Le nouveau magazine Globe-Trotters de novembre/décembre vient de paraître
Le magazine Globe-Trotters n° 212 de novembre/décembre vient de paraître .
Spécial Amérique centrale.
L’Amérique centrale est le berceau d’anciennes civilisations précolombiennes majeures. Dans cette région, les premiers agriculteurs ont semé et exploité des plantes endémiques qui furent largement diffusées par la suite pour nourrir l’humanité : maïs, tomate, pomme de terre, haricot et bien d’autres.
C’est dire l’importance de la contribution de cette région et de ses peuples au reste du Monde. Leurs descendants, Olmèques, Mayas, Toltèques, Mexicas, se sont succédé en se livrant des guerres internes, des soubresauts à la mesure de ceux des entrailles de leurs volcans. Ces peuples ont développé des cultures spécifiques qui survivent encore à l’époque moderne chez leurs descendants, notamment à travers le culte des morts ainsi que des légendes qui rythment leur vie quotidienne.
Dans ce numéro, nos auteurs vous feront vivre la fête des morts au Mexique, vibrer au spectacle de la lave s’étirant du volcan Pacaya et découvrir la magie et les légendes du lac Atitlán au Guatemala. Jusqu’à la limite du Darién, région couverte d’une forêt impénétrable séparant d’une frontière naturelle l’Amérique du Sud du reste du continent entre Panamá et Colombie, pas une route, pas une voie ferrée ne vient déranger l’aigle harpie qui y réside.
Escapade en Ouganda, visite de greniers-forteresses dans le Sud marocain, du temple d’or d’Amritsar en Inde, pérégrination à travers la Roumanie et l’Arménie complètent ce numéro. Après l’été qui a tiré les prolongations jusqu’à mi-octobre, ces récits nous permettront d’engranger un peu de chaleur pour l’hiver.
Equateur
Dans le cadre d’un séjour de tourisme solidaire, Marie-José est partie “se retrousser les manches” au sein d’une communauté des Andes équatoriennes, puis à la découverte de l’archipel des Galápagos, l’autre visage du pays. Expérience éclectique.
Plan galère ? Comme se lever à l’aurore pour aller cueillir des cerises de café sous une pluie battante… qui ne chasse même pas les moustiques voraces... ni les taons !
En comparaison, aller traire une vache, toujours à l’aurore, dans la montagne à 3500 m, est divertissant : paysage idyllique, veau résigné, vache placide… et nos “hôtesses” hilares : industrieuses et gaies, bienveillantes et talentueuses, très attentives tout au long de notre séjour.
Rien ne fut dit, ou presque, sur le fait qu’elles et leurs enfants sont seuls, les maris et pères bien loin, le plus souvent aux États-Unis, d’où ils reviennent peu, ou pas. Ces femmes de Bacpancel se démènent, entre la confection des chapeaux Panama, des fromages, leur potager et leurs bêtes.
Le sens du voyage
Nous aurions pu nous offrir des vacances plus confortables.
Alors pourquoi ce choix ? En ce qui me concerne, pour découvrir d’autres possibles. Pour comprendre d’autres cultures, d’autres priorités, d’autres points de vue. Pour partager, même un court moment, les conditions de vie des habitants : la pluie les mouille, les moustiques les piquent, les taons aussi... C’est la vie, c’est leur vie, au quotidien. S’en plaignent-ils ? Non !
Si nos hébergements sont modestes, nous avons le nécessaire : un lit confortable, de l’eau, des fruits à foison, des repas préparés... En prime, des coqs très heureux qui chantent nuit et jour, la pluie torrentielle qui crépite sur le toit, des geckos aventureux sur les murs, et beaucoup de gentillesse. Sans parler de la beauté des lieux, de la sérénité.
Si notre aide est symbolique — la production de café n’a pas doublé grâce à notre présence, celle du fromage non plus —, elle a des retombées concrètes pour les villageois. Nous, touristes solidaires, sommes les maillons d’une chaîne de personnes qui souhaite vivre dans un monde un peu plus fraternel !
Lire la suitre dans le magazine Globe-Trotters n° 210 !
Envie de vous envoler pour l’Australie ? Découvrez les cinq plus belles villes australiennes à visiter pendant votre voyage dans le pays des extrêmes !
Les cinq plus belles villes d’Australie à visiter
Si vous envisagez de passer des vacances agréables en Australie et que vous ne savez pas où aller parce que vous ne connaissez rien de ce pays, ne vous inquiétez pas car vous êtes chanceux. Dans la suite de cet article, nous allons vous parler des 5 meilleures villes d’Australie que vous devez visiter pendant votre séjour dans le pays !
< Sydney
La première chose que vous devez savoir si vous partez pour le pays des kangourous est qu’il est indispensable d’avoir un visa. Pour en savoir plus sur ce document, vous pouvez consulter le site de https://www.aus-visa.org/. Il est également plus que conseillé de souscrire une assurance voyage, notamment pour couvrir les frais de santé pendant votre séjour dans le pays des extrêmes. Nous allons passer à présent à notre top 5 des plus belles villes d’Australie à visiter. Et nous allons commencer par la célèbre ville de Sydney.
En tête des meilleures villes d’Australie se trouve donc : Sydney. Cette ville concentre la plus importante quantité de population du pays et du continent Océanique, avec près de cinq millions d’habitants. Cette région de l’Australie est également connue pour être la capitale de l’État de Nouvelle-Galles du Sud et sa fondation remonte à 1788.
Cette ville, considérée comme l’un des meilleurs endroits d’Australie, se trouve dans le sud-est du pays. Son emplacement exact est dans la baie du même nom de la ville, bien qu’il soit souvent appelé Port Jackson. Une des curiosités de Sydney est qu’elle est souvent confondue avec la capitale du pays, alors que la capitale de l’Australie est Canberra.
Parmi les sites incontournables de la ville, citons le célèbre opéra de Sydney, le pont de la baie de Sydney, le pont Harbour Bridge et de nombreuses plages qui attirent beaucoup de touristes chaque année. Si vous envisagez de vous installer à Sydney, vous devez garder à l’esprit que le niveau de vie est élevé, étant l’une des villes les plus chères du monde.
L’une des raisons pour lesquelles elle est considérée comme l’une des meilleures régions d’Australie est que les universités les plus prestigieuses du pays sont situées dans cette ville. Sydney est l’une des meilleures villes d’Australie avec un charme unique, un climat très stable et de très bonnes connexions de transport.
< Brisbane
Brisbane est l’une des villes les plus peuplées de l’Océanie. Cette localité est considérée comme la plus importante et la plus belle de tout l’État du Queensland, située au sud-est. L’économie de cette partie de l’Australie repose sur les industries pétrochimique et métallurgique, suivie par l’industrie mécanique et alimentaire.
Un autre facteur qui fait de Brisbane l’un des meilleurs endroits d’Australie est que des centaines de minerais comme le charbon y sont exportés quotidiennement. En plus d’être l’un des endroits du pays où l’industrie est plus concentrée, c’est aussi une ville qui reçoit des milliers de touristes par an.
Certains des endroits les plus remarquables de cette ville sont l’île Fraser, qui est la plus grande île de sable du monde et qui est habitée par des dingos et des chiens sauvages. Vous pouvez également visiter d’autres endroits comme le jardin botanique de Brisbane, qui possède une variété d’espèces végétales qui valent la peine d’être connues. Curieusement, cette ville a été choisie pour accueillir les Jeux olympiques et paralympiques de 2032, ce qui en fait l’un des meilleurs endroits d’Australie.
< Canberra
Canberra, capitale fédérale du pays, fait également partie des meilleures villes d’Australie. La capitale australienne a une population de plus de 395 000 habitants et un design qui la rend unique face aux autres villes du pays. C’est parce que sa construction a été réalisée à partir de zéro.
Si vous envisagez de faire un arrêt dans cette localité, vous devez garder à l’esprit que le climat est qualifié par de nombreux experts comme sec, avec des étés très chauds et des hivers très froids, où la neige ne manque généralement pas. Canberra est considérée comme l’une des meilleures régions d’Australie car elle est très attrayante pour les touristes, même si beaucoup de gens ne savent pas que c’est la capitale du pays !
< Gold Coast
Située au sud de Brisbane, cette ville, considérée comme l’une des meilleures d’Australie, est la destination de nombreux étudiants. À Gold Coast, vous trouverez quelques-uns des meilleurs établissements d’enseignement du pays, et c’est l’une des zones les plus prisées des touristes en Australie.
La raison pour laquelle Gold Coast est considérée comme l’une des meilleures villes d’Australie est qu’elle possède certaines des plages les plus attrayantes du pays. Le tourisme est ainsi devenu la principale activité économique de cette localité, générant plus de 4 milliards de dollars par an.
< Melbourne
Melbourne est la capitale de l’État de Victoria. Depuis de nombreuses années, cette localité est considérée comme l’un des meilleurs endroits d’Australie pour y vivre, ses niveaux de pauvreté étant très bas. La situation de Melbourne en a fait une attraction touristique majeure.
Cette région de l’Australie est considérée comme la capitale culturelle et sportive du pays, avec de nombreux événements culturels liés à l’architecture et aux arts du spectacle. Curieusement, cette ville a vu naître les artistes australiens les plus importants, de sorte que l’art en général a toujours été l’une de ses attractions touristiques.
Vous connaissez à présent les 5 plus belles villes à visiter en Australie. Préparez votre voyage et faites vos valises !
Le nouveau magazine Globe-Trotters de septembre/octobre vient de paraître
Écrit par DIDIER JEHANNOVoyager est toujours un plaisir, mais pas forcément une partie de plaisir ! Pour un globe-trotter, c’est souvent réaliser un projet longuement réfléchi et préparé. Un voyage ne s’improvise pas, on définit le sujet, on choisit son moyen de transport, ses dates, sa destination.
Au 35e Festival des Globe-trotters, du 22 au 24 septembre 2023, à l’opéra de Massy, comme chaque année, nous vous proposons de partir à l’aventure, à la rencontre de voyageurs qui viennent raconter leur itinérance à travers leurs films, leurs conférences, leurs stands, des tables rondes. Cette année encore, le programme est très alléchant : du théâtre militant en plein Sahara, les aventures extraordinaires de deux frères iraniens, la découverte d’un pays méconnu : le Kirghizistan, mais aussi des balades sur nos chemins de France. Si vous aimez le vélo, roulez au Maroc, en Bolivie, en Pologne !
Si vous préférez la randonnée, partez dans les montagnes du Kirghizistan et du Tadjikistan, gravissez les sommets du Haut-Atlas ou découvrez une forêt ancienne dans les Pyrénées !
Et que diriez-vous d’une traversée du Sahara, à pied, en camion et en train ? Vous préférez le bateau ? Direction la Norvège avec quatre étudiants, skieurs de l’extrême, ou vers la République dominicaine à la rencontre des producteurs de cacao.
Et tout ceci n’est qu’une partie du programme, dévoilé dans votre revue, et le festival vous propose aussi une pièce de théâtre, le coin des aventuriers, des espaces bars et buffets pour des échanges et partages riches avec les acteurs de ces journées.
Philippe Masse (76)
Découvrez la bande annonce du 35e festival des Globe-Trotters
Beaucoup d’entre nous rêvent de partir en vacances avec des amis ou la famille, afin de vivre une belle aventure et avoir des souvenirs uniques. Au lieu de planifier des vacances classiques, pourquoi ne pas organiser un road-trip ? Cela promet d’avantage d’aventures et de souvenirs, à condition de ne pas laisser de place à l’improvisation.
Dans ce dossier, nous allons vous donner les grandes lignes de la préparation d’un road-trip à plusieurs afin d’organiser un voyage dans les meilleures conditions.
< Le choix de la destination et l’itinéraire de voyage
Les premiers points sur lesquels il faut prendre la décision tous ensemble sont la destination et l’itinéraire du voyage. Si vous êtes amis c’est que vous avez à peu près les mêmes goûts et les mêmes envies, vous vous mettrez donc facilement d’accord sur la destination.
Il est important de se réunir pour prendre les bonnes décisions ensemble et pour tout planifier. Pour ne pas traîner dans la prise de décision et pour arriver à un compromis, vous pouvez tout simplement faire un vote à main levée, choisir au hasard ou encore jouer à pile ou face.
< Le moyen de transport
Lorsqu’on parle d’un road-trip entre amis, on a tous cette image du van comme moyen de transport. Sachez que pour un road-trip à plusieurs, on peut très bien louer un minibus, un camping-car ou un fourgon aménagé : votre choix doit se faire en fonction de votre itinéraire, votre destination, vos besoins et pour finir votre budget. Écoutez également les exigences de confort de vos amis.
L’idéal est d’avoir un membre de votre entourage ayant un véhicule adapté, sinon vous serez obligé de passer par la case location. En louant auprès d’une agence, vous aurez un large choix de véhicules aménagés équipés, et prêts à vous accompagner jusqu’à destination.
Avant de prendre le véhicule en location, pensez à bien le vérifier : intérieur, extérieur, pneus, freins, niveau d’huile, phares… Si l’agence de location propose une assurance, assurez-vous qu’elle corresponde bien à votre voyage, et qu’elle réponde à vos besoins en termes de couverture.
< Une touche d’improvisation
Certains diront que la réussite d’un road-trip repose sur la liberté et l’improvisation, cependant lorsqu’on est plusieurs à voyager, cela peut aussi tout gâcher. Il faut donc un minimum de préparation, avec au moins un itinéraire de voyage et une destination.
De plus, la touche d’improvisation doit être validée par tout le monde afin d’éviter tout conflit. Cela peut être par exemple prendre une autre route que celle prévue initialement, ou encore s’écarter de l’itinéraire initial afin de dormir dans un joli petit village ou pour faire les festivités dans une autre ville.
< Bien gérer le quotidien
Lors des réunions de préparation, n’oubliez pas d’aborder le sujet de la gestion pratique de la vie quotidienne, en établissant un petit calendrier avec le rôle de chacun. Le fait de ne pas avoir de nourriture parce que votre ami a oublié de faire les courses peut notamment être une source de conflit.
Répartissez les couchages et les lits avant le départ, l’idéal étant d’échanger les lits pendant le road-trip. Si vous avez pris un véhicule avec une salle de bain, chacun devra également se montrer responsable par rapport à l’utilisation de l’eau ; établissez un ordre de passage à la douche.
< Voyager léger
Voyagez léger est un conseil d’une plus haute importance pour passer un road trip en toute tranquillité. Chacun ne doit prendre que ce qui est vraiment nécessaire.
Votre bagage doit par exemple ne contenir que quelques habits légers, des lunettes, un chapeau, des sandales et des chaussures de marche. Évidemment, vous ne devez pas oublier votre trousse de toilette.
En ce qui concerne la cuisine, encore une fois, ne prenez que ce que vous allez sûrement utiliser.
Chacun doit avoir un petit coin pour ranger ses affaires. Dans le cas contraire, vous vous trouverez dans des empilements de vêtements et d’ustensiles de cuisine, ce qui n’est pas du tout agréable.
< Faire une liste des courses
Tout au long de votre road trip, vous n’allez tout de même pas manger matin, midi et soir au restaurant sauf si vous avez un budget plus important. De toute manière, vous êtes obligé de faire des courses à un moment donné.
Il est important de souligner que cette étape nécessite une concertation. Chacun doit émettre son avis concernant ses goûts et ses préférences. Vous devez savoir que cette initiation ne doit pas seulement être faite pour savoir le plat préféré de chacun.
Vous devez également prendre connaissance de la santé de chacun. Il pourrait en effet y avoir des personnes qui sont allergiques aux ingrédients proposés. Si vous n’êtes pas attentif à ce détail, vous pourrez passer une partie de votre road trip à l’hôpital.
La meilleure façon de faire les courses est donc de se concerter et de réaliser une liste. Cela va également vous permettre de ne pas abuser sur le budget ni de mettre n’importe quoi dans le panier.
< Choisir un hébergement insolite
Normalement, vous pourrez dormir dans votre véhicule si l’espace le permet. Toutefois, vous devez vous héberger ailleurs si vous êtes trop nombreux.
Vous devez donc prendre cette décision lorsque vous êtes dans la phase préparation. Plus précisément, les hébergements seront déterminés lors de l’élaboration de l’itinéraire.
En cours de route, vous allez trouver plusieurs types d’hébergements. Le choix va se faire en fonction de votre budget mais également de vos envies.
Si votre groupe est plutôt jeune, pourquoi ne pas opter pour des hébergements insolites. Vous pourrez par exemple loger chez l’habitant ou dormir dans une tente au bord de la plage.
Cela va vous éviter de dépenser des sommes conséquentes dans des hôtels. Si vous êtes plutôt sérieux, choisissez une auberge de jeunesse ou un bungalow pas cher.
< Qu’en est-il du budget et des dépenses ?
Lorsqu’on organise un voyage à plusieurs, on partage toutes les dépenses car cela parait simple et équitable.
Or si vous déjeunez dans un restaurant, ce n’est pas équitable de partager l’addition avec le nombre de participants si lors du repas, un membre du groupe a commandé une bouteille de vin alors que tout le monde n’en boit pas, ou si une personne a commandé deux desserts.
Ainsi pour éviter tout conflit, appliquez le dicton « les bons comptes font les bons amis ». La répartition et la division ne sont pas une bonne idée, donc pour vous aider dans la gestion des dépenses, vous pouvez utiliser des applications.
Cependant, la question du budget doit se poser dès la préparation du voyage. Chacun des paramètres cités ci-dessus ne pourra être décidé sans savoir quel est la limite à ne pas dépasser.
Comme on a dit plus haut, il existe de nombreux types d’hébergement. Vous pourrez donc choisir entre eux en se référant sur votre budget.
Quoi qu’il en soit, il ne faut pas oublier d’inclure une marge lorsque vous calculez votre budget. Ce supplément va vous permettre de couvrir les imprévus ou de s’offrir des activités additionnelles faisant le bonheur de tous.
Téléchargez le programme du 35e festival des Globe-Trotters -22 au 24 septembre 2023 à l'Opéra de Paris-sud !
Chocotopie, derrière le cacao, la graine d'un changement
35e Festival des Globe-Trotters à Opéra de Massy
Film "Chocotopie, derrière le cacao, la graine d'un changement" film de Lucie Franco et Gaspard Lescure.
Plongée au cœur des champs de cacao de République dominicaine, Chocotopie nous emmène à la rencontre d’Altair, petite productrice, et des marins bretons qui transportent son cacao à la voile. Ils nous livrent leurs combats et leurs visions du changement.
De son champ à la chocolaterie bretonne, à travers les yeux de ces personnalités inspirantes, ce voyage d’une fève révèle les enjeux de tout un système et des initiatives prêtes à le révolutionner.
Agriculture, agroforesterie, bouleversements environnementaux, sentiment d’appartenance, transport maritime… tous nous livrent leur perspective d’un futur durable et désirable, et ce faisant, nous insufflent un vent d’optimisme. Le cacao, plus qu’un symbole, est aussi la graine d’un changement radical.
Appel à condidature au 2e festival du carnet de voyage à Orléans
Appel à candidatures
La première édition vous a plu ? Alors, c'est parti pour la deuxième édition !
Dans le cadre du 2e Festival de Carnets de Voyage organisé à Orléans du 15 au 17 mars 2024, l’association Aventure du Bout du Monde Orléans-Loiret, accompagnée de la Mairie d’Orléans, d'Orléans Métropole, d’Anaïs Groisy, et de Canson, est heureuse de vous annoncer l’ouverture des demandes d’inscription au Festival 2024.
Dès maintenant, nous attendons les candidatures des voyageurs carnettistes.
Vous ramenez des carnets depuis l'autre bout du monde, ou depuis votre quartier ?
Vous souhaitez échanger sur vos voyages, exposer vos carnets, animer un atelier, proposer une table ronde, une animation musicale, un film ?
Pour faire acte de candidature, c'est ici :
Vous avez jusqu'au 31 octobre 2023 pour déposer votre candidature.
Et pour vous c'est quoi le bonheur ?
"Vivre à la bonheur"au 35e festival des Globe-Trotters du 22-24 septembre Opéra de Massy
Le travail, les divertissements, les chimères de la réussite et de l'échec, nous éloignent parfois de cette question.
Pourtant quand on s’autorise à s’arrêter le temps d’un instant, d’une ponctuation ou d’une rencontre dans le tourbillon de nos vies, des réponses peuvent surgir.
Une bande d’amis est partie en France et au Maroc à la rencontre de personnes de tous horizons pour les écouter parler de bonheur.
Leurs visions, leurs doutes, leurs astuces vous seront partagées ici. Leur mode de voyage, doux, poétique et propice à la rencontre influencera le rythme du film et offrira un espace pour que chacun puisse nourrir sa propre réflexion.
On se rend vite compte qu’il n’est pas qu’un, que chacun trouve sa propre définition, et que nous nous posons toutes des questions, avec humilité souvent et beaucoup d’espoir ici.
Plus...
Dans les pas de Stevenson au Festival Globe-Trotters
Le 22 septembre 1878, Robert Louis Stevenson, le futur auteur de l’île au trésor, quitte le Monastier en compagnie de l’ânesse Modestine. 12 jours plus tard, après moult péripéties, ils arrivent à Saint-Jean du Gard. De ce périple naîtra un livre : « voyage avec un âne dans les Cévennes ». Stevenson y relate ses mésaventures, ses rencontres et décrit sans détours, mais sans méchanceté, les habitants, les paysages, les mœurs de cette région.
Après la mort de l’écrivain en 1894, le récit connaîtra le succès et fera naître un engouement pour cette pérégrination. Devenu aujourd’hui le GR70 le chemin de Stevenson attire chaque année des milliers de randonneurs venus du monde entier. Nous vous invitons à emboîter le pas de ce randonneur avant l’heure et, au pas lent et parfois espiègle, de notre âne « Rebelle » à découvrir ces régions magnifiques.
Programme complet sur : https://festivaldesglobetrotters.fr
Quelques conseils pour voyager le sac et l’esprit légers
Au retour de mon premier voyage seule à sac à dos, j’ai souhaité partager mon expérience pour donner envie à d’autres de partir à l’aventure. Dans cet article, je vous parle du contenu de mon sac à dos et en tire des enseignements.
Avant de poursuivre, j’aimerais attirer l’attention sur un point. S’il n’y a qu’une seule chose que je retiens de cette expérience, c’est de voyager le plus LÉGER possible ! Moi qui croyais être minimaliste en voyage, voilà que j’ai découvert avoir malgré moi emporté du superflu. Inutile de s’ecombrer de doublons qui, la plupart du temps, ne servent pas. D’autre part, partir avec un sac rempli aux ¾ permet non seulement de garder de la place pour des souvenirs, mais aussi d’alléger la pression sur son dos. Croyez-moi, voyager léger n’allégera pas seulement le poids de votre sac mais aussi votre charge mentale : moins d’affaire à laver, à entretenir ou à craindre de se faire voler.
Dernier point pour éclairer cette lecture : je suis partie seule, pour une durée de six semaines, en Ouzbékistan et au Kirghizstan. J’ai choisi de partir entre juillet et août, soit en plein été dans une région où le mercure frôle avec les 48°C à cette période. Au programme : une majorité de visites culturelles et quelques treks à pied et à cheval en montagne.
Le sac : 50-60 litres, pratique et imperméable
Je suis partie avec un sac de voyage de 50 litres, ainsi qu’un sac en tissu avec quelques bricoles. À mon départ, mon sac pesait 10 kilos. Il ne pesait guère plus à mon retour car, faute de l’avoir rempli, je n’ai quasiment rien pu ramener.
Mon conseil : 10 kilos, c’est bien trop ! Je recommande, dans la mesure du possible et en fonction de la destination et de la durée du voyage, de ne pas dépasser les 7-8 kilos. Si jamais vous partez en excursion/randonnée et que vous n’avez pas la possibilité de décharger une partie de votre sac dans un local, vous serez d’autant plus content ! Dans tous les cas, veillez à laisser un peu de place dans votre sac en anticipation de souvenirs.
Le contenu : le moins d’objets, le mieux !
Guide de voyage : un seul bon guide suffit amplement. J’ai fait l’erreur d’en prendre deux, me disant que l’un compléterait l’autre. Résultat : j’ai gaspillé de l’espace et du poids !
Carnet + crayon/stylo : un carnet et un stylo, c’est tout. Si vous avez peur de noircir votre carnet de ratures, optez pour un critérium avec gomme intégrée et éventuellement un surligneur si vous n’avez pas eu le temps de lire votre guide avant de partir.
Gourdes : j’en ai pris deux et c’est le minimum, même si l’on ne voyage pas dans un pays chaud en été. Si je devais refaire ce voyage, j’en emporterai une troisième, car il fut fréquent qu’à midi j’eu déjà vidée ma réserve. Prenez une bouteille type thermos en acier inoxydable d’un litre. Elles sont plus solides et conservent mieux la température que les gourdes en plastique.
Matériel pour potabiliser l’eau : dans un souci de limiter mes déchets, j’ai tenu à me passer des bouteilles en plastique, pari que je n’ai tenu que partiellement pour la raison évoquée au point précédent. Pour cela, je me suis munie de trois incontournables :
< Un Steripen® : mon meilleur ami du voyage. C’est un des appareils les plus fiables pour éliminer autant les bactéries que les virus grâce à une lampe ultraviolet que l’on plonge dans la gourde. Et cela en quelques secondes !
< Une paille filtrante de la marque LifeStraw® : utile pour traiter l’eau claire, par exemple celle d’une rivière en montagne.
< Des pastilles désinfectantes de la marque MICROPUR® : efficaces contre les bactéries, les virus et les amibes, leurs seuls inconvénients est de donner un mauvais goût à l’eau et de prendre plus de temps que le Steripen®.
Personnellement, je ne me suis servie que du Steripen®. Je vous invite à consulter l’excellent article Traitement de l’eau : gourdes filtrantes, pailles, UV et pastilles du site tourdumondiste.com qui propose un comparatif exhaustif des solutions existantes.
• Couverts lavables et tissu en cire d’abeille pour emballer : ils ne m’ont été utiles qu’en de très rares occasions dans la mesure où la restauration rapide à emporter n’est pas la norme en Ouzbékistan et au Kirghizstan. Néanmoins, ils sont légers et prennent peu de place.
• Trousse de toilettes : shampoing et gel douche solides, déodorant, dentifrice, brosse à dent, pince à épiler, coupe-ongles, rasoir, peigne, élastique et quelques huiles essentielles. Voilà ce dont je me suis contentée sans manquer de rien.
• Chaussures de marche : une bonne paire légère.
• Tongs : autant pour aérer et détendre vos orteils après une journée de marche, que pour pénétrer à l’intérieur de la maison des locaux, je vous recommande d’en glisser une dans votre sac. Je n’ai pas manqué d’une seconde paire de chaussures en plus de mes chaussures de marche, qui me contentaient autant pour les randonnées que pour la ville. Confort et minimalisme avant tout
• Chaussettes : sept paires confortables dans les chaussures de marche suffisent. Pensez à vérifier qu’elles soient renforcées au niveau du talon pour éviter les ampoules.
• Renforcements pour les talons : découlant du point précédent, je vous recommande vivement d’en emporter une boîte pour prévenir les ampoules (les miennes étaient de la marque Compeed®).
• Pantalons, T-shirts et chemises : un pantalon de randonnée convertissable en short/bermuda, un pantalon en coton/lin/chanvre de couleur claire, trois T-shirts ou chemises en coton/lin/chanvre de couleur claire également. Voici ce que je recommande si vous voyagez en été dans un pays arabo-musulman, où les femmes se couvrent les jambes et le haut du corps. Au-delà de la pudeur, cela permet de se protéger du soleil et évite de se tartiner de crème solaire. Je me suis encombrée de doublons pour rien. N’oubliez pas que vous avez la possibilité de faire des lessives à l’hôtel, en auberge de jeunesse et même parfois chez les locaux qui vous le proposeront d’eux-mêmes.
• Foulard : si vous visitez une mosquée, vous devrez peut-être vous couvrir les cheveux. Si vous êtes seule dans une région peu touristique/traditionnelle, vous aurez peut-être envie de vous couvrir par vous-même pour éviter d’attirer de l’attention non désirée.
• Sous-vêtements + pyjama : si vous portez des vêtements en coton clairs, pensez à prendre des sous-vêtements couleur chair pour éviter qu’on voie à travers. Astuce : le rouge s’annule sous le blanc !
• Lunettes de soleil : une paire solide avec un bon indice de protection (indice 3 recommandé).
• Casquette ou chapeau : un seul mais indispensable. Personnellement, je trouve la casquette plus pratique car elle s’envole moins facilement qu’un chapeau.
• Maillot de bain : si jamais vous voyagez en été, il se peut que vous ayez envie de faire un plouf à la piscine municipale ou dans la rivière lors d’une randonnée.
• Affaires chaudes + parka : bien entendu, si vous voyagez en hiver, la question ne se pose même pas et cette liste est à revoir. Néanmoins, si vous voyagez en été et que vous allez vous adonner à des treks/ randonnées, il est recommandé de prévoir des vêtements chauds et de pluie car la température tombe vite en montagne.
• Crème solaire (indice 50) : indispensable. Le fait de voyager dans un pays où il est convenable de se couvrir le corps dispense de se badigeonner de crème solaire. Les vêtements sont la meilleure protection qu’il soit.
• Papier d’identité et administratifs : passeport ou carte d’identité, visa, certificat de vaccination, etc. Glissez-les dans une pochette facile d’accès mais que vous n’ouvrez pas sans arrêt pour éviter de les perdre.
• Trousse à pharmacie : renseignez-vous auprès de votre pharmacien. Il se peut que vous deviez vous faire vacciner selon le pays dans lequel vous vous rendez. Pensez aussi à vérifier que les médicaments que vous emportez sont autorisés dans le pays où vous allez.
• Petit couteau : utile pour manger ou en randonnée.
• Chargeur universel + batterie portable : à part si vous avez prévu des treks sans guide local, inutile de vous munir d’une carte de la région. Le GPS de votre téléphone fera très bien l’affaire.
• Appareil photo : je n’en ai pas pris et c’est mon grand regret. Même si la plupart des téléphones font de jolies photos, le fait de devoir sortir son téléphone régulièrement est pénible et consomme de la batterie. Astuce : si vous prenez uniquement des photos avec votre téléphone, il est probable que vous allez vite saturer sa mémoire. Il existe des micro clé-USB que vous branchez sur votre téléphone et sur lesquelles vous déposez vos photos. Vous pouvez ensuite les supprimer de votre appareil en toute sécurité.
• Lampe torche : utile si vous dormez sous la yourte et que vous devez aller aux toilettes la nuit
Autres petits trucs non vitaux mais utiles :
• Photos de famille : rien de mieux pour créer un lien avec les locaux et les gens chez qui vous dormirez, surtout si vous ne parlez pas la même langue. La famille constituant le pilier de la vie dans les pays arabo-musulmans, les personnes que j’ai rencontrées se sont toujours montrées très enthousiastes et intéressées par mes photos.
• Porte-clés ou petits objets de son pays : j’en ai emporté trois que j’ai laissés aux personnes qui m’ont le plus marqués. Quel bonheur de voir un sourire éclairer leur visage en recevant ce modeste présent ! Certaines n’ont jamais mis les pieds hors de leur pays, alors une petite tour Eiffel peut représenter plus qu’on ne l’imagine. La prochaine fois, j’en emporterai une dizaine…
• Bague : pour les femmes qui voyagent seules (ou à plusieurs), il peut être utile et rassurant de dire qu’on est mariée face aux avances d’un mâle insistant.
Conclusion : mon mantra
➢ Le plus léger, le mieux !
➢ Le moins d’objets, le mieux !
➢ Ne partez pas avec un sac rempli.
➢ Privilégiez l’essentiel (gourde, médicaments) aux vêtements en double.
Clara Legallais-Moha
Histoires de plantes voyageuses
Les plantes peuvent nous faire voyager. Certaines, aujourd’hui banales dans nos jardins, viennent pourtant de très loin. On a parfois oublié leur histoire.
Dans l'ouvrage L’aventure extraordinaire des plantes voyageuses dix histoires de plantes sont contées, associées à dix explorateurs, dix personnages souvent hauts en couleur. Car l’aventure des plantes est avant tout une grande aventure humaine, et les hommes qui sont partis à leur découverte ont parfois risqué leur vie pour explorer des contrées inconnues, à des époques où les conditions de voyage étaient bien plus compliquées qu’aujourd’hui. Difficultés des moyens de transports, zones de conflits, maladies, régions fermées aux étrangers, complexité de l’acheminement des plantes… les obstacles étaient majeurs pour explorer le monde ! Mais c’est grâce à de grands « découvreurs » (les plantes étaient bien sur déjà bien connues des populations locales), que nous avons enrichi nos jardins et nos cultures de végétaux qui ont parfois révolutionné notre alimentation, nos paysages et nos vies. Que ferait-on aujourd’hui sans l’hévéa aux mille utilisations, le thé, le café, le riz, la pomme de terre et bien d’autres encore ? Que ferait-on si nous n’avions pas découvert de nouvelles plantes médicinales comme le quinquina ? Que ferait-on sans les plantes ornementales qui enchantent nos jardins ?
Des plantes venues d’ailleurs
Le théier, Camellia sinensis (L.) Kuntze, nous fait penser à Robert Fortune, une sorte d’espion-botaniste envoyé en Chine en 1848 par la Compagnie britannique des Indes orientales afin de voler le secret du thé aux Chinois et dérober les meilleurs théiers pour les introduire dans les colonies en Inde. Les Anglais, déjà grands consommateurs de thé, avaient déjà tenté de se procurer des pieds de théier, mais les Chinois, malins, leur avaient envoyé des pieds de Camellia japonica L., une autre espèce. Ils n’ont pas tout perdu : c’est ainsi que fut introduit le camélia ornemental en Europe ! Ils ont donc plus tard envoyé un explorateur espion pour dérober les meilleurs théiers.
Le fraisier cultivé, Fragaria x ananassa (Duchesne ex Weston) Duchesne ex Rozier, est le principal hybride qui donne l’essentiel des variétés de grosses fraises cultivées de nos jours. Il a été obtenu par croisement entre le fraisier de Virginie, Fragaria virginiana Mill., ramené par Jacques Cartier et un fraisier du Chili appelé Fragaria chiloensis (L.) Mill. rapporté par un explorateur militaire botaniste français qui portait bien son nom : Amédée-François Frézier.
L’histoire de la pivoine « rockii »
Parmi mes botanistes-explorateurs préférés, je cite souvent Joseph Rock (1884-1962), un Américain à la vie mouvementée et à l’œuvre scientifique exceptionnelle. Grand spécialiste de la flore d’Hawaii et de Chine, il fut aussi géographe, linguiste, photographe et reporter.
Né à Vienne, il était le fils d’un concierge polonais. Jeune homme surdoué, il apprend le chinois en cachette et étudie ensuite l’hébreu, l’arabe, le grec et le latin. Il deviendra d’ailleurs aussi un linguiste de renom. Dès sa majorité, il quitte Vienne, fuyant le destin de prête auquel son père voulait le mener. Il prend un bateau pour New York, exerce différents petits métiers, voyage aux États-Unis et en 1907, s’installe à Hawaï. On raconte que cet homme intelligent et autodidacte s’est fait embaucher comme enseignant avec un faux diplôme. Qu’importe ! Il se fera vite remarqué par son esprit brillant et son travail conséquent (il enseigne à l’Université d’Hawaï et réalise pas moins de 28 000 collections dans cette île ; on le surnommera le « père de la flore d’Hawaï »). Il se fait embaucher comme collecteur de plantes pour l’Université d’Harvard, l’une des plus prestigieuses universités du monde. Rock est envoyé en Asie du Sud Est pour rechercher le Chaulmoogra, Hydnocarpus kurzii (King) Warb., arbre réputé soigner la lèpre. C’est en Birmanie qu’il découvre la plante. Rock se révèle aussi un excellent photographe et commence à publier ses aventures dans National Geographic.
Après différents voyages en Asie, il va parcourir la Chine pendant de nombreuses années et s’installera dans le Yunnan, dans le village de Yuhu. Il travaille à la fois comme botaniste pour le compte de l’Arnold Arboretum d’Harvard et comme reporter pour le National Geographic. Il collecte pas moins de 100 000 spécimens en Chine, rédige de nombreuses publications et se passionne aussi pour la population locale : il publie le premier dictionnaire naxi-anglais. Ses expéditions ne sont pas discrètes ; il part avec tout un attirail : baignoire gonflable, bouteilles de vin de Bordeaux et disques d’opéra !
Parmi ses trouvailles végétales, on peut retenir une superbe pivoine. La fleur portera son nom : Paeonia rockii ou Paeonia suffruticosa subsp. rockii. Elle sera classée dans la section Moutan des pivoines. En effet, ces plantes appartiennent à la grande famille des Paeoniaceae et peuvent être soit herbacées, soit arbustives. Si les premières se rencontrent dans différentes régions de l’hémisphère nord, les secondes sont toutes asiatiques. Les pivoines sont connues et vénérées en Chine depuis des millénaires. Elle est surnommée la Reine des fleurs. Les premières pivoines arbustives, Pivoine Moutan, ont été introduites en Europe par le botaniste britannique Joseph Banks vers 1789 (ou 1794). Pour revenir à la pivoine de Joseph Rock, elle a été observée dans une lamaserie où il séjournera quelque temps après avoir sympathisé avec le Prince de Choni. Il découvre sur la terrasse du monastère une pivoine arbustive blanche au cœur pourpre.
De nombreuses autres plantes découvertes au bout du monde, tant ornementales que médicinales ou alimentaires, ont ainsi parcouru la terre avec les grands explorateurs pour venir jusqu’à nous et enrichir nos jardins et nos assiettes. Certaines ne voyagent pas, ou peu, comme les étonnantes rafflésies. D’autres espèces introduites se sont au contraire révélées invasives. Introduites involontairement ou même volontairement comme plantes ornementales pour la plupart, certaines se sont échappé des jardins et posent d’énormes problèmes de gestion (elles sont souvent considérées comme la deuxième cause de perte de biodiversité dans le monde). Heureusement, seule une espèce introduite sur 1000 pourra se révéler invasive. Mais la découverte de la biodiversité végétale est loin d’être terminée et de nombreuses espèces restent à découvrir, et à protéger.
A lire
L’aventure extraordinaire des plantes voyageuses.
Ed. Dunod, 2018 / Dunod Poche 2023.
Sur le web
L'aventurier du bout du chemin au Festival Globe-Trotters
35e festival des Globe-Trotters avec Opéra de Massy du 22 au 24 septembre
L'aventurier du bout du chemin avec Hervé Pauchon/
Après le chemin de Stevenson pour ses 40 ans, le Mont Blanc pour ses 50 ans, Hervé Pauchon vise Compostelle pour ses 60 ans.
Au programme de ce périple : 20 km parcourus par jour, 5h de marche quotidienne, 1h de montage, 10 minutes de podcast, 30 euros de budget quotidien, 3 mois de voyage et 1 sac à dos.
Au fil des kilomètres et des étapes, en partant de la Tour Saint Jacques à Paris et en passant par Tours, Saintes Bordeaux, Saint Jean Pied de Port jusqu’à Compostelle Hervé Pauchon rendra compte de son voyage en restituant la parole des personnes croisées.
Le but ? Partager des histoires, des émotions et des rencontres pour obtenir un recueil des envies et des rêves de chacun.
Après 30 ans de radio et autant d’années sur scène ou devant la caméra, à l’instar de Jean-Christophe Rufin, Alix de Saint André, Luis Buñuel ou encore Coline Serreau, Hervé Pauchon s’intéresse à ce long chemin en proposant un podcast d’un tour de Compostelle en 80 jours !