Le magazine Globe-Trotters de nov/déc. arrive dans vos boîtes aux lettres
Le Moyen-Orient, entre rêve et dure réalité La région est en pleine escalade de conflit avec son lot de souffrances des populations, et le risque de propagation menace les espoirs de retour au calme à court ou moyen terme. J’aurais aimé pouvoir écrire : “L’Orient.
Ce mot réveille en nous des images anciennes, chargées de mystère et d’aventure. Qui, enfant, n’a pas rêvé de voguer sur les mers aux côtés de Sinbad le marin, à la conquête de cités perdues et de trésors enfouis ?
L’Orient, c’est aussi les mille et une nuits, les palais aux coupoles dorées, les marchés parfumés d’épices, et la promesse d’un ailleurs où la réalité se mêle au merveilleux. Au-delà des récits enchanteurs...” mais l’enchantement est en berne.
Vous l’aurez deviné, les articles de ce numéro ont été écrits avant l’extension de la guerre au Liban et leur lecture est à considérer non pas comme une déconnexion de l’actualité mais pour se souvenir de la réalité d’avant avec le secret espoir qu’un jour, peut-être, les merveilles de ces pays pourront être à nouveau vues.
Dans ces moments d’instabilité, on comprend que le voyage prend tout son sens. Il permet d’aller à la rencontre de l’autre, de mieux comprendre les complexités du monde. Alors, continuons d’explorer — ailleurs — de rencontrer, de nous émerveiller, tout en gardant à l’esprit que les récits de voyage ne sont pas qu’évasion, mais aussi un pont entre les cultures.
Guy Colombet (92)
8ème édition du festival à Montpellier avec ABM
Quelle Aventure : 8ème édition du festival ABM OFF du What A Trip du 27 au 29 septembre.
Malgré une météo capricieuse, Montpellier était le rendez-vous des amoureux du voyage : projections /débats et rencontres avec les aventuriers, expositions, village du voyage avec ses stands, expos, conférences, ateliers, concerts…
Nous avons démarré avec notre exposition photos sur le thème de la mer aux journées du patrimoine au château de Castries où nous avons reçu plus de 6000 visiteurs.
Au village du voyage, vous avez été nombreux à venir à notre stand ABM pour s’informer, découvrir, échanger , nous rencontrer…
Les cinq séances de projections à l’espace Charles II de l’université Paul Valéry, dans le cadre du festival ABM OFF ont été très intenses. SI nous avions un coup de cœur a décerné, il reviendrait à :
Fabien Douillard et Clément Chauveau pour un voyage hors norme « Vertiges, un pas vers la liberté ». Le détenu Toumy qui est intervenu et a animé le débat avec brio nous a fait vivre un moment inoubliable.
Au nom de l’équipe ABM, nous remercions les participants pour leur votre dévouement et leur engagement qui ont contribué à vivre ce magnifique festival.
< René Mompied.
Septembre est le moment idéal pour s'évader et découvrir des destinations moins fréquentées. Entre la douceur du climat et le retour à la tranquillité après l'affluence estivale, voici quelques idées d'escapades en France qui combleront vos envies de découvertes et de repos.
Collioure : un tableau vivant sur la Côte Vermeille
Niché entre Perpignan et la frontière espagnole, Collioure est un véritable joyau qui charme par ses paysages époustouflants et son riche patrimoine artistique. Ce petit port catalan, où chaque coin de rue semble tout droit sorti d'une carte postale, enchante par ses maisons aux façades colorées qui se reflètent dans les eaux cristallines de la Méditerranée. L'église fortifiée de Notre-Dame-des-Anges, avec son clocher emblématique qui s'élève au-dessus de la mer, et le majestueux château royal dominant la baie, rappellent l'histoire fascinante de ce lieu.
Les amateurs de promenades seront ravis de parcourir le sentier des Fauves, un chemin où la nature côtoie les œuvres d'art, offrant des vues spectaculaires sur la côte accidentée. Le Musée d'Art Moderne, quant à lui, expose des œuvres d'artistes ayant succombé au charme de Collioure, tels que Matisse et Derain, les pionniers du fauvisme. Se perdre dans les ruelles étroites et pavées du village, où le passé et le présent se rencontrent harmonieusement, est une expérience en soi.
En septembre, les eaux douces et encore chaudes de la Méditerranée vous inviteront à plonger dans les criques secrètes et sauvages qui bordent la côte. Pour les plus aventureux, une ascension jusqu'au Fort Saint-Elme vous récompensera par une vue panoramique à couper le souffle sur la baie de Collioure et les montagnes des Albères. Pour une expérience unique et romantique, pourquoi ne pas séjourner dans une cabane dans les arbres avec jacuzzi, offrant détente et confort au cœur de la nature ?
Loches : voyage au cœur du Moyen Âge dans la vallée de la Loire
Classée parmi les "Plus Beaux Détours de France", Loches promet une immersion fascinante dans l'histoire médiévale. Dominant la vallée de l'Indre, cette charmante cité se distingue par son impressionnante vieille ville ceinte de remparts du XIIe siècle. En parcourant ses rues, on découvre l'un des plus grands donjons médiévaux encore debout en Europe ainsi que des logis royaux au charme incontestable.
Le marché local de Loches, réputé dans toute la Touraine, est un vrai régal pour les gourmets avec ses spécialités régionales comme le fromage Sainte-Maure-de-Touraine et les rillettes tourangelles. Partez à l'aventure dans les environs pour explorer les châteaux de la Loire voisins, véritables trésors du patrimoine français.
Menton : lumière dorée et citronniers sur la Côte d'Azur
Connue sous le surnom enchanteur de "la perle de la France," Menton brille par son atmosphère unique, baignée de lumière dorée tout au long de l'année. Située à la frontière italienne, cette charmante ville côtière bénéficie d'un climat exceptionnel avec 316 jours de soleil par an, ce qui en fait une destination prisée pour les amoureux du soleil et de la douceur de vivre. Ses façades ocres, qui captent et reflètent les rayons du soleil, donnent à Menton une allure chaleureuse et pittoresque, tandis que ses jardins luxuriants, remplis de citronniers et d'essences méditerranéennes, invitent à la promenade et à la détente.
La vieille ville, avec ses ruelles sinueuses et ses maisons colorées, est un véritable labyrinthe de charme où chaque coin dévoile un nouveau trésor. Au cœur de cette cité historique, la basilique Saint-Michel-Archange s'élève majestueusement, offrant une vue imprenable sur la Méditerranée. Non loin de là, l'étonnante église russe, avec ses coupoles en forme d'oignon, ajoute une touche d'exotisme à l'architecture locale et témoigne de l'influence cosmopolite de Menton.
Les marchés locaux sont un véritable festin pour les sens, proposant une myriade de saveurs méditerranéennes : des olives aux herbes aromatiques, en passant par les fameux citrons de Menton, réputés pour leur qualité exceptionnelle.
Menton n'est pas seulement un lieu de découvertes culturelles et historiques, c'est aussi un havre de paix pour les amoureux de la nature. Les nombreux parcs et jardins, tels que le Jardin Serre de la Madone ou le Jardin botanique exotique du Val Rahmeh, offrent des espaces verdoyants où il fait bon se ressourcer loin du tumulte de la vie quotidienne.
Dans les steppes kirghizes
En quête d’aventures et de temps forts vécus en famille, nous sommes partis au Kirghizistan avec nos trois enfants de 12, 10 et 7 ans pour une itinérance à vélo de quatresemaines. Une aventure familiale en autonomie, à la rencontre d'une population accueillante, de la culture nomade et des paysages grandioses des steppes d’Asie centrale.
< Retrouvez la famille Lacombe, le film d'aventure sera diffusé au 36e festival des Globe-Trotters, dimanche 29 septembre au Théâtre de Longjumeau (91)
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1. La descente de la rivière Kokomeren : une itinérance au milieu de superbes paysages sauvages et minéraux
Après une visite éclair de Bishkek, nous débutons notre aventure dans la vallée de Suusamyr, avant de rejoindre la rivière Kokomeren. A peine arrivés, nous sommes saisis par l'immensité des montagnes environnantes, dont les formes ondulées et harmonieuses contrastent avec l'aridité des paysages.
Nous nous faufilons rapidement dans l'étroite vallée de la Kokomeren, sur la piste encaissée au milieu de falaises parfois menaçantes mais d'une esthétique qui nous laisse souvent contemplatifs. Les bivouacs se succèdent, et nous apportent un repos bien mérité après des journées à affronter la tôle ondulée qui recouvre intégralement cette piste rugueuse. Ces haltes sont l'occasion de se reposer et de se laver dans une eau de montagne fraîche et vivifiante !
La vallée s'élargit par instant. Les différents plans de montagnes qui se succèdent à l'horizon offrent un panorama à couper le souffle, et nous ne pouvons pas nous empêcher de nous arrêter à de nombreuses reprises pour admirer ce superbe décor. Falaises ocres, montagnes d'une blancheur étonnantes et, au loin, de superbes 4000 m qui nous dominent, imposant leur masse sombre à l'horizon.
La piste met à rude épreuve la mécanique, et un porte bagage finit par nous lâcher, l'acier n'ayant pas résisté au poids des sacoches et aux secousses incessantes liées au revêtement chaotique. Heureusement, grâce aux précieux outils stockés dans nos sacoches, une réparation de fortune nous permettra de rependre la route jusqu'au prochain village, à 2 ou 3 jours de là. Nous rejoignons la vallée de Jumgal, où les paysages somptueux nous accompagnent toujours : vertes prairies cultivées au premier plan, relief ondulé au deuxième, et sommets enneigés au loin. Le superbe panorama ne nous lasse pas : chaque coup de pédale nous offre de nouvelles perspectives et de nouvelles surprises !
Dans ce secteur plus fréquenté, nous rencontrons de nombreux locaux. L'hospitalité légendaire kirghize ne tarde pas à se manifester : nous sommes accueillis un soir chez une famille très sympathique dans le village de Kaiyrma, et les enfants sont ravis de se faire des petits camarades ! Nous en profitons aussi pour découvrir la succulente cuisine kirghize, synthèse des traditions culinaires du Kazakhstan, de la Russie et de la Chine voisine : le résultat est riche et varié pour les papilles ! Ces moments de partage correspondent à ce que nous sommes venu chercher : une culture différente, des modes de vie parfois opposés mais tellement enrichissants.
2. L’ascension et le tour du lac Song Kul : une déambulation au cœur des troupeaux de chevaux et des steppes d'altitudes, à la rencontre de la culture nomade
La suite du voyage nous conduit vers le col de Karakeche, pour atteindre le lac Song Kul. Plus de 1500 mètres de dénivelés nous attendent ! Mais il faut avant tout commencer par nous approvisionner en vivres : nous prévoyons en effet une itinérance en autonomie totale de 6 jours d'affilés avant de retrouver la civilisation de l'autre côté du lac. Nous trouvons une petite épicerie pas très pourvue mais qui fera l'affaire. Nous la dévalisons et chargeons les sacoches : 6 petit-déjeuners, 6 déjeuners, 6 gouters, 6 diners, le tout pour 5 personnes. Cela fait du volume, et nous quittons les lieux les sacoches bien pleines. Il est temps de commencer l’ascension !
Nous trouvons rapidement un kirghize capable de nous emmener à mi chemin jusqu'à la mine de charbon de Karakeche et nous finirons de gravir le col à vélo dans sa partie la plus pentue : la récompense du sommet n'en sera que plus grande ! Le col est là, ça y est ! Après une journée à pousser les vélos, c’est un moment magique qui s’offre à nous !
Nous poursuivons notre route pour descendre dans la cuvette de Song Kul. Les troupeaux de chevaux se prélassent dans les immenses steppes qui nous entourent, l'herbe rase est entièrement recouverte d'Edelweiss, et les sommets enneigés qui nous encerclent rendent la scène féérique. Par moment, un troupeau de chevaux partant au galop ajoute encore à la féérie du moment. Et au loin, le lac Song-kol apparait progressivement, immense ombre tapie au cœur du cirque formé par les montagnes environnantes.
Nous sommes accueillis par Timour, berger nomade dont les troupeaux paissent paisiblement au bord du lac. Nous passons dans sa yourte deux mémorables nuits et nous nous immergeons dans la culture nomade. Conviés à cuisiner avec sa famille, nous confectionnons toutes sortes de pains
kirghizes, participons à la traite des juments et, en soirée, écoutons les chants mélancoliques hérités de la tradition orale kirghize. Un moment inoubliable.
Nous reprenons la route pour gravir le col de Kalmak Ashu et nous extraire de la cuvette de Song Kol. Arrivés à quelques kilomètres du sommet à 3500 mètres d'altitude, une tempête de neige s'abat sur nous et vient blanchir le paysage. La température chute brutalement et nous finissons par trouver refuge dans la tente montée en catastrophe en pleine journée. Tout le monde est sain et sauf, au chaud - l'aventure continue !
Nous dévalons les pistes qui nous mènent jusqu'à Kochkor entre deux averses. Les montagnes ondulées se succèdent, barrant l'horizon de leurs tons ocres, et tandis que nous retrouvons habitations et cultures, nous réalisons que nous revenons peu à peu à la "civilisation" après cette itinérance sauvage.
3. La descente de la vallée de la Tuura Suu jusqu'au lac d'Issyk Kul : immensité sauvage et accueil chaleureux de la population
Depuis Kochkor nous rejoignons le col de Semiz Bel. Nous débouchons dans la vallée de Tuura Suu, superbe corridor sauvage entre les chaines de Tegerek Too et de Terskey Alaa Tuu, formant une vallée parallèle à la rive sud du lac Issyk Kul. Prairies d'altitude à perte de vue, monts enneigés et quelques immenses troupeaux de mouton sont croisés sur la route. Mais pas une habitation pendant plusieurs jours ! La piste très roulante est un régal pour les avants bras et nous ne nous lassons pas de contempler le panorama.
Nous profitons des lieux pour trouver de superbes spot pour bivouaquer et nous rencontrons des familles bien accueillantes. Décidément, cet itinéraire a bien des merveilles à nous faire découvrir. Nous rejoignons la vallée de Kongur Ölöng puis dévalons la pente qui nous ramène progressivement à portée du lac Issyk kul. Quelques fameux cols et routes dégradées nous compliquent bien la tâche, mais la cohésion familiale se forge dans ces instants passés à pousser nos montures !
Nous arrivons un soir dans un petit village auprès duquel nous plantons la tente. Comme notre arrivée tardive ne manquera pas d'être relayée et d'intriguer toutes les âmes du village, je prends les devants en allant me présenter à la sortie de la mosquée. Alors que la nuit est déjà tombée, une nuée d'hommes à longue barbe et djellaba en sortent aussitôt et m'encerclent en quelques secondes ; je leur présente notre aventure familiale. Les regards interrogateurs s’apaisent et se transforment aussitôt en grands sourires, les uns me parlent, les autres courent me chercher des victuailles, et je m'en retourne au bivouac le sourire jusqu'aux oreilles !
4. Itinérance sur la rive sud du lac Issyk Kul : des paysages à couper le souffle et des eaux turquoises pour terminer en beauté notre périple familial
Nous retrouvons la civilisation après quelques jours à parcourir les vallées de Tuura Suu et de Kongur Ölöng. Le lac d'Issy kul nous apparait dans toute sa splendeur et nous accompagnera jusqu'à la fin de notre périple à Karakol. Encadré par deux chaînes de montagnes culminant à près de 4000 m au nord comme au sud, le lac est dominé par des pics enneigés qui contrastent avec ses eaux turquoises invitant à la baignade. Expérience unique.
Nous débutons ce tronçon en longeant le lac sur quelques dizaines de kilomètres d'une piste sableuse totalement épargnée par l'urbanisation. Les nombreuses plages aux eaux cristallines sont un appel au bivouac et à la baignade. L'ambiance est tout autre qu'au bord du lac Song Kol, mais tout aussi attrayante ! Le sable nous impose bien souvent de pousser les vélos, mais après quelques kilomètres, la piste devient à nouveau aisée et praticable pour notre plus grande joie !
Nous explorons en long, large et travers le canyon de Skazka, surnommé canyon de "Fairy tale". Ses tons ocres et ses strates de terre ondulées sont un régal pour les yeux et pour les enfants (petits et grands !) qui explorent et escaladent le site. Les reliefs torturés aux tons ocres au premier plan et la vue sur le lac suivie des montagnes enneigées en arrière plan forment un panorama à couper le souffle.
Notre route se termine à Karakol, ex-ville coloniale sous l'empire de Russie. Ses maisons de bois aux motifs sculptés et colorés, sa cathédrale orthodoxe et sa mosquée chinoise apportent un nouvel exotisme dans ce voyage déjà haut en couleurs.
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Dans les steppes kirghizes, notre petite famille a trouvé ce qu’elle est venue chercher : la découverte de nouvelles cultures, des paysages somptueux et le légendaire accueil kirghize. Mais surtout, nous avons renforcé là-bas la cohésion familiale bâtie autour de souvenirs mémorables, de dépassement de soi et de temps passé ensemble. Un voyage qui restera pour toujours gravé dans nos mémoires et dans nos cœurs !
Emmanuel Lacombe
Le nouveau magazine Globe-Trotters de septembre/octobre 2024 vient de paraître
Tout le monde devrait, au moins une fois dans sa vie, partir en voyage, à l’aventure, et rencontrer d’autres peuples, d’autres coutumes, d’autres façons de penser, de prier, de manger. Ou plus simplement rencontrer l’autre près de chez soi, différent ou pas mais porteur d’une histoire à découvrir.
Car la magie du voyage transforme le simple citoyen en curieux de tout, en marcheur qui prend son temps face à un monde où tout va vite, en cycliste qui va gravir des cols et rejoindre des pays très éloignés parfois, en aventurier qui va s’imposer des défis, traverser un lac gelé ou survivre dans la forêt amazonienne sur les traces d’un explorateur disparu. Le monde est un jardin secret qui se révèle à ceux qui se donnent la peine de l’arpenter, tout près ou très loin. Et ce dont témoignent tous ceux qui en reviennent, c’est de la richesse du partage, des rencontres, de l’accueil, du chemin parcouru plus que du but à atteindre. Bien sûr, la galère est de la partie, c’est un mauvais moment à passer, qui permet de dépasser ou de connaître ses limites, de ressentir des émotions fortes pour les apprivoiser : vaincre ses peurs, exploser de joie, être ému aux larmes, se rebeller contre des visions insoutenables. Cela change notre état d’esprit. La rencontre avec la diversité des autres rend plus tolérant le voyageur, plus ouvert à la différence.
Aussi, dans ce 36e Festival des Globe-trotters, les 28 et 29 septembre au théâtre de Longjumeau, l’occasion nous est donnée de rencontrer celles et ceux qui ont choisi de partager leurs parcours, de les questionner, de vibrer à leurs aventures.
Des aventures qui ne sont pas réservées aux adultes puisque des enfants en vélo ont parcouru les steppes kirghizes avec leurs parents. D’autres sont partis rejoindre Singapour, sur leurs deux-roues. Certains ont choisi le stop pour se rendre en Chine, d’autres ont marché, en Laponie, dans les Alpes, en Mongolie ou dans les montagnes d’Afghanistan. Quelle est notre montagne, questionne les amoureux des sommets ? Et quel sens à la vie, se demande un altiste, parti autour du monde avec pour tout bagage son instrument de musique. Même question du solitaire des mers du monde avec son bateau de 4 m pour seul baluchon. Ce sens qui est si différent du nôtre chez les peuples premiers d’Amazonie !
Pour finir, une rencontre vous est proposée avec la faune sauvage de Zambie. Et bien d’autres surprises vous attendent lors de ce moment festif, qui devraient faire votre bonheur, car comme le dit Bouddha : “Le bonheur, on ne le trouve pas, on le crée”.
Bon festival !
Téléchargez le programme du 36e festival des Globe-Trotters
Reservation et information pratiques sur le site du festival : https://www.festivaldesglobetrotters.fr/
À la rencontre des nomades Kirghizes
Quelques kilomètres après la frontière ouzbèke, dans la vallée de Ferghana, s’étend Och, deuxième ville du Kirghizstan avec ses 300 000 habitants. À une heure de voiture au Sud, les vallées des monts Alaï offrent de somptueux paysages verts et sauvages, entourés de pics rocheux de haute montagne et ponctués par les yourtes des nomades et leurs chevaux en liberté.
En route pour le camp de yourtes Tepchi
Mercredi 13 juillet, Och.
8 heures du matin. J’enfile mon sac à dos et rejoins à pied le bureau du CBT (Community Based Tourism) de Och Alaï, où je fais la connaissance de Zabeen, qui m’accompagnera pendant trois jours pour un trek à cheval dans les montagnes d’Alaï. Zabeen, une Zambienne d’une trentaine d’années, est une jeune femme déterminée et indépendante avec laquelle je ne tarderai pas à tisser un lien fort. Après quelques formalités, Zabeen, notre guide Symbatek et le chauffeur prenons la route direction les vallées des monts Alaï. Une heure plus tard, au détour d’un virage, un berger nous attend avec trois canassons à la robe baie.
Le soleil, haut dans le ciel, darde ses rayons sur la vallée. L’air est pur, le tumulte de la civilisation déjà loin. Après quatre heures de chevauchée sur une piste rocailleuse, nous atteignons le camp Tepchi et ses pâturages verdoyants de moyenne montagne.
Aux traits marqués de notre hôte, une femme d’une trentaine d’années mais qui en paraît bien davantage, on devine la rudesse de la vie nomade. À vrai dire, ceux que nous appelons nomades ne le sont qu’à moitié : ils vivent dans les pâturages de juin à septembre pour faire paître leurs bêtes et habitent dans un village alentour le reste de l’année. Encaissé entre deux versants de la montagne, le camp abrite plusieurs familles. Si le paysage verdoyant et montagneux rappelle la Suisse, il s’agit bien de la Kirghizie. Entre les yourtes blanches, les animaux évoluent paisiblement en toute liberté. Des hordes de chevaux galopent d’un bout à l’autre du plateau, tandis que des vaches se laissent traire gentiment, mais seulement par leur propriétaire ! Quant aux moutons à la laine brune, dont les fesses dodues sont caractéristiques de la région, ils sont rassemblés dans un enclos à la tombée de la nuit. Poules, poussins, dindes et dindonneaux font aussi partie du tableau.
La yourte est sombre mais chaleureuse, égayée par d’épais tapis colorés sur lesquels nous dormirons. Un poêle au charbon dont la cheminée traverse le toit sera précieux cette nuit, lorsque les températures chuteront. Pour aller aux toilettes, rien de plus « nature » : un trou, fermé aux yeux du public par des planches en bois, mais seulement de trois côtés ! Comme il n’y a pas de douche, un nettoyage du visage au savon et à l’eau fait l’affaire. Nous communiquons peu avec la famille. Même si Symbatek est notre interprète, notre hôte s’occupe seule de ses animaux, de ses enfants et des invités. Le soir venu, après un repas chaud bien réconfortant – une soupe, accompagnée de crème et de borsok, une sorte de donut –, nous nous glissons entre les tapis et les couvertures, Zabeen et moi dans la yourte, et Symbatek, pudeur oblige, sous la tente.
La vallée de Sary Oï par le col Airy Bel
Après un petit déjeuner composé de pain, de crème au lait de vache et d’un grand bol de porridge, nous enfourchons nos montures, direction la vallée de Sary Oï et un autre camp de yourtes.
Pour cela, il faut passer de l’autre côté de la montagne et franchir le col Airy Bel.
En milieu d’après-midi, après avoir emprunté une piste rocailleuse jalonnée de déchets, nous arrivons au second camp. La famille – une mère, ses cinq filles et un cousin – s’empresse de nous servir le thé sous la yourte.
C’est l’heure de traire les vaches et les juments. Le lait de vache est séparé entre une partie liquide et une partie crémeuse à l’aide d’une machine actionnée à la main. La partie crémeuse est dégustée telle quelle, tandis que la fraction liquide sert à la confection du kurut, une boulette de fromage fermenté et durci, au goût aigre, qui a séché au soleil. Le lait de jument, réputé pour rendre fort, fermente dans un sac en cuir avant d’être bu. Symbatek nous explique que les nomades n’abattent jamais leurs propres animaux. Lorsqu’ils sont au village, ils les vendent et achètent de la viande au marché (ainsi que des légumes, de l’huile, de la farine), puis la sèchent et la conservent avec du sel. Mais les traditions culinaires nomades ne s’arrêtent pas aux produits laitiers ou à la viande. Le kattama, pain frit qui fait penser à un millefeuille très gras, et le borsok, donut goûté au camp Tepchi, composent la palette sucrée des nomades kirghizes.
Le camp est beaucoup plus moderne que le camp Tepchi. Les nomades ne dorment pas sous la yourte, réservée aux visiteurs, mais dans une maison juste à côté. Derrière celle-ci, il y a une douche, des toilettes turcs et même un urinoir pour les messieurs ! Un robinet extérieur permet de boire directement l’eau de la montagne.
Le soir venu, nous nous régalons d’un plov, plat traditionnel d’Asie centrale avec des variantes selon les peuples et les régions, mais toujours avec les mêmes ingrédients : riz, boeuf, oignon, carottes, ail et gras de mouton. La famille improvise une petite fête. Les deux filles les plus âgées chantent et jouent du komuz, instrument à trois cordes qui rappelle une petite guitare. Puis, sous la voûte étoilée, nous dansons tous ensemble au rythme des chansons kirghizes diffusées par une grande enceinte reliée à un générateur électrique. Il suffit d’une belle soirée estivale, d’un morceau de musique et d’un grain de folie pour abattre les derniers remparts de la langue, de la culture et de la religion.
< Clara Legallais-Moha, Newbury (Angleterre) Instagram : @clara_legallais
Cap-vert, à coeur ouvert.
< Film "Cap-vert, à coeur ouvert" , diffusé au 36e festival des Globe-Trotters au Théâtre de Longjumeau
Samedi 28 septembre à 14 h.
Lydie Roumian-Bertrand et Cécile Clocheret traversent à pied l’île de Santo Antão au #Cap-vert.
Au détour de chemins de pierre vertigineux, elles découvrent un peuple attachant, audacieux et résilient.
L’histoire de cet archipel révèle la naissance d’un métissage afro-portugais singulier. Au fil des siècles, les influences religieuses ou artistiques africaines des esclaves importés ont infusé dans l’héritage colonial, faisant du Cap-Vert un creuset culturel à la croisée de deux continents.
Cette marche est aussi l’occasion pour les deux femmes de réaffirmer leur amitié. Chacune mère de trois jeunes enfants, elles ont largué la charge mentale du quotidien, ont fait fi des injonctions de la société pour nourrir l’esprit d’aventure qui ne les a jamais quittées.
La réalisatrice Cécile Clocheret fait résonner la voix de femmes libres et porteuses d’un message positif pour celles et ceux qui ont du mal à trouver le temps, les moyens ou le courage de s’écouter.
ABM Montpellier dans les Alpes
Émerveillements dans la vallée des Ecrins,
Serge et Gérard, nos maitres de cordées, nous avaient concocté des randonnées adaptées pour satisfaire l’ensemble du groupe. Nous étions vingt-deux gais lurons pour participer au séjour dans les Alpes organisé par Éliane, à la découverte de la magnifique vallée Chamsaur -Valdogomar, dans le parc des Ecrins. La première journée était consacrée à la boucle vers le sanctuaire de Notre Dame de la Salette. L’arrivée au site est surprenante : imposante bâtisse et chapelle, à 1800m d’altitude.
Le second circuit était une boucle au milieu des cascades et des fleurs vers le lac Lauzon, niché dans le massif du Dévoluy. Une randonnée majestueuse dans un cadre exceptionnel du cirque de Geoberney au-dessus de la cascade dite du voile de la mariée et le lac bleu, un petit joyau serti dans un ensemble de montagnes grandioses. Spectacle extraordinaire : fonte des neiges, chutes d’eaux torrentielles et exubérantes qui semblaient nous faire leur show, nous invitant à nous émerveiller au milieu d’une nature explosive de toutes les couleurs . On était tous heureux d’avoir grimpé, sué, respiré et surtout profité de ces magnifiques paysages.
Le dernier jour, nous nous sommes scindés en 2 groupes, un pour aller visiter la maison d'Alexandra David-Néel à Digne et s’offrir une plongée captivante dans son univers fascinant d’aventureuse, l’autre pour découvrir la Commanderie de Peyrassol à Flassans, écrin botanique, gastronomique, patrimonial et artistique au cœur d’un vignoble.
Notre séjour s’est déroulé dans la joie et la bonne humeur, merci à Elyane, Gérard et Serge pour l’organisation.
< Samira Benzekri
< Retrouvez Cécile, au 36e festival des Globe-Trotters, dimanche 29 septembre au Théâtre de Longjumeau (91)
Être à l’écoute de soi
« Tu ne peux pas voyager sur le chemin sans être toi-même le chemin. » Bouddha
21 à 28 juin 2022 - J9 à J16
La trace de l’Hexatrek ne suit pas exactement le GR10 : à Lescun, elle s’en éloigne pour aller serpenter dans les Pyrénées aragonaises. Kévin nous rejoint au bout de 9 jours à Sainte-Engrâce et file déjà devant. Ses rendez-vous avec des petits groupes de pionniers sur chacune des grandes étapes de l’Hexatrek met un cadre à son itinérance que je n’ai pas. Nicolas, que nous surnommons maintenant Nut Man pour son énorme sac de noisettes qu’il porte en guise de vivres de course, décide de quitter le groupe : il poursuit sur son projet initial. La pression bienveillante du groupe qui prend plaisir à cheminer avec lui, n’arrive pas à le dissuader. Il va poursuivre sur le GR10, comme prévu. Pour ma part, je n’ai pas aujourd'hui l’énergie pour 10 km de plus comme le groupe, mené par Mika, en a l’intention.
— Tu es sûre que ça va aller Cécile, me demande Zoé ? Un sourire intérieur s’illumine comme une ampoule au fond de moi. Sa prévenance me touche. Une bouffée de chaleur touche mon cœur et effleure ma peau.
— Oui oui, ne t’inquiète pas Zoé. J’ai l’habitude de randonner seule et là j’ai vraiment besoin de m'arrêter. Il faut absolument que j’apprenne à monter ma nouvelle tente.
Je laisse le groupe partir devant, ne sachant pas si je les reverrai. Je sais qu’il me sera difficile de les rattraper, à moins qu’ils ne s’arrêtent longuement lors d’une prochaine étape. En réalité, je désire être seule. L'énergie du groupe m’a mise en confiance et m’a parfois poussée à dépasser mes limites. Elle est acquise maintenant mais je sais aussi que je dois être vigilante. Tenter de suivre à tout prix les autres peut s’avérer dangereux. Je risque de me blesser sans m’en rendre compte. Je n’ai pas non plus envie de suivre un leader quel qu’il soit. Être attendue en haut d’un col parce que je suis plus lente que les autres me frustre. Je n’aime pas l’image que cela me renvoie, celle qu’on attend. Cette comparaison implicite dont je suis seule responsable me coûte. Je souhaite juste arriver et me sentir satisfaite de moi. J’aspire aussi à être libre de prendre mon temps, de m’arrêter où et quand bon me semble : pour m’émerveiller devant un paysage, pour capter une lumière particulière dans une photo, pour ressentir tout simplement l’air sur mon visage ou entendre les chants des oiseaux, pour me baigner dans une rivière ou un lac, pour apprécier un plat bien revigorant plutôt qu’un sandwich … Je perçois la solitude comme la meilleure porte d’accès à la plénitude : c’est un préalable à une présence au monde plus intense. Alors qu’elle était subie et associée à ma souffrance il y a quelques années, je réalise qu’aujourd’hui, je la choisis.
Mes journées sont remplies d’efforts répétés, d’attention portée au balisage et d’une connexion continue à l’environnement dans lequel j’évolue. Ma présence s’intensifie au fur et à mesure que j’avance. Il y a tant à observer et à ressentir. Je me sens excitée en arrivant en haut d’un col, avide de découvrir mon prochain terrain de jeu. Dans les minutes qui suivent, je me retourne et je suis émue : je réalise le chemin parcouru sur mes deux petites jambes. Je prends le temps de vivre ces moments. J’en suis friande. Le prochain col attendra. Quand viennent les longs passages de forêts, je me sens protégée par les arbres. Les branches sont comme des bras qui m'enlacent. Je m’apaise et je souffle. Les troncs noueux et tarabiscotés me racontent des histoires d’un autre temps. Ils veillent sur moi comme des grands-parents. Je prends conscience que les passages en zones urbanisées créent en moi un stress : il retombe comme par magie dès que j’entre dans les forêts. J’ai envie de savourer chaque instant en conscience, à l’écoute de ces pensées, les émotions à fleur de peau. Prendre le temps … Je ne l’ai jamais vraiment pris. J’ai toujours couru après lui avec une liste permanente de projets à mener à bien, de tâches à accomplir. Je me complaisais dans l’action, réactive à répondre à toutes les sollicitations. L’hyper connexion à l'actualité, aux réseaux sociaux, à l’avalanche d’informations dont je dispose à portée de doigts de mon portable remplit ma vie. Ne m'éloigne-t-elle pas encore plus de moi-même ? La confusion règne et la vie passe, en pilote automatique. Les to do list personnelles et professionnelles remplissent les existences. Ici, j’ai l’impression d’être anachronique ou d’être une autre que celle que j'avais l'habitude d’être. Je comprends que marcher au long cours en pleine nature me permet de prendre le temps d’être et de ressentir, tout en répondant à ce besoin de libérer mon énergie en étant en mouvement. J’explore qui je suis en même temps que mon pays.
Me voilà donc enfin marchant seule, à mon rythme. Je ne dépends que de mes décisions. Arrivée au col de la Cuarde vers 17h, je décide d’installer mon bivouac, sur un terrain plat, près d’un petit point d’eau. Je n’imagine pas alors que le vent va se mettre à souffler fort. Je me retrouve à tester ma toute nouvelle tente dans des conditions musclées. Les arceaux ploient sous la puissance des bourrasques. Pourvu qu’ils ne cassent pas … La porte d’entrée est à une des extrémités, dans la longueur, ce qui allonge encore plus sa forme et la prise au vent qu’elle reçoit de côté. Elle me fait penser à une chrysalide d’un blanc pur, frêle et fragile. Je suis comme une chenille repliée sur elle-même dans son cocon blanc. Je m’y sens à l’abri et pourtant … Quand les habitantes du coin se rapprochent en ombres chinoises, je m’inquiète vraiment. Il ne manquait plus qu’elles ! J’avais bien aperçu quelques bouses de vaches … Mais pourquoi n’y ai-je pas pensé ? J’ai peur qu’une d’entre elles s’allonge sur moi ou m’écrase d’un coup de patte. Et si elles faisaient leurs besoins sur ma toile immaculée ou bien se prenaient les pieds dans les attaches et en ébranlaient la structure ? Je souris en observant mon imagination déborder ainsi et je réalise que la tension monte en moi. Mon cœur se met à battre plus vite. J’ouvre la porte et glisse ma tête à l’extérieur : j’en dénombre une douzaine. Elles m’encerclent pour pouvoir s’approcher du point d’eau. Je suis juste là où il ne faut pas. Elles broutent et boivent comme si je n’existais pas. Ma poitrine est oppressée. Mais que fais-je là, seule ? ! Ai-je un peu perdu la raison ? Soudain, je repense à Wendy chassant les vaches et je me mets à crier de rage comme une furie, espérant éloigner mes imposantes voisines et retrouver un peu d’espace libre. Et effectivement, certaines s’éloignent. D’autres me regardent d’un air de dire : « C’est qui cette folle ? » Le vent s’est encore renforcé : à chaque rafale, ma tente se ploie d’un côté, puis de l’autre. Je vois les arceaux jouer de leur souplesse et espère qu’ils ne vont pas finir par rompre. J’ai peut-être mal orienté ma tente par rapport au sens du vent … Je ne peux pas installer mon réchaud pour me préparer un plat chaud. Je grignote des morceaux de pain, du fromage et du saucisson et avale une compote en guise de dessert. Je glisse une nouvelle fois la tête hors de ma tente pour vérifier où sont mes voisines : certaines se sont éloignées en direction de l’autre extrémité de la mare. Pourvu que les autres les suivent …
La soirée n’est vraiment pas de tout repos mais je me réconforte et m’encourage : « Quoi qu’il arrive, tu es autonome et tu peux y faire face. C’est quand même incroyable … Wendy t’a montré comment se comporter avec les vaches justement quelques jours avant que tu sois dans la même situation ! » J’ai une envie irrésistible de coucher ces quelques réflexions sur mon carnet. Il est comme mon compagnon, mon confident, toujours à mes côtés. Je repense à tout ce que j’ai entrepris d’inhabituel ces dernières années, tout ce qui m’a conduite jusqu’ici … Chaque expérience m’a amenée vers une autre : j’ai saisi ou provoqué les occasions d’apprendre. A chaque fois, je me suis mise en déséquilibre, créant de l’inconfort pour mieux retomber sur mes pieds et poursuivre le chemin, plus forte qu’avant. En fait, je n’ai qu’une hâte : me remettre en route.
Au petit matin, je plie ma tente au plus vite, sans prendre de petit déjeuner. A peine ai-je dépassé le col que je tombe nez à nez avec un lever de soleil d’une intensité incroyable. Le ciel s’enflamme : le rouge concourt avec le jaune pour rendre les nuages encore plus menaçants. Je n’ai encore jamais vu une telle palette de couleurs dans le ciel. Ces lumières sont étranges : est-ce la fin du monde ? Je suis seule, scotchée sur place, la bouche ouverte d’admiration, les yeux écarquillés devant cette beauté. Qui d’autre que moi a la chance de voir cela ? Suis-je bien sur la planète Terre ? J’ai conscience de vivre un moment exceptionnel. Le sentier me conduit droit dans ce spectacle pendant un temps qui me paraît infini : j’ai l’impression d’être happée par une force puissante. La marche ajoute à l’observation une dimension, celle d’être acteur du moment. Je sens que je fais partie d’un tout qui me dépasse ; j'appartiens au monde ; je ne suis pas grand-chose dans cette immensité et pourtant, je contribue à l’harmonie. Je suis tiraillée entre l’envie d’avancer et l’envie de faire durer le moment, de jouir pleinement de cette rencontre aussi merveilleuse qu’inattendue. Je pose un pas en avant puis je m'arrête. Quel privilège de recevoir ce cadeau ! Comme s’il était la récompense méritée de tous mes efforts, d’une nuit stressante, d’années de souffrance.
< Extrait du livre de Cécile Mailhos (78) "Seule vers la liberté, sur l'Hexatrek la grande traversée de France.
Cécile sera présente au 36e festival des Globe-Trotters
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< Retrouvez Anne et Pascal avec le film Bouzkachi qui sera diffusé au 36e festival des Globe-Trotters, samedi 28 septembre au Théâtre de Longjumeau (91)
Ce qui nous pousse à aller là-bas ? On était certains que l’on finirait par aller en Afghanistan.
Après une semaine passée à sauter d’avion, en 4x4, en bateau, puis en marchant, nous atteignons les portes du Pamir.
Mais tout commence ici, la poussière envahit le 4x4 par les moindres brèches des lambeaux de tôle qui en composent encore la carrosserie, l’atmosphère surchauffée qui règne à l’intérieur nous fait suffoquer, mais nous n’avons pas eu d’autre choix. Cette année les véhicules se sont fait rares , un tremblement de terre ayant coupé le seul axe routier permettant de s’y rendre et créant du coup un nouveau lac.
La négociation avec le chauffeur s’est avérée coriace : il demande le double du prix habituel. Personne ne le comprend, même les locaux prennent notre parti. Après un jour et demi de négociations, il accepte enfin notre offre, mais veut charger sont 4x4 de gros futs de carburant, espérant surement pouvoir les revendre le double sur place. Malgré son insistance nous ne payons que la moitié de la course, on s’acquittera du reste une fois arrivés à destination.
La route est défoncée, les vapeurs d’essence rendent le trajet insupportable, les cols de haute altitude n’arrangent rien. Notre seul souhait : que le 4x4 ne quitte pas la piste, cela ferait un beau feu d’artifice d’autant que nos pneus sont complètement lisses ; ici tout peut se payer cher, même le simple fait de se déplacer.
Le chauffeur, yeux hagards fixés sur la route, essaye d’en déjouer les moindres pièges ; à tour de rôle, on essaie de maintenir un semblant de conversation pour qu’il ne sombre pas dans le sommeil. Nous sommes tous conscients de vivre dangereusement après ces trop nombreuses heures de route. De plus en plus souvent, le chauffeur stoppe devant les ruisseaux descendant les ravines, le temps de s’asperger le visage, pour tenter de laver sa fatigue, avant de repartir de plus belle. Au bout de vingt heures de piste, nous voyons se profiler les faubourgs de Murgab, héritage de l’air soviétique seulement créé pour maintenir une position dans cette zone stratégique, proche des frontières chinoise et afghane.
Le lendemain nous n’en finissons plus de longer les alignements de poteaux électriques sur la Pamir Highway, aujourd’hui de simples pieux hérissés vers le ciel dépourvus de leurs fils électrique, jadis érigés par les militaires soviétiques pour acheminer un peu de lumière dans ce coin reculé ; des milliers d’arbres acheminés ici, une hérésie, aucune forêt digne de ce nom ne poussant à moins de plusieurs centaines de kilomètres.
Encore quelques heures et nous atteignons enfin ce nouveau lac créé par le glissement de terrain. Il scintille d’un magnifique bleu à nos pieds mais, sur ses bords, émergent les toitures des maisons qui se tenaient encore ici il y a quelques jours. Heureusement aucune victime à déplorer. La vie semble même y reprendre de plus belle. Tout un système parallèle est déjà mis en place. Un zodiac de l’Armée nous prend en charge pour traverser le lac, nous laisse un peu plus loin, sur ce qui n’était que des escarpements il y a peu. Nous débarquons au milieu de colonnes d’hommes et de femmes portant enfants, ballots… surtout de quoi maintenir le lien vital entre les deux berges. En contrebas les pelles mécaniques chinoises arrivées la veille tentent déjà d’ouvrir une nouvelle route, et oui, les nouvelles lois de la géopolitique et de l’expansion commerciale n’attendent pas ici non plus.
Nous ne sommes plus qu’à quelques kilomètres de Khorog aux portes de l’Afghanistan. Kasim qui était dans le 4x4 avec nous, veut nous chercher un autre véhicule pour passer la frontière. Exténués, nous lui expliquons vouloir camper par ici pour cette nuit. Il nous donne rendez-vous plus tard car il faut qu’il aille chercher de l’eau pour sa famille. Je lui propose mon aide. Chemin faisant, il voudrait savoir pourquoi nous sommes venus ici. Je réponds qu’aujourd’hui nous sommes venus ainsi l’aider à transporter son eau. Il éclate de rire, puis me tend la main et nous invite alors à entrer chez lui.
Quelques jours plus tard, nous quittons la ville de Khorog afin d’aller rejoindre 100 km plus loin le poste frontière d’Ishkashim. Sur notre droite, défile la rivière démontée de l’Oxus avec, sur l’autre rive, les premiers villages afghans qui donnent l’impression de remonter le temps, d’appartenir à un autre siècle. Nous filons toujours et encore sur ces pistes poussiéreuses d’Asie centrale, baignées par une lumière irréelle émanant des sommets enneigés de l’Hindou-Kouch.
Ishkashim, poste frontière : deux ponts jetés sur la rivière l’Amou Daria, quelques cahutes. S’il est facile d’imaginer aller en Afghanistan, c’est tout autre chose d’en franchir les portes. C’est la troisième fois pour nous, mais le frisson que l’on peut ressentir reste intact : ce mélange d’incertitude, de crainte, mais aussi d’espoir et d’attente et notre soif d’inconnu qui nous guide.
On se revoit il y a déjà dix ans, assis sur ce même pont, attendant pendant cinq jours le sésame qui nous permettra de rentrer chez nous, après que des heurts sur un fond de trafic de drogue, de règlements de compte et de géopolitique aient verrouillé toutes les frontières juste après que nous soyons entrés sur le territoire Aghan réaliser notre premier périple.
Cette envie d’aller voir de l’autre côté, était née l’année précédente, alors que nous traversions le Pamir tadjik et longions la frontière afghane à pied durant plus de six jours. Du côté tadjik la route est partiellement goudronnée, les véhicules qui y circulent apportent ce qu’il faut pour améliorer l’ordinaire, et tout y est calme et paisible. Sur l’autre rive, il y a uniquement des chemins de terre, dont la poussière est soulevée sous le passage des sabots des mules, lourdement bâtées, et des troupeaux de moutons ; nulle trace de voiture, ni d’aucun véhicule. À la nuit tombante, notre rive s’illumine d’éclats dorés aux fenêtres de chaque logis, l’autre berge reste, elle, dans le noir absolu.
Tout au long de ces 300 km, une question n’a cessé de nous bousculer. Comment se pouvait-il que tout soit tranquille de notre côté et que, dans le même temps, sur l’autre berge, règnent le chaos et l’insécurité, décrites par toute les ambassades du monde. Depuis le Tadjikistan, l’Afghanistan paraissait pourtant tout aussi calme et sa population paisible, les enfants que nous apercevions nous faisant même, toujours, des gestes amicaux.
Pour nous, dès lors, il faudrait, un jour allez voir ce pays de plus près. Ce que nous ferons pour la première fois, l’année suivante. S’en suivra un périple de plus de 750 km à pied, une traversée intégrale de ce fameux corridor, qui se révélera être bien plus qu’une remontée de vallées, qui nous donnera l’occasion de nouer des amitiés, de revenir à l’essentiel, et de constater qu’ici les portes s’ouvrent toujours devant l’étranger. « Ici ils donnaient tout, faisant d’eux des hommes d’une grande richesse, parce qu’ils ne possédaient presque rien, et ne désiraient pas davantage. Joseph KESSEL. « Les cavaliers ».
Influencé par ce roman, cette fois, nous sommes repartis avec l’espoir de pouvoir assister à un de ces Bouzkachi, ces joutes cavalières célèbres dans toute l’Asie centrale que Joseph Kessel a si bien décrites.
Parcourir ces vallées afghanes se révèlera une immersion pleine d’émotions, de celles qui nous conforteront au fait que les sens sont de précieux outils, qui servent à nous construire, et qu’il nous appartient de les forger, en allant au-delà de nos préjugés pour pouvoir connaître l’autre, et comprendre et accepter ses différences.
Non, nous le constaterons, un taliban ne se cache pas derrière chaque Afghan.
Anne et Pascal Lemonnier
Paris, la ville lumière, la capitale romantique de la France, est célèbre pour sa beauté, son histoire et sa culture.
Un véritable labyrinthe de rues bordées de bâtiments historiques, de monuments emblématiques et de cafés pittoresques.
< Prendre le métro à Paris
Le métro parisien est l'un des réseaux de transport les plus connus au monde. Avec ses 16 lignes et plus de 300 stations, il est l'une des meilleures façons de se déplacer dans la ville.
Vous pouvez aller quasiment partout dans Paris en métro. Les lignes sont indiquées par des numéros et des couleurs sur les plans de la ville et dans les stations.
Il faut savoir que l'Ile de France, qui comprend Paris et sa région, est divisée en plusieurs zones tarifaires. Le coût de votre pass dépend de ces zones.
Une application mobile, comme celle de la RATP, peut vous aider à planifier votre trajet et à acheter vos billets.
< Le RER, la meilleure option pour les longues distances
Le RER (Réseau Express Régional) est un autre moyen de transport important à Paris. Il s'agit d'un réseau de trains qui connecte Paris à sa banlieue et à d'autres villes de l'Île-de-France.
Le RER est particulièrement pratique si vous voulez aller à des endroits plus éloignés, comme l'aéroport Charles de Gaulle ou le château de Versailles.
Les lignes du RER sont indiquées par des lettres (A, B, C, D et E). Comme pour le métro, vous pouvez acheter des billets et planifier votre trajet via l'application RATP.
< Explorer la ville à pied
Vous voulez vraiment sentir l'esprit de Paris ? Rien ne vaut une visite à pied. C'est le meilleur moyen pour découvrir les rues pittoresques, les boutiques d'antiquités, les marchés de rue ou les bâtiments historiques.
N'oubliez pas que Paris est une ville très dense et que la plupart des points d'intérêt sont relativement proches les uns des autres. Alors, lacez vos chaussures et laissez-vous perdre dans les rues de Paris !
< Enfourchez un vélo pour une visite écologique
Paris a fait beaucoup d'efforts pour devenir une ville plus écologique et accueillante pour les cyclistes.
Avec le service de vélos en libre-service, Vélib', vous pouvez louer un vélo à l'une des nombreuses stations de la ville.
L'usage du vélo est un excellent moyen de voir la ville à votre rythme, tout en faisant un geste pour l'environnement.
La ville dispose d'un nombre croissant de pistes cyclables pour faciliter vos déplacements.
< Le bus, pour une visite panoramique
La visite de Paris en bus est une autre option intéressante. Le réseau de bus de la ville est très étendu et vous permet de voir la ville d'une manière différente comparé au métro ou au RER.
En bus, vous pouvez profiter d'une vue panoramique de la ville tout en vous rendant à votre destination. De plus, de nombreux bus fonctionnent la nuit, ce qui peut être pratique si vous sortez tard.
Naviguer dans Paris peut sembler intimidant au début, mais une fois que vous comprenez comment fonctionnent les différents moyens de transport, vous vous déplacerez dans la ville comme un vrai Parisien.
< Traverser la Seine en bateau
Envie de voir Paris sous un autre angle ? Pourquoi ne pas prendre un bateau ? La Seine, le célèbre fleuve qui traverse la ville, est bordée de certains des plus beaux paysages de Paris.
Les bateaux-mouches offrent des visites guidées avec des commentaires sur les monuments et les sites que vous passez, comme la tour Eiffel ou les Champs Élysées.
En plus des bateaux-mouches, il existe également le Batobus, un service de navettes fluviales. Ce moyen de transport fonctionne comme un bus, mais sur l'eau.
Il propose 8 arrêts le long de la Seine, vous permettant de descendre et de monter à votre guise, permettant une exploration flexible de la ville.
Les stations de Batobus sont situées près des principaux points d'intérêt, tels que Notre-Dame, le Louvre ou encore la tour Eiffel.
Pour les plus sportifs, il existe également des options de location de canoës et de kayaks. Que vous optiez pour une visite guidée ou que vous préfériez découvrir la ville à votre rythme, voir Paris depuis la Seine est une expérience à ne pas manquer.
< Se déplacer en taxi ou en VTC à Paris
Si vous préférez un mode de déplacement plus privé et flexible, les taxis et les VTC (Véhicules de Tourisme avec Chauffeur) sont une excellente option.
Vous pouvez réserver un taxi van Paris ou un VTC à l'avance ou en trouver un dans la rue.
Les taxis sont réglementés par la ville de Paris et disposent d'un compteur pour déterminer le tarif en fonction de la distance parcourue et du temps passé.
Il est possible de payer en espèces, par carte de crédit ou via une application.
Les VTC, quant à eux, sont des services de voiture privée qui doivent être réservés à l'avance, généralement via une application mobile.
Les tarifs sont fixés à l'avance, ce qui peut vous aider à mieux planifier vos dépenses de transport. Uber, Kapten et Bolt sont quelques-unes des entreprises de VTC opérant à Paris.
< Louer une voiture pour une escapade hors de Paris
Si vous souhaitez explorer les environs de la capitale française, la location d'une voiture peut être une bonne idée.
Bien que la conduite dans Paris puisse être stressante en raison de la circulation dense et des règles de stationnement strictes, une fois que vous quittez la ville, la conduite devient généralement plus facile.
La location d'une voiture vous offre la flexibilité de vous déplacer à votre rythme et de visiter des destinations plus éloignées, comme les châteaux de la Loire ou la région viticole de Champagne.
De nombreuses agences de location de voitures sont disponibles à Paris, y compris des options internationales comme Europcar, Hertz ou Avis, ainsi que des options locales comme Rent A Car ou ADA.
Corfou, cette perle des îles Ioniennes, est une destination de rêve pour vos vacances.
Avec ses plages idylliques, ses circuits culturels fascinants et ses excursions en bateau captivantes, cette île de Grèce offre une myriade d'activités pour tous les goûts.
< Explorer la ville de Corfou
La ville de Corfou, également connue sous le nom de vieille ville, est un incontournable.
Inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, cette cité au charme vénitien vous invite à flâner dans ses ruelles pavées et à découvrir ses trésors architecturaux.
Commencez votre visite par la Spianada, la plus grande place des îles grecques. Bordée de cafés et de bâtiments historiques, elle est le cœur battant de la ville.
Poursuivez avec le Palais de Saint-Michel et Saint-Georges, un édifice majestueux qui abrite aujourd'hui le musée d'art asiatique.
N'oubliez pas de vous perdre dans les ruelles de la vieille ville, où chaque coin de rue révèle une nouvelle surprise : petites boutiques, tavernes traditionnelles et églises orthodoxes.
Pour une vue panoramique, montez jusqu’à la Nouvelle Forteresse. À la tombée de la nuit, la ville s'illumine et offre un spectacle magique.
< Profiter des plages de Corfou
Corfou, joyau de la mer Ionienne, est une destination incontournable pour les amoureux de la mer et du soleil. Mais au-delà de ses paysages enchanteurs, cette île grecque offre une diversité de plages qui sauront satisfaire les goûts de chacun.
Que vous soyez amateurs de sable fin, passionnés de sports nautiques ou à la recherche de tranquillité, Corfou a de quoi vous surprendre.
< Glyfada : le paradis des jeunes
Nichée sur la côte ouest de Corfou, Glyfada est souvent décrite comme l'une des plus belles plages de l'île. Cette vaste étendue de sable doré, entourée de collines verdoyantes, attire particulièrement les jeunes en quête de divertissement et de moments inoubliables.
Glyfada est synonyme de festivités et d'animations. Les bars de plage, ou "beach bars", sont nombreux et proposent une ambiance musicale tout au long de la journée. En soirée, ces lieux deviennent de véritables dancefloors où se mêlent touristes et locaux.
Les amateurs de sports nautiques ne seront pas en reste : jet ski, parapente, et autres activités aquatiques sont disponibles pour un maximum de sensations fortes.
En dépit de son atmosphère animée, Glyfada offre également des coins plus calmes pour ceux qui préfèrent se détendre. L'eau y est cristalline, idéale pour la baignade et le snorkeling. Les infrastructures sont bien développées avec des chaises longues, parasols et restaurants à proximité, rendant cette plage un lieu parfait pour passer une journée complète.
Enfin, l'accès à Glyfada est aisé. À seulement 16 kilomètres de la ville de Corfou, elle est facilement accessible en voiture ou en bus. Avec son charme indéniable et son dynamisme, Glyfada est sans doute une étape incontournable pour quiconque visite Corfou.
< Sidari : le canal d'Amour
Au nord de Corfou, Sidari se distingue par sa formation géologique unique et son atmosphère romantique. La plage de Sidari est notamment célèbre pour le Canal d'Amour, une série de criques et de tunnels creusés par l'érosion, formant des piscines naturelles d'une beauté fascinante.
Le Canal d'Amour est entouré de légendes. On raconte que les couples qui nagent ensemble dans ses eaux seront unis pour toujours. Cette aura de mystère et de romantisme attire de nombreux visiteurs en quête d'un moment magique. Les formations rocheuses offrent également d'excellentes opportunités pour des photos mémorables.
Outre le Canal d'Amour, Sidari propose de vastes plages de sable fin, idéales pour les familles. Les eaux peu profondes et calmes en font un lieu sûr pour les enfants. Des activités nautiques comme le pédalo et le kayak sont disponibles, ajoutant une touche d'aventure à votre journée.
En soirée, Sidari se transforme en un lieu animé avec de nombreux bars, restaurants et clubs. La vie nocturne y est intense, attirant une foule jeune et dynamique. Si vous cherchez à allier détente en journée et divertissement en soirée, Sidari est l'endroit rêvé.
Sidari est un véritable paradis pour les amateurs de plages spectaculaires et d'activités variées. Son charme unique et ses légendes captivantes en font une destination incontournable sur l'île de Corfou.
< Agios Gordios : la tranquillité incarnée
Pour ceux qui recherchent la sérénité et la quiétude, la plage d'Agios Gordios est un véritable havre de paix. Située sur la côte ouest de Corfou, cette plage offre un cadre idyllique pour se ressourcer loin de l'agitation touristique.
Agios Gordios est entourée de montagnes verdoyantes et de vignobles, ce qui contribue à son atmosphère paisible. Le sable doré et les eaux claires en font un lieu parfait pour la détente. Les couchers de soleil y sont particulièrement spectaculaires, teignant le ciel et la mer de nuances dorées et pourpres.
L'une des attractions principales d'Agios Gordios est son célèbre rocher, Ortholithi, qui se dresse majestueusement à quelques mètres du rivage. Ce rocher emblématique ajoute une touche de mystère et de beauté sauvage à la plage.
Les infrastructures sont discrètes mais de qualité. Vous trouverez quelques tavernes et bars de plage où déguster des spécialités locales tout en profitant de la vue. Les hébergements à proximité sont souvent des petites pensions familiales, ajoutant au charme et à l'authenticité du lieu.
Agios Gordios est également un bon point de départ pour des randonnées dans les environs. Les sentiers offrent des vues panoramiques sur la côte et la campagne corfiote, permettant de découvrir la faune et la flore locales.
En choisissant Agios Gordios, vous optez pour une expérience de plage différente, où le calme et la nature sont les véritables stars. C'est une destination parfaite pour ceux qui souhaitent se reconnecter avec eux-mêmes et avec la beauté naturelle de Corfou.
< Excursions et croisières autour de Corfou
Une excursion en bateau autour de Corfou est une aventure à ne pas manquer. Les eaux azurées de la mer Ionienne regorgent de trésors et de paysages époustouflants.
Partez à la découverte des grottes bleues de Paxos, où la lumière du soleil crée des reflets magiques sur les parois calcaires. Cette croisière vous mènera également à Antipaxos, une petite île aux plages de sable blanc et aux eaux cristallines.
Pour les passionnés de plongée, explorez les fonds marins autour de la presqu'île de Kassiopi, au nord de Corfou. Vous y découvrirez une biodiversité marine incroyable et des épaves mystérieuses.
Les excursions en bateau vous permettront également de visiter les îles voisines, comme Lefkada et Céphalonie. Ces circuits d'une journée sont parfaits pour explorer davantage les îles Ioniennes et profiter pleinement des vacances à Corfou.
< Découvrir le nord de Corfou
Le nord de Corfou est une région moins touristique mais tout aussi fascinante. Ici, la nature est reine avec des paysages montagneux et des villages pittoresques.
Le Mont Pantokrator, le point culminant de l’île, offre des vues à couper le souffle sur toute la région. Une randonnée jusqu’au sommet est une expérience inoubliable.
Lors de votre ascension, n’hésitez pas à faire une halte dans les petits villages traditionnels comme Old Perithia, un village abandonné au charme suranné.
Pour une immersion totale dans la nature, direction les plages sauvages de l’extrême nord. Agios Georgios Pagon et Arillas sont parfaites pour ceux qui recherchent la tranquillité et la beauté brute des paysages.
< Les joyaux cachés de Corfou
Même si Corfou est une île très visitée, elle recèle encore des endroits secrets et des trésors bien cachés. Pour les découvrir, sortez des sentiers battus et explorez les coins moins connus de l’île.
Au sud, la région de Lefkimmi est une oasis de calme avec ses marais salants et ses plages désertes. Les amateurs d’ornithologie pourront y observer de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs.
Ne manquez pas non plus le palais de l’Achilleion, ancienne résidence de l’impératrice Sissi. Niché au cœur d’un jardin luxuriant, ce palais offre une plongée fascinante dans l’histoire de l’île et une vue imprenable sur la mer.
Pour une journée de détente, partez à la découverte des vignobles de Corfou et goûtez aux vins locaux. La douceur des paysages et l’accueil chaleureux des habitants vous laisseront des souvenirs impérissables.
Le nouveau magazine Globe-Trotters de juillet-août vient de paraître !
Le Globe-Trotters Magazine n° 216 de juillet-août arrive dans les boîtes à lettres des adhérents de ABM, Aventure du Bout du Monde
Certaines villes du monde sont inscrites dans l’inconscient collectif des voyageurs, par ce qu’elles représentent de mythique, de grandeur ou d’histoire.
Dans notre dossier, nous vous en présentons cinq, que nos adhérents et adhérentes sont allés visiter récemment. Venise la Sérénissime souffre de son succès, mais reste toujours aussi fascinante. Beyrouth la cosmopolite souffre de la guerre. La folie des grandeurs de l’homme a modelé Las Vegas et ses extravagances ou Achgabat, l’incroyable capitale toute blanche du
Turkménistan, peuplée de fantômes.
La dernière enfin est devenue une ville-monde, Rio de Janeiro ; son carnaval, son football, ses favelas ne sont pas étrangers à sa renommée.
Nous vous emmenons au coeur de ces villes, avant un détour par l’Espagne et ses traditions, avec de belles fêtes en Catalogne pour les amateurs de sensations fortes, et en Andalousie pour ceux qui croient encore aux sorcières.
Fin de notre feuilleton cambodgien, commencé dans le précédent numéro, au coeur de l’ONG “Pour un sourire d’enfant” avec un clin d’oeil à celle qui a fait la route Paris-Phnom Penh en autostop durant quatre mois. Ce numéro ne manque vraiment pas de charme ni d’aventures, et vous y retrouvez toutes vos rubriques habituelles (coin des bourlingueurs, trucs et astuces, écrits et chuchotements…) pour d’autres surprises.
Et bon voyage à celles et ceux qui partent en cette période estivale !
Photo : Salomé Collombier.