Connaissiez-vous la Transnistrie?
Découvrez dès maintenant notre série de podcasts !
Ecoutez l'épisode 1
De Blois (France) à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), Emilie et Davy ont décidé de construire un projet de voyage autour du handicap mental.
En partant à la rencontre de personnes porteuses de Trisomie 21 (down syndrome) et de tout autre handicap mental, ils souhaitent défendre l’inclusion par le sport.
C’est d’ailleurs à vélo qu’ils ont décidé d’entreprendre ce voyage de 14 000 kilomètres!
À travers ce podcast, découvrez ces aventuriers, leur projet, et suivez leur parcours atypique !
Voyager depuis son fauteuil.
Confinés, privés de liberté de mouvement, pour apaiser nos pulsions nomades, nous nous sommes inventés des voyages intérieurs. Si leurs itinéraires sont infinis, avouons que se frotter au réel, ailleurs, a une toute autre saveur.
Depuis toute jeune, le voyage coulant déjà dans mes veines, j’imaginais parfois que le pire qui puisse m’arriver — soucis de petite fille gâtée — serait d’en être privée. Mon visage s’assombrissait à l’idée de quelque dictature que j’avais pu observer, des ailleurs où j’avais vu tant d’habitants restreints, voire privés de liberté ou de moyens. Comme tant d’autres, je n’aurai jamais imaginé qu’un virus invisible nous contraindrait et nous contiendrait de la sorte, nous privant de respiration au sens propre et figuré. Et finalement quelle capacité d’adaptation nous avons !
L’immobilisation générale a questionné brutalement la relation à l’ailleurs et tant de portes vers des voyages immobiles se sont ouvertes. Le voyage mental Le plus simple consiste à fermer les yeux et à laisser les souvenirs parler pour s’évader dans le monde… Un parfum de lait de coco flotte dans l’air et se marie délicieusement à l’odeur sucrée de la mangue et du riz gluant. Le bruit du gong résonne au coeur du temple bouddhiste ainsi que les pas des moines qui se pressent pour la prière du soir. Pendant ce temps, au loin, une fière casbah couleur ocre se dresse au sein d’un écrin de verdure, palmeraie isolée au beau milieu d’un désert minéral. Les grillons chantent et la fraîcheur
tombe au rythme des pilons qui concassent les grains de café dans les mortiers en bois. Au loin, les femmes, affairées au lavoir le long du Nil, chantent pour se donner du coeur à l’ouvrage.
La grande pendule lumineuse de la gare de Lyon indique 19 h…
Lire la suite dans le magazine Globe-Trotters n°200.
Texte et photo : Sophie Gouhot.
La radio des steppes.
Pour notre projet d’aventure Steppe FM, nous sommes partis de Marseille avec notre chien Jéhol depuis plus de huit mois. Après six mois à pédaler de la France jusqu’à Istanbul en passant par les Balkans nous avons changé de moyen de transport, nos vélos d’occaz ont définitivement rendu l’âme. Nous avons donc opté pour le stop avec notre chien déguisé avec un foulard de grand-mère pour être pris plus facilement. En deux semaines, nous avons traversé la moitié de la Turquie pour rejoindre le lac Beysehir.
De là nous avons aidé à la logistique d’une randonnée à cheval pour rejoindre 10 jours plus tard Ankara. Puis nous sommes rentrés avec Nico, l’organisateur de la rando, dans son ranch dans la Cappadoce. Et depuis, nous sommes bloqués ici. Bon, il faut bien avouer que c’est plutôt canon comme coin, on vit au rythme de la ferme, des chèvres, des chiens, des volailles et surtout de la vingtaine de chevaux avec lesquels on peut s'entraîner pour nos projets équestres à venir. Il n’empêche que nous sommes coincés ici : A l’est, le Turkménistan et le Kazakhstan sont fermés, au nord la Russie a fermé ses frontières terrestres, on ne peut plus avancer vers la Kirghizie où nous comptons former une équipe de trois chevaux pour continuer le voyage. D’autant plus que notre cher Covid refait des siennes avec ses nouveaux variants du coup les réouvertures de frontières n’ont pas l’air d’être pour si tôt…
Cependant, le fait d’être coincé dans l’incroyable région de la Cappadoce, au cœur d’une vallée extraordinaire, nous permet d’avoir un peu plus de temps à consacrer à notre émission sonore. Nous sommes enfin fiers du rendu, et ce depuis notre dixième épisode en Grèce (avant on a des problèmes de son) !
Steppe FM, en plus d’être un projet d’aventure et d'écologie, c'est aussi un podcast. C’est la radio des steppes ! Des émissions consacrées à nos aventures et à l’environnement enregistrées pendant l’aventure elle-même. Dans ces émissions nous vous racontons nos anecdotes de voyages, nos galères, nos impressions, des chroniques techniques sur l’écologie ou sur la culture que nous découvrons et nous vous présentons aussi nos plus belles rencontres.
Vous pouvez donc suivre nos aventures presque en direct en tapant steppe FM sur vos applications de podcasts préférés (Spotify, Deezer, apple podcast, overcast…).
Dans l’épisode au “La dame de pique” vous suivrez nos laborieuses journées sur la côte grecque pendant l’été caniculaire et ses nuits infernales, remplies du bourdonnement des moustiques tigres.
Dans l’épisode “Projet G”, nous vous racontons la vie et le projet d’un permaculteur grecque avec lequel nous passons plus d’un mois pour développer son exploitation et préparer la saison suivante.
Puis lors de l’épisode “Les Guerriers d'acier”, vous assisterez aux derniers soupirs de nos vélos en fin de vie, surtout la dernière nuit pendant l’entrée tumultueuse dans Istanbul sur une 10 voies.
L’épisode “La Foule” est consacré à nos galères dans l'immense sisime Constantinople mais aussi à sa visite.
Enfin dans l’épisode “Los tres días”, nous vous emmenons en stop et toutes ses complications lorsqu’on a un chien ou qu’il pleut averse !
En ce moment nous préparons le prochain épisode qui racontera nos aventures pendant la randonnée à cheval puis l’arrivée dans la Cappadoce et la découverte des maisons troglodytes.
Souvent, l'audio est un meilleur moyen que l’écrit pour transmettre nos aventures.
N’hésitez pas à nous faire des retours si vous avez l’occasion de nous écouter.
Et puis, grande nouvelle, depuis quelques jours nous avons pris une décision : plutôt que d’aller geler pendant 4 mois en Géorgie, nous avons décidé de rester pendant tout l’hiver en Turquie. Nous avons rencontré un couple de voyageurs à vélo, qui voyagent avec leurs deux chiens (c’est top, le chien Jehol a des copains !), avec qui nous avons décidé de partir dans le sud, sur la côte méditerranéenne. Là, nous achèterons deux équidés pour porter les affaires et pendant les quatre mois d’hiver nous allons marcher vers l’ouest le long de la mer en attendant la fin de l’hiver.
Quatre français, trois chiens, deux chevaux et un tipi sur la côte méditerranéenne en attendant la fin de l’hiver…ça sent la belle aventure !
Suivez-la dans les prochains podcasts!
Ciné conférence samedi 29 janvier à Lyon.

EXPLORATIONS DANS LA CHAÎNE TRANS ALAÏ
Samedi 29 janvier 2022 de 14h45 à 16h30
Salle Victor Hugo, 33 rue Bossuet, Lyon 6e
Les deux films projetés :
Film (2020) : Le pic Véronique - La voie Les 6 frères
Film (2021) : Le pic Espérance
Bande annonce Film La voie Espérance
Entrée libre et gratuite
Au profit intégral de l'association Rêves
Possibilité de faire un don après la séance
Collecte par des bénévoles de Rêves
Totalité des dons pour la réalisation du rêve de Nelvin, 4 ans, atteint d'une grave maladie,
qui souhaite aller en Laponie pour rencontrer le père Noël
https://www.facebook.com/henrybizot.dshb
Voyage à travers le temps à Arles.
L’équipe ABM Montpellier a terminé l’année 2021 par un voyage éclair à travers le temps qui la conduisit des origines grecques d’Arles à la ville des marais ou Arelate, appartenant à la tribu gauloise des Salyes, puis colonie romaine en 46 avant J-C jusqu’à la visite de la fameuse tour Luma inaugurée le 26 juin 2021.
Dans les sous- sols de la cité, en découvrant les Cryptoportiques, les ABéMistes purent comprendre la complexité de la construction de la ville bâtie sur la colline de l’Hauture.
La guide les conduisit du théâtre antique aux arènes en passant par l’ancienne cathédrale de Saint Césaire, évêque d’Arles en 502, et l’église Saint Trophime avec son cloître aux bas -reliefs très bien sculptés.
La place du Forum devenue, lieu d’échanges au temps de Van Gogh comme à l’époque romaine, les transporta par la pensée devant l’œuvre de l’artiste, « Le Café de nuit » grâce aux couleurs bien conservées de la façade ocre jaune.
Après une pause sympathique à « la cuisine de comptoir », où nous avons dégusté de délicieuses tartines d’un célèbre boulanger, nous avons fait l’ascension de la tour Luma avant de redescendre, pour certains, par le fameux toboggan géant de Carsten Holler.
Ce temple de l’art contemporain signé par l’architecte Frank Gerhy en hommage à la nuit étoilé de Van Gogh, mais aussi aux blocs rocheux des Alpilles domine de ses 56m ce campus artistique imaginé par Maja Hoffman. Au fil d’une flânerie, chacun à son rythme a découvert ce site atypique, le parc paysager de Bas Smets, l’atelier des forges et la grande halle où se croisent l’art, la culture, l’environnement, la recherche, l’éducation au travers des œuvres et des collections.
Les ABéMistes purent prendre la mesure de l’importance de cette magnifique cité, empreinte d’histoire et d’art contemporain.
Merci aux 20 participants pour cette belle journée !
M.D.
Tous nos voeux pour cette nouvelle année 2022 !
Pastis-momo, nouveau label ABM !
Pastis-momo?
C’est avant tout un trait d’union entre l’apéritif anisé et le ravioli tibétain.
Une ligne invisible que l’on compte parcourir à coup de pédales en partant de Cabannes (dans les Bouches du Rhône).
De l’OM (l’Olympique de Marseille) au ÔM mystique, des courses camarguaises à la vache sacrée, de la pétanque au bouddhisme et des Alpilles jusqu’à l’Himalaya,
Nous traverserons 14 pays aux cultures et langues radicalement différentes.
Nous relierons ces mondes en hissant des drapeaux de prières Tibétains (symboles de paix, d’harmonie, de sagesse et de compassion) tout au long du trajet et jusqu’à Dharamshala (Inde), terre d’accueil du Dalaï Lama et des Tibétains en exil.
Date : Mars 2022 pour 6 à 8 Mois
Blog : https://pastis-momo.com/
Festival international du voyage !
NOUVEAU
Les passionnés de voyage seront ravis!
Du 5 au 11 février, en collaboration avec les Aventuriers voyageurs du Quebec, nous présenterons le FESTIVAL INTERNATIONAL DU VOYAGE EN LIGNE !
À l'affiche : Une conférence en direct de Belgique le samedi 5 février (Vivre Autrement) et quatre films accessibles pendant une semaine avec présentation des réalisateurs !
Inscription sur https://filmsdevoyage.com/festival/
Code promo pour les adhérents de l'association : fest30 !
L’Afric’à Vélo – Saison 2 –
Fin 2013, je finissais un périple Africain d’un an, à vélo et en solo, de Dakar (Sénégal) jusqu’au Cap de Bonne Espérance (Afrique du Sud). Ce voyage m’a fortement marqué et changé par les leçons de vie apprises.
Neuf ans après, je pose une nouvelle année sabbatique et au moment de choisir mon itinéraire et fixer mes envies, le choix se porte naturellement et facilement vers un retour sur ces terres africaines, avec mon fidèle compagnon à deux roues. Il me donne toujours cet esprit de liberté, d’autonomie, d’indépendance qui me seront utiles pour aménager mon parcours en fonction des accès aux frontières et des possibles restrictions de circulation.
Mais je pars aussi avec d’autres incertitudes, plus personnelles. Mes souvenirs de 2013 me rappellent souvent les émotions positives que j’ai connues et occulte sans doute un peu trop toutes les difficultés d’un voyage seul, en Afrique. A cela s’ajoute le questionnement de refaire le même voyage, avec le risque de perdre l’esprit de découvertes.
Mais, quoiqu’il arrive, je sais que je retrouverai cet ascenseur émotionnel et cette intensité de voyage au cœur d’une Afrique vivante, simple, humaine, riche en rencontres, et qui contrastera forcément avec les tracasseries administratives, les doutes personnels, les multiples sollicitations et parfois la confrontation à la misère quotidienne.
La ligne conductrice est de reprendre la route depuis mon point d’arrivée de 2013, CAPETOWN, et remonter le continent par des pays non traversés à l’époque, pour rejoindre l’Ouganda afin de rendre visite au pensionnat de Kagadi que j’ai aidé et accompagné depuis mon passage en 2013. J’en profite pour remercier ici tous les adhérents ABM, qui par l’achat du DVD de l’Afric’à vélo, ont contribué aux soutiens scolaires des enfants. (Nb. L’équivalent de 3 ans de scolarité pour 2 enfants ont été reversés)
Après l’Ouganda, le voyage prendra une autre orientation vers l’ouest ou vers un autre continent sans idée précise à ce jour.
Bref, le voyage reprend avec une certaine excitation, sans trop de préparatifs pour garder une part importante à l’imprévu et aux surprises. J’irai à mon rythme, lentement, en référence à mon Vélo baptisé « polé-polé » (« Doucement » en Swahili).
< Philippe LAUTRIDOU (75)
Site : http://trid-tour.blogspot.com/
Instagram : https://www.instagram.com/tridtour/
Le magazine Globe-Trotters n° 201 vient de paraître !
Que n’a-t-on dit du temps qui passe, que l’on perd, que l’on recherche, que l’on retrouve ou que l’on gagne dans notre société concurrentielle. Au quotidien, le temps s’accélère parfois, quand des enjeux planétaires comme le dérèglement climatique nous dictent l’urgence, mais se fige quand la pandémie paralyse le commerce mondial. En voyage, le temps est l’éternel compagnon de route qui va modeler nos envies, notre parcours, le contenu de nos destinations.
Dans ce numéro, il sera question de vitesse, quand l’urgence d’une éruption volcanique à la Réunion ne vous laisse même pas le temps de défaire vos valises, mais aussi de lenteur, en paddle sur l’eau ou à pied, parce que la marche vous fait avancer et vous mène aux confins des origines du monde, quand il était encore sauvage et inhabité, en Nouvelle-Zélande ou en Ethiopie. Dans nos pages, le temps sera aussi celui du souvenir, celui d’une époque récente ou des cheveux longs ont tente de changer la face du monde, mais aussi celui d’un drame humain et écologique. Vous serez même transporte dans le passé, à l’époque des pionniers de la ruée vers l’or en Alaska, puis vers le futur, au Cambodge, face à l’inexorable avancée du soi-disant progrès. Alors, prendre le temps, mais lequel ?
En voyage, tous les rythmes sont permis, tous les temps sont conjugables, et c’est peut-être ce qui le rend essentiel, c’est peut-être lui qui donne ce sentiment de liberté que tous les voyageurs connaissent, quand on peut s’en affranchir.
En attendant, puisque voici venu le temps des fêtes de fin d’année, toute l’équipe de Globe-trotters vous souhaite de très beaux moments de convivialité avec vos proches.
Et prenez soin de vous, en attendant vos futurs départs !
< Philippe Masse (76)
Plus...
L'équipe d'ABM s'agrandit encore.
Manon , ne sera pas seule, elle sera accompagnée par Iris, autre grande voyageuse au sein de l'association ABM, Aventure du Bout du Monde durant quelques mois en service civique également...
C’est à 17ans qu’Iris se lance dans son premier voyage, seule, en #Islande, aimantée par les volcans et les grands espaces.
Goûtant à une nuit à la belle étoile sur un tapis de fleurs sauvages, à des bains de mer dans les eaux glaciales du grand nord, savourant la prise de risque et les sensations de l’effort, elle le sait, elle le sent, l’aventure et la nature feront parties du reste de sa vie.
Ce sera ensuite l’#Indonésie, la #Thaïlande, la #Birmanie.. des études en anthropologie, un parcours en ethnomusicologie, une soif de découverte, une passion pour la photographie.
Les Açores, les îles Canaries, le Cap Vert, toujours ces volcans comme aimants et cette sensation que les îles sont des condensés du vivant.
Les grands espaces toujours, avec le Sahara marocain.
Puis la Patagonie, chilienne et argentine, le plaisir de marcher, de se dépasser, de se sentir vivante ! Les glaciers, ces forces de la nature, cette nature si parfaite que l’on ne veut pas voir disparaître
Après quelques mois en Amérique centrale, passant par le Costa Rica, le Nicaragua et la mythique île de Cuba, elle revient en France pour continuer des études dans un Master à l’Institut des hautes études d’Amérique latine.
En janvier dernier, elle est partie au Mexique pour un stage auprès d’une ONG collaborant avec les zapatistes et communautés indigènes du Chiapas pour l’autonomie par l’agroécologie
Elle vivra ensuite l’un des plus beaux moments de sa vie, face à l’explosion nocturne du volcan Fuego, au Guatemala
Il parait qu’ensuite il faut rentrer… finir des études, travailler, mais tout de même, dès que possible, reprendre l’aventure.
Un voyage à vélo le long de la côte sud-ouest portugaise, une escapade d’escalade à Ailefroide dans les écrins, à Pen-hir en Bretagne, puis à Léonidio en Grèce…
Désormais, c’est au sein d’ABM qu’elle fait le choix d’atterrir, cette association chère à son cœur, connue 9 ans plus tôt à l’occasion du Festival des Globe-Trotters.
Nouvelle recrue dans l'équipe ABM !
Manon vient de rejoindre l'association ABM, Aventure du Bout du Monde en service civique d'une durée de six mois , on lui souhaite la bienvenue !...
Les voyages en sac-à-dos n'ont presque plus de secrets pour Manon, qui a commencé à barouder à l'âge de 19 ans. L'Asie du Sud-Est, le Maroc et l'Europe furent ses premiers voyages.
Mais c'est vraiment après ses études d'Anthropologie, à l'âge de 21 ans, qu'elle décide de partir seule et pour une durée indéterminée. Amoureuse de l'Amérique Latine, elle y a écumé les routes pendant 9 mois, à pied, en stop et en bus, avec seulement 7 kilos sur le dos. Puis elle s'est installée en Australie pendant 2 ans et demi, à enchainer des petits boulots (entre récurage de toilettes dans les auberges de jeunesse, pizzaïolo, serveuse, professeure de français ou encore vidéaste...).
Elle adore filmer et son rêve est d'être un Yann Arthus Bertrand au féminin. Ce qui la passionne avant tout dans le voyage, c'est de découvrir l'humain et sa diversité, pour se plonger au coeur des différences culturelles et de ce fourmillement du vivant.
En France depuis 7 mois maintenant, elle vient de commencer un Service Civique chez nous, pour s'occuper de la partie communication et événementielle, mais nous aide aussi à sélectionner les prochains films et les futurs invités de nos festivals.
Label ABM : Kick n' Bike.
Kick n' Bike, c'est la traversée du Canada d'Ouest en Est, sur plus de 8000 km, à vélo et à trottinette par Mathilde et Morgan.
Cette aventure est à la fois sportive, de par la difficulté du parcours et des moyens de transports choisis. Morgan va tenter de battre un World Guinness Record de la plus longue traversée en trottinette.
Elle a surtout une dimension solidaire, et nous souhaitons profiter de cette expédition pour sensibiliser sur le don de moelle osseuse et soutenir l’association LUCIO qui fait de la sensibilisation au travers d’évènements sportifs et récolter des fonds pour les familles d'enfants malades.
Puis une dimension environnementale, notre projet se veut le moins polluant possible, c'est pour cela que la traversée se fera sans moteur et en respectant le principe du « sans trace » lors de nos bivouacs dans les paysages du Canadiens.
Date : Mars 2022 pour 6 à 8 Mois
Le projet vient d'obtenir le label ABM.
Voyage dans les Balkans.
Grande effervescence avec le retour des beaux jours. Nous préparons la voiture pour un grand périple : Albanie en passant par les Balkans. Voyage avec notre vieille 306, cuisine aménagée dans le coffre et une petite tente. Toutes rencontres avec les habitants seront privilégiées.
Après un week-end familial pour dire "au-revoir" aux enfants/petits-enfants, nous passons une soirée chez nos amis de Vienne (en France). Le confort est apprécié car des trombes d'eau inondent les vignes.
Le lendemain, nous apprécions notre pique-nique au col du Mont Cenis. Par contre, des embouteillages à Milan nous retardent. Nous arrivons au camping de Venise à 20 heures !
La journée à Venise est fantastique, avec une météo très agréable.
< La Croatie
Après l’Italie, nous traversons la Slovénie sur 30 km. Le jeu consiste à éviter l’autoroute (forfait annuel). Nous traversons une zone industrieuse car c’est le seul port de la Slovénie. La Croatie est pays magnifique. La côte très découpée, les criques, les ilots qui baignent dans la mer bleue, turquoise sur le bord. Il fait plus de 30° et nous profitons d’une baignade dans l’Adriatique tous les soirs. Revers de la médaille : les signes extérieurs de richesse, yachts, grosses cylindrées, tours de taille imposants, location en tout genre, tatouages, nous indisposent jusqu’au dégout. Quelques perles que vous retrouverez sur la carte : Porec (prononcez porredge), Roving en Istrie, Pula, Zadar, Sibenik, Trogir, Split en Dalmatie. Nous avons beaucoup apprécié les deux iles que nous avons testées, Pag (prononcez Paq) et Hvar.
Quand on rentre dans les terres on trouve une nature superbe dans les parcs naturels, mais aussi les stigmates de la guerre. Pans de murs effondrés, impacts de balles, maisons envahies de végétation. De 1992 à 1995 les orthodoxes, serbes, et les catholiques, croates, se sont fait la guerre. Les églises catholiques sont neuves. Les monastères orthodoxes ont mieux résistés et renferment une belle iconographie.
< La Bosnie-Herzégovine et le Monténégro
La Bosnie-Herzégovine. Voilà un curieux pays. Trois communautés en présence : les Bosno-Serbes, orthodoxes, les Bosno-Croates, catholiques et les Bosniaques, musulmans. Terres de conflits puisque la première guerre mondiale a été déclenchée par l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand et sa femme Sophie. Suite à la seconde guerre mondiale, la Yougoslavie, sous l’égide de Tito, fait partie du bloc communiste. Enfin le conflit honteux de 92 à 95 entre les trois communautés, sans l’intervention de l’occident pour de mauvaises raisons politiques. Le siège de Sarajevo durant plus de 4 ans, et différents massacres dont Srebenica, ont fait nombre de victimes. C’est donc un pays reconstruit, mais qui garde des traces flagrantes de destruction, y compris psychologique. Ici, pas de côte touristique (seulement 15 km de côte) mais des mosquées dans les montagnes verdoyantes.
Nous traversons rapidement le Monténégro. Pays des montagnes noires qui se jettent dans la mer. Les bouches de Kotor et les îlots habités sont de petites merveilles. Présence policière importante dans ce pays qui serait mafieux. Travaux de construction partout, la côte se bétonne.
< L’Albanie
Déclaré premier pays athée du monde par son dictateur Enver Hoxha, églises et mosquées furent détruites, à l’exception des celles déclarées monuments culturels. Depuis 1990, les religions investissent dans des lieux de culte neufs. Ayant été fermée du monde extérieur, l’Albanie n’a pas connu de conflit depuis la deuxième guerre mondiale. Les religions vivent en harmonie et les familles sont multiconfessionnelles. C’est un pays montagneux, agricole et pauvre. Les routes sont dans un piteux état hors de quelques grands axes dans les plaines. Les paysans travaillent à la main, ânes et mulets transportent toutes les marchandises. Les Mercédès finissent leurs vies ici. Les maisons abandonnées et délabrées ne sont pas détruites. Du neuf est bâti à côté et le toit en béton peut accueillir un étage à venir. Il y a décharges et des casses vraiment vilaines. De grandes poubelles récupèrent tous les déchets et certains les trient pour en vivre. Les touristes sont bien accueillis, c’est une manne pour le pays. C’est un pays simple que nous avons beaucoup apprécié.
< L’Ancienne République Yougoslave de Macédoine et le Kosovo
La Macédoine, c’est un patchwork de communautés qui cherchent une unité dans des références empruntées à leurs voisins grecs, bulgares, albanais. Cela n‘arrange pas les relations ! Comme partout, des kékés en voitures rutilantes, mais c’est plus choquant dans ce pays avec un niveau de vie très bas. La misère se cache. La région des albanais musulmans semble organisée et prospère. Après avoir travaillé en Europe, ils font construire de grandes maisons avec garage pour leur grosse voiture. En activité, ils ne reviennent que 20 jours par an. Très beau patrimoine religieux.
Au Kosovo, les tensions avec le voisin serbe se font sentir. L’église orthodoxe serbe autocéphale (indépendante) possède de beaux monastères qui sont protégés par la KFOR, la police ou l’armée. Les panneaux sont écrits en deux langues mais le serbe est effacé à la peinture. Très peu de tourisme, donc pas de camping. Pendant les conflits de 1999, certains kosovars ont émigré vers l’Europe. Ils sont revenus au pays, pour ouvrir un restaurant, un hôtel ou cultiver quelques hectares de vignes. Ils parlent français et le contact est plus facile. On voit de grosses voitures immatriculées au Kosovo avec un CH ou D à l’arrière.
< La Serbie
La Serbie, pour moi, c’est le Danube. A vélo en 2016, maintenant en voiture et en bateau, les Portes de Fer (gorges du Danube) sont exceptionnelles malgré la pluie. La Serbie est un pays plus moderne qui nous fait sentir la fin de notre voyage, le dépaysement est moindre. La religion orthodoxe est bien implantée.
< Le retour en France
Entrer en Croatie le jour de la finale de la coupe du monde de football, c’est quelque chose ! La plupart sont absolument ravis de fêter leur place de vice-champion. Certains nous ont fait remarquer que nous avons gagné grâce aux africains. Certes, car nous les avons accueillis. Ici, sur 2 mois, les africains rencontrés se comptent sur les doigts d’une seule main.
La Slovénie est un petit pays européen qui semble prospère. Ici, c’est la nature, les montagnes, les lacs qui attirent des myriades de touristes.
L’Autriche est un pays riche : tout est nickel. Depuis que nous retrouvons un niveau de vie comparable au nôtre, nous nous interrogeons sur l’accueil des migrants. Ce sont ces pays-là qui mettent des murs physiques ou politiques pour laisser l’étranger dehors. Y compris la France ! Alpes Juliennes : que la montagne est belle !
Allemagne. Nous sommes dans les alpes Bavaroises et les villages sont typiques. Chalets en bois avec des géraniums au balcon. Les calvaires protégés par un petit toit de bois indiquent que nous sommes en pays catholique. Nous retrouvons le Danube à Ulm ! La course des bolides sur l’autoroute (quand cela est permis) nous effare !
< Sophie Duchêne