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Vous êtes iciAccueil|Toutes les catégories k2|DIDIER JEHANNO | ABM - Aventure du Bout du Monde
mercredi, 01 février 2012 10:58

Nouveau président d'ABM

Roland__2_-_Argentine_02-2011Depuis 17 ans adhérent à ABM, et après autant d'années de partage dans les coulisses de notre association lors des activités, des festivals...

Impliqué de plus en plus, après 11 ans au CA dont 5 comme coordinateur des antennes et correspondants, me voici propulsé président d'ABM national.

Je prends avec plaisir la suite de Sophie Gouhot, très investie actuellement dans l'humanitaire à Haïti, d'Alain Bonard ancien directeur artistique du festival des Globe-Trotters, et surtout de Didier Jehanno, fondateur d'ABM en 1988.

Si j'ai connu ABM par hasard au détour d'un stand à un salon du tourisme, j'y suis resté par conviction car les rencontres et nombreux échanges font depuis toujours partie de mon quotidien.

J'espère être à la hauteur de la tâche qui m'est confiée pour continuer avec vous tous, adhérents, le beau voyage d'ABM dont le 1/4 de siècle se dessinera en 2013 !

Roland Tourbot 23 janvier 2012

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vendredi, 27 janvier 2012 16:49

Juste un tour à vélo


Justeuntour2Juste un Tour en Vélo est une aventure humaine, un défi que se sont lancés Amande et Jix le 25 août 2011. Ils sont partis de Bangkok, en vélo, pour rencontrer 6 associations de solidarité en Asie du Sud Est.
Leur objectif ? Réaliser un reportage sur les conditions d'éducation et les perspectives de vie, dans cette région du monde en ébullition.
En 2012, l'expérience se prolonge jusqu'à notre Europe en crise et se concrétisera par un film documentaire sur les inégalités devant l'éducation. Des séquences vidéos sont d'ores et déjà disponibles sur leur site, aux rubriques Reportage et Galeries.

Avant de rentrer : 2 reportages au Cambodge et au VietnamJusteuntour3
En 2011, Juste un Tour en Vélo a mis en ligne 9 vidéos librement téléchargeables sur la Thaïlande et le Laos (traversées en vélo, particularités culturelles et éducatives). Début 2012, Amande et Jix restent imprégnés de l'Asie pour 2 derniers reportages au Cambodge et au Vietnam.

Ensuite, c'est en Turquie, en Grèce et en Italie qu'ils rencontreront de nouvelles associations promouvant de meilleures conditions de scolarisation - nouvel itinéraire ici.

www.juste-un-tour-en-velo.com


mardi, 24 janvier 2012 15:49

Pimp My Trip

Caroline et Quentin nous ont fait vivre leur aventure pendant 6 mois en Asie du Sud Est et en Australie avec leur blog en 2011. L’idée est simple : partir voyager, découvrir le monde, profiter… et s’amuser !!!

araignees-grillees-skone-cambodge-10« Tout au long de notre périple, vous nous avez lancé des défis au travers du blog, et nous les avons réalisés !

Manger des scorpions, faire du surf sur le dos d’un éléphant, ou gouter le délicat gout de la végémite, ou des mygales grillées… la preuve en vidéos sur notre blog !

Notre volonté première a été de casser avec le quotidien, changer de vie, et découvrir plein de nouvelles choses avec un fil conducteur : s’amuser via vos défis. Sans joie de vivre, point de salut ! Le partage passe avant tout par un sourire, une situation incongrue. Et c’est ce qui nous a animés pendant 6 mois ».

Aujourd’hui, ils ont besoin de vous !
10 finalistes (dont Pimp My Trip) ont été choisis tout au long de l’année 2011 par le magasine Marie Claire.

Ce mois-ci, c’est l’heure de la grande finale pour être élu « blog de voyage de l’année 2011 » (choix final effectué par la rédaction parmi les blogs ayant reçu le plus de votes).

Ils méritent vraiment de gagner, alors votez pour eux. « Pour voter, cliquez ici » avec un lien vers la page http://www.marieclairemaison.com/sap/blogsvoyage2011/entrant/280100

« Vous nous avez suivi pendant notre voyage via le blog et les nombreuses vidéos. Ensemble, nous avons ri, nous avons eu peur, nous avons été émerveillés… Soutenez-nous , votez pimp-my-trip » !
mardi, 24 janvier 2012 14:44

Carnet de route


pdfNotes de voyages
(2003)

Nicolas Ducret a été le "Cavalier des Steppes" dans les montagnes d'Asie centrale.
Il fait ici escale en Afghanistan, non pour le tourisme mais pour se mesurer aux "tchopendoz" qui disputent les "bouzkachi".

Découverte d'un autre Afghanistan, où la férocité animale est mise en avant.

Que fais-tu ici ? L’Afghanistan n’est pas un pays pour le tourisme !

ducruet1— Je ne viens pas pour le tourisme. Je me rends à Kaboul pour disputer un bouzkachi ! ” Les hommes sourient. La réponse leur plaît. Il n’y a pas, dans les provinces du Nord, de jeu plus beau ni plus célèbre. Les cavaliers de bouzkachi sont respectés de tous et auréolés de prestige. Il n’existe peut-être pas non plus denjeu plus violent et plus brutal. Les tchopendoz foudroient les steppes au galop débridé de leur monture. Ils se combattent des heures durant pour une chèvre sans tête, qu’ils doivent arracher au sol puis déposer dans un cercle tracé à terre, le “ cercle de justice ”. Alors seulement, ils sont victorieux.

La chura a statué : l’étranger peut continuer. Ils avertiront néanmoins par radio les postes de police suivants. Nous prenons d’assaut l’adret, le dernier pan, qui monte vers le col, et quittons la piste pour couper par des lacets pierreux. La montée est raide, difficile. Les pierres roulent sous les sabots des chevaux. À la moitié de l’ascension, nous nous arrêtons afin de laisser à nos montures le temps de reprendre leur souffle. Le ciel est entièrement dégagé. Pas un nuage. Un bleu d’une pureté sans pareille. Le soleil fait miroiter les névés des sommets. Puis nous repartons pour l’ultime portion. Les chevaux soufflent, ventilent avec précipitation. Leurs battements de coeur ébranlent tout leur corps, font palpiter leurs flancs.

La montée est si pénible qu’ils s’arrêtent tous les quatre pas pour reprendre des forces. Après six heures de progression, nous franchissons le col Anjuman. Nous sommes à 4 436 mètres, et venons de gravir le dernier col de la chevauchée.

L’Hindu Kush est derrière nous. La vallée du Panjshir s’ouvre, étroite et encaissée, fuyant en un long cordon vers les plaines de Charikar et de Kaboul. Panjshir signifie “ cinq tigres ”, et on raconte que le lieu était autrefois protégé par cinq chefs contre l’extérieur : les cols de l’Orient étaient défendus contre les Jadidis, le col Anjuman, au nord, contre les Badakhshanis, le Khawak et le

Salang, à l’ouest, contre les Turkis d’Andarab, et l’extrémité sud, Jabul Seraj, contre les Hazaras. Appelée pendant longtemps la “ route du Turkestan”, la vallée était alors la principale voie d’accès au nord de l’Afghanistan et aux rives de l’Oxus.

Les antiques caravanes de chameaux de Bactriane, de chevaux et d’ânes, chargées de coton, de grain et de diverses marchandises, parcouraient ces pistes. Puis les camions arrivèrent, une route carrossable traversant l’Hindu Kush fut ouverte et les Soviétiques creusèrent le tunnel de Salang, offrant un passage praticable toute l’année entre Kaboul et les régions du Nord et donc l’URSS.

Au sommet, Ghulam tire une balle. Célèbre-t-il notre victoire ? Des hommes menant des yacks répliquent par leurs cris. Ghulam tire deux balles supplémentaires. Le vent souffle dans les cimes. Nous restons peu de temps au col, car notre chaperon n’est pas tranquille. Nous nous jetons à toute allure dans la vallée, parcourant plateaux caillouteux et prairies d’herbe rase sans ralentir l’allure. Des caravanes d’ânes, d’hommes et de chevaux montent vers le col. Nous entrons au soir dans le village de Parian, bâti sur les bords de la rivière Panjshir. Les chevaux sont fatigués.

Nous avons chevauché près de dix heures, abattant plus d’une cinquantaine de kilomètres.

Les porteurs de turban se défoncent. Sangui Mohamed me fait des signes : “N’accepte pas les joints ! ” Les corps se balancent au rythme de la musique, surexcités. Pris dans les vapeurs de haschich, les éclats de rire et la fougue, ils sont tous en transe et se mettent à chanter à la gloire du combat et de l’héroïsme. Une unique phrase résonne en boucle : “ Avec une balle, avec une arme, je suis prêt à la mort.”

ducruet2Rien n’a plus marqué le Panjshir que les combats qui l’ont conduit à la gloire et à la ruine. Les Panjshiris en sont fiers. Leur histoire est celle d’une vallée qui n’a jamais courbé l’échine face à l’ennemi. Lorsque tout l’Afghanistan était à terre, le Panjshir était encore debout. Ici, la résistance et le courage ont toujours vaincu. À leur tête, un homme, Ahmad Shah Massoud, qui devint le héros de la région. Ce combattant de l’insolence réussit à mettre en déroute une des armées les plus puissantes du monde.

Nuit dans les vapeurs de Marie-Jeanne. À l’aube, nous puons encore l’herbe. Des vieillards enturbannés se pressent près du camion. Ils veulent voir mes chevaux. Le souffle des pistes a informé les hommes : un cavalier venu des steppes du Nord fait route vers Kaboul pour disputer un bouzkachi. “Ça, un cheval de bouzkachi ! ” s’exclament-ils avec sarcasme devant Musicien des steppes. “Oui, car il est rapide et agile…

Leurs réactions me laissent songeur. À quoi ressemble donc un véritable cheval de bouzkachi ? Sur la piste, un tchopendoz attend, en selle sur un grand étalon blanc comme neige, puissant, aux reins courts et couverts d’une étoffe de velours rouge ornée de broderies d’or.

La parure du cheval est plus précieuse que les vêtements du cavalier. Le cheval piaffe d’impatience.

L’étalon porte l’encolure relevée, que sa longue crinière, épaisse et emmêlée, couvre partiellement. Face à un tel cheval, les miens font pâle figure. Ils sont bien plus petits, secs et calmes. Ils ont compris depuis longtemps que la nervosité ne menait à rien face aux distances à parcourir.

Bouzkachi, bouzkachi ”, murmurent néanmoins les enfants à notre passage. Est-ce les rumeurs du Nord, ou alors le seul fait qu’un homme à cheval en cette saison ne puisse être qu’un tchopendoz ? Comme j’ai trop lu Kessel et que je crois au rêve, j’imagine Ouroz, le fier et impitoyable joueur des Cavaliers monté sur

Jehol – le cheval fou –, son étalon bai cerise à la crinière flottante. Ouroz et son rictus de loup, qui pose sur les hommes à pied un regard fier chargé de mépris. Deux autres tchopendoz, montés sur des étalons blancs, puissants et hargneux, nous rejoignent ensuite. Leurs chevaux ont l’ossature épaisse, le poil fin et soyeux. Les cavaliers se tiennent droits, les étriers chaussés courts, les rênes tendues. Des foulards sont noués sur leur tête. Ils tiennent dans la main de fines cravaches.

Je les imagine galopant férocement, la cravache entre les dents, puis se courbant jusqu’au sol pour arracher la chèvre sans tête. Ils passent la matinée à arpenter la piste furieusement, nous doublant à maintes reprises. Ils entraînent leurs chevaux dans un rythme effréné, décousu, précisément celui qu’exige le bouzkachi.

Lorsqu’ils s’arrêtent, leurs étalons se cabrent, ruent d’impatience, piaffent. Ils traversent le bazar devant la caravane, botte à botte, se pavanant avec orgueil. Les gens s’écartent par respect, ou peut-être par peur de la nervosité de leurs montures.

ducruet3Au marché, les hommes devisent, boivent du thé, prient sur les tapis râpés des échoppes ou sur le sol poussiéreux de la piste. Des cailles aiguisent leur bec contre l’osier des cages rondes. Un combat se prépare-t-il ? Ici cailles, chiens, béliers, coqs s’affrontent depuis les temps ancestraux. Et les hommes parient. On fait également s’opposer des chameaux de Bactriane à la toison frisée, mais uniquement au moment du rut, seule période où une singulière férocité les anime.

Un homme du bazar veut échanger son pakol contre le mien. Pratique courante semble-t-il.

Je l’ai déjà échangé une fois au village d’Anjuman…

Texte et photos Nicolas Ducret
lundi, 23 janvier 2012 14:58

Arnaud autour du monde

ArnaudCe voyage au long cours trottait depuis déjà quelques années dans ma tête.

C’est surtout pour prendre le temps que j’ai choisi de partir 1 an.

Comme une pause, un interlude de réflexion, sur le chemin d’une vie dont la fin est connue mais dont le parcours est flexible au possible.

J’espère au retour poser les bases de la vie que je veux mener.

Pourquoi au tour du monde ?  La réponse est pour le coup moins ésotérique.

Le goût du voyage, de la découverte, des rencontres, du partage, des confrontations au monde et réaliser des défis personnels ont fait le reste.

Mon chemin traversera  : Brésil > Argentine > Chili > Nouvelle Zélande (Working-Holiday Visa) > Australie > Indonésie > Malaisie > Thaïlande > Laos et plus ou moins si affinités.

http://arnaudautourdumonde.wordpress.com/

vendredi, 20 janvier 2012 16:49

Transcarpate Roumaine

SimonbisSimon est parti marcher dans les Carpates à la découverte de nombreux massifs.

« La Roumanie a été le plus gros morceau de mon voyage, deux mois de marche pour traverser une vingtaine de massifs.

Plus qu’un passage, une immersion totale dans ce pays qui offre d’innombrables terrains de jeu pour les randonneurs. Des pâturages aux immenses forêts, en passant par les crêtes jusqu’au sommet du Moldoveanu à 2554 mètres d’altitude et le château de Dracula, chacun pourra y trouver massif à son pied !

Vous pouvez téléchargez le topo de cette randonnée qui reprend l’ensemble des massifs et de leurs variantes traversés par l’itinéraire de la « Transcarpate Roumaine », sorti de l’imaginaire de randonneurs rêveurs.
Un itinéraire de plus de 1000 kilomètres de la frontière Ukrainienne à la frontière Serbe. »

Lien direct pour le topo : www.transcarpatie.dubuis.net/telecharger/topo_roumanie.pdf

Site de Simon : www.transcarpatie.dubuis.net

 

vendredi, 20 janvier 2012 16:27

En 2012, les français veulent voyager plus ...

Selon un sondage organisé par le site http://www.travelzoo.com/fr/ c’est encore le long-courrier qui l’emporte avec 20% des personnes interrogées qui prévoient de découvrir un pays lointain, voire exotique, contre, ex æquo (11%), un séjour balnéaire, un séjour bien-être, ou encore une croisière. Le circuit organisé (9%) et l’expérience culturelle (8%) auront également la côte en 2012 !

Bolivie-_Laguna_VerdewebD’une manière générale, le voyage est bel et bien dans la « to do list » des français cette année puisqu’au menu des bonnes résolutions, la n°1 est tout simplement « voyager plus » (27%), largement en tête face aux habituels « perdre du poids » (13%), « faire du sport » (12%), « être moins stressé » (12%).

Pour faire des économies et tenir l’engagement de cette première résolution, un tiers des français serait prêt à sacrifier son budget « cosmétiques » et « articles de luxe », et plus de 11% seraient prêts à se serrer la ceinture dans tous les sens du terme, à savoir, « moins manger » !

Pour apporter d’autres bonnes nouvelles à l’industrie du tourisme, 55% des français prévoient de partir 3 fois ou plus en week-end (jusqu’à 5 nuits) cette année et 85% au minimum 2 fois. Côté vacances (plus de 6 nuits) 13% pensent partir 3 fois ou plus et 44% au minimum 3 fois.

Selon Axel Mazerolles, directeur France de Travelzoo : « Ces résultats sont très encourageants et soulignent que les voyageurs français ont envie d’augmenter la fréquence de leurs voyages en 2012, ainsi que leur périmètre. Etats-Unis, Canada, Amérique du Sud, Thaïlande, Australie, Afrique du Sud, Inde... les destinations les plus prisées pour 2012, au coude à coude avec les destinations européennes, sont des long-courriers et tirent leur épingle du jeu face à des destinations du Maghreb, Proche et Moyen-Orient qui souffrent malheureusement d’un contexte géopolitique difficile. »




mardi, 17 janvier 2012 14:49

Carnet de route

La 1ere expédition Pure Congo a eu lieu du 27 août au 13 septembre 2011.

Accompagnés du fondateur, Patrick Willocq et de 4 voyageurs, ils ont  parcouru ensemble la province de l’Equateur au travers d’un itinéraire rythmé d’inoubliables rencontres à chaque instant de l’aventure. Plus qu’un simple voyage, une expérience exceptionnelle qui a marqué durablement leur existence.

Village d’accueil, immersion à Ikoko

Après avoir fait nos adieux à la chefferie et aux membres du comité nous quittons dans la matinée Ikoko pour rejoindre le deuxième village d’accueil Lokuku.

Congo1Nous embarquons comme  à l’aller à bord de nos pirogues pour la traversée du lac Tumba. Je regarde derrière moi une dernière fois, faisant des signes de la main aux quelques personnes rencontrées au cours du séjour et venues nous raccompagner jusqu’au bord de l’eau. J’essaie de figer cet instant dans ma mémoire et d’emporter avec moi un maximum de visages, d’ambiances, et de moments partagés de peur que ces souvenirs s’estompent trop vite avec le temps…

A notre petit embarcadère s’est greffé hommes, femmes et enfants souhaitant rejoindre les villages riverains. Cela fait apparemment parti du folklore. Nous sommes désormais une dizaine de passagers comme plantés au milieu du lac, le décor est splendide. Quatre pagailleurs situés de part et d’autres de la pirogue nous transportent au fil de l’eau. Bercée pas la quiétude du moment et des chants envoutants du personnel naviguant je contemple émerveillée et détendue l’horizon qui m’entoure, l’ambiance est à son paroxysme.

Après 2h30 de navigation, nous nous arrêtons à Bikoro pour partager le déjeuner préparé le matin par la cuisinière Pure Congo : Banane plantain, riz blanc, manioc, poisson en sauce et arachides sont au menu. Nous ne tardons pas à repartir cette fois-ci à bord d’un véhicule 4x4 pour un trajet d’1h30, de loin l’un des plus agité de mon existence! L’ambiance avec l’équipe est détendue, nous partageons chacun nos histoires et anecdotes personnelles. Très rapidement nous nous enfonçons dans  une nature exubérante pour rejoindre le village de Bokonda.

Une fois arrivés, nous faisons une halte le temps que l’équipe des porteurs se mettent en place. Tous habillés de vieux t-shirts aux couleurs usées par le soleil et à l’effigie d’une ONG ou autres organisations internationales présentent localement,  pieds nus ou en tong, ils enclenchent, amusés par notre présence, la marche au cœur de l’épaisse forêt équatoriale.

Ce fut avant mon départ, un des moments que je redoutais le plus : traverser la jungle, les pieds dans l’eau…!

A ce moment là mon cœur bat à la chamade, attentive à mon environnement et aux moindres détails qui m’entourent, je murmure au fond de moi  « Mais qu’est ce que je fous là  ?! »… Cette appréhension s’atténue au fur et mesure des mètres que je parcours. De tous petits sentiers, en marécages inondés, je suis, de très près le porteur devant moi qui semble confiant et habitué. L’ambiance est sombre et humide, le ciel est menaçant, nous devons accélérer le pas avant la tombée de la pluie.

Congo2Au bout d’une heure de traversée, l’eau jusqu’aux cuisses, nous atteignons le village de Pygmées Batwas. « Je l’ai fais, je me suis surpassée ! ».

Les enfants nous attendent à l’entrée, petits et plus grands dansent au rythme des tam-tams. L’accueil est encore une fois saisissant. Pour me présenter je participe à la danse et commence à me déhancher avec les mamas qui surprises par  mon initiative m’accompagnent à leur tour.

Le regard des gens ici est encore plus impressionnant, je comprends rapidement que certains n’ont encore jamais vu de « Mundele » (de blanc et encore moins de blonde!) de leur vie.

Le village s’organise tout en longueur, des huttes en terre et aux toits de chaume longent un sentier qui serpente une nature omniprésente sur plusieurs centaines de mètres. Contents les enfants nous suivent jusqu'à notre campement. Cet environnement est  inhabituel, loin de mon quotidien je ne suis pas effrayée par ce que je découvre.

La pluie nous rattrape, nous adaptons notre campement à cet aléa climatique. Serge notre responsable guide accompagné de son équipe est l’intermédiaire clé en charge de l’opérationnel. Tout est minutieusement préparé rien a été laissé au hasard pour un confort quelque peu standard mais aux normes occidentales et terriblement en décalage avec la population qui nous entoure.

Je me sens comme responsable, concernée et reste perplexe face leurs conditions de vie. « Mais c’est aussi le but de mon voyage ! »

Mama charlotte nous prépare un bon petit plat et passons la soirée à discuter, sous la paillote centrale, de notre prochain programme d’activités à Lokuku et sous le regard inquisiteur de quelques pygmées qui nous observent à la lueur des bougies, l’immersion est à double sens.

Congo3Ces 18 jours d’aventure ont été une expérience inouïe.

Un vrai voyage à dimension humaine qui au fil du temps a su révéler en moi l’envie d’aller au bout des choses et au bout du monde... »

[Extrait de Sabrina, française – Shanghai]

http://www.purecongo.com/
mardi, 17 janvier 2012 14:30

A Contre sens

audeetnico
Passionnés de voyages, nous réalisons un rêve en partant 6 mois autour du monde afin de prendre le temps de s'émerveiller de la diversité écologique de notre planète, de découvrir d'autres cultures et de faire des rencontres singulières, au gré de nos envies et de nos sens.

A contre sens du tourisme de masse, nous voulons ce voyage responsable et unique.

http://www.a-contresens.net
jeudi, 12 janvier 2012 15:46

Gros succès a ABM Montpellier

Montpellier1
Le 10 janvier dernier, ABM Montpellier organisait une grande soirée sur le Laos. 

Odile et Alain Couteanceau y présentaient leurs images sur leur périple au Laos.

De Luang Prabang au plateau de Boloven, ils ont suivi le Mékong durant sept semaines.

Salle comble pour cette présentation plus de 120 personnes, organisée à la maison de quartier de Castries.

Prochain RV le mardi 3 avril sur l'Ethiopie.

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