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lundi, 12 octobre 2009 13:53

Conseils de Globe-Trotters

Tour du monde Morgan et Aurélie :
Avril 2008 - Mars 2009


¤ Notre assurance :

3 premiers mois : assurance Carte premier VISA

7 mois suivants :
Association pour la mobilité Internationale ACS-AMI
153, rue de l’Université - 75007 PARIS
Tel : 01.40.47.91.00 Fax : 01.40.47.61.90
E-mail :
◊ 231 euros/personne

¤ Nos sacs à dos :

- Peu de vêtement + 1 coupe-vent
- 1 paire de basket multifonctions (type crosscountry) + 1 paire de sandales ouvertes imperméables
- Moustiquaire imprégnée
- Sacs de couchage pas trop chaud/pas trop froid + draps de soie
- Pharmacie (emmener le minimum car on trouve de tout dans les grandes villes sauf traitements type pilule, etc… à prévoir pour la durée du voyage)
- Petit matériel : lampe frontale, corde et épingles à linge, couteau suisse, couverts

Nous sommes partis avec 16 kilos chacun, ce qui est supportable en termes de poids, mais selon nous, il ne faut pas plus. Si vous le pouvez, faites moins !!!

¤ Les visas :
Ne pas s’inquiéter en avance. Régler sur place les visas notamment en Asie du Sud-est où il est aisé de se les procurer soit directement à la frontière selon les points d’entrée, soit en résidant quelques jours à Bangkok où toutes les ambassades - ou presque - sont représentées.
Pour l’Australie, prévoir de s’inscrire quelques semaines en avance sur le site officiel : www.eta.immi.gov.au

¤ La sauvegarde des photos en voyage :

Prévoir de graver régulièrement en double des CDs des photos réalisées. Gardez en un avec vous et envoyez les doubles en France pour prévenir les pertes en cas de vols de sacs ….

¤ Emmener un ordinateur portable ?

Nous ne souhaitions pas en premier lieu emmener un ordinateur portable car cela suppose de supporter un poids supplémentaire et de redoubler d’attention pour ne pas le perdre ou se le faire voler. Cependant, pour ceux qui souhaitent tenir leur site internet à jour il est beaucoup plus pratique d’en avoir un pour éviter de payer des heures d’internet dans les cybercafés pour n’utiliser que Word !!! Nous avons donc acheté un mini-pc à Hong-Kong (après 5 mois de galère) et avons bien noté la différence ! Par contre, par mesure de sécurité, il faut ensuite l’emporter partout dans son sac à dos … et c’est parfois lourd :)

¤ Nos vaccins/traitement anti-paludisme :

Nous avons pris RDV avec un médecin de l’Institut Pasteur. L’équipe médicale oriente bien en fonction des destinations et conditions du voyage planifié. Nous avons ensuite réalisé nos vaccins au centre de vaccination de l’Institut. Il convient de s’y prendre quelques mois en avance car certains vaccins se font en trois injections et tous ne peuvent être réalisés en même temps.
Nous avons choisi de ne pas prendre un traitement anti-palu. Nous avions par contre sur nous des tablettes de Malarone pour un traitement curatif en cas de crise.

¤ Papiers importants :

Scanner passeports et carnets de vaccination et les enregistrer dans sa boite mail pour y avoir accès facilement en cas de besoin.
Nous avions demandé nos permis internationaux à la préfecture mais nous ne les avons finalement pas utilisés.
Le peu de fois où nous avons loué une voiture, seuls nos permis nationaux suffisaient.

Notre site internet :
www.monde-developpement.fr




Tour du Monde sur la thématique de l'eau

◊ Sur la route de l’or bleu » aux éditions l’Ancre de Marinede Gwenaëlle Bron
http://site.voila.fr/orbleu

¤ Partir longtemps pour quoi faire ?"

Parce que je n’avais pas envie de partir sur les routes sans but, j’ai choisi d’allier mon travail de journaliste à un intérêt personnel et fort pour la préservation de notre planète. C’est vers l’eau que mon choix s’est porté.
Parce que l’eau c’est la vie, et que sans elle, nous ne sommes plus rien.Le fil conducteur de l’eau m’a conduit pendant vingt mois d’un désert à un puits, d’une cascade à un lac volcanique, d’un champ irrigué à un barrage…

En route, j’ai croisé beaucoup de gens pour qui l’eau ne coule pas du robinet, qui doivent faire des kilomètres pour en chercher… On m’a parlé de techniques pour obtenir de l’eau lorsqu’il y en a peu et on m’a montré qu’elles fonctionnent. En route encore, j’ai rencontré des femmes et des hommes qui vénèrent cette ressource vitale, d’autres qui se battent pour défendre leurs terres… »

Partir seul, à plusieurs :

« Nous sommes parties à deux mais au cours du voyage, il nous est arrivé de faire chacune notre route, soit pendant quelques jours, soit pendant plusieurs semaines, pour mieux nous retrouver ensuite. J’ai donc vécu les deux expériences, enrichissantes l’une comme l’autre. Seule, j’allais peut-être plus vers les autres ; tout du moins j’attirais plus la curiosité des locaux ou la sympathie des autres voyageurs. Bien sûr, il y a aussi des moments où la solitude vous gagne au bout du monde et où l’on se demande ce qu’on fait là ! Mais dans l’ensemble, je dirai que si l’on ne veut pas être seul, on ne l’est jamais en voyage. A deux, le plaisir est bien entendu de partager avec l’autre les émotions et les découvertes.
Aujourd’hui, il n’y a qu’avec Peggy, ma compagne de route, que je peux partager autant et c’est formidable de pouvoir le faire ! »

Les préparatifs :

¤ Choisir l’itinéraire :

« Partir en voiture offre le luxe de ne pas planifier complètement l’itinéraire. On avance au gré des envies, des rencontres. Avec un peu de temps et d’organisation, acheter un visa pour le pays d’après n’est pas compliqué en Afrique de l’Ouest. Il suffit juste de prévoir de passer deux jours dans la capitale et de gérer son temps pour que le visa n’expire pas. »

« Notre itinéraire n’a jamais été fixé de façon définitive. Ni même sa durée. Nous nous sommes rapidement aperçues qu’un an ne suffirait pas ! Nous n’avions pas de billet « tour du monde » qui nous aurait obligé à respecter un calendrier précis. En Inde, nous avons été séduites par une offre promotionnelle Delhi-Bangkok-Auckland. Nous qui pensions rester en Asie plus longtemps, avons revu notre itinéraire. Après tout, pourquoi ne pas aller en Nouvelle-Zélande ? Notre thématique ne nous contraignait à aller dans aucun pays en particulier. Partout, la question de l’eau est importante.

A propos d’entrée en Nouvelle Zélande, nous avions dû prendre un billet retour (pour prouver que nous ne restions pas dans le pays) que nous nous étions fait rembourser, une fois que nous avions acheté le billet d’avion suivant. Ceci dit, l’achat d’un aller-retour n’est pas toujours plus cher qu’un aller simple.
Puis c’est à Christchurch sur l’île du Sud néo-zélandaise que nous avons trouvé une offre exceptionnelle, nous permettant de rentrer sur Londres (nous n’avions alors même pas de billet-retour !) en passant par la Polynésie, l’île de Pâques, le Chili, le Pérou et Los Angeles. Les dates étaient modifiables. Le tout pour moins de 1000€, une aubaine ! »

¤ Guides de voyage et cartes..

« Rien ne sert d’avoir avec vous tous les guides des pays que vous allez visiter, ce serait beaucoup trop lourd à porter ! Il est facile de se les échanger entre voyageurs ou d’en trouver dans des auberges ou hôtels de routards. A l’île de Pâques, nous avons rencontré un couple qui effectuait son tour du monde dans le sens inverse du nôtre. Nous avons ainsi pu échanger nos guides et bons plans : nous sur l’Asie et l’Océanie, eux sur l’Amérique latine ! »

¤ Bourses, sponsors, médias

« Notre projet était de faire des reportages sur l’eau douce dans le monde, sa gestion et son utilisation par l’homme. Après six mois d’un travail acharné, presque à temps complet, nous avons réussi à attirer l’attention de plusieurs entreprises spécialisées dans l’eau. D’une part, parce que notre projet était sérieux, d’autre part parce que nous proposions un échange concret à nos partenaires potentiels.
Si être sponsorisé ne signifie pas travailler pour une entreprise, il est important de voir ce qu’on peut lui apporter. A titre d’exemple, nous avons filmé et photographié les usines d’une entreprise présente dans plusieurs pays sur notre parcours, en échange d’une somme d’argent. L’entreprise a par ailleurs valorisé notre partenariat en communiquant dans son journal interne.
Avec un autre sponsor, nous avons réfléchi ensemble à un projet de marketing.
Il n’a pas abouti, mais les échanges ont été constructifs, d’un côté comme de l’autre.Surtout, si vous croyez en votre projet, il ne faut jamais perdre espoir !
C’est parfois au dernier moment, voire une fois partis, que les choses se décantent. C’est bien souvent le premier accord avec un sponsor qui en appelle d’autres, car le projet devient alors concret aux yeux des entreprises. Nous avons obtenu notre première bourse un mois avant le départ, notre premier sponsor deux semaines avant, et le jour prévu du départ nous avons dû revoir nos plans pour faire un aller-retour à Paris pour rencontrer le directeur marketing d’une société d’eau minérale. Après un accord de principe, nous avons affiné le partenariat par mail, une fois en Afrique ! »

Le transport :

¤ Acheter ou vendre un véhicule à l’étranger :

Acheter un véhicule n’est pas toujours possible. Après quatre mois en Afrique de l’Ouest au volant d’une 505, nous avions pris goût à cette liberté de déplacements. Arrivées en Turquie, nous souhaitions acheter un véhicule. Mais après renseignements, cela fut impossible car nous ne résidions pas dans le pays. Ceci étant, le réseau de bus fonctionne plutôt bien et les virées de dolmus en dolmus (mini-bus) restent d’excellents souvenirs !
En Nouvelle Zélande, en revanche, c’est très facile ! Un marché aux voitures réunit acheteurs et vendeurs chaque semaine à Auckland. Le van est un moyen idéal pour voyager dans le pays si vous disposez d’un peu de temps. A la fin de votre séjour, revendez le au marché aux voitures !Nous avons également vendu notre 505 au Mali. Les Peugeot breaks ont encore de beaux jours devant elles en Afrique de l’Ouest. Elles servent de taxi bien souvent. En revanche, il faut s’aider de gens de confiance pour trouver le meilleur offrant, sans avoir de problème à la revente.

L’hébergement :

« J’ai dormi chez l’habitant à chaque fois que l’occasion se présentait. C’est une occasion rare de vivre le quotidien des gens, mais on ne reçoit pas sans donner… Alors que nous étions hébergées chez les parents d’un ami cambodgien, nous avons offert des fleurs, achetées sur le marché, pour remercier nos hôtes. Surprise, quand est venu le temps du repas, les fleurs étaient disposées dans un plat. Au Cambodge, on les mange ! A d’autres occasions, j’ai été hébergée chez l’habitant, notamment en Afrique. Il m’est arrivé de repartir les bras chargés de cadeaux (des pagnes, une robe), un comble ! Mais je ne repartais jamais sans avoir fait des courses de nourriture au marché du coin.

Le retour :

¤ Une nécessaire réadaptation :

« Même si nous évoquions souvent le retour à la fin de notre voyage de 20 mois, il s’est avéré assez difficile. Non seulement, il a fallu se réhabituer à la sédentarité, à notre société de consommation, y retrouver une place et peut-être le plus dur, vivre avec tous ses souvenirs, ses centaines de visages, de paysages qui vous reviennent constamment en mémoire !
La meilleure chose à faire est de s’y préparer, anticiper ce retour à une vie « normale », savoir pourquoi on rentre (par choix ou par nécessité) ainsi que se préparer au décalage qu’on trouvera en rentrant avec notre entourage, car il y en a forcément un après une telle expérience.
Chacun a sa façon de rentrer d’un long voyage. Pour ma part, je ne suis pas du genre à raconter des anecdotes dans les détails durant toute une soirée, à moins d’être aidée par d’autres routards. C’est la réalisation d’un film documentaire et la publication de mon récit de voyage qui m’ont aidé à le faire. Cela a pris quelques années avant d’aboutir, probablement le temps nécessaire pour « digérer » ! »

¤ L’édition d’un livre :
« Tout le monde vous dira qu’éditer son récit de voyage est difficile tant il en existe déjà beaucoup ! C’est vrai et pas vrai à la fois. Tant que « l’aventure » et la façon dont on la raconte sont personnalisées, alors il n’y a pas deux récits identiques. Pour ma part, j’ai noirci des carnets de route tout au long du voyage, toujours par envie, jamais par obligation.
C'est-à-dire qu’il y a des semaines où l’on écrit tous les jours, parfois il se passe du temps avant que l’on retrouve son petit carnet. Si je peux donner un conseil, c’est peut-être de noter un maximum de détails de l’endroit où on se trouve, des rencontres que l’on vient de faire, quitte à ce qu’on ne s’en serve pas ensuite dans le récit, mais au moins vous n’êtes pas de retour à la maison face au clavier avec un gros trou de mémoire, mais comment s’appelle cet endroit où j’ai fait la connaissance d’untel ?

Au retour, n’hésitez pas à faire lire votre manuscrit à des proches et surtout à des gens qui ne vous connaissent pas et qui n’ont pas suivi votre voyage ; mieux, à des personnes qui n’ont pas l’habitude de ce genre de récit ; tout l’intérêt étant de captiver aussi ce public là.Le fait d’avoir travaillé sur un thème d’actualité - l’eau douce dans le monde – a largement contribué à intéresser un éditeur.
Un conseil, si vous avez une passion pour la belle image, multipliez les clichés, privilégiez bien sûr les meilleures lumières (il faut parfois savoir se lever tôt !), car les éditeurs de beaux livres sont très pointilleux et c’est une bonne nouvelle ! Un éditeur était intéressé pour faire un beau livre sur notre thématique, mais nos images n’étaient pas d’assez bonne qualité.

Voyager sans polluer, est-ce possible ?

- Un tour du monde de l’eau ? C’est écolo comme projet ?- Euh, d’une certaine façon, oui !- Et tu as voyagé comment ? En prenant l’avion ?!Nous y voilà : l’avion est le transport le plus polluant, certes ! Donc, ça partait mal ! L’idéal si on ne veut pas polluer, c’est bien sûr la marche ! Mais, quitte à choquer cet inconditionnel de la défense de l’environnement, je n’ai pas de scrupule à avoir pris l’avion lorsque cela était nécessaire. Je crois surtout qu’il est possible de voyager le plus simplement possible, en évitant au maximum les objets de consommation jetables.
Je pense par exemple à la toilette. Je n’ai jamais utilisé de lingettes ; lorsqu’on ne trouve pas d’eau pendant quelques jours (ce qui reste malgré tout assez rare, sans eau, on ne vit pas très longtemps), on patiente jusqu’au prochain point d’eau. Pour se laver lorsqu’on est amateurs de nature et de coins reculés, rien de tel qu’une « douche » dans la rivière. Avec un savon naturel, pas de scrupule !
Enfin, dans les endroits où l’on savait qu’il n’y avait pas de ramassage de poubelles, nous brûlions nos déchets. »
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