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Voyager autrement (58)

Vous avez voyagé "autrement", dans une optique solidaire, humanitaire, écologique...? Vous souhaitez témoigner ? Cette rubrique est pour vous. Contactez-nous à .

mardi, 25 juillet 2023 10:04

Histoires de plantes voyageuses

Les plantes peuvent nous faire voyager. Certaines, aujourd’hui banales dans nos jardins, viennent pourtant de très loin. On a parfois oublié leur histoire.

Dans l'ouvrage L’aventure extraordinaire des plantes voyageuses dix histoires de plantes sont contées, associées à dix explorateurs, dix personnages souvent hauts en couleur. Car l’aventure des plantes est avant tout une grande aventure humaine, et les hommes qui sont partis à leur découverte ont parfois risqué leur vie pour explorer des contrées inconnues, à des époques où les conditions de voyage étaient bien plus compliquées qu’aujourd’hui. Difficultés des moyens de transports, zones de conflits, maladies, régions fermées aux étrangers, complexité de l’acheminement des plantes… les obstacles étaient majeurs pour explorer le monde ! Mais c’est grâce à de grands « découvreurs » (les plantes étaient bien sur déjà bien connues des populations locales), que nous avons enrichi nos jardins et nos cultures de végétaux qui ont parfois révolutionné notre alimentation, nos paysages et nos vies. Que ferait-on aujourd’hui sans l’hévéa aux mille utilisations, le thé, le café, le riz, la pomme de terre et bien d’autres encore ? Que ferait-on si nous n’avions pas découvert de nouvelles plantes médicinales comme le quinquina ? Que ferait-on sans les plantes ornementales qui enchantent nos jardins ?

Des plantes venues d’ailleurs

Le théier, Camellia sinensis (L.) Kuntze, nous fait penser à Robert Fortune, une sorte d’espion-botaniste envoyé en Chine en 1848 par la Compagnie britannique des Indes orientales afin de voler le secret du thé aux Chinois et dérober les meilleurs théiers pour les introduire dans les colonies en Inde. Les Anglais, déjà grands consommateurs de thé, avaient déjà tenté de se procurer des pieds de théier, mais les Chinois, malins, leur avaient envoyé des pieds de Camellia japonica L., une autre espèce. Ils n’ont pas tout perdu : c’est ainsi que fut introduit le camélia ornemental en Europe ! Ils ont donc plus tard envoyé un explorateur espion pour dérober les meilleurs théiers.

Le fraisier cultivé, Fragaria x ananassa (Duchesne ex Weston) Duchesne ex Rozier, est le principal hybride qui donne l’essentiel des variétés de grosses fraises cultivées de nos jours. Il a été obtenu par croisement entre le fraisier de Virginie, Fragaria virginiana Mill., ramené par Jacques Cartier et un fraisier du Chili appelé Fragaria chiloensis (L.) Mill. rapporté par un explorateur militaire botaniste français qui portait bien son nom : Amédée-François Frézier.

L’histoire de la pivoine « rockii »

Parmi mes botanistes-explorateurs préférés, je cite souvent Joseph Rock (1884-1962), un Américain à la vie mouvementée et à l’œuvre scientifique exceptionnelle. Grand spécialiste de la flore d’Hawaii et de Chine, il fut aussi géographe, linguiste, photographe et reporter.

Né à Vienne, il était le fils d’un concierge polonais. Jeune homme surdoué, il apprend le chinois en cachette et étudie ensuite l’hébreu, l’arabe, le grec et le latin. Il deviendra d’ailleurs aussi un linguiste de renom. Dès sa majorité, il quitte Vienne, fuyant le destin de prête auquel son père voulait le mener. Il prend un bateau pour New York, exerce différents petits métiers, voyage aux États-Unis et en 1907, s’installe à Hawaï. On raconte que cet homme intelligent et autodidacte s’est fait embaucher comme enseignant avec un faux diplôme. Qu’importe ! Il se fera vite remarqué par son esprit brillant et son travail conséquent (il enseigne à l’Université d’Hawaï et réalise pas moins de 28 000 collections dans cette île ; on le surnommera le « père de la flore d’Hawaï »). Il se fait embaucher comme collecteur de plantes pour l’Université d’Harvard, l’une des plus prestigieuses universités du monde. Rock est envoyé en Asie du Sud Est pour rechercher le Chaulmoogra, Hydnocarpus kurzii (King) Warb., arbre réputé soigner la lèpre. C’est en Birmanie qu’il découvre la plante. Rock se révèle aussi un excellent photographe et commence à publier ses aventures dans National Geographic.

 Après différents voyages en Asie, il va parcourir la Chine pendant de nombreuses années et s’installera dans le Yunnan, dans le village de Yuhu. Il travaille à la fois comme botaniste pour le compte de l’Arnold Arboretum d’Harvard et comme reporter pour le National Geographic. Il collecte pas moins de 100 000 spécimens en Chine, rédige de nombreuses publications et se passionne aussi pour la population locale : il publie le premier dictionnaire naxi-anglais. Ses expéditions ne sont pas discrètes ; il part avec tout un attirail : baignoire gonflable, bouteilles de vin de Bordeaux et disques d’opéra !

Parmi ses trouvailles végétales, on peut retenir une superbe pivoine. La fleur portera son nom : Paeonia rockii ou Paeonia suffruticosa subsp. rockii.  Elle sera classée dans la section Moutan des pivoines. En effet, ces plantes appartiennent à la grande famille des Paeoniaceae et peuvent être soit herbacées, soit arbustives. Si les premières se rencontrent dans différentes régions de l’hémisphère nord, les secondes sont toutes asiatiques. Les pivoines sont connues et vénérées en Chine depuis des millénaires. Elle est surnommée la Reine des fleurs. Les premières pivoines arbustives, Pivoine Moutan, ont été introduites en Europe par le botaniste britannique Joseph Banks vers 1789 (ou 1794). Pour revenir à la pivoine de Joseph Rock, elle a été observée dans une lamaserie où il séjournera quelque temps après avoir sympathisé avec le Prince de Choni. Il découvre sur la terrasse du monastère une pivoine arbustive blanche au cœur pourpre.

De nombreuses autres plantes découvertes au bout du monde, tant ornementales que médicinales ou alimentaires, ont ainsi parcouru la terre avec les grands explorateurs pour venir jusqu’à nous et enrichir nos jardins et nos assiettes. Certaines ne voyagent pas, ou peu, comme les étonnantes rafflésies. D’autres espèces introduites se sont au contraire révélées invasives. Introduites involontairement ou même volontairement comme plantes ornementales pour la plupart, certaines se sont échappé des jardins et posent d’énormes problèmes de gestion (elles sont souvent considérées comme la deuxième cause de perte de biodiversité dans le monde). Heureusement, seule une espèce introduite sur 1000 pourra se révéler invasive. Mais la découverte de la biodiversité végétale est loin d’être terminée et de nombreuses espèces restent à découvrir, et à protéger.

A lire

L’aventure extraordinaire des plantes voyageuses.

Ed. Dunod, 2018 / Dunod Poche 2023.

Sur le web

http://www.katia-astafieff.fr

jeudi, 03 novembre 2022 09:14

Bienfaitrice à Madagascar

En 2004 nous partons, ma sœur et notre maman, visiter Madagascar. Connaissant les conditions de vie, nous voulons apporter un peu à ce peuple qui manque de tout. Nous ne savons pas quoi et à qui donner quand, un beau matin, arrive une invitation pour une conférence avec sœur Emmanuelle. Moment magique, résonnent encore ses «Yalla» qui donnent envie de bouger. Florence, journaliste, intervient ce soir-là avec la religieuse et nous communique les coordonnées de Thérèse, religieuse d’Antananarivo avec laquelle elle a travaillé à “Ankasina”. Thérèse nous liste alors ses besoins : médicaments pour les enfants, articles scolaires, vêtements enfants et adultes.  

Dès notre arrivée à Tana, nous nous rendons à “Ankasina”. Sœur Thérèse, petite et frêle femme, dynamique et énergique, nous fait visiter son centre, rencontrer le docteur, la sage-femme, l’infirmière, les institutrices et les enfants. Quel personnage ! Elle nous fait vivre des moments intenses que nous ne sommes pas prêtes d’oublier. Lors de cet après-midi, elle nous parle de sa vie et nous apprend qu’elle fait partie d’une congrégation sarthoise, qu’elle va en pèlerinage à Lourdes avec notre grand-mère… Que le monde est petit !

Thérèse est née à Paimpol, dans les années 1930. Insouciante pendant l’adolescence, elle sent le besoin d’aider les autres et devient religieuse dans la Sarthe. A l’âge de la retraite, elle part à Madagascar soutenir les plus pauvres et s’installe à Antananarivo. Un petit bâtiment fait office de bouée dans le bidonville inondable d’Ankasina. Elle veut porter secours aux enfants mais très vite constate que les 12 000 habitants ont besoin d’aide pour survivre. Le local devient dispensaire. Son obsession d’éduquer les enfants est forte. Avec sa volonté, son opiniâtreté et son courage, elle fonce et mobilise ses relations françaises et malgaches, rencontre même à plusieurs reprises le Président malgache. Rien ne l’arrête, rien ne lui fait peur. Avec les dons obtenus, elle réalise, organise de nouvelles infrastructures avec salles de classe, blocs sanitaires, cuisine, bibliothèque. Elle est si fière de nous parler de sa rencontre avec le couple Chirac qui lui a permis d’installer bancs et tables dans les classes.

Oh, avec sa droiture, elle précise bien que le chèque était de leur nom. Son centre médical fait office d’hôpital de quartier. Elle n’hésite pas à parler contraception aux femmes, allant jusqu’à leur préconiser la pilule. Quel modernisme et quel réalisme pour cette femme de terrain qui comprend ce qu’est la vie, se moquant des tabous. Avec ses yeux pétillants de malice, son sourire, son autorité naturelle, ses réparties, son sens de l’ordre, son désir de sauver, elle a fait de ce centre Ankasina le havre du faubourg. C’est exceptionnel. Les classes pleines d’enfants souriants, joyeux, fiers d’apprendre, nous font réfléchir sur nos modes de vie occidentaux. Comment ne pas être émues devant ces bouilles, si heureuses de partager leur bonheur malgré les conditions de vie, et quelle leçon de les voir se tourner avec admiration et affection vers Thérèse ! Les règles sont faites pour être respectées et Thérèse ne ménage pas les enfants qui comprennent que leur avenir démarre ici. Un repas à base de riz est servi le midi pour tous les enfants du quartier. A l’entrée du centre, elle organise régulièrement des ventes de vêtements contre quelques ariary (100 ariary = 2 centimes) . Elle nous explique qu’il ne faut pas donner pour donner mais bien faire comprendre que tout se mérite. Comme elle a raison et est pleine de bon sens : nous sommes en admiration. Son caractère, sa fougue, sa boulimie à donner aux autres nous impressionnent.

Les conditions de vie et la difficulté du travail ont eu raison de la santé de Thérèse. Fin 2007, elle vient dans un village du pays manceau d’où elle continue à épauler ce centre auquel elle est viscéralement attachée. A chacune de nos visites, elle nous donne des nouvelles, mais ne veut plus y retourner : quitter ses enfants lui a trop fait mal, elle en est restée bouleversée.

Une équipe a été mise en place pour prolonger son œuvre mais, malgré la bonne volonté de ces religieuses, il manque et il manquera toujours le gant de fer dans un gant de velours. Voici quelques années, son état se dégradant, Thérèse a rejoint un centre breton, près de sa famille. Elle a fermé les yeux quelques semaines après notre maman. Il ne fait aucun doute qu’elle parlent souvent des enfants d’Ankasina et de Madagascar qu’elles aimaient tant évoquer.

< Marie-Claude Burgé (72)

vendredi, 24 janvier 2020 15:14

Terre sauvage, un exemple namibien

À la rencontre des idées
Après deux mois à parcourir l’Afrique du Sud, nous passons la frontière de la Namibie avec un espoir tout nouveau : réaliser un reportage vidéo. Car ce voyage en Afrique australe se veut différent : nous n’allons plus seulement à la rencontre d’ONG pour échanger avec des personnes engagées et pour s’inspirer de leurs idées. Nous voulons relayer leurs actions. Rappeler aux gens qu’il est possible d’agir.

Nous appelons TOSCO dès notre arrivée dans le pays. L’association a attiré notre attention par sa charte de tourisme responsable qui nous plaît beaucoup. Félix Vallat, le créateur de Tosco, nous répond avec enthousiasme et nous fixe rendez-vous pour le lendemain.  

La richesse d’une rencontre
Nous discutons des heures avec Félix. Face à son ton passionné, nous comprenons très vite qu’il s’agit de bien plus que de voyage durable. Installé depuis plus de dix ans en Namibie et fasciné par sa nature, ses animaux et ses immenses étendues sauvages, Félix, d’origine française, travaille ici comme guide touristique. Il réalise peu à peu la différence de positions entre touristes et locaux... Les premiers viennent s’émerveiller des animaux présents à l’état sauvage. La population namibienne, elle, est confrontée aux importantes difficultés de cohabitation avec ceux-ci. En 2012, il décide de fonder l’association TOSCO “Tourism Supporting Conservation” dans le but d’inciter à voyager de manière plus éthique, en respectant les hommes et leur environnement. Mais aussi et surtout de permettre aux populations locales de bénéficier directement du tourisme et des ressources naturelles qui les entourent. Au fil des échanges, il nous entraîne peu à peu vers un sujet passionnant : la préservation de la biodiversité en Namibie. Le soir, nous retournons dans notre petite tente plantée au cœur de Windhoek, la capitale du pays, heureux de cette rencontre ! Malgré la pluie, nous décidons de passer plus de temps que prévu dans la capitale pour en apprendre d’avantage.

La biodiversité namibienne
Le lendemain, Félix nous met en relation avec Nacso, association partenaire et centrale sur le sujet. La Namibie est un pays remarquable pour la protection de l’environnement. Alors que les animaux sauvages sont en déclin partout dans le monde, ici, ils parviennent à conserver des populations grandissantes d’éléphants, de lions ou encore de rhinocéros en toute liberté. Car en plus de posséder des réserves naturelles immenses, ils ont compris que la préservation de l’environnement devait se faire avant tout sur l’ensemble du territoire. Pour y parvenir, ils ont développé un système de « Conservancies ». D’une part, la population reçoit un soutien pour la cohabitation parfois difficile avec la faune. D’autre part, les opérateurs touristiques travaillant dans le nord du pays grâce à la présence de lions ou d’éléphants participent via des taxes aux retombées économiques de la région. Cet argent est alors réparti entre les différents villages afin de participer au financement de projets choisis en communauté. Ces pratiques permettent de valoriser les ressources naturelles aux yeux de la population locale. Mais aussi de contrer plus efficacement le braconnage et de permettre le développement économique du pays.

Les remises en question
Nos discussions nous emmènent également sur des sujets plus sensibles, dont la chasse ! Difficile de concevoir la chasse comme un outil de conservation. Pourtant, la discussion perturbe nos repères et nos certitudes sur le sujet. Se nourrir d’animaux sauvages ne permet-il pas de garder des endroits intacts, avec toute la biodiversité qui l’accompagne, contrairement aux élevages ? N’est-ce pas finalement normal que les populations locales se nourrissent des ressources naturelles qui les entourent ? D’autant plus que l’aridité du pays ne permet pas un régime végétarien... Quant à la chasse au trophée, très encadrée, elle permet le financement des rangers sur des mois, voire des années. Un atout essentiel pour lutter contre le braconnage... Nous entendons leurs arguments. C’est aussi ça que nous aimons dans les nouvelles rencontres !

Le début d’une aventure Après quelques jours et plusieurs interviews, nous voici sur les pistes namibiennes à bord de notre petite citadine. Direction la région Kunene pour découvrir et filmer tout ce que nous venons d’apprendre. Nous passons nos journées à l’affût du moindre signe de vie. L’observation des animaux dans leur milieu naturel est un véritable bonheur ! Nous apprenons peu à peu à identifier leurs comportements, leurs habitudes, les heures où nous avons le plus de chance de pouvoir les croiser. Cela devient une obsession qui nous pousse bien souvent à quitter la tente sous l’air glacé de l’aube pour tenter d’apercevoir les félins en action.

Nous avons la chance d’assister à une réunion de village dans le cadre d’une “conservancy”. L’occasion de voir concrètement comment se déroulent les séances d’informations locales...

Il nous reste un lieu que nous tenons particulièrement à découvrir. Il s’agit d’un petit village isolé au bout d’une piste d’une dizaine de kilomètres dans le désert dont Felix nous a beaucoup parlé.

Le voyage ne se fait pas sans mal et nous devons abandonner provisoirement notre voiture ensablée pour parcourir à pied la distance qui nous sépare de Deriet. Sur place nous réalisons les difficultés de cohabitation avec les éléphants et les prédateurs. Nous comprenons également l’importance que revêt ce programme. En effet, l’eau est rare ici et hommes comme animaux doivent lutter contre ces conditions climatiques extrêmes... La population vit principalement de quelques maigres cultures et de petits élevages. Si les éléphants s’introduisent dans le village, les risques sont grands pour leurs réserves et pour leur sécurité. De même lorsqu’un prédateur lorgne sur leur bétail... Mais l’intérêt touristique de la région peut les aider à surmonter ces difficultés. C’est ce que veut croire Tosco en développant un centre d’informations destiné à engendrer quelques retombées financières pour le village. Une occasion de diversifier les revenus grâce aux animaux sauvages et de développer des mesures de protection pour l’ensemble des villageois.

La région est magnifique et nous marquera pour longtemps !

Après la poursuite de notre voyage à travers la Namibie et le Botswana, nous rentrons chez nous avec énormément d’images et d’interviews à assembler... et la réalisation de notre tout premier reportage “Terre Sauvage, un exemple Namibien”

 

 

MATHY Delphine & CAREL Clément

Curiosity – Whispering Future

 

www.whisperingfuture.com

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mardi, 19 novembre 2019 13:42

Ils Sont Demain, au Pérou.

Arrivés au Pérou après 40h de bus depuis le Chili, notre première mission vidéo solidaire nous attend à Cusco. Notre projet « Ils Sont Demain » nous emmènera alors à la rencontre d’une dizaine d’associations à travers l’Amérique du Sud pendant 6 mois, pour proposer nos services de réalisation vidéo à ceux qui agissent quotidiennement pour la construction d’un meilleur avenir pour la jeunesse.

Lorsque l’on se réveille au petit matin, le bus arrivant à destination de Cusco, nous ressentons tout de suite l’atmosphère particulière de cette ville nombril du peuple inca, nichée au cœur des hauts plateaux andins. La route étroite se dessine entre des kilomètres de parois de roche et de verdure, et c’est d’un œil admiratif que l’on y reconnaît alors la fameuse vallée sacrée. L’air paraît frais à cette heure matinale, mais le vif brouhaha des commerces de rues annonce déjà la chaleur d’une ville restée traditionnelle.

Pour cette première mission vidéo, nous allons partager le quotidien de l’association Qosqo Maki. Situé au centre de la ville, Qosqo Maki est un lieu qui se dédie à l’accompagnement d’enfants et d’adolescents des rues dans le développement de leur projet de vie.

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Cireurs de chaussures, vendeurs de souvenirs ou encore travailleurs pour de petites entreprises, ils ont tous ont en commun cette volonté de s’émanciper, après avoir quitté leur famille pour diverses raisons, généralement liées à la violence ou à la pauvreté. 

En perte de repères mais à la recherche d’un avenir, frapper à la porte de Qosqo Maki leur permettra peut-être de trouver un meilleur chemin à emprunter. L’association leur propose premièrement un programme d’accueil de nuit, dans un dortoir où ils participent à la vie en communauté. Ici le quotidien est régi par la notion d’éducation liberté : chacun fait sa part et reste libre de s’exprimer. Pas de tabous mais quelques règles de vie définies par le groupe, et le tout est encadré par des éducateurs spécialisés.

Au-delà de l’accueil de nuit, Qosqo Maki dispose de deux centres de formation à vocation professionnelle : une boulangerie et une menuiserie. L’objectif n’est pas de transformer ces jeunes en boulanger ou menuisier à tout prix mais avant tout de leur enseigner les codes d’un emploi formel, dans de dignes conditions.

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Egalement, chaque fin d’après-midi, Qosqo Maki ouvre les portes de sa bibliothèque/ludothèque pour les jeunes du dortoir mais aussi pour les enfants du quartier. On y découvre alors un bel exemple d’inclusion sociale, dans une ambiance ludique et décontractée.

Au cours de la journée, on croise parfois quelques touristes dans la maison, venus passer la nuit dans les quelques chambres que propose l’association. Une forme de tourisme solidaire permettant de faire découvrir le projet aux visiteurs et de créer d’intéressantes interactions avec les jeunes et l’équipe éducative.

Il nous a fallu seulement quelques jours pour être intégrés au quotidien des jeunes et une semaine pour tourner les images nécessaires à la réalisation d’une vidéo de communication à destination de Qosqo Maki . Plus que bienvenue, la caméra a également été pour nous un prétexte d’échange et d’expérimentation avec les jeunes. Eux aussi ont intégré notre projet et se sont montrés très curieux envers notre démarche solidaire, notre voyage et notre travail.

Ce tournage nous a donné l’occasion de parcourir la ville, à notre manière. Caméra en main et trépied sous le bras, nous partons filmer l’activité de la boulangerie et de la menuiserie, la réalité des quartiers défavorisés, ou encore l’un des jeunes de Qosqo dans son activité quotidienne ou la vente de barres chocolatées dans les bus de quartiers. C’est une autre approche du lieu et de son contexte social, et c’est cela que nous sommes venus chercher à travers notre périple solidaire.

Nous avons profité de quelques jours de pause entre tournage et montage pour visiter les environs. Au cœur de la vallée sacrée nous avons randonné sur le chemin de l’Inca reliant les villes de Chinchero et Urquillos. Trois heures de marche, entre deux vallées, le temps de respirer, mais aussi d’avoir le souffle coupé par la grandeur des paysages ! Une autre journée à Pisac nous apprendra beaucoup sur la culture locale.

A travers notre projet Ils Sont Demain, nous avons trouvé notre manière de voyager et de contribuer au développement d’initiatives sociales qui changent le monde, à leur échelle, chaque jour de l’autre côté de la planète.

Johanne Picard (25) & Simon Marquet

Projet « Ils Sont Demain », Amérique du Sud 

Plus d’information sur Qosqo Maki :

http://qosqomaki.org/

jeudi, 17 octobre 2019 16:27

Curiosity, le voyage autrement

Nomades et passionnés de voyages depuis plus de sept ans, nous nous sommes lancés en 2018 dans un nouveau projet : partir à travers le monde pour relayer le travail et les valeurs d’associations rencontrées sur leur chemin.

Car grâce à ces rencontres, nous réalisons toujours plus le pouvoir de nos actions ! L’ensemble de nos choix impactent notre environnement et notre société et c’est pourquoi nous voulons favoriser des modes de vie et de tourisme responsables.

C’est donc armés de notre appareil photo que nous sommes partis pour quelques années, sans destination ni timing précis, et le plus possible sans avion... à la rencontre des idées !

Car comme l’a dit l’écrivain Marcel Proust « Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux »

> Delphine et Clément.

www.whisperingfuture.com

mercredi, 22 mai 2019 11:28

12e Festival Partir Autrement. Samedi 22 juin de 10h à 22 h au Théâtre Monfort !

Hello les amis !

ABM vous donne rendez-vous pour la douzième édition du festival Partir Autrement le samedi 22 juin de 10 h à 22 h au théâtre Monfort 106, rue Brancion 75015 Paris.

Avec des films en avant-première, comme l’expédition Vivre Autrement en Alaska, la découverte des marais d'Irak ou encore un tour du monde des îles sur le changement climatique.

Capture décran 2018 04 05 à 18.57.42 Aurélien Prudor

À l’heure du “tout connecté” et de l’échange démocratisé du savoir via Internet, est-il encore sensé de voyager autrement, de tracer son chemin sur des chemins non tracés, de s’engager dans un monde désengagé, de vivre une expérience extraordinaire tout en étant un voyageur ordinaire ? L’envie est-elle encore vivace ? À chaque époque, ce même questionnement. On pensait dans les années quatre-vingts que la télévision éteindrait les dernières velléités de franchir le mur d’images, puisque tout était dit en 52 minutes. Idem avec l’arrivée d’Internet et de ses encyclopédies interactives ou les réseaux sociaux, qui répondent instantanément aux moindres doutes, au risque d’abattre jusqu’au dernier les arbres qui masquent la forêt vierge de l’aventure.

Pourtant, d’où qu’elles viennent, les sources du savoir nourrissent l’appétit de connaissance théorique et la soif de connaissance par l’action. Ce théorème hier entretenu par les récits d’écrivains voyageurs, aujourd’hui complété du partage en ligne d’expériences, trouve sa meilleure restitution dans les témoignages, et le Festival Partir Autrement en constitue un vaillant recueil. Preuve en est, l’édition 2019 et son programme d’aventures qui traversent les époques et la géographie : de Lyon à Pékin par voie terrestre, les confins de la Sibérie à vélo, à la rencontre de visages et de destins oubliés sur les routes quasi vierges de l’Alaska…

PROGRAMMATION :

Module 1 - films et rencontres réalisateurs

  • Jusqu'à Pekin par voie terrestre  avec Léo et Léa Jourjon
  • Vivre Autrement, road to Alaska avec Delphine Casimir et Quentin Carbonelle
  • Chemins de vie, marcher vers son essentiel avec Pauline Wald
  • Marais d’Irak, soif d’avenir avec Aurélien Prudor et Claire Paque
  • Tour du monde à vélo avec Sara Bernet
  • cap nuit, une expédition polaire avec Sylvie Massart et Florence Archimbaud

Module 2 - Films & conférences sur le thème « voyager, un projet de vie »

  • Utopia, à la recherche de l’équilibre avec Fanny Rubia et Adrien Prenveille
  • L’aventure dans l’enfer sibérien avec Armel Vrac
  • Voix/e d’artistes en Papouasie-Nouvelle-Guinée avec Sandra Reinflet et Loïc Colin
  • Un voyage sans retour avec Justin Van Colen
  • Vagabonde : une vocation avec Agnes Geminet
  • Tour du monde : le voyage d’une vie avec Michael Aymard

Thématiques & débats tables rondes :

  • Voyager seul ou à plusieurs
  • Voyager pour se (re)construire
  • Partager son voyage
  • Voyage préparé ou improvisé

La soirée sera clôturée par un cocktail avec AVI International, partenaire d’ABM.

Buffet exotique et boissons du monde dans le jardin.

Pré-vente jusqu'au 18 juin sur www.partirautrement.fr ou par téléphone au 01 45 45 29 29.

Invitez vos amis !


Bryan sagori

Le samedi 22 juin de 10 à 22 h au théâtre Le Monfort, près du Parc Georges Brassens 
106, rue Brancion Paris 15e

> Comment venir ?

M° Porte de Vanves (ligne 13) // Bus 58 / 62 / 89 / 95 / 191 Tramway T3 station Brancion
 
RéserveZ votre place

Achetez votre place en tarif réduit en ligne ou par téléphone : 01 45 45 29 29
Clôture des pré-ventes : 18 juin à 19 h
Ensuite les billets seront en vente sur place +2 €

Voir le programme complet
mardi, 07 mai 2019 09:36

Papier fait de la résistance !

FABRIQUE SAUVAGE est une association qui collecte et expérimente des savoir-faire artisanaux des métiers du livre (fabrication de papier, impression et reliure). C’est un lieu de ressource techniques et un laboratoire d’expérimentations ouvert à tou.te.s : artistes, artisan.e.s, étudiant.e.s, amatrices, amateurs, passionné.e.s et novices.

PAPIER FAIT DE LA RÉSISTANCE est un projet soutenu par l’association FABRIQUE SAUVAGE pour 2019/2020. Nous, Laureline et Maël, partons sept mois en Asie, de septembre à mars, pour apprendre différentes techniques artisanales et écologiques de fabrication de papier. Nous sommes heureuses d’avoir obtenu le Label ABM 2019 pour ce projet !

Tout commence par une amitié́ et une passion commune pour le livre et le papier.
Nous nous sommes rencontrées, Laureline et Maël, en 2012, lors de la préparation de notre CAP art de la reliure et de la dorure à Paris. Après des parcours différents et des expériences diverses dans des ateliers privés et publics, nous avions envie d’un regard neuf sur notre métier de relieur. La tête dans les voyages et les mains dans le papier, nous avons décidé́ de chausser nos bottes et d’enfiler notre sac à dos pour partir à la découverte d’artisans, de savoir-faire et de matériaux nouveaux.

Nous avons choisi de nous arrêter en Asie du Sud Est, région de grandes traditions papetières, et plus largement, du Népal à l’Indonésie. De pays en pays, nous apprendrons mais nous partagerons aussi nos techniques et notre créativité comme il sera le cas avec l’organisation d’atelier de fabrication au sein de la bibliothèque d’Ebunut à Lombok (Indonésie).

carte asie

Ce voyage nous permet de voir notre métier sous de nouveaux angles en dépassant les codes de la tradition artisanale française pour tendre vers une pratique bigarrée et enrichie.

C’est aussi un enrichissement plus large car il s’agit de découvrir d’autres manières de vivre, de concevoir le monde et d’entreprendre un atelier artisanal mais aussi d’autres manières de faire et de créer. Il est important pour nous d’apprendre ces techniques de fabrication qui sont encore peu enseignées en France et de pouvoir les adapter et les transmettre dès notre retour.

Nous sommes toujours à la recherche d’informations sur la fabrication de papier, et d’artisanat en général, dans les pays visités Népal, Laos, Chine (Yunnan), Thaïlande, Malaisie, Indonésie. Nous privilégions les transports par voies terrestres ce qui va nous amener à traverser d’autres pays en chemin comme la Thaïlande et la Malaisie entre autres.

Nous sommes aussi à la recherche de sponsors et/ou de collaborations pour soutenir les actions de promotion et de transmission des métiers artisanaux dans le domaine du livre par l’association FABRIQUE SAUVAGE.

N’hésitez pas à nous contacter Laureline & Maël :
Vous pouvez suivre notre projet sur Facebook : Fabrique Sauvage

 Vous pouvez nous rencontrer et découvrir le métier de relieure à travers un atelier de fabrication de carnets de voyages le samedi 1er juin de 14h à 16h à La Case ABM à Paris.

jeudi, 18 avril 2019 11:16

Paris Travelers Festival, samedi 27 avril, le rendez-vous aventure d'ABM !

Place au printemps ! Avec lui, bourgeonnent les désirs d’aventure, et jaillit de nos rêves enterrés la sève qui bouillonne à l'idée de rencontres en terre inconnue.

C’est ce moment de l’année qu’ ABM choisit pour redonner vie à notre nature voyageuse, grâce un rendez-vous désormais bien installé : le Paris Travelers Festival, 4e édition.

Sur une même journée, une quinzaine de globe-trotters, partis tenter l’aventure sur (presque) tous les continents, se succéderont sur scène pour vous conter chacun son vécu, une histoire écrite à l’encre de ses pas ou de ses sillons, imprimée sur la blancheur immaculée d’un massif méconnu de l’Oural, les routes du discret Mustang ou des ethnies du Nord-Vietnam, une diagonale oubliée de France, les sentiers rougis par le soleil d’Afrique, les zones frontières d'Amérique du Sud au goût d'interdit, et bien d'autres expériences autour du monde.

Même s’il partage son ADN des voyages avec les autres festivals d’ABM, le Paris Travelers Festival ne se présente pas comme l’énième événement du genre. Situé dans un théâtre à taille humaine, il s'affirme par son credo : l’échange privilégié que permet la proximité entre conteurs et public, l’échange comme source d’inspiration pour susciter les vocations aventureuses et ressusciter nos appétits d’ailleurs.

C'est à cette célébration du printemps de l'aventure que nous vous donnons rendez-vous le samedi 27 avril prochain.

Lors de cet événement, nous aborderons le Mustang, séjournerons chez les minorités du Vietnam du Nord, traverserons l'Asie en van, cheminerons sur les Routes du Monde, dans les terres lointaines ou encore sur une balade de sept mois en Afrique, en moto en Amérique du Sud ... en quête de Grande Liberté et de détachement total.Vélo, moto, camping-car, voilier, qu'importe la monture pourvu qu'on ait l'ivresse !

pdfTéléchargez le programme.

mardi, 11 décembre 2018 18:06

Le premier tour du monde en van électrique sans émission carbone.

Notre objectif est de montrer que les énergies renouvelables sont des solutions viables à nos problèmes de transports et de besoins énergétiques.

Nous passerons la ligne de départ au printemps 2019 et effectuerons 50 000 km autour du globe avec Nano, le Volkswagen T3, 30 ans, que nous avons converti en électrique afin de lui donner une nouvelle vie, plus propre.

Il sera accompagné d’Ève, la remorque solaire capable de recharger les 85 kWh de Nano en moins de deux jours avec ses 14 kWc de panneaux photovoltaïques, pour une énergie propre et infinie. Ensemble, ils feront 300 km par recharge.

Un voyage de partage pour montrer au plus grand nombre et surtout au plus jeunes les avantages des énergies renouvelables. Chacun des arrêts permettra de rencontrer les populations et d’échanger expériences et savoirs. Cette route écologique passera dans des écoles, des universités et autres institutions pour sensibiliser et transmettre des solutions d’avenir pour la mobilité et l’énergie.

Nous portons en nous les valeurs de la nouvelle génération éco-responsable.

Rémi Pillot, Alexandra Perfettini (13)

> https://www.evwt.org

vendredi, 25 mai 2018 09:31

La France, ce coffre aux trésors pour la location de bateaux

L’herbe est toujours plus verte chez le voisin. Voilà une revisite d’un dicton populaire qui ne tient pas debout quand on l’associe à la location de bateaux en France. L’Hexagone est un formidable fournisseur de sublimes destinations comme la Bretagne, la Côte d’Azur et la Corse. Une bonne organisation et vous exploiterez des ressources nautiques compatibles avec toutes les ambitions. A nous d’ouvrir votre appétit de plaisancier en évoquant des lieux somptueux tous reliés au territoire tricolore.

Avec les possibilités de navigation en France, vous ne serez pas gêné par l’embarras du choix. Sont englobées les expéditions fluviales, les sorties quotidiennes sur un semi-rigide vivace et les croisières d’une semaine qui forgent des relations indestructibles. Autant dire qu’un vacancier lambada aura bien raison d’écarquiller les yeux. Il faut bien se jeter à l’eau à un moment. Cela est tout de suite plus facile avec les bonnes suggestions d’où les quatre propositions pertinentes qui suivent.

> Partir de Marseille

Pour beaucoup, Marseille est la ville n°1 du nautisme en France. Un leadership validé par des arguments infaillibles. On trouve dans la liste les mouillages dès la sortie du point d’amarrage (le Vallon des Auffes, les îles du Frioul, la baie des singes), les calanques et une convivialité qui inspire cinéastes, peintres et musiciens d’hier et d’aujourd’hui. Marseille, c’est la polyvalence à l’état pur : voiliers, catamarans, semi-rigides, jet-skis et yachts sortent des ports de plaisance. La ville phocéenne en compte 4 : le Vieux Port, l’Estaque, la Pointe Rouge et le Frioul, situé sur l’archipel avec qui il partage le même nom. La tentation est belle de se rendre en Corse. Cédez-y bien volontiers.

> Caboter le long de la Côte d’Azur

Disneyland pourrait s’implanter en Côte d’Azur et se doter d’un pendant nautique exceptionnel. C’est ce que peuvent penser les férus du cabotage, le passage d’un port à un autre. En même temps, la météo fait rarement défaut, les embarcations disponibles conviennent à n’importe quelle sortie, le paysage est fantastique et les criques désertes n’attendent plus que vous. La cerise sur le gâteau : on peut louer un bateau à un prix qui fait voler en éclats les derniers doutes. Si vous partez de Hyères (proche de Toulon, des Embiez et de Saint-Tropez), nous vous conseillons d’aller explorer les îles d’Hyères. Vous nous en direz des nouvelles !


> Explorer la Bretagne Sud

Trancher n’est pas facile quand on met face à face les deux parties de la Bretagne. Nous n’avons pas décidé d’un vainqueur mais plutôt mis en lumière les charmantes facettes de la partie sud. En plus d’être de former des futurs cracks partant ensuite pour Port-la-Forêt, l’archipel des Glénan joue encore sur sa relative popularité chez les novices de la navigation. Découvrir pendant les vacances un endroit magnifique qui n’est pas bondé ? Un double oui. En Bretagne Sud, Belle-Île-en-Mer, Groix, Quiberon, Sein, Houat et Hoedic font aussi partie de ces pépites inspirantes.

> Commencer sa location à La Rochelle

Rassurez-vous : vous n’aurez pas à résoudre une énigme du père Fouras. Tout sera clair comme de l’eau de roche pendant que vous naviguerez vers le Fort Boyard. Les enfants adoreront cette expédition. Entre amis, l’option balade endiablée et aller-retour entre La Rochelle et l’Île de Ré a un pouvoir d’attraction particulièrement élevé chez les millennials. Ils aimeront aussi associer les îles de Charente-Maritime. On peut ainsi additionner Ré, Oléron, Aix et le phare de Cordouan avant de se retrouver à Royan. Là aussi, la France est clairement à son avantage.

mardi, 14 novembre 2017 12:45

Cap volon'terre !

Jessica et Jeremy viennent de partir pour un tour du monde en éco-volontariat auprès de diverses structures de protection de l’environnement. 

Durant leur congé sabbatique, ils souhaitent associer l'utile à l'agréable, donner du sens à leur voyage, partager et s’immerger dans la culture de chaque pays, au plus près de la nature.  

Au travers des missions d’écovolontariats, ils souhaitent se rapprocher de la terre, apprendre les principes de l’agroécologie, de l’agriculture biologique, des techniques de préservation de la faune et de la flore, et aussi se tourner vers le milieu marin, au travers de l’aquaculture durable et la conservation des récifs coralliens.

Ils ont démarré leur périple mi septembre en Ardèche, puis aux îles Galápagos en octobre et ils travaillent actuellement dans le parc national de Cutervo, au Nord du Pérou.

Retrouvez leurs aventures sur www.capvolonterre.fr
mardi, 24 octobre 2017 18:09

Valises et visas le jeu qui vous fait voyager

Embarquez pour une passionnante course autour du monde en 2 900 question et amusez vous entre amis en mettant votre culture générale à l’épreuve.

Valises et Visas est un jeu de société qui s’adresse à un public passionné de voyage et de savoir.

Le principe en est simple : il s’agit de faire le tour du monde en répondant à des questions de culture générale (histoire, géographie, littérature, cinéma, sciences naturelles, modes de vie etc...) .

Après avoir obtenu votre passeport il vous faudra passer par 8 étapes et revenir à votre point de départ, la France métropolitaine

Les questions sont rédigées de façon très variée : questions simples, QCM, questions par indices, blancs à remplir, devinettes etc.…. elles sont d’un niveau assez soutenu et, si elles sont accessibles à tous les âges, elles font la part belle aux connaissances propres à la génération des «  baby boomers ».

Chacune des 10 phases du jeu comporte 6 fiches de 48 questions (2880 questions) ce qui permet de jouer de très nombreuses fois.

Si la part de compétition est bien présente – il faut être le premier à boucler son tour du monde – les souvenirs de voyage, les anecdotes et les franches rigolades que suscitent les questions doivent être l’autre part d’un jeu avant tout convivial.

Matériel :

1 carte du monde plateau de jeu

60 fiches de 48 questions

6 avions – 3 dés – 18 chèques de voyage

1 règle du jeu et annexe

Nombre de joueurs ou d’équipes : de 2 à 6

Durée moyenne d’une partie à 4 joueurs : 90 minutes

Pour les besoins du jeu le monde a été découpé en 48 destinations. Ces destinations correspondent rarement à des états souverains mais résultent de divisions de grands pays ( USA, Chine…) ou de regroupements de plusieurs états

Ce découpage a été décidé suivant des critères géographiques et historiques et ne procède d’aucun parti pris politique, ethnique ou religieux.

http://www.valisesetvisas.fr
mardi, 10 octobre 2017 09:48

Retour chez les Inuits.

l’Expérience i-NUIT

Une immersion au cœur de la nuit polaire

dans un village isolé au nord-est du Groenland


Dans exactement 30 jours, je pars s’installer -toute seule cette fois- dans la communauté d’Ittoqqortoormiit.
Pourquoi donc, me direz-vous ? J’ai décidé de célébrer mes 70 ans en vivant l'expérience de la nuit polaire. Pendant sept mois, je vais m'intégrer à la vie d'une communauté de l'extrême nord-est du Groenland. Je veux vivre ces instants inquiétants et magiques de la disparition du soleil, jusqu'au retour salutaire de la lumière du jour.

Et même si vous restez bien au chaud, je vous emmène avec moi ... grâce au  blog de L’Expérience i-NUIT que j'ai le plaisir de vous dévoiler

http://experience-i-nuit.hautetfort.com/


Déjà quelques belles nouvelles vous y attendent. Pour vivre l’aventure au plus proche et partager mon quotidien, pour m'écrire vos réactions, m'envoyer des petits messages amicaux, abonnez vous à la newsletter du Blog : vous aurez ainsi le privilège de récits et images rares.
vendredi, 04 août 2017 17:58

Vial Alpina, l'envers du chemin....

Matthieu Chambaud, 34 ans, accompagnateur en montagne, sera présent au 29e festival des Globe-Trotters avec son documentaire « Via Alpina – L’Envers du Chemin », une enquête de plus de 4 mois au cœur des Alpes.

< La génèse du projet

« Tout a commencé en 2010, quand j’ai entrepris la traversée des Pyrénées à pied en solitaire. Cette aventure m’a profondément bouleversé et a modifié mon regard sur la vie.  Etudier les bienfaits de la marche en montagne est devenu assez vite une passion. A travers mon expérience et une première enquête à laquelle 200 randonneurs ont répondu, des débuts d’explications se sont esquissés sur les motivations des randonneurs. » 

Pour approfondir ces pistes, Matthieu Chambaud n’a trouvé qu’une seule solution : reprendre les sentiers et aller à la rencontre d’autres randonneurs et confronter son expérience avec la leur.

< Une aventure, une enquête, une quête ?

L’enquête a été réalisée pendant l’été 2016  (139 jours) le long de la Via Alpi­na, itinéraire international qui permet d’arpenter l’arc Alpin dans son intégralité de Trieste à Monaco sur plus de 2000 km et à travers 8 pays.

« Je dois avouer que je n’avais pas conscience des difficultés qui m’attendait ! Habitué à l’itinérance au long cours, il m’a fallu habituer mon corps et mon esprit aux contraintes d’un tournage en solitaire. D’une part, rajouter 8 kg de matériel audiovisuel à mon sac à dos (portant l’ensemble à 20 kg), d’autre part faire abstraction de ma fatigue et de la gestion de ma logistique pour être disponible aux personnes que je souhaitais interviewer et effectuer des prises de vue. Il s’agissait bien plus qu’une aventure, bien plus qu’une enquête, une force intérieure me guidait. »

< La montagne, espace de réflexion ?

Dans une société de plus en plus stressante, nombreux sont ceux qui ont besoin de faire une pause et de prendre un peu de recul par rapport à leur vie quotidienne. Certains partent en vacances au bout du monde, d’autres changent de métier, et puis il y a ceux qui se décident à marcher sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Si le pèlerinage de St Jacques de Compostelle est devenu un grand classique pour ce genre d’aventure, la traversée des massifs alpins reste plus confidentielle. La montagne, avec son isolement plus important, le degré d’engagement qu’elle implique et son aspect naturel et sauvage plonge le randonneur dans une toute autre dimension. 

Au fil des témoignages et des anecdotes du quotidien de la marche, c’est un tout un univers qui se dévoile. On découvre que la randonnée en montagne sur le long cours est bien loin d’être simplement une activité physique dans un décor de rêve ; elle est surtout un moyen pour se libérer progressivement des codes établis et de percevoir la vie avec un autre regard.

Au-delà de la randonnée en montagne, ce documentaire questionne notre relation au temps, aux choses matérielles et à notre place dans l’environnement. Se donner le temps et se mettre en mouvement, c’est permettre de mieux se connaître soi-même, dans sa relation à son corps, dans sa relation aux autres, dans sa relation à la vie.

[ Le film sera présenté en avant-première au festival Globe trotter à Massy le 30 septembre à 10h30.]
lundi, 19 juin 2017 15:37

Ils sont demain en Colombie

La Colombie compte aujourd’hui plus de 8 millions de personnes affectées par le conflit armé. Dans ce climat de violence, d’injustice et d’inégalités sociales, les enfants sont les premières victimes. Notre projet de réalisation de vidéos solidaires « Ils Sont Demain » nous emmène à la rencontre de deux associations qui œuvrent au quotidien auprès des enfants de pays, pour un retour vers à une vie digne et heureuse.

Notre séjour débute dans la capitale, Bogota. Nous serons hébergés au cœur du quartier de Santa Rosa, au sud. Bien loin de l’intrépide centre-ville aux murs colorés, ici ont migré des dizaines de familles déplacées suite au conflit armé. Au quotidien se côtoient ex combattants de la guérilla et paramilitaires qui ont déposé les armes pour se construire un nouveau chemin de vie.

L’association « Proyectar Sin Fronteras » y a créé le « Centro COMParte », pour y accueillir chaque jour des enfants et adultes, qu’ils accompagnent dans leur reconstruction sociale et leur nouvelle quête de sens. Le centre propose de nombreuses activités pédagogiques et ludiques pour enfants (danse, informatique, jardinage, atelier d’art…), basées sur des méthodes d’éducation alternative. Certains jeunes se voient même attribués le titre d’ « Acteur de la paix », ayant pour rôle de s’investir dans la réussite de la vie en communauté du centre.

Egalement, le Centro COMParte propose un accompagnement entrepreneurial auprès de personnes désireuses de valoriser leurs savoirs faires artisanaux à travers la création d’une activité économique.

Nous avons vécu de très riches moments d’échanges et de partages au cours des deux semaines de réalisation vidéo.

Nous sommes ensuite partis parcourir le pays à la découverte du réseau de ludothèques de l’association Mission Enfance. Depuis 1998, ils luttent contre la violence et la misère à travers l’implantation de centres d’animation où tous se retrouvent égaux face au droit de jouer. Un droit qui a été oublié pour ces milliers d’enfant vivant dans des contextes sociaux complexes. Par le jeu, l’enfant rit et se divertit, mais il apprend aussi les règles de vie en société et le respect qui lui est dû et qu’il doit aux autres. Après avoir partagé quelques supers moments ludiques au sein de la ludothèque de Bogota, nous prenons la direction de Condoto, petite ville de la région du Choco, où la population y est à 95% afro-américaine. Changement de décor et de contexte social dans une zone où l’économie locale est régie par les découvertes d’or dans les mines à ciel ouvert. Une zone particulièrement touchée par les conflits armés mais aussi par le travail infantile.

Prenons maintenant la route direction Santa Marta et la côte caraïbe. La ludothèque est implantée dans un quartier très populaire où drogue et prostitution sont de mises. Mais grâce à cet espace de liberté et d’attention, les enfants ont alors la possibilité de profiter des simples plaisirs de l’enfance et d’une oreille attentive à leurs problèmes. Ils vivent parfois le pire, mais aspirent sincèrement au meilleur.

Nous profiterons ensuite de la côte et de ces immanquables paysages. Parc Tayrona, Ciudad perdida, entre randos et plages, c’est tout un bonheur pour le voyageur. La découverte de la Colombie aux côtés de ses familles fragilisées nous a beaucoup touchées. Nous retiendrons la gentillesse et l’incroyable accueil qui nous a été réservé dans chaque ville. Nous ressentons dans ce pays un dur passé mais surtout un présent tourné vers l’avenir, en quête de paix durable.

< Johanne & Simon,
 www.ilssontdemain.fr
mercredi, 07 juin 2017 15:28

Tour d'Asie de 3 gastronomes !

Nous sommes 2 jeune bretons et 1 Poitevins, âgés de 21 à 22 ans, professionnels dans la restauration auprès de grands chefs parisiens (J. François PIEGE, William LEDEUIL).

GEEV's Project est un projet qu'on a monté ensemble Luc, Maxime et Florian. GEEV c'est l'acronyme pour Gastronomie Éducation et EnVironnement, c'est aussi pour "donner" du mot anglais "give" de la même prononciation.

Nous sommes passionnés de gastronomie et très sensibles aux nombreux problèmes liée à la « malbouffe » (santé, environnement).

Nous restons persuadés que l’éducation alimentaire commence par de bonnes habitudes alimentaires et, par conséquent, par une sensibilisation dès le plus jeune âge.
 
On a crée ce projet pour sensibiliser, à notre manière, la jeune génération. Après nous être rencontré sur les bancs de l'école, nous sommes tous les trois devenus professionnels de la restauration. Nous travaillons respectivement pour des chefs étoilés de la capitale. Notre volonté en montant ce projet est de partager l'expérience que nous vivrons auprès des populations, des écoliers, des chefs et des producteurs locaux. Nous voulons sensibiliser les gens qui nous suivent et les écoles, avec qui nous sommes partenaires, à la saisonnalité, aux produits frais, de qualité, au local et au bio. Le but est de partager les modes de vie des 16 pays que nous traverserons pour refléter les différences de consommations
Ce projet sera parrainé par le chef Guillaume GOMEZ, chef des cuisines du Palais de l’Elysée.
 
Nous avons associer à ce projet une école bretonne située à La Gacilly dans le département du Morbihan. Les élèves des classes CM1-CM2 nous suivront tout au long de notre périple et participeront à cette formidable aventure humaine grâce aux reportages photos et vidéos des 16 pays que nous traverserons et que nous partagerons avec eux via les réseaux sociaux.

Nous voulons montrer au plus grand nombre qu'il n'est pas compliqué d'avoir une consommation raisonnée et surtout saisonnière. En sachant que le fait d'importer, de chauffer des serres, d'utiliser des engrais, des pesticides et j'en passe, contribue au dérèglement climatique, nous nous devions de participer à un projet concret.

Le seul fait de se nourrir influe énormément. Nous interagirons avec des producteurs et des associations qui travaillent à changer les choses en produisant durablement, biologiquement et équitablement avant notre départ et pendant le voyage.

Nous cuisinerons avec des chefs locaux, nous rencontrerons les populations, nous comparerons leurs consommations et la notre. Nous avons choisi de voyager le minimum possible en avion, malheureusement certaines frontières ne peuvent se franchir autrement que par les airs, nous allons plutôt favoriser la route, la marche ou le train dans la mesure du possible.

Récemment, notre projet à été reconnue par la fondation Nicolas Hulot dans le cadre du "coup de cœur de l'année" par la fondation. 

Départ prévu mi-septembre.

Entre temps, notre campagne de financement participatif sera ouverte, pour toutes personnes qui veuillent nous suivre."

https://www.facebook.com/GeevsProject/
vendredi, 12 mai 2017 15:47

Nouveau départ pour Under the pôle !

Dans quelques jours Ghislain Bardout et Emmanuelle Périé-Bardout lancent leur nouvelle expédition : Under The Pole 3 - Twilight Zone 2017/2020.

3 ans d'expéditions autour du monde en passant par les pôles avec pour objectif l'exploration de la zone crépusculaire entre -50 et -150m de profondeur.

Aujourd'hui découvrez leur nouvelle vidéo présentant l'origine de ce nouveau projet et les programmes scientifiques qui seront menés : bioluminescence, biofluorescence, coraux en zone profonde, requin Bouledogue et requin marteau.

http://www.underthepole.com/
mercredi, 10 mai 2017 14:39

Ils Sont Demain (Pérou)

Arrivés au Pérou après 40h de bus depuis le Chili, notre première mission vidéo solidaire nous attend à Cusco. Notre projet « Ils Sont Demain » nous emmènera alors à la rencontre d’une dizaine d’associations à travers l’Amérique du Sud pendant 6 mois, pour proposer nos services de réalisation vidéo à ceux qui agissent quotidiennement pour la construction d’un meilleur avenir pour la jeunesse.

Lorsque l’on se réveille au petit matin, le bus arrivant à destination de Cusco, nous ressentons tout de suite l’atmosphère particulière de cette ville nombril du peuple inca, nichée au cœur des hauts plateaux andins. La route étroite se dessine entre des kilomètres de parois de roche et de verdure, et c’est d’un œil admiratif que l’on y reconnait alors la fameuse vallée sacrée. L’air parait frais à cette heure matinale, mais le vif brouhaha des commerçants des rues annonce déjà la chaleur d’une ville restée traditionnelle.

Pour cette première mission vidéo nous allons partager le quotidien de l’association Qosqo Maki. Situé au centre de la ville, Qosqo Maki est un lieu qui se dédie à l’accompagnement d’enfants et d’adolescents en situation de rue dans le développement de leur projet de vie.

Ils sont cireurs de chaussures, vendeurs de souvenirs ou encore travailleurs pour des petites entreprises, et tous ont en commun cette volonté de s’émanciper, après avoir quittés leurs familles pour diverses raisons, généralement liées à la violence ou à la pauvreté.

En perte de repères mais à la recherche d’un avenir, frapper à la porte de Qosqo Maki leur permettra peut-être de trouver un meilleur chemin à emprunter. On leur propose premièrement un programme d’accueil de nuit, dans un dortoir où ils participent à la vie en communauté. Ici le quotidien est régi par la notion d’éducation liberté : chacun fait sa part et reste libre de s’exprimer, il n’y a pas de tabous mais quelques règles de vie définies par le groupe, et le tout est encadré par des éducateurs spécialisés.

Au-delà de l’accueil de nuit, Qosqo Maki dispose de deux centres de formation à vocation professionnelle : une boulangerie et une menuiserie. L’objectif n’est pas de transformer ces jeunes en boulanger ou menuisier à tout prix mais avant tout de leur enseigner les codes d’un emploi formel, dans de dignes conditions.

Egalement, chaque fin d’après-midi, Qosqo Maki ouvre les portes de sa bibliothèque/ludothèque pour les jeunes du dortoir mais aussi pour les enfants du quartier. On y découvre alors un bel exemple d’inclusion social, dans une ambiance ludique et décontractée.

Au cours de la journée, on croise parfois quelques touristes dans la maison, venus passer la nuit dans les quelques chambres que propose l’association. Une forme de tourisme solidaire permettant de faire découvrir le projet aux visiteurs et de créer d’intéressantes interactions avec les jeunes et l’équipe éducative.

Il nous a fallu seulement quelques jours pour être intégrés au quotidien des jeunes et une semaine pour tourner les images nécessaires à la réalisation d’une vidéo de communication à destination de Qosqo Maki (à retrouver sur www.ilssontdemain.fr) . Plus que bienvenue, la caméra a également été pour nous un prétexte d’échange et d’expérimentation avec les jeunes. Eux aussi ont intégré notre projet et se sont montrés très curieux envers notre démarche solidaire, notre voyage et notre travail.

Ce tournage nous a donné l’occasion de parcourir la ville, à notre manière. Caméra en mains et trépied sous le bras nous partons filmer l’activité de la boulangerie et de la menuiserie, la réalité des quartiers défavorisés, ou encore l’un des jeunes de Qosqo dans son activité quotidienne ; la vente de barres chocolatées dans les bus de quartiers. C’est une autre approche du lieu et de son contexte social, et c’est cela que nous sommes venus chercher à travers notre périple solidaire.

Nous avons profité de quelques jours de pause entre tournage et montage pour visiter les environs. Au cœur de la vallée sacrée nous avons randonné sur le chemin de l’Inca reliant les villes de Chinchero et Urquillos. Trois heures de marche, entre deux vallées, le temps de respirer, mais aussi d’avoir le souffle coupé par la grandiosité des paysages ! Une autre journée à Pisac nous apprendra beaucoup sur la culture locale.

A travers notre projet Ils Sont Demain, nous avons trouvé notre manière de voyager et de contribuer au développement d’initiatives sociales qui changent le Monde, à leur échelle, chaque jour de l’autre côté de la planète.

> Johanne & Simon
mardi, 28 février 2017 18:18

Madagascar les vélos de l'espoir

En 2017, L'association La Roue Tourne, pilotée par Cécile et Greg, ouvre une maison du vélo à Madagascar, dans la région d'Ambanja.

Recyclage- formation mécaniciens- balades pédagogiques- cyclo randonnées et bien plus encore sont au programme pour les voyageurs qui le souhaitent .

Après une  collecte de 400 vélos qui ont fait leur temps ici, l'association les envoie là-bas. 

Vous pouvez  vous aussi  y particper jusqu'en Mai, en donnant votre bicyclette.

Les petits ruisseaux font les grandes rivières, puis les grands fleuves, et finissent par emporter 400 vélos sur la mer...

vendredi, 09 décembre 2016 08:57

J'irai courir pour vous

J'ai besoin de vous :-)
J'ai un projet un peu fou en tête...
J'ai envie de vous rencontrer. De courir avec vous. De vous découvrir. De partager. Et d'aider.
Tout ça dans un seul projet...

Nom de code : J'irai courir pour vous – Un escargot contre Charcot
Explications...

13 régions, 13 semaines, et autant de rencontres que possible pour un grand projet de solidarité

L'idée ?
Parcourir la France en 13 semaines, en passant une semaine dans chaque région, pour découvrir les joggeuses qui la peuple et les endroits où elles aiment courir. Chaque semaine, le défi est de trouver une, deux ou trois coureuses qui acceptent de m'héberger et de m'emmener courir sur les sentiers qu'elles préfèrent... et convier toutes les coureuses du coin à se joindre à notre balade !
Pas de limite de kilomètres, au contraire...Mais prenez garde à ne pas courir trop vite ou vous risquez de perdre l'escargot !

Courir pour ceux qui ne peuvent plus le faire, ceux atteints de la SLA ou maladie de Charcot. Une maladie neurodégénérative pas franchement sympathique, paralysant progressivement les personnes qui en souffrent... Ma tante est malheureusement décédée de cette maladie, c'est pourquoi j'ai aujourd'hui envie de récolter des dons pour une association qui soutient concrètement les personnes qui en sont atteintes, mais aussi la recherche :l'ARSLA (www.arsla.org). Mais pas question ici de faire pleurer dans les chaumières ! Bonne humeur, rires et partage seront au rendez-vous, assurément.
Et si les conditions le permettent, cette piste est encore à étudier, j'aimerai proposer à une personne atteinte de cette maladie un petit tour en Joelette... à suivre !

Ambition ?
Trouver des sponsors, des mécènes, qui acceptent de soutenir le projet, pour mes belles antennes bien sûr !
Mais aussi et surtout, lancer un appel au don, région par région, en faisant appel à la générosité de mes amis, de ma famille, de mes contacts, des amis des amis, des traileurs, des infirmiers, des banquiers, des joueurs de curling, des dresseurs de Pokémons...

Les idées sont là, l'énergie est là, les moyens se concrétisent : je suis déjà en contact avec l'ARSLA qui soutient le projet et j'ai une liste longue comme le bras de sponsors potentiels à harceler... il ne me manque que vous !

Qui parmi vous est prête à jouer le jeu, et à m’accueillir deux ou trois jours, à me prêter un bout de paillasson, un jardin ou un clic clac, à me perdre dans les chemins, dans les forêts, dans les montagnes, dans les champs, dans les vallées, autour des lacs ?

Et concrètement ?
Et cette aventure j'en fais quoi ? Je la raconte !
Je vous raconte vous, je nous raconte nous.
L'idée est de croquer chaque rencontre et chaque aventure à l'écrit tout d'abord ; écrire étant ce que j'aime le plus. Quel que soit votre niveau (j'accepte aussi les coureuses les plus performantes, je ne suis pas sectaire), votre façon de pratiquer le trail, vos aspirations... Le mot clef c'est découvrir l'autre – ce qui fait deux mots clefs, flûte.
Ensuite, évidemment, des photos ! Une belle galerie de portraits, de paysages, et de chats ; la photo est ma seconde passion.
Et enfin, projet ambitieux mais qui me fait de l’œil, réaliser un beau film de l'ensemble de l'aventure.

Tout cela à la façon de l'Escargot... c'est à dire sans prétention et avec légèreté (pour avoir une idée vous pouvez visiter ma page Facebook Les tribulations d'un escargot de trail https://www.facebook.com/escargotdetrail/posts/873977539403169:0 ).

Articles, photos et films seront ensuite publiés sur un site internet créé pour l'occasion, puis relayé sur ma page FB, sur la page des TEE, sur tout les magazines de Running et bien sûr dans le New York Times... le tout servant de support pour récolter des dons.

Pour que celles qui souhaitent tenter l'aventure puisse se projeter, voici un calendrier prévisionnel de mon Tour de France :

Semaine 1 : (27 mars – 2 avril) Centre – Val de Loire
Semaine 2 : (3 avril – 9 avril) Pays de la Loire
Semaine 3 : (10 avril – 16 avril) Bretagne
Semaine 4 : (17 avril – 23 avril) Normandie
Semaine 5 : (24 avril – 30 avril) Hauts de France
Semaine 6 : (1er mai – 7 mai) Ile de France
Semaine 7 : (8 mai – 14 mai) Grand Est
Semaine 8 : (15 mai – 21 mai) Bourgogne Franche Compté
Semaine 9 : (22 mai – 28 mai) Auvergne – Rhône - Alpes
Semaine 10 : (29 mai – 4 juin) Provence- Alpes – Côte d'Azur
Semaine 11 : (5 juin – 11 juin) Corse
Semaine 12 : (12 juin – 18 juin) Occitanie
Semaine 13 : (19 juin – 25 juin) Nouvelle Aquitaine

Le sort de ce projet est à présent entre vos mains ! Si vous êtes intéressée, je vous invite à me contacter en mp en précisant votre région et votre ville ; cette démarche ne vous engageant en rien bien sûr !
N'hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez des idées, des suggestions, des critiques, ou simplement des encouragements;-)

< Laurianne l'Escargot
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