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jeudi, 01 décembre 2022 13:23

Quels documents pour obtenir un VISA ?

Écrit par

Un visa est un document qui permet à des personnes françaises - ou d’une autre nationalité - d’entrer dans certains pays étrangers et de pouvoir y séjourner pendant une certaine période. La demande de visa peut être compliquée, il est donc important de comprendre quels sont les documents requis et comment le processus fonctionne. Cet article de blog vous fournira toutes les informations dont vous avez besoin pour obtenir un visa.

Le processus de demande 

Tout d’abord, sachez que près de 186 pays sont accessibles sans visas avec le passeport français. Toutefois, si le pays dans lequel vous souhaitez voyager n’est pas accessible sans ce précieux sésame, il vous faut en conséquence réaliser une demande de visa. Ainsi, vous devez d'abord identifier le type de visa dont vous avez besoin. Une fois le visa exact défini, il faut alors se renseigner auprès de l’ambassade du pays visé pour connaître toutes les pièces à fournir pour monter votre dossier de demande. Dans la grande majorité des cas, un extrait d’acte de naissance doit être fourni. Ce document peut être obtenu auprès de votre mairie de naissance. Si cette dernière est située loin de votre localisation actuelle, sachez qu’il est possible de faire cette demande en ligne, comme par exemple pour les DOM-TOM, en demandant un acte de naissance à Mamoudzou, à Pointe à Pitre, ou à Saint Denis.

D’autre part, soyez attentif et prenez connaissance attentivement de toutes les instructions avant de commencer la procédure de demande, car toute erreur ou omission peut entraîner des retards, voire le refus de votre demande de visa. Il faut également s’y prendre à l’avance, car généralement plusieurs mois sont nécessaires pour traiter la demande et avoir une réponse.

Documents requis 

Naturellement, les documents requis dépendent du type de visa demandé, mais vous aurez bien souvent un formulaire avec des informations de base à fournir (qui êtes-vous, pourquoi souhaitez-vous venir, etc). De façon générale, on vous demandera une preuve d'identité (comme un passeport), une preuve de stabilité financière (comme des relevés bancaires), une preuve d'objectif (la nécessité de rendre visite à de la famille ou à des amis, l'envie de travailler dans le pays etc.), et une adresse de résidence durant le séjour. Le détail des documents à fournir varient en fonction de votre nationalité et du pays visé. En ce qui concerne les preuves d’objectif, une invitation officielle à participer à un évènement est nécessaire pour certains pays, comme la Chine. En outre, certains visas peuvent exiger des documents supplémentaires propres aux spécificités du visa, comme une attestation professionnelle de son entreprise.

Processus d'entretien 

Pour certains pays comme les États-Unis, le dossier ne suffit pas. Il faut également participer à un entretien. Il peut s’effectuer en amont avec un fonctionnaire de l'ambassade ou du consulat, ou directement à l’aéroport lors de l’arrivée sur le sol du pays en question. Au cours de cet entretien, les candidats sont interrogés sur leurs antécédents et sur la raison de leur visite. Dans le cas où vous ne parlez pas la langue du pays, un interprète sera disponible pour vous traduire les demandes. Il est important de répondre sincèrement et de donner des réponses claires afin de faire bonne impression à l'interlocuteur. Cela permet d’augmenter ses chances d'obtenir un visa et d’accroître sa légitimité.

L'obtention d'un visa peut être compliquée, mais comprendre le déroulement du processus peut faciliter les choses. Dans tous les cas, il est important de fournir le dossier complet avec toutes les pièces justificatives demandées et de s’y prendre suffisamment à l’avance. En fonction du pays où vous souhaitez vous rendre, des demandes particulières peuvent être faites comme un entretien ou un document attestant de vos antécédents judiciaires. En sachant à l'avance quels documents sont nécessaires et en se préparant minutieusement à l'entretien, l'obtention d'un VISA n'est pas si intimidante.

mardi, 29 novembre 2022 14:48

Au-delà des apparences Frida Kahlo

L’artiste mexicaine, Frida Kahlo, née en 1907 et décédée en 1954, est une artiste inclassable. Sa peinture fut admirée par des peintres tels que Miró ou Picasso et revendiquée par le mouvement surréaliste d’André Breton. Atteinte de poliomyélite enfant, elle est grièvement blessée dans un accident de la circulation à Mexico à l’âge de 18 ans. Pour faire face à la souffrance, au handicap, elle peint et se crée une personnalité hors du commun. Cette exposition retrace l’image qu’elle s’est forgée d’elle-même grâce à des objets exposés pour la première fois en France et qui avaient été mis sous scellés à sa mort par son époux, Diego Rivera : robes traditionnelles tehuana, châles, bijoux, corsets décorés de ses mains, prothèses, etc. Cette exposition est consacrée à Frida Kahlo, en tant qu’oeuvre d’art. De nombreuses photos prises par de grands photographes comme Nickolas Muray, Gisèle Freund restituent sa personnalité. Et enfin, la dernière salle de l’exposition est consacrée à l’influence qu’elle a eue sur le monde de la haute couture. Son image a inspiré encore récemment des créateurs de mode tels que Karl Lagerfeld ou Alexander McQueen. Une exposition originale sur une femme libre et puissante.

Exposition Palais Galliera (Musée de la mode de la ville de Paris)

10, avenue Pierre 1er de Serbie 75016 Paris jusqu’au 05/03/2023

15 €-13 €, ouvert de 10 h à 18 tous les jours sauf le lundi.

Nocturnes les jeudis et vendredis jusqu’à 21 h

lundi, 21 novembre 2022 14:52

Une mini.globecroqueuse en tour du monde !

Nous sommes une petite famille franco-belge : Daphné de 5 ans, et ses deux parents. Nous avons décidé de prendre une année sabbatique pour mordre la vie à pleines dents et sommes partis pour un grand voyage de plus d’un an autour du monde, avec un retour en août 2023.

L’objectif est de faire découvrir à Daphné notre belle planète. L’itinéraire doit lui permettre d’observer de nombreux animaux dans leur milieu naturel. Il traverse des paysages d’une grande diversité, des montagnes de Patagonie, aux déserts de Namibie, en passant par les forêts d’Amazonie ou les parcs naturels d’Australie.

La rencontre et l’échange culturel forme aussi une partie importante de notre tour du monde : nous souhaitons en effet effectuer quelques volontariats lors de ce voyage, pour donner un peu de notre temps (protection des tortues marines au Costa Rica) ou être en immersion dans certains pays (communauté indigène en Amazonie).

Daphné suivra le programme de Grande Section (3ème maternelle en Belgique) pendant le voyage afin qu’elle soit prête pour la rentrée prochaine.

Afin de partager nos aventures avec nos familles, amis et voyageurs, nous avons créé un compte Instagram et une page Facebook, sous le pseudo de : @mini.globecroqueuse

vendredi, 18 novembre 2022 10:44

Exposition Faut-il voyager pour être heureux ? 

Au cœur du 7ème arrondissement à Paris, la fondation EDF propose une réponse artistique à la question suivante, simple mais poignante, “Faut-il voyager pour être heureux ?”.

La collection entreposée donne lieu à des multitudes de réponses en interrogeant le sens que les artistes attribuent aux voyages, aux déplacements, sous le joug du réchauffement climatique et du tourisme de masse. Ces réflexions poétiques sont alimentées par des entretiens vidéo projetés, où sont développées des thématiques précises, signe que le voyage nous parle à tous.

Coup de cœur pour les toiles souvenirs de Jean-Christophe Norman, petites reproductions de couchers de soleils qu’il peint en vadrouille pour les envoyer à ses proches, telles des cartes postales.

Encore quelques semaines avant la fin de cette exposition, n’hésitez pas à y faire un saut !

Attention, réservation en ligne. Gratuit.

Espace Fondation EDF du 20 mai 2022 - 29 janvier 2023

jeudi, 17 novembre 2022 13:40

Journée du Voyage et de l'Aventure à Paris

Samedi 26 novembre de 14h30 à 20h

Un moment d'échanges et de passion entre voyageurs en plein coeur de Paris.


Salle Jean Dame
17 rue Leopold Bellan 75002 Paris
M° Sentier

https://www.abm.fr/event/2787-journee-du-voyage-et-de-l-aventure.html

jeudi, 17 novembre 2022 13:29

Film « Zanskar, les promesses de l’hiver » en DVD

au profit des protagonistes du film.

Dans une vallée himalayenne nichée à 3500 mètres d’altitude, vivent 13 000 âmes en harmonie, encore coupées du monde au coeur de l’hiver  À cette saison, le seul moyen de se rendre dans cette vallée est de suivre Le Tchadar, un fleuve gelé.

A l’aube de ses trente ans, Caroline Riegel est tombée amoureuse du Zanskar, vallée sublime, rebelle et délaissée au nord-ouest de l’Inde, dans la région du Ladakh.. Elle y a vécu un premier hiver majestueux qui a chamboulé son existence. Elle s’est liée d’une amitié forte avec une petite communauté de nonnes bouddhistes, des femmes remarquables qu’elle a appelées les Semeuses de Joie. A leurs côtés, la vie est paisible, collective, joyeuse ; rien n’est superflu et le rire omniprésent.

Depuis, au fil des nombreux séjours qu’elle a effectués dans cette région, elle s’est engagée à soutenir ces amies sans ressources et au bas de l’échelle bouddhiste, et constate que l’isolement qui protège encore cette vallée des pressions d’un monde gourmand et ultra rapide n’est désormais palpable que l’hiver.
Alors elle décide de filmer l’hiver dans cette vallée et ses montagnes, de janvier à mars 2020, afin de témoigner de ce Zanskar d’antan avant qu’il ne s’efface complètement. Ce nouveau film de Caroline « Zanskar, les promesses de l’hiver » (Arte, Ushuaïa TV) fait suite au premier volet multi-primé « Semeuses de Joie » (France 5, Ushuaïa TV). Il a reçu le Trophée du Globe-Trotters lors du festival 2022 d’ABM et est désormais en vente au profit intégrale de la nonnerie via l’association THIGSPA fondée par Caroline Riegel.

 

Nous avions quitté notre chère patrie en janvier 2020. Nous rêvions du Myanmar, hésitants car solidaires des Roningyas rejetés et obligés de fuir au Bangladesh. Mais, plus de voyageurs visiteraient ce pays, plus son gouvernement serait peut-être contraint de modifier sa politique ? C’est donc l’esprit libre et optimiste que nous avons atterri à Mandalay, 2 000 000 habitants, dernière capitale royale, après avoir survolé des montagnes innombrables et verdoyantes d’où émergeaient quelques rares habitations. Un vieux bus insolite aux rideaux de dentelle et au tableau de bord orné d’un bouddha en plastique nous amena, à notre plus grand étonnement, directement à l’hôtel. Quel accueil chaleureux ! Boisson fraîche et sourires !

Aucun touriste ? Nous comprendrons seulement plus tard, que c’était à cause d’un virus inconnu.

Mais, pour nous, la rencontre avec les Birmans empressés de nous apporter aide et gentillesse, commençait. La réciprocité était évidente ! Les touristes sont une chance pour le Myanmar oublié de tous, sauf des spéculateurs et habituellement des nombreux touristes chinois. Nous voilà immergés dans les dorures et la ferveur des fidèles à la pagode de Mahamuni. Harmonie totale, raffinement absolu, collage de feuilles d’or sur le bouddha géant. Hors du temps, celui de la spiritualité nous happe. Les pèlerins, bras chargés de fleurs et d’offrandes, défilent dans une sorte de ballet incessant d’une pagode à l’autre dans le sens des aiguilles d’une montre, indifférents aux voyageurs que nous sommes. Nous avons l’impression d’être voyeurs, impression qui se dissipera car peu à peu nous délaisserons nos schémas occidentaux. Un défilé d’une centaine de couples en habits de fête, passe devant nous, puis prend la pose. Profusion de tissus chamarrés et de coiffes extraordinaires. Les nostalgiques d’une époque révolue sont parés de leurs plus beaux atours loués pour un mariage. À ce stade de notre périple nous n’avons pas encore découvert la dure réalité du Myanmar. Nous sommes sur une autre planète.

 Nous comprendrons plus tard à quel point le bouddhisme est essentiel pour ce peuple. Beaucoup de Birmans n’ont que cet échappatoire pour avancer et espérer une vie meilleure. Les plus pauvres donnent le plus : un petit bouquet de fleurs, un peu de riz, une feuille d’or si précieuse.

Mandalay est un joyau : moines, au petit jour, recevant leur part de riz quotidien ; étonnement devant le poste à essence ambulant ; ravissement dans le quartier des sculpteurs de bouddhas de pierre blanche ; marchés de rues. Mais aussi consternation devant ces travailleurs miséreux, aux vêtements sales et déchirés, ramassant et triant des déchets pour les amener en d’autres lieux où ils s’accumuleront à nouveau. Plus loin, sur le pont de teck d’U Bein construit en 1849 pour relayer la ville à la campagne pendant la mousson, nous avançons dans un paysage sublime, au coucher du soleil. Des barques nostalgiques passent au milieu du lac TaungThaMan, des plantes aquatiques et des canards pendant qu’une charrette au loin, tirée par un cheval amaigri, ramène le paysan local dans son village. Une femme assise sur le pont étroit, les yeux vagues, loue des moineaux, pour un cours envol porte-bonheur, ceux-ci attendant, dans leur cage l’opportunité de s’échapper quelques instants avant d’y revenir disciplinés. Plus loin, un moine médite, impassible, au milieu de jeunes filles aux beaux yeux bridés parfaitement maquillés et aux ongles peints, posant sous leur ombrelle, oubliant la beauté qui les entoure pour focaliser l’appareil sur leur image digne d’un film de Wong Kar-Wai (In the Mood for Love). De l’autre côté du pont, tout est différent, c’est la sortie de l’école : les enfants aux joues colorées de bois de tanakan broyé, s’interpellent, rient, s’arrêtent dans les échoppes pour acheter des bonbons pour quelques kiats. Le village est paisible, verdoyant, les maisons simples. Un portail ouvert, donne sur une cour jonchée de détritus. En son milieu, une femme fabrique de larges nasses en bois de fibres de bambou. Elle nous invite d’un geste à la rejoindre. Rencontre éphémère, générosité et partage encore. Plus loin, je m’assois sur la marche d’un salon de coiffure. Une jeune femme en sort et insiste pour que je me repose. Dans un bon anglais, elle discute avec moi, me demande d’où je viens, nous échangeons sur nos familles, photos à l’appui ; moment précieux, sans frontières.
Nous traversons la ville en tuk-tuk — nous en prendrons beaucoup en deux mois, des bancals avec de petits rideaux de tissu ou de plastique, certains avec un portillon pour nous empêcher de tomber et d’autres aux 4 vents, d’autres pimpants neufs —, dans un froid vif, car ici, le contraste de température est grand entre le matin et l’après-midi au mois de janvier.

Les merveilles se succèdent : le sanctuaire de la pagode Kuthodaw contient des milliers de textes dictés par Bouddha au 1er siècle avant J C, gravés par les scribes à partir de manuscrits sur feuilles de palmiers répertoriant l’enseignement bouddhique, Le Kripitaka. En sampan, long bateau à fond plat, nous accosterons sur la rive orientale du fleuve Irrawaddy. Nous nous trouverons à nouveau dans des lieux magiques, au milieu des champs et des rizières, des vestiges de cités anciennes datant du XIVe jusqu’au XVIIIe siècle, à Innwa, capitale des pierres précieuses.

Un jeune homme, charmant et doux, nous propose des petites clochettes pour un prix dérisoire, des femmes le concurrencent dans une ambiance bon enfant : pas cher, joli alors, pas cher, nous serinent-elles, en éclatant de rire. Une carriole, aux pompons colorés et aux coussins désuets, nous conduit vers cette antique cité dévastée par deux tremblements de terre. Une jeune fille nous suit à vélo, pour nous vendre son artisanat. Dans le beau monastère Bagaya aux colonnes de teck noirci et patiné de brai de pétrole et aux portes sculptées, règnent calme et sérénité, autour des novices de l’école pour enfants défavorisés.

Dans le silence du monastère de Maha Aung Mye Bon Zan, à la structure impressionnante et aux escaliers monumentaux, nous assistons à une scène insolite : un mannequin, une fleur de manguier dans les cheveux, pose en longue robe de soirée, probablement pour un magazine. Nous croiserons plus loin, dans un son de clochettes cristallines, une autre calèche au milieu des chemins de terre battue et des champs de canne à sucre. Mais c’est le moment du retour, nous quittons ce lieu hors du monde. Plus loin, vite installés, la table nettoyée, on se presse autour de nous, sourire aux lèvres, heureux de nous accueillir avec des beignets de minicrevettes séchées et des légumes frits grâce à un barbecue improvisé dans un bidon en fer. Le lendemain, nous traversons encore le fleuve. Arrivés sur la berge, une charrette, en bois patiné par le temps, sur laquelle est gravé TAXI, semble nous attendre, avec ses deux magnifiques bœufs blancs. La pagode Hsinbyume, édifice immaculé de 50m de haut, ressemble à un immense escargot tournant autour de set terrasses concentriques évoquant les sept chaînes de montagnes avoisinantes : un hommage à la femme du roi Bagyidaw. Enfin, la cloche de Mingun, la plus grande au monde (90 tonnes) nous renverra à la vision de la centaine d’ouvriers - esclaves, la hissant sur son support au XIXe siècle ! Dans Mandalay, nous irons de surprise en surprise, du marché de jade à la fabrique de feuilles d’or, en passant par le marché local où les hommes jouent au billard. Nous y déjeunerons au grand étonnement de la cuisinière, car nous serons les seuls clients européens. Encore rire et partage par l’intermédiaire d’un petit garçon qui nous fait un petit bonjour de la main tout à la joie d’attirer notre attention. Voilà comment débuta notre émerveillement au Myanmar !

En relisant ces lignes, aujourd’hui, nous avons le cœur serré en pensant à ce peuple si accueillant et généreux. Nous avions été étonnés de ne pratiquement jamais rencontrer de militaires ; tout semblait simple. Nous n’étions pas dupes. Peu de Birmans osaient s’exprimer sur la politique. Quelques trop rares photos de Aung San Suu Kyi accusée de trahison par l’ONU, coupable ou contrainte par la junte militaire de nier la dure répression des Rohingyas et aujourd’hui à nouveau privée de liberté.

Il ne reste plus qu’à espérer que le courage et la détermination de ce peuple opprimé aboutissent à une évolution positive. Mais comment y croire ? Rien ne va dans ce sens. La pandémie mondiale accentue le manque de prise de position des pays susceptibles de leur venir en aide. Et malgré toutes les prières dans les temples débordant de richesses, il faudrait un miracle pour que la situation s’améliore.

< Marie-Claire Dupont (34)

 
vendredi, 04 novembre 2022 09:55

Festival d'ABM Orléans

Festival des Bouts du Monde 
Vendredi 2 et samedi 3 décembre 2022 
Centre culturel La Passerelle, 57 boulevard de Lamballe, 45400 Fleury les Aubrais 
https://orleans.abm.fr/

Les 2 et 3 décembre 2022, nous donnons rendez-vous, le temps de notre Festival des Bouts du Monde, à tous ceux qui aiment le voyage et les rencontres. Vous découvrirez des films de voyage, d’aventure, de découverte. Nous parlerons environnement, peuples et respect des coutumes.

Au programme :
Une conférence à la bilbiothèque, et neuf films au centre culturel, présentés par leurs auteurs.
Librairie éphémère avec notre partenaire Transboréal.
Stands et ateliers, en accès libre.
Exposition Objectifs de développement durable.

Buvette-restauration le samedi.
Buffet le vendredi, inscription obligatoire.
Repas : 07 50 07 95 72 /

Pendant tout le festival
Le public pourra rencontrer des réalisateurs, des voyageurs, des écrivains.
Sur le stand d’Aventure du Bout du Monde, le public pourra faire connaissance avec l’association, échanger des infos voyage, se procurer les derniers numéros du magazine Globe-Trotters et les livres édités par l’association.

Plein tarif : 7 € l'après-midi ou la soirée
Tarif réduit : 5 €
Abonnés / adhérents : 4 €
Pass journée, plein tarif : 12 €

La réservation est plus que recommandée pour la soirée d’ouverture qui se déroulera dans la petite salle (160 places) du centre culturel.

Billetterie : 02 38 83 09 51 / Festival des Bouts du Monde 
 Vendredi 2 et samedi 3 décembre 2022 
 Centre culturel La Passerelle, 57 boulevard de Lamballe, 45400 Fleury les Aubrais 

Les 2 et 3 décembre 2022, nous donnons rendez-vous, le temps de notre Festival des Bouts du Monde, à tous ceux qui aiment le voyage et les rencontres. Vous découvrirez des films de voyage, d’aventure, de découverte. Nous parlerons environnement, peuples et respect des coutumes.

Au programme
Une conférence à la bilbiothèque, et neuf films au centre culturel, présentés par leurs auteurs.
Librairie éphémère avec notre partenaire Transboréal.
Stands et ateliers, en accès libre.
Exposition Objectifs de développement durable.

Buvette-restauration le samedi.
Buffet le vendredi, inscription obligatoire.
Repas : 07 50 07 95 72 /

Pendant tout le festival
Le public pourra rencontrer des réalisateurs, des voyageurs, des écrivains.
Sur le stand d’Aventure du Bout du Monde, le public pourra faire connaissance avec l’association, échanger des infos voyage, se procurer les derniers numéros du magazine Globe-Trotters et les livres édités par l’association.

Plein tarif : 7 € l'après-midi ou la soirée
Tarif réduit : 5 €
Abonnés / adhérents : 4 €
Pass journée, plein tarif : 12 €

La réservation est plus que recommandée pour la soirée d’ouverture qui se déroulera dans la petite salle (160 places) du centre culturel.

Billetterie : 02 38 83 09 51 /

Télécharger le programme :
pdfProgramme Festival 2022 (pdf)
vendredi, 04 novembre 2022 09:11

Exposition Afghanistan - Ombres et Légendes et Sur le fil - Musée Guimet

Afin de célébrer le centenaire de la Délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA), le musée Guimet met à l'honneur le pays à travers deux expositions.

La première, Ombres et Légendes, présente un panel d'œuvres dont la majorité provient des nombreuses recherches archéologiques pilotées par la DAFA. L’occasion d’apercevoir le riche héritage architectural que possède l'Afghanistan, aux multiples visages, entre stupas et mausolées.

La collection est enrichie par les fonds de divers musées, mêlant photographies et objets ethnologiques, pour dépasser l’imaginaire construit autour des paysages du Moyen-Orient. De plus, l’exposition permet au visiteur d’observer des sites désormais inaccessibles pour nous, voyageurs.

À l’étage, on retrouve l’exposition Sur le fil, où plusieurs pièces de la maison de couture Zarif Design sont exposées. De magnifiques broderies sont apposées sur le chapan, long manteau afghan. Le travail d’orfèvre des artisans est remarquable, les couleurs et motifs également.

Par ailleurs, la maison de couture revendique son appui aux femmes, en temps de conflits, par la création textile comme moyen de résilience.

jeudi, 03 novembre 2022 09:14

Bienfaitrice à Madagascar

En 2004 nous partons, ma sœur et notre maman, visiter Madagascar. Connaissant les conditions de vie, nous voulons apporter un peu à ce peuple qui manque de tout. Nous ne savons pas quoi et à qui donner quand, un beau matin, arrive une invitation pour une conférence avec sœur Emmanuelle. Moment magique, résonnent encore ses «Yalla» qui donnent envie de bouger. Florence, journaliste, intervient ce soir-là avec la religieuse et nous communique les coordonnées de Thérèse, religieuse d’Antananarivo avec laquelle elle a travaillé à “Ankasina”. Thérèse nous liste alors ses besoins : médicaments pour les enfants, articles scolaires, vêtements enfants et adultes.  

Dès notre arrivée à Tana, nous nous rendons à “Ankasina”. Sœur Thérèse, petite et frêle femme, dynamique et énergique, nous fait visiter son centre, rencontrer le docteur, la sage-femme, l’infirmière, les institutrices et les enfants. Quel personnage ! Elle nous fait vivre des moments intenses que nous ne sommes pas prêtes d’oublier. Lors de cet après-midi, elle nous parle de sa vie et nous apprend qu’elle fait partie d’une congrégation sarthoise, qu’elle va en pèlerinage à Lourdes avec notre grand-mère… Que le monde est petit !

Thérèse est née à Paimpol, dans les années 1930. Insouciante pendant l’adolescence, elle sent le besoin d’aider les autres et devient religieuse dans la Sarthe. A l’âge de la retraite, elle part à Madagascar soutenir les plus pauvres et s’installe à Antananarivo. Un petit bâtiment fait office de bouée dans le bidonville inondable d’Ankasina. Elle veut porter secours aux enfants mais très vite constate que les 12 000 habitants ont besoin d’aide pour survivre. Le local devient dispensaire. Son obsession d’éduquer les enfants est forte. Avec sa volonté, son opiniâtreté et son courage, elle fonce et mobilise ses relations françaises et malgaches, rencontre même à plusieurs reprises le Président malgache. Rien ne l’arrête, rien ne lui fait peur. Avec les dons obtenus, elle réalise, organise de nouvelles infrastructures avec salles de classe, blocs sanitaires, cuisine, bibliothèque. Elle est si fière de nous parler de sa rencontre avec le couple Chirac qui lui a permis d’installer bancs et tables dans les classes.

Oh, avec sa droiture, elle précise bien que le chèque était de leur nom. Son centre médical fait office d’hôpital de quartier. Elle n’hésite pas à parler contraception aux femmes, allant jusqu’à leur préconiser la pilule. Quel modernisme et quel réalisme pour cette femme de terrain qui comprend ce qu’est la vie, se moquant des tabous. Avec ses yeux pétillants de malice, son sourire, son autorité naturelle, ses réparties, son sens de l’ordre, son désir de sauver, elle a fait de ce centre Ankasina le havre du faubourg. C’est exceptionnel. Les classes pleines d’enfants souriants, joyeux, fiers d’apprendre, nous font réfléchir sur nos modes de vie occidentaux. Comment ne pas être émues devant ces bouilles, si heureuses de partager leur bonheur malgré les conditions de vie, et quelle leçon de les voir se tourner avec admiration et affection vers Thérèse ! Les règles sont faites pour être respectées et Thérèse ne ménage pas les enfants qui comprennent que leur avenir démarre ici. Un repas à base de riz est servi le midi pour tous les enfants du quartier. A l’entrée du centre, elle organise régulièrement des ventes de vêtements contre quelques ariary (100 ariary = 2 centimes) . Elle nous explique qu’il ne faut pas donner pour donner mais bien faire comprendre que tout se mérite. Comme elle a raison et est pleine de bon sens : nous sommes en admiration. Son caractère, sa fougue, sa boulimie à donner aux autres nous impressionnent.

Les conditions de vie et la difficulté du travail ont eu raison de la santé de Thérèse. Fin 2007, elle vient dans un village du pays manceau d’où elle continue à épauler ce centre auquel elle est viscéralement attachée. A chacune de nos visites, elle nous donne des nouvelles, mais ne veut plus y retourner : quitter ses enfants lui a trop fait mal, elle en est restée bouleversée.

Une équipe a été mise en place pour prolonger son œuvre mais, malgré la bonne volonté de ces religieuses, il manque et il manquera toujours le gant de fer dans un gant de velours. Voici quelques années, son état se dégradant, Thérèse a rejoint un centre breton, près de sa famille. Elle a fermé les yeux quelques semaines après notre maman. Il ne fait aucun doute qu’elle parlent souvent des enfants d’Ankasina et de Madagascar qu’elles aimaient tant évoquer.

< Marie-Claude Burgé (72)

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