que la moyenne nationale n'est pas pris en compte. On part du principe qu'il s'agit ici d'un budget quotidien d'ensemble impliquant la visite de différents lieux ou régions du pays.Ces chiffres sont aussi basés sur l'expérience des adhérents d'ABM qui nous envoient leurs infos sur le sujet.
Budget par destination
Moins de 25 € | De 25 à 45 € | Plus de 45 € | |
Europe | Albanie Biélorussie Bosnie Bulgarie Croatie (mini) Estonie (mini) Lettonie (mini) Lituanie (mini) Moldavie Pologne (mini) Roumanie Turquie (mini) |
Baléares Chypre Crête Croatie Estonie Féroë Grèce (et îles) Hongrie Iles Anglo-Normandes Irlande (mini) Irlande du Nord Lettonie Lituanie Malte Pologne Portugal (mini) Rép. Tchèque Russie Ouest (mini) Serbie Slovaquie Slovénie Turquie Ukraine (mini) |
Allemagne Andorre Autriche Belgique Danemark Espagne Finlande France Grande-Bretagne Irlande Islande Italie Luxembourg Norvège Pays-Bas Portugal Russie (Ouest) Suède Suisse Ukraine |
Amérique(s) | Bolivie Colombie (mini) Costa-Rica Equateur Guatemala Guyana Haiti Honduras Mexique (mini) Nicaragua Panama Paraguay (mini) Pérou (mini) Salvador St Domingue Surinam Vénézuela (mini) |
Antilles Anglo. (mini) Antilles Néerland. Argentine Belize Brésil (mini) Chili Colombie Cuba Guadeloupe (mini) Jamaïque Martinique (mini) Mexique Paraguay Pérou Puerto-Rico (mini) Trinidad et Tobago Uruguay Vénézuela |
Alaska Antilles Angloph. Bahamas Bermudes Brésil Canada Falklands Galapagos Groënland Guadeloupe Martinique Guyane Puerto-Rico Québec USA |
Afrique |
Afrique du Sud (mini) Angola Benin Burkina Faso Cameroun (mini) Centrafrique Comores (mini) Côte d'Ivoire (mini) Djibouti Egypte Erythrée Ethiopie Gambie Ghana Guinée Guinée Bissau Guinée Equatoriale Kenya (mini) Lesotho Libéria Libye Madagascar Malawi Mali Maroc Mauritanie Mozambique Niger Nigéria Ouganda Sahara Occidental Sao Tomé Sénégal (mini), Sierra Leone Somalie Soudan Swaziland Tanzanie (mini) Togo Tunisie |
Açores Afrique du Sud Botswana (mini) Cameroun Canaries Cap Vert Comores Côte d'Ivoire Gabon Kenya Madère Maurice Mayotte (mini) Namibie Sénégal Tanzanie Tchad Zambie Zimbabwe |
Botswana Mayotte Réunion Seychelles |
Asie | Bangladesh Birmanie Cambodge Chine (mini) Inde Indonésie Laos Malaisie Mongolie Népal Pakistan Philippines (mini) Russie (partie Asie) Singapour (mini) Sri-Lanka Thaïlande Tibet Viêtnam (mini) |
Bruneï Chine Corée du Sud Hong-Kong Maldives Macao Philippines Singapour Taïwan Viêtnam |
Bouthan Japon |
Moyen-Orient Asie Centrale |
Arménie Azerbaïjan Georgie Iran Jordanie Kazakstan Kirghizstan Oman (mini) Ouzbékistan Syrie Tadjikistan, Turkménistan Yémen |
Israël Liban Oman |
Arabie Saoudite Bahrein/EAU/Qatar Koweït |
Pacifique |
- |
Fidji Hawaii (mini) "Petites îles" du Pacifique |
Australie Hawaii Ile de Pâques Nlle Calédonie Nlle Zélande Papouasie N-G Polynésie Française |
Intérêts sur place
Au choix, quatre centres d'intérêt principaux : nature, aventure, culture et détente-vacances.
Les destinations citées dans cette rubrique sont celles présentant les meilleurs opportunités en la matière.
Les centres d'intérêts
• Nature
C'est la présence dans le pays d'une grande diversité (et beauté) des milieux terrestres ou aquatiques et la possibilité d'activités en rapport, organisées ou non..
• Aventure
Les possibilités de voyager réellement hors sentiers battus - dans des conditions ou des endroits - ou encore la pratique de certaines activités qualifiées "d'aventure-nature".
• Culture
Des cultures et traditions locales très vivaces, avec un petit côté parfois dépaysant, aussi bien que des lieux, monuments ou sites "historico-culturels" nombreux à visiter.
• Détente-vacances
De bonnes et nombreuses infrastructures, lieux et services prévus pour le repos, la plage, la montagne ou la campagne, ou toute autre activité privilégiant la détente et les vacances des visiteurs.
Nature, aventure, culture ou détente ?
Attention, certains pays n'ont pas été pris en considération.
Nature | Aventure | Culture | Détente | |
Amérique(s) | Alaska Antilles Angloph. Argentine Belize Bolivie Brésil Canada Chili Colombie Costa-Rica Cuba Galapagos Guadeloupe Jamaïque Equateur Falklands Groënland Guatemala Guyana Guyane Honduras Mexique Nicaragua Panama Paraguay Pérou Puerto-Rico Québec Salvador St Domingue Surinam USA Vénézuela |
Alaska Argentine Belize Bolivie Brésil Canada Chili Colombie Costa-Rica Equateur Groënland Guatemala Guyana Guyane Haiti Honduras Mexique Nicaragua Panama Pérou Québec Salvador Surinam USA Vénézuela |
Bolivie Brésil Colombie Cuba Equateur Guatemala Mexique Pérou |
Antilles Angloph. Antilles Néerland. Bahamas Bermudes Brésil Cuba Guadeloupe Jamaïque Martinique Mexique Puerto-Rico St Domingue Uruguay USA |
Afrique | Afrique du Sud Benin Botswana Burkina Faso Cameroun Canaries Cap Vert Comores/Mayotte Côte d'Ivoire Egypte Erythrée Ethiopie Ghana Guinée Guinée Bissau Kenya Lesotho Libye Madagascar Madère Malawi Mali Maroc Mauritanie Mozambique Namibie Niger Ouganda Réunion Sénégal Soudan Tanzanie Tchad Tunisie |
Afrique du Sud Botswana Cameroun Egypte Erythrée Ethiopie Guinée Guinée Bissau Kenya Libye Madagascar Mali Maroc Mauritanie Mozambique Namibie Niger Ouganda Réunion Sénégal Soudan Tanzanie Tchad Tunisie |
Burkina Faso Cameroun Côte d'Ivoire Egypte Ethiopie Ghana Mali Maroc Soudan Tunisie |
Canaries Egypte Kenya Maroc Maurice Seychelles Tunisie |
Asie | Birmanie Cambodge Chine Inde Indonésie Japon Laos Malaisie Mongolie Népal Philippines Sri-Lanka Thaïlande Tibet Viêtnam |
Birmanie Cambodge Chine Inde Indonésie Laos Malaisie Mongolie Népal Philippines Thaïlande Tibet Viêtnam |
Birmanie Cambodge Chine Corée du Nord Corée du Sud Hong-Kong Inde Indonésie Japon Laos Malaisie Népal Sri-Lanka Taïwan Thaïlande Tibet Viêtnam |
Indonésie (Bali) Maldives Thaïlande |
Moyen-Orient Asie Centrale |
Iran Jordanie Kazakstan Kirghizstan Ouzbékistan Tadjikistan |
Kazakstan Kirghizstan Ouzbékistan Tadjikistan |
Iran Jordanie Liban Ouzbékistan Syrie |
Aucun |