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jeudi, 05 mai 2011 17:14

Pass pour le Pacifique sud

Star Alliance vient de lancer un pass pour le Pacifique sud.

Vous rêvez d'aller en Australie,  Nouvelle-Zélande, Niue, Tonga, Fiji, les îles Cook, Samoa-occidental, Vanuatu, Nouvelle Calédonie, Polynésie française, et bien avec ce pass valable 3 mois , c'est possible .

Les vols sont opérés par Air New Zealand, et il vous faut acheter entre 3 et 10 coupons, les tarifs dépendent de la distance , de votre itinéraire et des taxes.

Infos sur le site.

jeudi, 05 mai 2011 15:11

Cambodge : au coeur des villages Tompoun


Cambodge_Femme_ToumpounCambodge : au coeur des villages Tompoun

 

La province du Ratanakiri, à l’extrême nord-est du Cambodge, est une destination qui se mérite.

Oubliée des sentiers battus reliant Phnom Penh à Siem Reap, la province accueille encore peu de touristes et se dévoile après de longues heures de routes (quand tout va bien), et de pistes rouges (viriles mais correctes) sur le dernier tiers.

Partez à l’aventure avec Xavier, Arnaud et Vincent pour une rencontre des villages Toumpoun :


Voir le blog

jeudi, 05 mai 2011 11:12

Traversée de la France à pied

Louis_Bataille_9Après avoir, pas mal voyager, notamment en Asie, Europe et Amérique Centrale , j'ai décidé de partir découvrir mon propre pays. C'est pourquoi, le 27 juin prochain, je pars traverser la France à pieds, seul, avec mon sac à dos et mon appareil photo.

Voir mon blog 
 

Au programme, 1200 km de marche à travers la France rurale, de Wissant, au nord, à Bandol, au sud, en allant dormir chez l'habitant.


J'en profite pour dédier cette marche à ma marraine, que j'ai perdu suite à un cancer, en organsinant une collecte de dons pour la recherche (1 kilomètre marché = 10€ offert à la recherche).
 

Je vous invite à visiter mon site, sur lequel vous retrouverez toutes les informations concernant mon projet (et à mon retour, les photos de mon voyage) :



vendredi, 29 avril 2011 10:26

Carnets de route



Chantal et Georges sont partis pour un tour du monde de 5 ans en Camping-car, voici un extrait de leur carnet de route au Costa-Rica. lls sont acuellement au volcan Arenal.


Costa_Lac-Arenal-VictorVictor est déjà là. Monté sur Lucero, il nous fait une démonstration de son savoir faire en paradant autour du camping-car.

Mais il nous faut le temps de déjeuner et de nous préparer et lorsque nous sortons, il a dessellé sa monture. Il a décidé de nous consacrer sa journée. Muni d'une machette et de son beau chapeau blanc, il est prêt à nous piloter jusqu'à la laguna Cote. Nous n'avons que deux places dans la voiture. Je suis obligée de parcourir les quelques kilomètres de piste, assise sur une banquette de la cellule, agrippée à la table.


Victor nous conduit jusqu'au bord du lac, entouré de collines perdues dans les nuages. Le volcan Tenorio reste invisible. Notre guide profite de l'occasion pour faire provision de citrons verts en grimpant dans les arbres. Puis, nous nous rendons au belvédère où flotte un grand drapeau du Costa Rica.

Tout le long du chemin, Victor nous donne une petite leçon d'herboristerie. Il nous fait goûter des plantes au goût d'anis qui semblent bonne pour guérir les maux d'estomac puis une herbe amer qui semble avoir le même effet. Nous nous installons sur un banc de bois pour partager un petit encas. Nous lui offrons des bananes, il nous donne des petites meringues et des "biscochos", ces sortes de biscuits apéritifs à base de fromage et de maïs dont raffolent tous les costaricains. En forme d'anneau, d'un jaune éclatant (un peu trop), il s'en vend de partout le long des routes.


Sur le chemin du retour, nous faisons halte chez Enrique, le frère de Victor. Il dresse des chevaux pour participer à des concours. Victor tient absolument à nous montrer les exploits de "Cobra", un magnifique cheval blanc dressé par Enrique. Cobra est sellé. Victor met en route la musique depuis le poste du vieux pick-up. Le spectacle peut commencer.

C'est un véritable enchantement. La monture et son cavalier virent autour des arbres au rythme de la musique. Enrique nous fait la démonstration de toutes sortes de pas qu'il a appris à Cobra. Puis il saute sur une sorte de table en bois sur laquelle les sabots ferrés du cheval martèlent le sol, toujours en rythme. A la fin, l'animal est complètement épuisé, d'autant qu'il fait une chaleur intense. Avant de partir, on nous offre de belles tranches de pastèque. Ces instants passés dans la ferme d’Enrique seront sans doute un des plus beau souvenir de notre séjour au Costa Rica.

Nous reconduisons Victor chez lui. En guise de cadeau d'adieu, il nous offre à chacun un chapeau. Un drôle de chapeau noir tricoté pour moi (pour quand il fera froid) et une belle casquette rouge pour Georges. En plus de la photo que nous avons faite de lui avec sa jument Lucero, nous lui offrons un pin's du canada pour décorer son beau chapeau blanc. Ces quelques échanges scellent notre amitié. C'est l'heure des adieux. Direction Fortuna et le volcan Arenal.


Costa-ArenalNous longeons le lac Arenal, jusqu'au volcan. Nous prenons quelques clichés de cette imposant volcan à la forme parfaite et poursuivons notre chemin. Ce soir, nous voulons dormir près de Puntarenas pour pouvoir prendre le ferry demain.

Nous traversons la cordillère de Tilaran et passons un col à 1 150 mètres d'altitude. La végétation est luxuriante et nous longeons toutes sortes de plantations inconnues. Il nous semble reconnaître des champs d'ananas mais sommes incapable d'identifier les arbustes plantés en rang serré sur les pentes de la montagne.


Nous redescendons sur la côte pacifique et retrouvons la chaleur. Il nous faut trouver un bivouac. Nous hésitons à entrer dans la ville de Puntarenas pour dormir dans une rue. Finalement, nous demandons l'hospitalité au gardien de la plage de Doña Ana. Le parking, gratuit, est clos la nuit. Nous pouvons y rester jusqu'à demain.

Pour sceller le contrat, Georges part avec trois bières fraîches pour les partager avec les gardes. Du coup, nous avons le droit d'aller gratuitement sur la plage pour aller admirer le coucher de soleil sur la baie de Puntarenas. Nous entendons quelques singes hurleurs.

Le soleil disparaît mais la chaleur reste intense. La nuit sera sans doute difficile.

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jeudi, 28 avril 2011 16:23

Carnets de routes en Inde du Nord

Au cœur du Désert de Thar


Rencontre et partage avec le couple fondateur de l’association Malenbaï, qui vise à faire revivre l’artisanat local de la caste des Bilhs du désert du Thar. Leur intention est de préserver les savoir-faire mais aussi de faire en sorte que les artisans retrouvent la fierté de leur art, et la considération de leurs pairs.

GT134_Page_374Nous partons au coeur du désert duThar (Rajasthan, nord ouest de l’Inde), à la découverte de l’association Malenbaï. À une vingtaine de kilomètres de Jaisalmer, la voiture quitte la route pour rejoindre une piste qui serpente à travers des étendues de sable et de cailloux noirs où quelques arbustes défient le vent et le soleil.

Cet immense plateau s’achève brusquement pour plonger sur une vaste étendue de sable clair, semblable à un morceau de lune égaré sur la terre… Un lac asséché. Nous nous arrêtons au seuil d’une grande bâtisse solitaire, qui semble contempler l’horizon. Les fondateurs de Malenbaï, Capucine et Pabu, nous accueillent autour d’un thé de bienvenue et nous racontent leur histoire…

Lors d’un voyage en Inde, cette jeune Française part avec sa famille pour un safari en chameaux sous la conduite de Pabu. Ils décident d’unir leurs destins dans ce désert où tous deux se sentent chez eux plus que partout ailleurs.

vendredi, 08 avril 2011 10:45

Carnets de route

<  Bons plans de Frédéric (2016)

Quand j'y suis allé
J’ai séjourné en Colombie du 28 novembre 2015 au 27 janvier 2016, donc en très haute saison touristique. En conséquence les prix des hébergements et des transports étaient plus élevés qu’en temps normal, mais cela n’a pas trop affecté mon budget car la Colombie reste un pays pas cher et j'ai réussi à faire du couchsurfing (logement gratuit chez l'habitant).

La météo que j'ai eu
Très bonne dans l’ensemble, un temps estival ensoleillé, parfois caniculaire comme à Cali ou dans le désert de Tatacoa et parfois frais comme dans la capitale Bogota mais avec quand même quelques épisodes pluvieux. A noter que le phénomène El Nino a beaucoup perturbé le rythme habituel des saisons (par exemple à Cali il faisait 4 à 5 degrés de plus que la normale avec une très longue période de sécheresse alors que normalement c’était la saison des pluies).

Mes coups de coeur
Je dirais que l’ensemble de ce séjour colombien a été un coup de cœur, tout d’abord pour l’exceptionnel accueil de ses habitants, pour l’atmosphère de fête quasi permanente (la Colombie c’est un véritable tourbillon de musique et de danse, en particulier en décembre) mais aussi parce qu’il y a beaucoup de choses à voir et à faire dans ce pays.
J’ai beaucoup aimé les superbes plages du Parc Tayrona, ça ressemble aux plages de la côte de granit rose en Bretagne mais avec le rose en moins et les palmiers en plus…
J’ai adoré le petit village de Jéricho au milieu des montagnes avec son architecture coloniale.
J’ai adoré l’atmosphère de fiesta de Cali, il y a une énergie vraiment particulière dans cette ville et ses habitants dansent magnifiquement la salsa (jeux de jambes et déhanchements magnifiques).
Coup de cœur également pour le très beau désert de Tatacoa avec ses superbes cactus et ses très jolis petits canyons.
Je me suis senti magnifiquement bien dans le petit village au style colonial de Mongui entouré de jolies montagnes, je me serais presque crû dans la Drôme provençale…
Mon dernier coup de cœur fut Puerto Narino dans l’Amazonie colombienne : ce petit village en bordure du fleuve Amazone m’a totalement charmé, par sa beauté, sa tranquillité (voitures et motos interdits), par l’extrême gentillesse de ses habitants, par la marche de nuit que j’ai effectué dans la jungle (au programme : grenouilles vénéneuses, tarentules et autres insectes locaux) et par l’observation des dauphins et la baignade dans l’Amazone.

Trek de 4 jours de la Ciudad Perdida
J'ai fait ce trek avec une agence, en compagnie de 8 autres touristes dont une famille de colombiens. C'est un trek qui se fait normalement en 4 jours / 3 nuits (ce que je recommande) mais certaines personnes le font en 5 jours / 4 nuits (unique intérêt : permettre aux personnes qui sont très très fatiguées de se reposer pendant 1 jour à mi parcours et de profiter de la rivière pour se baigner ; penser à emporter un bouquin si vous la faites en 5 jours !).
Pour quelqu'un qui fait 1 à 2 heures de sport par semaine, ce trek n'est pas super difficile (par contre on transpire beaucoup à cause de l'humidité). Par contre je déconseille ce trek aux personnes qui ne font jamais de sport ou qui fument beaucoup (car il y a quelques bonnes montées quand même), il y a des gens qui n'arrivent pas à finir le trek à pied et qui terminent sur un cheval.
Penser à emporter un maillot de bains car on peut se baigner à plusieurs endroits dans la rivière (près des refuges) et ça fait vraiment du bien de faire trempette après avoir bien transpiré !
On marche dans de petites montagnes dans la forêt, la végétation est très belle, par contre les vues (les panoramas) ne sont pas très spectaculaires.
Par contre, les ruines indigènes sont plus belles que ce que j'espérais, il y a de quoi faire quelques très jolies photos.
Il y a eu peu de moustiques (trek fait début décembre) et on a dormi sur de vrais matelas tous équipés de moustiquaire (il y a quelques hamacs mais je suppose qu'ils servent uniquement en très haute saison touristique, lorsque tous les matelas sont occupés).
Je trouve le prix du trek un peu cher même si c’est du « tout inclus » (700 000 COP = 225 euros), prix qui augmente de 100 000 COP chaque année... Les agences s'en mettent clairement plein les poches mais impossible de faire ce trek sans agence. Par contre certaines agences acceptent de baisser un peu le prix si on insiste un peu. Chaque groupe a son guide et son cuisinier (et son âne pour porter la nourriture), mais je n'ai pas l'impression qu'il y a ait de grosses différences sur la qualité de la nourriture selon les agences. Je suis passé par une petite agence (Guias y Baquianos Tour) et j'en ai été très satisfait, notre guide de 50 ans était très professionnel et nous a donné plein d'explications sur les ruines, et notre groupe était de taille raisonnable (9 personnes). Dans le groupe d'à côté, 2 filles sont parties avec l'agence Wiwa Tours (qui est la seule à fournir un guide local issu d'une tribu indigène) mais elles sont été déçues car le guide parlait mal anglais et mal espagnol (ce que confirme plusieurs avis que j’ai lus sur Tripadvisor), et au final elles ont écouté les explications de notre guide !
Ah, dernière chose concernant le matériel : si vous avez 1 ou 2 bâtons de randonnée, prenez-les ! Cela vous évitera quelques chutes et glissades (surtout s'il pleut) ; de bonnes chaussures de jogging suffisent, mais des chaussures de montagne c'est encore mieux.
Conclusion : belle rando assez sportive, jolies ruines, mais un peu cher.

Le parc Tayrona et ses plages
J’y suis allé juste après le trek de la Ciudad Perdida, pour reposer mes muscles fatigués. Le parc Tayrona ce sont de superbes plages auxquelles on accède après au moins 2 heures de marche (si on marche jusqu'à Cabo San Juan). Pour ceux qui connaissent, cela ressemble à la Côte de granit rose en Bretagne (le rose en moins et les palmiers en plus) et aux splendides plages de Gokarna en Inde du sud. Quelques grandes plages et quelques petites plages dans des jolies criques. On dort en hamac ou en tente (que les campings louent). Y aller seulement pour la journée n'est pas une bonne idée, car les 5 heures de marche aller-retour ne vous laisseront que peu de temps pour apprécier les plages ! Possibilité de faire le trajet à cheval.

Ce que j'ai moins aimé
Peu de choses. Des détails. Les gros embouteillages de Bogota à l’heure de la sortie des bureaux. L’absence de métro dans toutes les grandes villes (sauf Medellín), pour cause de corruption importante des hommes politiques qui s'en mettent plein les poches. J’ai moyennement apprécié aussi le fait de devoir faire très attention lorsqu’on marche dehors quand il fait nuit (les rackets sont plus courants que chez nous), mais c’est la même chose dans toute l’Amérique latine d’après ce que j’entends... Je n'ai pas aimé l’Aguardiente (alcool local très populaire qui ressemble un peu à notre Ricard). J'ai été bien triste que mon téléphone portable soit mis définitivement hors service par la très forte humidité de l'Amazonie (la prochaine fois j'achèterai un étui étanche pour téléphone portable, ainsi qu'un chiffon déshumidificateur). Voilà, je crois que c’est tout. La Colombie m’a enchanté, peut-être davantage encore que le Mexique.

Ce que j'ai mangé
La nourriture d’ici est à l’image des Colombiens : très riche (pour ne pas dire un peu grasse), jamais dans la demi-mesure, un peu épicée (mais pas trop) et en grande quantité pour la partager… Ici il faut aimer la viande (à part à Bogota, peu d'espoir de trouver des restos végétariens), et pas qu’un peu puisque l'on peut en manger 3 fois par jour ! Et il vaut mieux aimer le riz ! Parce qu’ici, ça n’est pas un problème de garnir un plat de pommes de terre, de frites, de bananes plantain et de riz ! Tout ensemble, et bon courage pour la digestion !... Les Colombiens achètent souvent de la nourriture presque de manière compulsive. Mais comme ils sont de grands sportifs et qu’ils dansent souvent la salsa, presque personne n’est gros ! Voici quelques plats que j'ai testés (il y en a plein d'autres, mais impossible de me souvenir de tous) :
- la Bandeja Paisa : Le plat typique de la ville de Medellin. Il s’agit d’une assiette énorme composée de riz, de haricots, de porc frit, d’oeufs, de patacones (galettes frites de banane plantin).
- le Tamal : Viande de poulet servie dans une purée de farine de mais avec des légumes et cuite dans une immense feuille de bananier, ce qui lui donne un petit goût parfumé
- le Sancocho : soupe au poulet servie en entrée
- le poulet roti/Poulet frit : Impossible de parler de cuisine en Colombie sans évoquer le poulet qu’on trouve partout. Il est roti à la broche (asado) ou alors frit (frito)
- le Pastel de pollo (chausson en pâte feuilletée fourré au poulet)
- les Buñuelos : beignets tous ronds farcis de divers ingrédients
- le Mondango : équivalent de notre boudin noir
- Empanadas : beignets frits fourrés à la viande ou au poulet (parfois des empanadas végétariens trainent, mais ici c’est très mal vu de ne pas manger de viande), que l’on garni de multiples sauces
- les Arepas : petits galettes de farine de mais qui accompagnent la plupat des repas, mais que je trouve assez étouffe-chrétien...
- le poisson grillé : servi la plupart du temps avec des patacones, du riz blanc et de l’avocat
Sur le littoral, poissons, crustacés et fruits de mer sont au rendez-vous.
- les salades de fruits : absolument délicieuses, elles sont servies avec du fromage (type mozarella), de la glace et de la crème
La Colombie présente une diversité incroyable au niveau des fruits et on trouve beaucoup de commerces qui proposent toutes sortes de plats à base de fruits, des glaces, des salades, des jus.
Le petit déjeuner (repas sacré pour moi…) est ici un repas salé, très peu différent de ce que l’on sert à midi, mais souvent avec des œufs en plus. Il se prend souvent dans les boulangeries, avec un chocolat chaud ou un café. Le petit-déjeuner colombien se compose donc habituellement d’une arepa (galette de maïs cuites sur plaque, en général fourrée au fromage), d’un jus de fruits et d’oeufs. Sans oublier le tinto, le petit café.
Boisson plus populaire au petit-déjeuner peut-être que le traditionnel jus de fruits, l’Agua de panela est une infusion d’eau et de panela. Elle est faite en fondant un morceau de panela, qui est un bout de sucre de canne solide, que l’on mélange avec de l’eau bouillante et auquel on ajoute une tranche de citron. Cette boisson peut être servie chaude ou froide et c’est très typique d’y rajouter un bout de fromage doux et un morceau de pain.
Côté boissons chaudes, l’autre spécialité colombienne au petit-déjeuner est le chocolat chaud, parfois servi avec un morceau de fromage doux que l’on trempe dans la boisson.
On trouve aussi une très grande variété de pains sucrés et salés, comme par exemple :
- le Pandeyuca, un petit pain fait de farine de yucca et de fromage.
- le Pandebono, un petit pain rond, fait de farine de maïs, farine de manioc, et de fromage.
- les Buñuelos, boules de pâte frites et sucrées et farcies de fromage blanc.
Bref, en Colombie, aucun risque de mourir de faim ou de soif !!!

Ce que je n'ai pas eu le temps de faire
Si j’avais eu plus de temps, dans le nord du pays je serais allé passer quelques jours sur les îles paradisiaques de San Andres et Providencia (plus proches du Nicaragua et de Panama que de la Colombie), je serais allé me prélasser quelques jours sur les plages tranquilles de Palomino, j’aurais fait une petite excursion dans la montagne à Minca près de Santa Martha et j’aurais poussé jusqu’à la frontière vénézuélienne pour aller voir le désert de sel de La Guajira. Dans le centre du pays, j’aurais séjourné dans la tranquille Mompox et j’aurais passé quelques jours de plus dans la « zona cafetera » (la région de production du fameux café de Colombie) pour aller visiter des plantations de café du côté de Manizales et Armenia, et surtout pour faire un treking de quelques jours dans les montagnes du Parque Los Nevados. A Cali durant la feria j’ai loupé le fameux « Superconcierto » (méga concert avec plein de stars mondiales de la musique latino) par manque d’information. Je serais bien allé faire un tour sur la côte Pacifique à Buenaventura (ville portuaire où 90% de la population est noire) notamment pour aller sur les plages et les îles qui entourent cette ville (possibilité d’y observer des baleines certains mois de l’année). Au sud de la Colombie, j’aurais pu aller assister au célèbre carnaval « Blancos y Negros » de San Juan de Pasto (début janvier) mais cela m’aurait obligé à descendre jusqu’à la frontière avec l’Equateur, et puis les carnavals ne sont pas une priorité pour moi (chacun ses goûts !). Si un jour je m’aventure du côté de San Juan de Pasto, j’en profiterai pour visiter ce qui est paraît-il la plus belle église du pays : Nuestra Señora de Las Lajas à Ipiales. Lorsque je reviendrai à  Bogota, j’irai faire un tour au lac de Guatavita, et surtout j’irai voir Caño Cristales « le fleuve aux 5 couleurs » qui est paraît-il une des merveilles de l’Amérique du sud, mais qui nécessite du temps et de l’argent pour s’y rendre (avion et taxi obligatoires) car situé quelques centaines de km au sud de Bogota dans une zone loin de toute civilisation. Enfin, last but not least, j’ai regretté de ne pas avoir le temps de faire le fameux trek de 5 jours dans le superbe massif montagneux du Parque El Cocuy (situé entre San Gil et Bogota) où se trouvent les plus hautes montagnes du pays (entre 5000m et 5500m) alors que pourtant j’y étais pile durant la meilleure période (décembre – février). Eh oui, même en 2 mois on ne peut pas tout faire, il m’aurait fallu un ou deux mois supplémentaires pour finir d’explorer les richesses de ce fabuleux pays.

Mes conseils aux voyageurs qui souhaitent se rendre dans ce pays
Le nom de ce pays a été donné en hommage à Christophe Colomb. La Colombie donne à la fois sur la côte de la mer des Caraïbes et sur la côte Pacifique. Au niveau superficie, elle est grande comme deux fois la France. La Colombie possède des frontières avec le Panama, le Venezuela, le Brésil, le Pérou et l’Equateur. La Colombie est plutôt montagneuse avec la Cordillère des Andes qui traverse le pays du Sud-Ouest au Nord-Est, mais on peut trouver également de vastes plaines. Une bonne partie de la Colombie est couverte de forêts, dont la majorité est l'Amazonie (toute la partie amazonienne est quasi inhabitée mis à part quelques tribus indigènes et quelques bandes de guérilleros).
Il n’y a pas d’obligation de visa pour entrer en Colombie pour les français.
La Colombie est un pays facile à visiter en mode sac à dos et où on se sent relativement en sécurité (à condition de ne pas aller dans les endroits déconseillés par les locaux et de faire gaffe la nuit). Pablo Escobar est mort depuis longtemps, et depuis la violence liée au narco trafic a énormément baissé (grâce notamment à la fermeté de l’ancien président Uribé). Les FARC-EP (Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia - Ejército del Pueblo ; en français "Forces Armées Révolutionnaires de Colombie - Armée du Peuple") et l'ELN (Ejército de Liberación Nacional ; en français "Armée de Libération Nationale") composent aujourd'hui les deux dernières guérillas encore en activité. Mais les actions de guérilla ont également beaucoup diminué ces dernières années, en partie grâce à des accords passés entre le gouvernement et les FARC.
Bref, la Colombie n’est plus un pays dangereux, on peut tout à fait s’y aventurer en tant que voyageur individuel, y compris en tant que femme.
Pour les transports, il existe un excellent réseau de bus pour voyager dans tout le pays. Pas de grandes différences de tarifs entre les compagnies. A noter qu’on paie plus cher si on achète sa place sur internet que si on l’achète directement au terminal des autobus.
On trouve des hébergements pour tous les budgets, il y a aussi des auberges de jeunesse avec dortoirs, et le couchsurfing fonctionne relativement bien dans ce pays.
Pour téléphoner, on peut acheter pour pas très cher une carte SIM colombienne prépayée.
Concernant les passages de frontière terrestres depuis / vers le Brésil :
On passe très facilement de la ville colombienne de Leticia à la ville brésilienne voisine de Tabatinga (les deux villes se touchent), il faut juste bien penser à se faire tamponner son passeport à l’aéroport de Leticia (le jour ou la veille du passage de frontière), et se faire tamponner son passeport à la police fédérale de Tabatinga (le jour ou la veille du passage de frontière). A noter que les douaniers brésiliens ne m’ont pas demandé de justificatif de sortie de leur territoire (billet d’avion), cela confirme que les passages de frontière par voie terrestre sont souvent plus faciles que par voie aérienne (en Amérique latine en tous cas). Et on trouve facilement (le mercredi et le samedi) des gros ferries pour descendre l'Amazone et atteindre la première grande ville du Brésil (Manaus), au prix de 200 reals (50 euros) qui inclut transport, nourriture et nuits en hamacs (il faut s'acheter soi-même son hamac à Leticia).

Le mot de la fin…
J’ai adoré la Colombie. Autant pour l’extrême gentillesse de ses habitants que pour la variété des choses à faire et à voir. Ce pays est un excellent compromis entre du dépaysement (pour un européen) et un mode de vie qui n’est quand même pas trop différent du nôtre (je trouve que ça ressemble au Mexique sur de nombreux aspects, sauf qu’en Colombie les gens dansent davantage), ce qui rend les contacts plus simples avec les habitants (il n’y a pas ici le fossé culturel qu’on trouve à Cuba par exemple et qui rend si compliqués les rapports avec les cubains). Lors de la préparation de ce voyage, je n’avais eu que d’excellents échos sur la Colombie de la part des autres voyageurs, et je peux dire que je n’ai pas été déçu ! La Colombie est un pays très addictif (pour les raisons que j'évoque plus haut), au même titre que le Japon (pour le mélange unique entre tradition et technologie), la Nouvelle-Zélande (pour ses paysages somptueux) ou l’Inde (pour sa singularité et sa spiritualité). La Colombie est un pays super attachant, un peu comme le Mexique mais en plus festif, du coup j'y ai prolongé mon séjour de 3 semaines supplémentaires (j’y suis resté 2 mois en tout). Les colombiens redoublent d'amabilité envers les touristes, pour montrer que la violence (Pablo Escobar, les FARC...), longtemps associée à leur pays, appartient désormais au passé.
Pour terminer, voici les morceaux de musique latinos qui cartonnaient lors de mon séjour en Colombie : "Vivir Mi Vida" de Marc Anthony, le roi de la salsa, le genre musical numéro 1 en Colombie et en Amérique latine, et "Eres Mía" de Romeo Santos, le roi de la bachata, un genre musical plus doux et plus romantique que la salsa.

Je retournerai en Colombie, c’est une certitude. Viva Colombia !!!

< Frederic http://fredalaventure.blogspot.fr/

Carthagene1Carthagena de Indias, Unica !

 

Le slogan vantant les beautés du fleuron touristique colombien est bien trouvé…

 

Oui, Cartagena de Indias est unique avec la magie qui l’entoure, provenant de son passé si riche.

 

Patrimoine historique et culturel de l’humanité de l’Unesco, Cartagena est un joyau, trésor ouvert et légendaire qui conserve les mystères des temps passés, époque révolue des pirates guettant les galions espagnols au large de sa cité marine fortifiée, la Ciudad Amurallada.

 

Cartagena de Indias, mélange de Habana Vieja et de Trinidad de Cuba, où je retrouve le même climat, la même chaleur humaine, le même accent, les mêmes expressions, le même rythme de vie nonchalant sur fond musical permanent qu’à Cuba… les liens commerciaux ancestraux qui unissaient les trois ports phares des Caraïbes espagnoles, Veracruz, La Havane et Cartagena expliquant certainement cela.

 

La baie naturelle extraordinaire, la rivière Magdalena navigable, un site épargné par les cyclones, l’arrière-pays rempli de richesses naturelles avaient notamment conduit les conquistadores à choisir ce site privilégié comme port stratégique et axe de pénétration vers le sud, seule manquait l’eau potable, récupérée par un astucieux système de canalisations et de citernes intégrées aux kilomètres de murailles entourant la cité.

 

Carthagene3Ombre au tableau cependant, une partie de la fortune coloniale de Cartagena vint d’un commerce fort peu enviable, le commerce des esclaves dont la ville jouissait du monopole pour tout le royaume de Nouvelle Grenade et au-delà jusqu’au Haut Pérou.

 

L’autre partie de sa fortune historique venant du commerce de tous les trésors provenant des actuels Colombie, Équateur, Pérou et Bolivie. Aujourd’hui, la cité fondée par Pedro de Heredia en 1533 est particulièrement bien mise en valeur, surtout dans le centre historique, un peu moins dans le quartier de Getsemani, mais tout est fait pour préserver l’atmosphère des temps anciens.

 

C’est surtout le soir que la magie opère : en parcourant les ruelles pavées faiblement éclairées on se prend à imaginer Blas de Lezo, défenseur héroïque basque, qui, malgré une jambe, un bras et un oeil (excusez du peu !) laissés au combat, commandait la défense de la ville depuis le Castillo de San Felipe, quand pirates et assaillants de tout horizon convoitaient les fortunes en attente de chargement.

 

On peut imaginer l’ambiance qui devait régner sur cette langue de sable transformée en un ensemble fortifié unique dans tout l’empire colonial espagnol.

 

Texte Jean-Marc Fiton

photos Ander Haramboure

 


 

 

colombie3Nous avons passé un mois en Colombie, tant nous avions du mal à quitter ce pays qui nous a beaucoup enchanté aussi bien pour ces habitants que pour ses paysages. Après la belle ville coloniale de Cartagèna dans le nord ouest, nous avons pris la direction du carnaval de Barranquilla : un vrai festival de couleurs, de fêtes, de danses, et de relations humaines !

Nous avions décidé de demander aux Pompiers de nous « héberger » pendant 4 jours étant donné l'ampleur de l'événement. Quand nous nous sommes présentés à la caserne, le commandant nous a reçu en commençant par nous chanter la « Marseillaise » et à dire quelques mots en français ; nous avons été très touchés de cette hospitalité.


Au cours de ses 4 jours, les pompiers professionnels nous ont bichonnés : à chaque fois que nous souhaitions aller quelques part, faire des courses, ils se proposaient de nous escorter. Même le commandant adjoint nous a fait un tour de ville, nous a présenté comme VIP aux organisateurs du carnaval qui représente le 2ème carnaval le plus connu après RIO ! Après nous avons remonté la côte caraïbe vers Santa Marta, ville coloniale, connue pour ses plages paradisiaques et son parc de Tayrona au nord, dans lequel nous avons randonné.

jeudi, 07 avril 2011 16:06

Carnets de route


LE MAROC EN CAMPING-CAR

MarocKasbah_Amerdihil_3Date du voyage: 19/12/21010 au 16/03/2011


Durée: 3 mois

Trajet : Côte Ouest - Sud - Remontée par le centre

Etant en camping-car, nous avions un GPS. Nous avions un guide LE ROUTARD pour les sites à voir et le GANDINI plus précisément pour choisir les haltes et les campings.


TRANSPORTS :
camping-car : Ne pas conduire la nuit (beaucoup de véhicules n'ont pas de feux !) Routes souvent étroites dans le sud avec des bas-côtés abimés. Attention à la conduite des Marocains ! Dès qu'ils sont dans un véhicule, ils deviennent hyper pressés !


CAMPING:
Type de camping: sur terrain, sauvage

Prix moyen par pers./nuit: 100 DH pour 1 C.C. avec 2 adultes Détails (adresses, remarques, etc): Peuvent être très simples mais accueil le plus souvent chaleureux ; pas de problèmes particuliers, sinon le hurlement des chiens errants la nuit... et il y en a !

LES REPAS:
Coût moyen d'un repas au resto: 10 DH par pers.
Nous sommes surtout allés dans de petits restaurants : nous avons toujours bien mangé et pour vraiment pas cher ; et toujours un accueil chaleureux !

 

L'ARGENT:
Devises emportées: Euros

Budget moyen par pers./jour (repas/héberg./visites/transports): 45 euros/jour soit 1300 à 1400 euros / mensuel,nous avons très bien vécu : nourriture peu chère, gasoil également ; le budjet visite est également peu important. Seul le budget cadeaux peut devenir lourd si l'on cède aux sollicitations !

LA LANGUE:
Maroc1_Fs_porte_de_la_MedinaOfficielle(s): arabe
Parlée(s): arabe, berbère, français
Le français est-il pratiqué par: beaucoup de gens. Encore beaucoup de gens (hommes) parlent le français mais celà tend à diminuer chez les jeunes ... Pour l'instant aucun problème à peu près partout.

Conseils particuliers au niveau santé, précautions, vaccinations: Aucun problème sinon que nous avons toujours acheté de l'eau minérale en bouteille.

VOS APPRECIATIONS:
 
Vous avez particulièrement aimé les endroits suivants:
Le grand Sud depuis Guelmim jusqu'à Merzouga et retour par Goulmima et la vallée du Dadès - Ouarzazate et Marrakech .

Nous pensons que même des camping-caristes débutants peuvent effectuer ce voyage sans problème. Simplement être prudent sur les routes et ne pas rouler de nuit.

Alain et Marie-Agnes
http://laballadedepegase.blogspot.com/

jeudi, 07 avril 2011 14:37

Carnets de route

Guatemala 2015

J’ai séjourné au Guatemala du 3 au 27 novembre 2015, donc juste avant le début de la haute saison touristique.

< La météo que j'ai eu
Bonne dans l’ensemble, un temps printanier mais avec quand même pas mal d’épisodes pluvieux (surtout en fin d’après-midi). La saison des pluies était censée être terminée depuis plusieurs semaines, mais le phénomène climatique El Niño, qui affecte en 2015 sévèrement toute l’Amérique latine, bouleverse quelque peu les calendriers climatiques.

< Mes coups de coeur
Pas de gros coup de cœur dans ce pays, mais ce séjour a été globalement très agréable et au final j’ai bien apprécié mes 3 différentes étapes (Quetzaltenango, San Pedro la laguna, Antigua) et j’ai été très satisfait des cours particuliers d’espagnol que j’ai pris à Quetzaltenango et à San Pedro la laguna (même si c'était parfois un peu barbant d'apprendre tous les jours les verbes irréguliers, le passé simple, l'imparfait et le futur...).

< Ce que j'ai moins aimé
Peu de choses. La forte pollution des gaz d’échappement, due au fait que les véhicules (automobiles, bus et camions) sont anciens et que manifestement l’entretien des moteurs laisse à désirer (cf. les épaisses fumées noires qui s’échappent régulièrement des pots d’échappement). J’ai moyennement apprécié aussi le fait de devoir se faire systématiquement accompagner en randonnées par un guide voire par la « police touristique » (policiers armés chargés d’assurer la sécurité des touristes), car dans ce pays pauvre les rackets de touristes (avec menace de couteau, machette ou revolver) sont assez fréquents dès lors qu’on s’éloigne des centre-ville et des zones touristiques. Mais si on fait un peu attention, tout se passe très bien !
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< Ce que j'ai mangé
La nourriture au Guatemala est assez proche de la nourriture mexicaine (on trouve très souvent des tacos mexicains), mais en moins savoureux et en moins varié. Dans les villes touristiques le choix est plus important, en particulier à Antigua où l’on trouve toutes sortes de restaurants étrangers et de salons de thé bien garnis en pâtisseries...

< Ce que je n'ai pas eu le temps de faire
J’ai décidé de faire l’impasse sur les fabuleuses ruines Mayas de Tikal, car cela m’aurait obligé à faire un très long trajet vers le nord-est du Guatemala, et comme d’une part j’étais un peu fatigué des longs trajets en bus, et que d’autre part j’avais déjà vu beaucoup de très belles ruines Mayas au Mexique, alors j’ai décidé que Tikal ce serait pour une autre fois. Si je retourne au Guatemala, j’essaierai de faire des randonnées du côté des montagnes de Nebaj et Coban. La zone frontalière montagneuse Guatemala – Honduras est aussi très belle paraît-il. J’essaierai également de gravir le célèbre volcan Santa Maria près de Quetzaltenango. Au lac Atitlan j’irai dormir 2 ou 3 jours à Panajachel histoire d’admirer de magnifiques couchers de soleil. Toujours au lac, j’irai passer quelques jours à San Marcos La Laguna, la ville hippie (yoga, méditation...) mais qui est très petite donc on peut rapidement s’y ennuyer si on n’y va pas pour quelque chose de précis.
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< Mes conseils aux voyageurs qui souhaitent se rendre dans ce pays

Le Guatemala possède des frontières avec le Mexique et le Bélize (au nord), et avec le Honduras et le Salvador (au sud). Concernant les formalités d'immigration : il n’y a pas d’obligation de visa pour entrer au Guatemala. Le passeport est bien entendu obligatoire. Pour ceux qui souhaitent visiter plusieurs pays d'Amérique centrale, vous disposez de 90 jours d'autorisation de séjour à partager entre les pays suivants : Nicaragua, Guatemala, Salvador, Honduras, soit par exemple 30 jours au Guatemala, 30 jours au Salvador, 15 jours au Honduras et 15 jours au Nicaragua, ou 90 jours au Guatemala etc. Au-delà des 90 jours, il faut soit se rendre au bureau de l'immigration d'un des pays pour prolonger l'autorisation de séjour moyennant des frais qui diffèrent selon les pays, soit sortir des pays précités pour un pays limitrophe (le Mexique ou le Costa Rica) et revenir pour obtenir une nouvelle autorisation de séjour de 90 jours.

Le Guatemala est un pays facile à visiter en mode sac à dos. Attention, la capitale Guatemala city est réputée pour être une des capitales les plus dangereuses d’Amérique latine.

< Concernant les passages de frontière terrestres depuis / vers le Guatemala :
Bien se renseigner à l’avance sur ce qu’on est censé payer ou pas lors du passage de frontière, car il n’est pas rare que certains douaniers essaient de se mettre quelques billets dans la poche. Moi je n’ai rien payé pour sortir du Mexique (contrairement à plein d’autres voyageurs qui ont dû s’acquitter de 300 pesos = 20 euros) mais j’ai payé 10 quetzales pour entrer au Guatemala (pour 1,5 euros je n’ai pas cherché à polémiquer avec le douanier). Apparemment la meilleure astuce pour contrer ces tentatives de racket est de dire gentiment au douanier qu’on veut bien payer, mais seulement s’il nous délivre un reçu officiel (en espagnol cela donne « OK pero dame un recibo de lo que voy a pagar. »). Pour changer des devises, si vous franchissez la frontière terrestre depuis le Mexique, par exemple à La Mesilla, n'hésitez pas à changer vos Pesos Mexicains auprès des changeurs qui traînent autour du bureau de l'immigration guatémaltèque, le taux sera bien meilleur qu'une fois à l'intérieur du pays.
Pour les transports, on a le choix entre des mini bus pour touristes ou les « chicken bus » qui sont d’anciens bus scolaires américains qui ont été reconvertis en bus publics : ambiance locale garantie ! En arrivant du Mexique en autocar, en général les autocars s'arrêtent à la frontière (sauf les compagnies de luxe), vous devrez donc la passer à pied pour reprendre un bus dans le pays suivant.
On trouve des hébergements pour tous les budgets, il y a aussi des auberges de jeunesse avec dortoirs, mais le couchsurfing n’a pas fonctionné pour moi dans ce pays.
Pour téléphoner, on peut acheter pour pas très cher une carte SIM guatémaltèque prépayée.

< Apprendre l’espagnol au Guatemala
Le Guatemala possède de nombreuses écoles d´espagnol, et le pays est réputé pour être un des pays les moins chers pour apprendre l’espagnol (par exemple pour moi mes cours particuliers ne me coûtaient que 25 questzales de l’heure, soit 3 euros !). Moyennant un supplément (peu cher) versé à l’école de langue, celle-ci peut vous trouver une famille d’accueil qui vous hébergera et vous nourrira pendant toute la durée de vos cours d’espagnol. Je n’ai pas choisi cette option car j’avais déjà eu ma dose d’hébergement chez l’habitant grâce au Couchsurfing au Mexique, et j’ai donc choisi au Guatemala de dormir dans des petits hôtels bon marché.

< Le mot de la fin...
J’ai bien aimé le Guatemala, même si ce pays comporte moins de choses spectaculaires à voir et à faire que le Mexique ou la Colombie par exemple (si l’on excepte les majestueuses ruines Mayas de Tikal). C’est un peu comme le Laos, quand on compare ce pays d'Asie du sud-est à la Thaïlande et à la Birmanie. L’accueil de la population au Guatemala est tout à fait sympathique et c’est le pays qui offre le meilleur rapport qualité / prix en Amérique latine pour prendre des cours d’espagnol.


< Frédéric http://fredalaventure.blogspot.fr

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Voyage  Guatemala du 24/04/2009 au 16/05/2009

Introduction :

Guatemala1-perroquetsLe Guatemala est un pays très peu touristique, d'où l'accueil, la curiosité, l’ouverture d’esprit et la gentillesse naturelle des habitants. Dans certaines régions, les derniers massacres perpétrés en 2006 ont marqué les esprits et une atmosphère étrange y est encore palpable. Les diversités de climats et de paysages rendent ce pays très attrayant et n’importe quel voyageur quelque soit ses goûts y trouvera un paysage magnifique. Cela sans compter les milliers d’oiseaux, d’animaux et de fleurs qui embellissent les découvertes du quotidien.


- transport: utiliser les minibus, impec rapport qualité/prix et on en trouve partout et à toutes les heures. Les trajets ne sont pas longs car le pays est assez petit (2h en moyenne entre les villes). Vous pouvez tenter aussi les « chiken bus » en ville pour faire un truc "typique"
c'est les gros bus jaunes (ancien bus scolaires américain) qui puent, polluent et roulent à 2à l'heure mais sont vraiment pas chers. Je vous déconseille de louer une voiture. On a fait un peu de stop et tombées à chaque fois sur des gens supers sympas.


- hôtels prix moyen 50 Quetzals/pers (hors période estivale bien sur).

Ville départ =) ville arrivée : durée du trajet et mode de transport / prix par personnes en Quetzal.


**Guatemala City:

Je ne conseille pas d’y rester, très grosse ville très polluée et sans intérêt. Il vaut mieux se rendre directement à Antigua qui n’est qu’à une heure de trajet (40km) et accessible même tard le soir il y a des taxis qui partent de l’aéroport.

 

Guatemala City =) Antigua: 1h en taxi / 160Q

jeudi, 07 avril 2011 12:45

Festival ABM-Le Mans Février 2012

L’antenne ABM le Mans recherche des conférenciers présentant diaporamas, films, récits de voyage pour son 13ème Festival du Voyageur Amateur.

Ce festival aura lieu les 3, 4 et 5 février 2012.

Nous disposerons de trois salles de projection.

Le dernier festival a réuni plus de 1500 visiteurs sur les trois jours.


jeudi, 07 avril 2011 12:34

3éme forum à Niort

3è Forum des 12 et 13 mars 2011 « Voyager autrement, mode d’emploi »

Festival_le_mans

Nous avons accueilli de nombreux passionnés du voyage, à pied, à cheval, voyageurs au long cours…

 Les rencontres, les échanges, et la convivialité étaient de nouveau au rendez-vous pour notre forum.

Un grand merci aux participants et visiteurs et, bien sûr, rendez-vous en 2012 pour notre 4è forum !

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