Repères • C'est la région comprise entre le Golfe du Mexique et la Californie • Superficie : 1 808 100 km2 • Point le plus haut : Kings Peak (4 126 m, Utah) • Point le plus bas : niveau de la mer (Texas) • Population (2013) : 37 425 000 habitants • Principales villes : Phoenix (Arizona), Las Vegas (Nevada), Albuquerque (Nouveau Mexique), Dallas, Houston (Texas), Salt Lake City (Utah) • Conduite : A droite |
Présentation
Plus de trois fois la France et à peine l'équivalent de 50% de sa population vivent sur ces 5 états désertiques. De plus, si on enlève le Texas et ses 24 millions d'habitants répartis essentiellement à l'Est, le "South West" possède l'une des densités les plus faibles de tous les USA.
Le Nevada, l'Arizona, l'Utah, le Nouveau Mexique et le Texas sont des états où la nature, rude et sauvage, est à peine troublée par quelques villes oasis poussées ça et là. Au pays des cowboys et des indiens, celle-ci a dessiné les plus "beaux monuments" des Etats-Unis qui du Grand Canyon du Colorado à Monument Valley attirent des millions de touristes qui représentent d'ailleurs l'une des principales sources de revenus de la région (avec les casinos pour le Nevada et le pétrole pour le Texas).
La présence de nombreux hispaniques dans les états limitrophes du Mexique font que l'espagnol y est presque autant pratiqué que l'anglais.
Idées d'itinéraires (1 à 2 semaines)
→ Conseils du Guide du Routard
Unique en son genre, la Floride combine à la fois la nature (Everglades, Keys), des plages (belles et nombreuses), des villes "originales" (Miami, Palm Beach), des sites témoins de l'époque espagnole (St Augustine) et des lieux bien particuliers comme Orlando, la Nasa ou Daytona Beach. Le tout dans une atmosphère plus proche des Caraïbes et de l'Amérique Latine que de celle traditionnelle des Etats-Unis.
Principaux centres d'intérêt
**** : à ne pas manquer
*** : très bien
** : à voir
* : éventuellement
Miami *** (ville)
Florida Keys **** (paysages, activités marines)
Everglades *** (faune et flore)
Palm Beach et environs * (architecture des villes)
Cape Canaveral et NASA *** (centre spatial, faune)
Orlando **** (Disneyworld, Seaworld, Universal Studio)
Daytona Beach ** (plages, sports mécaniques)
St Augustine *** (ville historique)
Côte sud-ouest ** (plages)
Tampa et les environs ** (villes et plages)
Apalachicola Nat. Forest ** (nature)
Panama City Beach * (plages)
Pensacola et environs ** (ville, plages)
Le monde en bref
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Le monde en bref
Hébergements
Si l'on peut assez souvent trouver des hébergements abordables dans les hôtels, môtels et autres AJ ou B and B, dans des endroits comme les Keys les tarifs s'envolent et il est plus que recommandé de réserver en saison.
De façon générale, de novembre à février, comptez environ 50% d'augmentation au niveau prix.
Gastronomie
La Floride est l'occasion ou jamais de goûter aux USA, outre aux poissons et fruits de mer, à la cuisine cubaine mais aussi plus largement d'Amérique Latine et d'Haïti.
Transports terrestres
La route est un excellent moyen pour visiter la Floride dont l'étendue reste modeste à l'échelle des Etats-Unis.
• Véhicule perso
Comme toujours, privilègiez la voiture (locations parmi les moins chères aux USA) pour un maximum de liberté.
Eventuellement la Floride peut aussi se visiter à vélo.
• Transports en commun
Au niveau transports en commun, les réseaux Greyhound (bus) et Amtrack (train) desservent avant tout les principales villes et "oublient" parfois quelque peu l'intérieur et certains coins de la côte. Cela dit, avec un peu d'organisation, vous arriverez quand même à voir avec eux l'essentiel de la Floride.
Il existe un métro à Miami.
En avion
• Miami
Prix : 390/760 €.
Aéroport International à 11 km du centre.
Directs (9h30) Air France et American de Roissy.
Vols avec changement (12h30 à 16h00) : Iberia, Swiss, British Airways, Lufthansa, KLM, Alitalia, Air Canada, Northwest, US Air, Delta, United, Continental.
→ Que choisir ? Pas vraiment de compagnies plus économiques que d'autres sur la destination. Hormis British Airways (via Londres), toujours assez bien placée dans les recherches, on trouvera en effet selon les époques différents transporteurs proposant de bons tarifs. De plus, les écarts de prix sur Miami demeurant assez faibles pour ce qui est des meilleures offres, on trouvera aussi à tous les coups ou presque une bonne demi douzaine de vols proposés par diverses compagnies dans une fourchette de 50 ou 60 Euros. Bref, c'est avant tout sur les caractéristiques des vols (durée, horaires, route, escale, panachages possibles, préacheminements de province) que l'on devra faire son choix. Sans oublier qu'à l'occasion les directs d'Air France ou d'American Airlines peuvent aussi être vendus à bons prix.
Depuis le reste des USA ou d'ailleurs
• Avion
Miami est bien sûr très bien reliée depuis le reste des Etats-Unis mais aussi les Caraïbes et l'Amérique Latine pour lesquels elle est d'ailleurs une plaque tournante au niveau aérien. D'autres villes comme Orlando (Disneyworld) sont aussi assez bien desservies par l'avion.
• Transports terrestres
Deux lignes de train venant de New York et New Orleans, plus une excellente desserte routière, permettent d'arriver en Floride.
• Voie maritime
Il existe aussi des possibilités en voiliers et en bateaux de croisières dans de nombreux ports, plus des arrivées en cargos toujours possibles en quelques endroits.
• Miami
Prix : 390/760 €.
Aéroport International à 11 km du centre.
Directs (9h30) Air France et American de Roissy.
Vols avec changement (12h30 à 16h00) : Iberia, Swiss, British Airways, Lufthansa, KLM, Alitalia, Air Canada, Northwest, US Air, Delta, United, Continental.
→ Que choisir ? Pas vraiment de compagnies plus économiques que d'autres sur la destination. Hormis British Airways (via Londres), toujours assez bien placée dans les recherches, on trouvera en effet selon les époques différents transporteurs proposant de bons tarifs. De plus, les écarts de prix sur Miami demeurant assez faibles pour ce qui est des meilleures offres, on trouvera aussi à tous les coups ou presque une bonne demi douzaine de vols proposés par diverses compagnies dans une fourchette de 50 ou 60 Euros. Bref, c'est avant tout sur les caractéristiques des vols (durée, horaires, route, escale, panachages possibles, préacheminements de province) que l'on devra faire son choix. Sans oublier qu'à l'occasion les directs d'Air France ou d'American Airlines peuvent aussi être vendus à bons prix.
Depuis le reste des USA ou d'ailleurs
• Avion
Miami est bien sûr très bien reliée depuis le reste des Etats-Unis mais aussi les Caraïbes et l'Amérique Latine pour lesquels elle est d'ailleurs une plaque tournante au niveau aérien. D'autres villes comme Orlando (Disneyworld) sont aussi assez bien desservies par l'avion.
• Transports terrestres
Deux lignes de train venant de New York et New Orleans, plus une excellente desserte routière, permettent d'arriver en Floride.
• Voie maritime
Il existe aussi des possibilités en voiliers et en bateaux de croisières dans de nombreux ports, plus des arrivées en cargos toujours possibles en quelques endroits.
Cartes et plans
Au niveau cartographie, Rand Mac Nally propose de très nombreuses représentations de l'état et des plans entre autres de Miami et Orlando.
Egalement :
- Hallwag : Floride + plan d'Orlando
- ITM : Floride + Keys
- Lonely Planet : plan de Miami
Au niveau cartographie, Rand Mac Nally propose de très nombreuses représentations de l'état et des plans entre autres de Miami et Orlando.
Egalement :
- Hallwag : Floride + plan d'Orlando
- ITM : Floride + Keys
- Lonely Planet : plan de Miami
Sur le Web
• Portails et Fiches pratiques
> Fiches Floride : Ulysse, Usatourist et Routard.
> Miami et Orlando : fiches Lonely Planet.
• Autres sites
> NASA : pour une visite du centre spacial.
> Voie de Miami : actu et infos en français.
Guides
Pas mal de choses spécifiques à la Floride (et évidemmente ncore pluws en anglais), donc pas la peine de s'encombrer de guides plus généraux si l'on ne compte visiter que cet état.
• La Floride
→ Pratique : Lonely Planet (09), Guide du Routard (08), Ulysse (08), Bleu Evasion. En anglais : Rough Guide, Frommer's et diverses autres collections US.
→ Brefs séjours/organisé : Mondeos, Gallimard Spiral, Marcus, Escapade, Cap sur, Une semaine en.
→ Culturel : Guide Voir (09), Guide Jaguar (07), Insider's (06), Nelles (04), National Geographic (03), Guide Vert, Manufacture, Bibliothèque du Voyageur.
• Miami (ou autre) uniquement
→ En français : Ulysse "Miami" et "Disneyworld (08), Cartoville (08), Time Out (05), Aller-retour, Berlitz (+ "Disneyworld").
→ En anglais : Lonely Planet (+ "Central Florida" et un titre "plongée"); Rough Guide; Frommer's plus diverses autres collections américaines.
C'est l'un des principaux atouts de la Floride qui dispose d'un climat sub-tropical. Journées très agréables et nuits parfois fraîches de novembre à avril (meilleure période de visite avec aussi une grosse affluence), et le reste du temps chaleurs excessives avec un fort taux d'humidité. Risques de cyclones d'août à octobre.
On peut se baigner toute l'année dans le sud avec une eau qui va de 20 à 30 C selon les époques.
Equipement
Prévoir des vêtements légers plus un lainage pour les soirées d'hiver. Egalement de quoi se protéger du soleil et de la pluie en saison.
• 1498 : l'anglais John Cabot croise au large de la Floride alors peuplée d'environ 100 000 indiens.
• 1513 : découverte "officielle" de la Floride par les espagnols (Juan Ponce de Leon).
• 1565 : fondation par les espagnols de la première colonie permanente des USA actuels à St Augustine. Celle-ci sera détruite par les anglais 20 ans plus tard.
• XVIIe - XVIIIe siècle : rivalités anglo-espagnoles sur la côte atlantique et les Caraïbes. La Floride devient plus ou moins anglaise avant d'être officiellement reconnue espagnole après la Guerre d'Indépendance (1775-1781).
• 1814 : les américains qui ont des visées sur le territoire entrent dans le nord de la Floride sous prétexte de faire la guerre aux indiens Séminoles.
• 1819 : les Etats-Unis achètent la Floride à l'Espagne.
• 1830 : le Congrès américain décide que tous les indiens de la côte Est doivent être transférés en Oklahoma dans le Midwest. Refus des Séminoles (2e guerre Séminole) qui seront finalement isolés au sud dans les Everglades.
• 1845 : la Floride devient état américain.
• 1861-1865 : Guerre de Sécession, la Floride est du côté sudiste pour lesquels elle sert de plateforme commerciale.
• Fin XIXe - début XXe siècle : grâce à son climat, l'état devient une destination hivernale pour riches américains.
• 1941-1945 : la région accueille de nombreuses troupes chargées de la surveillance des côtes.
• Années 60/70 : avec la création du parc d'attractions de Disneyworld (le plus grand au monde), la Floride devient une destination touristique encore plus recherchée tant au niveau national qu'international. En parallèle, arrivée massive d'immigrants cubains et latinos et début des conflits raciaux et culturels entre ceux-ci et la population Blanche. La Floride devient également une plaque tournante du trafic de drogue entre les USA et l'Amérique Latine.
• 2000 : après plus d'un mois de polémique "juridico-politique" en Floride, le républicain G.W. Bush est élu Président des Etats-Unis.
Plus...
Repères • A la pointe Sud-est des USA, face à Cuba • Superficie : 170 451 km2 • Point le plus haut : Britton Hill (105 m) • Point le plus bas : niveau de la mer • Population (2014) : 19 089 000 habitants • Capitale : Tallahassee • Principales villes : Miami, Jacksonville, Orlando, Tampa • Conduite à droite |
Présentation
Etat au relief plat, la Floride est bordée à l'est par l'Atlantique et à l'ouest par le Golfe du Mexique. Au delà de l'image touristique des stations balnéaires et des parcs d'attractions, elle possède aussi une nature sauvage avec notamment des forêts (au nord) et des marais (Everglades) qui abritent une faune et une flore riches et variées.
La Floride est le quatrième état le plus peuplé des Etats-Unis. Elle profite à la fois d'une migration interne aux USA, dûe à son image et à son climat, et d'une extérieure moins bien perçue avec la venue assez récente de centaines de milliers de cubains et de latinos. De fait, à Miami et dans une large partie de l'état, l'espagnol est tout autant parlé que l'anglais.
La Floride vit essentiellement du tourisme et de sa production d'agrumes.
La Floride est le quatrième état le plus peuplé des Etats-Unis. Elle profite à la fois d'une migration interne aux USA, dûe à son image et à son climat, et d'une extérieure moins bien perçue avec la venue assez récente de centaines de milliers de cubains et de latinos. De fait, à Miami et dans une large partie de l'état, l'espagnol est tout autant parlé que l'anglais.
La Floride vit essentiellement du tourisme et de sa production d'agrumes.
jeudi, 10 septembre 2009 10:22
Transverses
Transverses
7 rue Hérault, 92100 Boulogne
Tél./fax : 01 49 10 90 84
7 rue Hérault, 92100 Boulogne
Tél./fax : 01 49 10 90 84
Entretien avec Dora Valayer
Qu'est-ce que l'association Transverses ?
Transverses est une association "de réflexion, d'information et d'action" sur le tourisme, notamment concernant celui, le plus important, des pays du Nord de la planète vers les pays du Sud. Elle est membre du TEN (Tourism European Network) et membre associé du réseau RITI-MO (Réseau de centres d'information sur les pays du Sud). Elle fonctionne presque uniquement avec les cotisations de ses adhérents.
Quel est son but ?
Concrètement elle informe et fait partager ses préoccupations sur les méfaits dus à un tourisme de masse, et quelquefois peu soucieux des problèmes rencontrés sur place par la population locale. Elle s'efforce de soulever des interrogations et de susciter des débats relatifs aux effets d'un tourisme mal contrôlé. Elle favorise un dialogue permanent entre les pays émetteurs de tourisme et les pays récepteurs. Une de nos préoccupations, conformément à un certain nombre de textes et de documents comme la "Charte du Tourisme durable" publiée entre autres par l'Organisation Mondiale du Tourisme, est de voir les populations locales associées aux politiques touristiques pour qu'elles en deviennent à leur tour actrices plutôt que de les subir.
Les aménagements touristiques entraînent trop souvent des déplacements de populations et une urbanisation de fait à proximité des zones touristiques qui contribuent parfois à accroître les bidon-villes et leur précarité. Ces aménagements de zones touristiques sont souhaités par un certain nombre de gouvernements des pays sous-industrialisés, dans la perspective d'apports financiers, mais les populations locales, non consultées, se voient souvent dépossédées de leur territoire, et leurs coutumes et manière de vivre s'en trouvent bouleversées.
Comment opérez-vous ?
Nous gérons un centre de documentation qui est ouvert à la consultation pour mettre un certain nombre d'informations à la disposition de différentes catégories de personnes (étudiants, membres de réseaux associatifs, journalistes...) et nous sommes en relation avec d'autres lieux de documentation. Nous sommes en contact avec des écoles de tourisme afin de sensibiliser les futurs professionnels en vue d'un tourisme plus responsable. Nous participons également à des colloques comme celui de "Tourisme et Biodiversité" à Berlin et nous suivons l'actualité touristique. Nous avons des correspondants dans tous les continents afin d'instaurer un dialogue avec les pays concernés.
Quels conseils pourriez-vous donner aux voyageurs ?
Le respect de la population locale qu'ils ont en face d'eux, se dire que l'accueil reçu dépend beaucoup du comportement des touristes précédents, s'interroger sur ce qu'il y avait à cet endroit avant qu'un complexe hôtelier soit construit.
Des pays comme le Myanmar (Birmanie) même s'ils sont magnifiques justifient le boycott; à ce sujet d'ailleurs Aung San Suu Kii elle-même (Prix Nobel de la Paix et élue régulièrement par le peuple birman) a demandé aux touristes de ne pas venir dans son pays (pour le moment). * La situation réelle de ce pays échappe en effet à la plupart des visiteurs, parce que les Birmans peuvent courir des risques s'ils parlent librement à des étrangers.
De façon générale, le meilleur conseil que nous puissions donner aux voyageurs est de lire avant de visiter un pays le rapport d'Amnesty International. Nous sommes aussi demandeur d'informations sur les pays que les globe-trotters visitent et serons heureux de recevoir tout type de renseignements qu'ils jugeront utiles.
* Choix discutable et pour lequel on renvoie à la question "Peut-on aller dans un pays qui ne respecte pas les droits de l'Homme ?" traitée dans l'une des rubrique d'abm.fr; NDLR.
Publié dans
Tourisme responsable
jeudi, 10 septembre 2009 10:22
Réseau Jeunes Solidaires
Réseau Jeunes Solidaires
10 quai Richemont, 35000 Rennes
Tél. : 02 99 30 48 11
10 quai Richemont, 35000 Rennes
Tél. : 02 99 30 48 11
De 1997 à 1999 la campagne "Tourisme et développement" initiée par le Réseau Jeunes Solidaires dénonçait les méfaits du tourisme de masse, informait et formait à un tourisme plus équitable. Aujourd'hui le RJS favorise des engagements citoyens en Europe pour promouvoir et soutenir le droit des jeunes du Sud à être pleinement acteurs de leur développement (liberté d'expression, droit du travail, droit à l'éducation). Les échanges entre jeunes du Nord et du Sud devraient être un support à l'éducation, au développement.
"Promouvoir l'échange par le partenariat et non l'assistanat". L'association a également conçu une exposition sur 10 aspects du tourisme : Etat des lieux du tourisme; Fonctionnement du tourisme; Impact sur l'économie locale; Les emplois du tourisme; Tourisme et développement; etc, avec un livret d'accompagnement (23 €). Egalement une revue de presse de 244 pages (8,5 €), la Charte du tourisme durable (1 €), 5 dossiers thématiques (1 €/dossier) ou pour l'ensemble des documents un tarif promotionnel de 200 FF.
Entretien avec Roland Soubeyrand,
responsable du RJS de Rennes
responsable du RJS de Rennes
Quelles actions entreprend le RJS dans le domaine du tourisme et du développement ?
Nous agissons en trois points :
1) sensibiliser sur l'impact du tourisme en Afrique, en Asie et en Amérique Latine par une campagne d'information auprès des voyageurs et des professionnels (expositions, bulletins, articles dans les magazines) et en travaillant avec d'autres associations.
2) développer le tourisme alternatif et promouvoir un tourisme maîtrisé par les populations locales. Nous attirons l'attention, avec d'autres associations, sur les disparités entre pays pauvres et pays riches.
3) favoriser l'échange avec des villageois et faire réfléchir les voyageurs sur l'impact de leur présence dans un pays en préparant son voyage, en se documentant sur les pays et en se posant parfois des questions telles que "qu'est-ce qu'un don ?", "quels sont les effets positifs et négatifs de ma présence ?". Nous montons des opérations pour aider des jeunes qui partent avec des associations de solidarité internationale à trouver la meilleure documentation sur le pays. Ce dispositif existe depuis 4 ans, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères.
Comment voyez-vous les globe-trotters ?
Je les classe dans le domaine du tourisme alternatif. Il est légitime de voyager pour trouver le soleil, se reposer, découvrir. Les globe-trotters, en mangeant sur les marchés, en dormant chez l'habitant, en utilisant les transports locaux, participent au développement de l'économie locale.
Quelles sont les actions que pourraient entreprendre les voyageurs au cours de leur périple ?
Ils devraient aller à la découverte d'un pays, de ses habitants, de sa culture. Avec la multiplication de l'accueil local, on peut comprendre un peu mieux la vie d'un peuple. Attention aux effets pervers de l'hébergement payant. Il faut être prudent et ne pas tomber dans un système qui deviendrait vite néfaste. Un voyageur individuel a tout intérêt à se renseigner, à savoir ce qui existe sur les initiatives locales.
Pensez-vous que le voyageur est aussi responsable du devenir de l'endroit qu'il visite ?
Bien sûr, le tourisme est durable si le voyageur a la volonté de diminuer les inégalités sur la planète. En quoi mon voyage peut-il avoir un impact positif ? Voilà la question ! Essayer de valoriser des initiatives, entretenir des correspondances, créer des échanges sur le long terme, participer à des débats de fond sur le problème de la santé, du développement, etc.
Il faut aussi promouvoir l'échange culturel, parler de la religion, de la place de la femme; c'est une façon de faire avancer les idées. Prendre conscience de la richesse d'un pays, de sa culture, de ses langues et surtout comprendre la logique des habitants qui explique leur choix de vie. Le voyageur pourrait aussi montrer que partout des gens anonymes se battent pour un monde meilleur et équitable.
Faut-il alors "éduquer" les voyageurs ?
Oui, dans la complémentarité, si le voyageur est prêt à s'informer. Je pense que les compétences d'ABM sont complémentaires avec des associations comme la nôtre. Former un voyageur sur différentes facettes (culturelles, économiques, pratiques, etc.) est un facteur pour un développement du tourisme d'une façon intelligente. Il faut également faire connaître les effets néfastes.
Les voyageurs doivent avoir la volonté de se former, s'intéresser à ce qui existe et être solidaires.
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Tourisme responsable
jeudi, 10 septembre 2009 10:22
Planète Urgence
Planète Urgence
7 rue Jean Mermoz
78000 Versailles
Tél. : 01 39 020 600
7 rue Jean Mermoz
78000 Versailles
Tél. : 01 39 020 600
Trois milliards d'être humains vivent dans des conditions d'extrême précarité, ne pouvant correctement se nourrir, se soigner, se loger et s'instruire. Dans vingt ans, nous serons deux milliards de plus. Si les programmes de coopération et de développement apportent beaucoup aux populations démunies, ils ne peuvent pas couvrir l'ensemble des besoins. Voilà pourquoi, l'association Planète Urgence (anciennement Congé Solidaire), créée par Atlas Logistique, ONG spécialisée dans l'aide humanitaire d'urgence, a vu le jour en 1998.
Entretien avec Sabine Delafosse
Pouvez-vous nous décrire l'objet de votre association ?
Planète Urgence est une association pour l'aide humanitaire et la coopération internationale. Son objectif principal est d'aider tout citoyen du Nord, salarié d'entreprise, à contribuer au développement durable des pays du Sud.
Planète Urgence propose aux salariés des missions humanitaires de courte durée (15 jours à 1 mois maxi) financées pour tout ou partie par leur entreprise. L'entreprise finance l'expatriation de ses collaborateurs alors que le salarié prend son temps de congé personnel (congés payés, RTT, congé sans solde). En fait notre association sert d'intermédiaire entre les missions humanitaires et les volontaires.
Comment-vous faites vous connaître du grand public et des entreprises ?
Nous avons permis à plus d'une centaine de salariés de partir en mission humanitaire, mais nous recherchons toujours de nouvelles personnes. Nous essayons de nous faire connaître par les entreprises, et quelques-unes ont d'ailleurs intégré les congés solidaires à leur politique interne. Mais c'est souvent les salariés eux-mêmes qui en parlent au sein de leur société.
Comment préparez-vous les candidats au départ ?
Ils suivent obligatoirement avant de partir une formation au développement (16 heures) ainsi qu'une préparation au départ où leur mission est plus particulièrement abordée (8 heures). Durant toute la période précédant le départ, l'équipe parisienne est à leur écoute. Sur place, ils sont accueillis et encadrés par l'agent de développement de Planète Urgence et travaillent en collaboration avec les associations et ONG locales. A leur retour, afin d'assurer la continuité des projets sur place et le relais entre volontaires, ils doivent remettre un rapport à l'association.
Dans quels domaines agissez-vous ?
Planète Urgence agit dans trois domaines : la formation des adultes (gestion, comptabilité, informatique et nouvelles technologies), l'animation en faveur des enfants et des jeunes avec deux types de partetenaires que sont les associations locales et le ministère de l'éducation du pays, et enfin l'aide à la création et au développement de micro-entreprises.
Nous avons en permanence des missions au Mali, au Kosovo, au Liban, en Albanie, en Tanzanie et à Djibouti. Nous agissons ponctuellement aussi dans d'autres pays comme au Honduras après le passage de l'ouragan Mitch, ou au Brésil pour réaliser un film vidéo sur les peuples d'Amazonie.
Pensez-vous que les voyageurs peuvent s'impliquer dans de tels projets ?
Bien sûr, l'habitude des rencontres avec d'autres cultures est un atout lorsqu'on part dans le cadre d'une mission humanitaire. Et puis c'est aussi une façon de voyager différemment en participant à une chaîne de solidarité entre le Nord et le Sud.
Concrètement, si je souhaite partir en congé solidaire, par où dois-je commencer ?
Appelez-nous ou connectez-vous à www.congesolidaire.org. Ensuite, Planète Urgence examinera votre profil et contactera votre entreprise en lui proposant de s'investir dans le projet en le finançant. Certains projets n'aboutissent pas. Le congé solidaire n'est pas un droit; seul l'employeur peut décider de la concrétisation d'un projet, l'association essayant de trouver les arguments pour finaliser les demandes.
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Tourisme responsable