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Treks et randos

Tour des Annapurnas

Voyage effectué à deux du 10 octobre au 06 novembre 2010

 

Vol :

769€ / personne

Oman Air

Une escale à Muscat ( Mascate) sultanat d’Oman. Vol de nuit donc aucun problème avec le décalage horaire à l’arrivée

Acheté par internet à e-bookers au mois de juin

 

Satisfaction 5/5

 

Visa :

Acheté à l’aéroport Tribhuvan de Kathmandou, à l’arrivée ; un peu d’attente mais on attend tout de même beaucoup plus pour les bagages.

40 US$/ pers : on avait téléchargé et rempli l’imprimé avant d’arriver ; prévoir une photo d’identité.

Il coûte 40€ en France

 

Guide :

Lonely Planet : pour notre 3ième voyage au Népal, nous avons limité l’achat de guides ayant déjà beaucoup de doc.

 

Budget :

22€/jour/pers. hors billet d’avion et achats divers, mais trek compris (nous avons pris un porteur/guide). Voir détail ci-dessous.

 

Transports :

 

Très bon marché et bus omniprésents ; nous n’avons utilisé que les transports publics. Ils vont partout.

 

Nepal2Trek :17  jours autour des Annapurnas.

Prévoir  ½ journée à KTM en arrivant pour les diverses formalités, achat des permis, des billets de bus pour Besi Sahar.

 

Nous avons démarré à Besi Sahar ; fait Pisang/ Manang par Ghyaru, très, très beau par ce chemin haut. De Manang, crochet vers lac Tilicho : très beau parcours à ne pas rater mais il faut mettre sa stratégie au point pour bien réussir.

Si on marche bien, 2 jours suffisent :

 

◊ 1/ partir tôt de Manang ; retenir une chambre pour le lendemain, en passant  ( en octobre c’est vite plein) au Tilicho hotel qui se trouve au début de ce chemin qui conduit au Tilicho base camp. On arrive dans l’après-midi au base camp. On passe la nuit là.

 

◊ 2/ le lendemain matin partir très tôt, vers 5h, et on peut atteindre le lac ; montée très rude ; retour en fin de matinée au Base Camp où on récupère les sacs et on revient au Tilicho hotel par le même chemin ; on a retenu la chambre la veille. Cela suppose une très rude journée de trek mais on évite de passer 2 nuits au Base Camp, pas très confortable.

 

Du Tilicho Hotel nous avons marché jusqu’à Letdar,  et de Letdar à High Camp ; ainsi nous avons mieux réparti l’effort pour affronter le col.

 

Nepal1Puis nous avons continué de façon classique ; mais de Marpha à Tatopani, il y a du vent et surtout beaucoup de véhicules maintenant, nous avons donc pris un bus pour éviter le désagrément, la poussière surtout; dommage d’ailleurs car les paysages sont comme partout sur ce trek, magnifiques.

De Tatopani à Ghorepani, très longue montée ; mais on peut s’arrêter pour dormir en route, il y a quelques lodges.

Idem  de Ghorepani à Nayapul, longue descente mais étapes possibles.

 

Hôtel à Pokhara : Star light hotel, sur lakeside pour 600Rs la triple

 

 

Porteur/guide :

Npal3Un abémiste nous avait recommandé un porteur/guide ; tout s’est très bien passé avec lui ; il a 28 ans, parle correctement l’anglais ayant fait ses études dans une école anglaise à KTM et étant lui-même instituteur maintenant. Il se dit guide plus que porteur mais a porté notre sac (un seul sac de 10 à 12 kg pour 2 personnes) et mon fils a porté le sac du guide, environ 6kg).

 Il est vrai que l’on peut se passer de guide sur ce trek hyper classique. On peut se passer aussi de porteur si on est jeune ; dans mon cas (69 ans) j’avais assez avec les 2 litres d’eau (pour 3) sur mon dos ; sinon il faut prévoir de porter chacun environ 6kg ; nous avions emporté le minimum mais n’avons manqué de rien. On peut laver chaussettes et T-shirts en route, dans les lodges.

Il est intéressant malgré tout d’avoir un porteur qui parle anglais car on peut échanger beaucoup sur le plan culturel ; de plus nous les aidons un peu dans leur vie difficile ; il demande 15€ par jour mais se loge et se nourrit. Voilà ses références

 

 

mais il consulte épisodiquement sa messagerie qui ne fonctionne pas toujours d’ailleurs ( il habite un village dans le Langtang à un jour de bus de KTM)

le mieux est d’essayer d’abord de le joindre sur son portable pour négocier et de lui demander de lire le mail en suivant pour être sûr que tout est bien compris ; nous n’avons eu aucun problème ainsi.

 

n° de portable 00 977 984 190 34 53

Hôtel à KTM :

 

Un hôtel que nous connaissions depuis 2004 ( un peu dégradé depuis ) mais où la gentillesse du personnel et l’excellente situation compense l’état de  la robinetterie dans la sdb.

 

Nirvana Peace Home nous avons payé 850 Rs/jour  la dble avec sdb et eau chaude solaire. Les petits dej. Sont servis en supplément, à la demande dans le jardin, si on désire. Il est sur Paknajol non loin de Naya Bazar et à 2min. à pied de Thamel. Petit jardin délicieux et calme absolu. Vous trouverez sur internet.

 

Restaurant :

Tout près de cet hôtel le Yangling tibetan restaurant est imbattable pour prix et qualité des momos entre autres.

 

Nous avons passé 5 jours dans la vallée de KTM ; tout est accessible transport public.

 

Jeanine Sartor

Randonnée au Népal


Trek_au_Sikkim
Alain Goléa
Le Népal est l'un des paradis pour tous ceux et celles qui aiment la randonnée.

 Mais ceux d'entre nous qui profitent de ces montagnes ont de grandes responsabilités :

laisser les montagnes et les chemins plus propres qu'on les a trouvés, limiter notre consommation d'énergie et respecter les coutumes et traditions locales.




Pour faire un trekking au Népal quelques conseils s'imposent :

Saison :

Deschouxnepa
F.Deschoux
Les mois d'octobre et novembre sont les plus fréquentés, et certains chemins ou certains lodges peuvent être un peu encombrés. Pour les treks isolés, l'absence d'infrastructure les situe pour la plupart en dehors des sentiers bien tracés utilisés par les groupes organisés. L'important pour ces randonnées est d'être conscient qu'elle ne sont pas "réussies" d'avance. Bien des imprévus peuvent contraindre à faire demi-tour ou à interrompre le parcours.
Dans l'ouest du pays, on peut randonner de mi-mars à mi-novembre, mais certains cols ne sont praticables que de mai à septembre : bien étudier son itinéraire.
A l'est, il est difficile de partir avant mi-avril et après novembre. Les transports sont plus faciles.

Une fois que l'on sait où on veut aller et à quelle période, se pose le problème de l'organisation. En général, il y a quatre façons d'organiser son périple.

1) Passer par une agence en France.

Pas mal de choix, des circuits bon marché à d'autres beaucoup plus chers. C'est le voyage de groupe, qui peut être réduit à 4 ou 5 personnes, sans souci d'organisation et théoriquement sans mauvaises surprises. Les prestations sont sous-traitées à une agence de Kathmandou qui s'occupe de l'organisation pratique du trek.
Inconvénients : prix élevé, durée imposée, rigidité du parcours et des étapes, manque de contact avec les populations.

2) Passer par une agence au Népal.

Il y a quantité d'agence de trekking à Kathmandou, mais seules quelques-unes sont sérieuses, compétentes et efficaces, et il n'est pas toujours facile de s'y retrouver.
On peut soit, comme en France, s'inscrire à un trekking déjà organisé et programmé, soit proposer son propre itinéraire. Dans ce cas, une fois assuré du sérieux de l'agence, il faut être soi-même dans ses propoitions : prévoir des étapes réalisables et non des journées de 40 km de marche, en sachant qu'elles peuvent être modifiées en fonction des conditions locales (campement, météo...). Les bonnes agences fournissent un équipement complet pour les porteurs.
Je conseille de recourir à une agence à Kathmandou pour organiser des randonnées dans une région isolée, pour les treks intermédiaires ou pour des parcours qui vous tiennent à coeur, partout où la logistique est difficile à assurer, et en particulier pour les treks longs.

3) Engager un guide ou un (plusieurs) porteur(s) au Népal.

Soit à Kathmandou, soit au départ de son parcours. Cettesolution est plus économique, mais on ne peut pas être assuré de tomber sur quelu'un de confiance. Il faut s'en remettre à son jugement et à son flair. On peut également demander conseil à son hôtel, aux voyageurs rencontrès... L'idéal est de parler népalais ou de se faire aider par un ami népalais pour négocier le "contrat". Mettez vous bien d'accord AVANT sur le prix et les CONDITIONS du trek, la durée, ce qui est inclus et ce qui ne l'est pas (taxe d'entrée dans les parcs par exemple).
Vérifez l'équipement de votre compagnon si vous risquez de rencontrer de la neige ou de marcher en altitude, ainsi que sa connaissance de la région.
C'est l'occason de nouer des contacts privilégiés avec les populations locales. Toutefois un porteur ou un guide refusera sans doute de partir trop loin de chez lui ou pour une période trop longue.Attention aussi aux périodes où tout le monde est occupé aux travaux des champs
Idéal pour les parcours classiques. On peut marcher et profiter des rencontres et des paysages sans être préoccupé par le poids de son sac (la charge pour un porteur ne doit pas dépassé 30 kg).
Un porteur revient à 10 € par jour pour les treks classiques et de 15 € par jour dans les régions plus reculées.
Inconvénients : peu de garanties et de recours, peu fiable dans les régions isolées ou sur des parcours difficiles.

4) Partir seul ou avec des amis

C'est la liberté totale, mais il faut être conscient des contraintes que cela impose pour que cela ne se transforme pas en galère. Trois obligations pour réussir ce style de randonnée : pouvoir se débrouiller en népalais, pouvoir se nourrir et se loger, pouvoir transporter son équipement.
Le choix de l'itinéraire de la randonnée est donc trés important. Parfaitement réalisable dans la vallée d eKathmandou et sur les trks classiques où l'on trouve chaque jour des lodges, et où l'on peut se faire comprendre en anglais. Ailleurs, c'est très difficile. Il faut parler népalais pour trouver son chemin, acheter de la nourriture ou du combustible (quand c'est possible). Dans les régions isolées l'approvisionnement est un vrai problème. Je conseille ce type de randonnée sur des parcours relativement courts où existe un minimum de facilités.
Inconvénients : peu de contacts avec les populations si l'on ne parle pas la langue, nombreux problèmes de logistique dans les régions isolées, sacs lourds...


L'équipement

La base d'une randonnée réussie consiste à emporter un duvet adapté aux températures que l'on va rencontrer et des chaussures confortables, et peu fragiles. Pas besoin d'acheter des affaires coûteuses sous pretexte de matières style gore-tex ou autres, qui font merveille dans les forêts de la région parisienne, mais qui ne sont pas plus performantes dans la neige ou les rochers.

Quelques compléments :

• Tongs ou sandales pour les marches faciles, traverser les rivières et se détendre le soir
• Crème ou spray contre les piqûres d'insectes, puces, mouches...
• Savon de Marseille
• Lunettes de glaciers (neige et poussière), foulard
• 2 sacs plastiques fins pour mettre dans les chaussures en cas de marche dans la neige
• 1 grand poncho 
• 1 sifflet pour se repérer ou ne pas perdre ses amis (forêt)
• 1 bâton souple ou rigide selon le terrain aidera énormément dans les passages difficiles

Guy Bergé


 


Trek_au_Sikkim

Treks et randos: organiser sa marche

Guide, porteurs, matériel, prix, quelques conseils pour ceux qui souhaitent tout organiser par eux-mêmes.

Organiser soi-même sa marche :

Compostelleweb
Jean revertegat
Organiser soi-même son trek, c'est à dire recruter les guides et porteurs qui vous accompagneront lors de marches dans des coins isolés ou des conditions difficiles.
Si l'expérience est tout à fait intéressante, mieux vaut être cependant débrouillard, négociateur et maîtriser un minimum l'anglais ou la langue locale sous peine au final de grosses déconvenues. Attention aussi à que cela ne coûte pas plus cher à l'arrivée que de passer par les services d'une agence locale ou internationale. Donc, déjà, ayez une idées des prix proposés par celles-ci pour un circuit identique et surtout des salaires et autres gratifications que vous devrez payer à votre équipe.

. A qui s'adresser et où ?

"Recruter" une équipe est tout à fait possible dans nombre d'endroits aussi bien pour des périples dans des zones désertiques, de jungles et bien sûr de montagnes notamment himalayennes. Ainsi, en Inde ou au Népal, vous n'aurez pas de mal à rencontrer des guides avec des ânes ou des porteurs prêts à vous accompagner. Le mieux est alors d'arriver dans la ville ou le village de départ et de demander aux gens s'ils connaissent des personnes fiables (plus voir aussi l'expérience des autres voyageurs en la matière). Mais dans tous les cas, pensez déjà à être autonome avec votre propre équipement (tente, duvet...) et, selon, votre nourriture.
Une fois le contact pris, il vous faudra établir ensemble votre itinéraire, le nombre de jours souhaités et vous mettre d'accord sur les conditions financières, y compris et surtout s'il y a des taxes et autres droits d'entrées pour accéder à certains coins (en gros, savoir qui paye quoi). A ce sujet, soyez réalistes et ne partez pas sur des étapes démesurées, hors de portée de votre condition physique ou de vos envies, et laissez une place aux changements de programme selon les conditions météo et autres aléas que vous rencontrerez ensuite en route. Et une fois les choses décidées, respectez-les !

Porteurs, guide et cuisinier :

. Porteurs (et cuisinier) :

Concernant le portage, il est conseillé aux gens qui n'ont pas l'habitude de marcher des heures avec un sac pendant des jours ou des semaines, surtout en milieu difficile, de prévoir un porteur qui leur évitera de gâcher leur voyage. Donc, même s'il n'y a pas de logistique importante à emporter, penser à prendre quelqu'un pour porter ses affaires. La charge maximale pour un porteur est de 30 kg.
Dans tous les cas, dès lors que vous allez rencontrer des conditions particulières (température, altitude...), il est important de savoir aussi si vos porteurs et guides seront équipés en conséquence. Vous êtes responsable des personnes que vous embauchez ! A ce sujet, on renvoie d'ailleurs à "Porters rights" qui soulève quelques questions concernant les droits des porteurs et autres sherpas.
Alternative au(x) porteur(s), les animaux de bât (ânes, mules, chevaux, chameaux) qui se chargeront des bagages et seront encadrés par généralement une personne pour plusieurs animaux. En moyenne, chacun peut emporter une cinquantaine de kilos.Autre membre de l'équipe, le cuisinier. En général il n'est concerné que par le portage du matériel en rapport avec sa fonction et donc ne portera pas votre sac.

. Guide :

Le guide est de très loin la personne la plus importante. Pour les marches les plus longues ou difficiles il est nécessaire de bien le choisir sous peine de se voir embarquer en route dans quelques galères, sinon même dangers lorsque celui-ci est inexpérimenté. Dans tous les cas, c'est lui que l'on doit embaucher en premier et avec qui on discutera du périple et de ses à cotés. Donc, déjà, prenez obligatoirement quelqu'un qui parle au moins anglais ou du moins avec qui vous pourrez communiquer. Presque toujours c'est lui qui se chargera de recruter ensuite le reste de l'équipe et d'organiser l'intendance; donc évitez de lui "imposer" telle ou telle personne avec qui il n'aura peut-être pas "d'affinités". Tout en étant au préalable d'accord sur la composition de l'équipe, à l'évidence, évitez aussi d'intervenir dans ses choix et sur sa "gestion" de celle-ci en cours de route.
Dernière chose, ce n'est pas par ce que les gens sont du pays qu'il seront forcément de bons guides, voire porteurs, expérimentés et compétents. Le développement du tourisme dans certaines régions tend en effet à transformer un peu tout le monde et n'importe qui en guide potentiel.

L'équipe et son matériel :

. L'équipe :

Guide, cuisinier, porteurs et/ou animaux de bât, c'est donc sur cette base que se constituera votre équipe. Mais avant toute chose, on le rappelle, posez vous déjà la question de l'utilité de recruter tout ce monde. Soit que les formules d'agences locales soient plus intéressantes et/ou bien moins compliquées à mettre en oeuvre, soit que finalement il est possible de réaliser sa marche seul sans encadrement.
Ensuite, embauchez ou faites embaucher le nombre de personnes adéquates. Rien ne sert d'avoir en effet une flopée de porteurs ou d'animaux ne portant presque rien. De même, si votre trek ne passe que par des villages où le ravitaillement est possible, un cuisinier et son attirail auront parfois bien moins d'utilité. Et dans certains cas même, un guide seul pourra suffire.Bref, composez avec votre périple, sa durée et ses conditions, même s'il est vrai que vos guides auront parfois tendance à surévaluer (pour de multiples raisons) le nombre de personnes nécessaires.

. Matériel :
Question matériel, soyez également clair sur ce que vous et l'équipe aurez besoin et ses coûts. Comme déjà dit, soyez au minimum autonome au niveau couchage et, selon, nourriture. Pour le reste remettez-vous en à votre guide tout en vérifiant à l'occasion la qualité et les quantités nécessaires. En principe, vous n'aurez qu'à vous soucier de ce qui vous concernera directement (donc pas la nourriture et autres équipements de l'équipe), même s'il est vrai que vous devez faire en sorte que votre "personnel" dispose du minimum au niveau sécurité pour ce qui est des passages les plus difficiles ou conditions extrêmes.

Les prix :

- Le juste prix :

C'est la question cruciale. Donc, renseignez-vous au préalable, notamment auprès d'autres voyageurs, et ayez au moins comme repère "plafond" les prix proposés par les agences locales pour une prestation identique.
Dans tous les cas négociez bien, voire marchandez, avec votre interlocuteur privilégié qui sera en général votre guide. Etablissez avec lui le périple et la répartition des coûts (le plus important). Evitez d'ailleurs les intermédiaires si vous ne voulez pas que les prix montent. Très souvent, c'est lui qui empochera le budget total et repartira ensuite les salaires et autres dépenses. Pour plus de sécurité, certains voyageurs ne donnent qu'une partie de la somme avant le départ et le solde à l'arrivée. D'autres font signer un "contrat", même s'il est vrai que cela ne servira la plupart du temps guère à grand chose en cas de problèmes. Donc, à chacun de voir selon les situations.

- Rémunérations :

Quant aux rémunération, elles sont bien sûr variables selon les pays, les types de marches, les conditions ou difficultés et les compétences de gens. Par exemple dans l'Himalaya un porteur touche en moyenne 5 ou 6 €/jour lors de treks "classiques" et de 8 à 10 € dans des conditions plus difficiles. Idem en gros pour un cuisinier ou un muletier avec son animal. Quant aux guides, c'est le plus variable. De 7 à 10 €/jour s'il s'agit d'un porteur-guide à 15/20 € s'il gère une équipe ou pour de longues marches, et jusqu'à 40 ou 50 €/jour pour des périples très difficiles ou des conditions très particulières.
A cela il ne faut pas oublier - y compris d'ailleurs si l'on passe par des agences - de rajouter un pourboire pour chacun des membres en fin de voyage.
En gros, on peut partir sur une base de 10 ou 15% de la rémunération quotidienne de chacun à laquelle on pourra toujours ajouter quelques cadeaux utiles.

Treks et randos: précautions particulières

Motivations, condition physique, risques naturels, mauvaises rencontres et autres problèmes de sécurité, si bien sûr lors de petites balades cela n'a qu'une importance relative ce sont par contre autant d'éléments à prendre en considération pour des treks et randonnées de niveaux supérieurs.

La motivation :

Avant de détailler les précautions nécessaires pour une rando ou un trek, il n'est pas inutile de rappeler qu'à l'évidence mieux vaut être motivé avant d'entamer un périple, y compris des plus courts. Car, au delà du manque flagrant de plaisir à découvrir l'environnement, le manque de motivation peut facilement accroître la fatigue - ou son impression - et les risques physiques pouvant en découler si l'on a entrepris une marche difficile. Sans oublier l'aspect psychologique qui fera que les choses ne se passeront pas toujours bien avec les autres marcheurs ou membres de l'équipe, à plus forte raison si l'on est parti pour plusieurs jours.
Donc, comme toujours, autant se limiter à ses envies et commencer par des choses faciles ou des marches de courtes durées si la motivation n'est pas vraiment au rendez-vous.

La santé du marcheur :

. Condition physique :
Au delà des risques de l'environnement, c'est aussi à soi-même et à son corps que l'on devra faire attention.
Dans tous les cas, il est préalablement nécessaire de savoir ou définir quel type de marche on va effectuer, sa durée, les dénivelés prévus, les charges que l'on aura à porter et les conditions particulières que l'on pourra rencontrer (altitude, climat, etc). Fonction de cela, on pourra ainsi déterminer la condition physique (voire mentale) nécessaire à la réussite de sa randonnée.Bref, autant être déjà en bonne condition physique ou en tous cas faire en sorte que celle-ci coïncide avec ce que l'on va vivre. A la limite, une petite préparation préalable est loin d'être toujours superflue, de même que pour certains périples, une visite chez son docteur notamment s'il y a risque de contre-indication.

. Désagréments physiques :
Pour toutes les catégories de marches et de marcheurs, il y a ceux que l'on pourrait qualifier de mineurs (problèmes de pieds, fringale, etc) et ceux plus graves (blessures, coup de chaud, de froid...).
Même chose pour ce qui est de l'alimentation, l'élément moteur indispensable au randonneur et trop souvent négligée par ce dernier.

Les risques naturels :

Même pour le marcheur aguerri, la nature présente son lot de risques et de dangers. Entre autres choses :

. "Mauvaise appréciation" :
Soit en clair la nécessite d'être toujours conscient que les choses peuvent changer rapidement au cours d'une marche, y compris courte, et donc de prévoir et agir en conséquence. Sans oublier que les conditions météo ou naturelles de son point de départ ne seront jamais celles que l'on rencontrera par la suite.

. Le soleil :
Attention danger ! Sur le sable, l'eau, la neige, les effets de la réverbération sont terribles. Bien se protéger la peau, les lèvres et surtout les yeux. Porter un chapeau et boire fréquemment.

. La chaleur :
Là aussi il est logiquement conseillé de boire abondamment de l'eau (et absorber une quantité suffisante de sel) afin de compenser les pertes dues à la sueur et de prévenir les risques de coup de chaud, d'épuisement ou de déshydratation. Un peu comme pour l'altitude, mieux vaut faire en sorte d'adapter progressivement son corps et ses efforts aux fortes chaleurs.

. Le vent :
Autre problème majeur. Donc, bien s'en protéger est important surtout que celui-ci fait baisser la température ambiante. Se méfier des coups de vent violents la nuit lorsque l'on campe; dans ce cas veiller à consolider sa tente solidement afin d'éviter qu'elle ne s'envole.

. La pluie et les orages :
S'équiper d'un poncho et faire attention aux déluges parfois imprévisibles qui peuvent se produire en montagne. Lors d'un bivouac, bien choisir son abri afin d'éviter tout accident de glissement ou de montée des eaux. Et puis bien sur emballez vos affaires à l'intérieur de votre sac à dos dans des sacs plastiques.

. Le froid :
Autre ennemi du marcheur. Donc, prenez garde aux amplitudes thermiques, notamment entre le jour et la nuit (y compris et surtout dans les déserts). Prévoyez toujours un équipement chaud à très chaud. surtout si vous devez bivouaquer. Au delà des risques de mort par hypothermie, le principal danger demeure les engelures pouvant dégénérer en gangrène.

. L'altitude :
 Il est conseillé de s'acclimater et de monter lentement en altitude, très progressivement en respectant les paliers (700 m/jour entre 1 700 et 3 500 m et 400 m au delà). Redescendre sans hésiter en cas de mal à la tête, de vomissements, de fatigue durant plus de 24 heures. Attention aussi, lorsque l'on est déjà en altitude et que les étapes sont courtes de ne pas les enchaîner trop rapidement au risque d'aboutir à un dénivelé trop important. Chaque année, dans l'Himalaya, des marcheurs meurent sur de petits treks à cause de cela.

. Se perdre :
Avec la nature, c'est l'autre source principale de danger pour le marcheur, y compris dans des zones ou des conditions à priori peu difficiles. Toutefois, un minimum d'équipements (dont si nécessaire un GPS), de bon sens et la base au niveau orientation limiteront toujours les risques en la matière.
Première chose, évitez de partir seul ou sans quelqu'un connaissant la zone s'il s'agit de périples plus périeux. Consultez toujours la météo afin de savoir si vous rencontrerez du brouillard, de la neige ou des orages pouvant augmenter les chances de se perdre.Préparez votre itinéraire et d'après vos cartes évaluez les distances et les temps de marche correspondants à certaines repères que vous rencontrerez sur votre route. Le tout bien sûr en tenant compte de vos capacités ou de celles de votre groupe (pas de surestimation inutile !).Prenez au moins un vêtement chaud. Prévoyez toujours une marge en matière de nourriture et d'eau, mais aussi au niveau du temps de parcours pour ne pas se retrouver coincé par la nuit.Suivez toujours les chemins, sentiers et autres repères et évitez les raccourcis qui peuvent accroître les risques de s'égarer.

. En cas de problèmes :
Si vous vous sentez perdu, la première chose est de garder son calme et de faire le point. Ensuite, trois possibilités s'offrent à vous : faire demi-tour , aller de l'avant, trouver un coin pour dormir ou attendre des secours....

Les animaux :  

. Les gros :
C'est un risque relativement rare, même si la rencontre avec un ours dans le Grand Nord ou certaines montagnes, ainsi qu'avec quelques autres grosses bestioles en Afrique ou dans les jungles sont toujours possibles. Remettez-vous en à votre guide pour ce qui est des précautions et de la conduite à tenir. Dans les réserves, restez toujours dans les endroits autorisés et suivez à la lettre les recommandations des rangers ou même des locaux.

- A l'étape :
Egalement, il est toujours plus prudent de bien faire l'état des lieux des endroits où l'on souhaite s'arrêter, surtout pour dormir. Regardez s'il n'y a pas de traces fraîches d'animaux aux alentours et le cas échéant déménagez un peu plus loin. Attention aussi aux chemins d'accès aux point d'eau ou de transhumance. Enfin, et c'est peut-être là le plus important, ne laissez jamais de nourriture "odorante" dans votre tente, ou même à proximité, qui puisse attirer les animaux. Idem pour ce qui est des détritus. Mieux vaut tout envelopper et les éloigner, ou même dans certains cas les suspendre carrément aux arbres
.A l'inverse, rangez bien toutes vos autres affaires à l'intérieur de votre tente pour éviter que celles-ci ne soient dévastées pendants la nuit par des animaux généralement plus curieux que dangereux comme par exemple les singes. Sachez aussi qu'un feu ou une lampe allumée toute la nuit éloignera généralement les animaux.
Enfin, en cas de rencontre, essayez de garder votre calme, ne courrez pas, reculez doucement sans tourner le dos à l'animal et en faisant le moins de bruit possible. Les animaux n'attaquent l'homme que lorsqu'ils se sentent vraiment obligés. Donc, évitez bien sûr de les agresser ou d'aller les voir de plus prêt, surtout s'ils sont avec des petits.

. Les chiens :
Véritable fléau pour le randonneur/trekkeur et pas toujours qu'à l'autre bout du monde ! Du solitaire, y compris domestique, à la véritable meute (notamment dans certains coins d'Asie ou d'Afrique) autant faire attention. Donc, faites un détour ou attendez un peu si vous ne sentez pas la rencontre. Et, simplement si vous vous sentez menacé (pas la peine non plus d'énerver l'animal inutilement), n'hésitez pas à jeter une pierre, donner un coup de pied ou utiliser votre bâton de randonnée si vous en disposez d'un. Accessoirement, si l'on compte effectuer certaines marches, un vaccin anti-rabique peut être conseillé.

. Les petits venimeux :
Dans cette catégorie venimeuse, voire mortelle, on trouvera évidement les serpents, scorpions et autres araignées mais aussi tout un tas d'autres bestioles "locales" qui, du poisson au coquillage venimeux en passant par certaines variétés de grenouilles et différents insectes (et même plantes) apparemment inoffensifs, peuvent présenter un réel danger. Encore une fois, demandez et faites confiance aux guides et aux locaux qui vous diront quels sont les risques et quoi faire en cas de mauvaise rencontre.

- Précautions :
En attendant, deux ou trois trucs peuvent toujours s'avérer utiles. Un chapeau large lors d'un trek dans la jungle évitera de recevoir sur la tête les animaux indésirables tombés des arbres.Toujours vérifier au réveil, et même le reste du temps, si rien ne s'est infiltré dans ses chaussures, vêtements, sacs et autres contenants. Secouez toujours avant utilisation et, en cas de doute, fouillez avec un bâton plutôt que d'y mettre les mains.
Elémentaire, évitez aussi les chaussures ouvertes à l'étape si vous pensez qu'il y a des risques. Comme toujours, ne tuez l'animal qu'en cas d'absolue nécessité. Préférez toujours faire un détour ou attendre que celui-ci disparaisse. Et une fois mort ne le touchez pas avec les doigts, même HS certaines espèces sont encore venimeuses. Contre les morsures, vous pouvez toujours prévoir un aspi-venin.

. Les petits dérangeants :
De loin les plus nombreux avec, avant tout, les moustiques, mouches et autres abeilles.Même si la plupart ne présentent aucun risque, sinon de vous gâcher la vie, mieux vaut cependant prendre quelques précautions notamment vis à vis des moustiques. Si vous voyagez dans une zone de paludisme (transmis par certains moustiques), prévoyez déjà en conséquence au niveau prophylaxie. On rappelle aussi que les moustiques piquent d'abord le soir (donc portez des habits fermés dès la tombée de la nuit) et que l'utilisation de répulsifs sur la peau, les vêtements, la tente, limite les risques de piqûres.

Les "mauvaises rencontres" :

. Criminalité et guérillas :
Pour terminer quelques mots sur les possibilités d'agressions et autres dangers du genre pouvant survenir en cas de marche, surtout dans les coins les plus reculés ou lorsque l'on part en solitaire.
Sans pour autant être fréquents les risques de mauvaises rencontres existent, et certains pays ou endroits comme par exemple les environs du lac Atitlan au Guatemala sont réputés en la matière. Heureusement la plupart du temps, on n'en voudra qu'à votre argent et à vos biens. Donc, comme toujours, pas la peine de jouer les héros et mieux vaudra obtempérer quitte à devoir ensuite refaire ses papiers et/ou se renflouer financièrement ou au niveau du matériel volé.
Plus graves sont les risques politiques et de guérillas pouvant exister dans des régions de treks comme par exemple en quelques endroits de l'Himalaya. Au delà de se faire dépouiller, le marcheur peut parfois aussi y risquer sa vie.

. Le statut de "touriste".
En matière de sécurité, on rappelle que le statut de touriste à l'étranger présente le plus souvent autant d'avantages que d'inconvénients. En tant que source de devises pour les gouvernements on est ainsi souvent mieux protégé (cf. l'Egypte) et même parfois à l'abri des querelles politiques locales (certaines guérillas préservent aussi le tourisme en tant qu'apport de revenus potentiels). A l'opposé, il est clair que pour nombre de gens à travers le monde, occidental rime - souvent à juste titre d'ailleurs - avec dollars et que les tentations sont là. Sans parler pour les mouvements et groupuscules en tous genres de se faire un coup de "pub" par le braquage, l'enlèvement ou l'assassinat d'étrangers qui de plus feront diminuer à la longue les apports du tourisme pour le pouvoir qu'ils combattent.
Bref, de quelques natures que soient les risques, renseignez-vous toujours sur la situation du moment des zones que vous allez visiter. Avant de partir via notamment le site du Ministère des affaires étrangères, mais aussi et surtout sur place auprès des représentations consulaires, ONG et autres organismes, ainsi que des populations locales et des voyageurs rencontrés. Et si les choses ne semblent pas des plus sûres, abstenez-vous !

Treks et randos: avec qui partir ?

Randonnée ou trek, avec qui partir ?

Evidemment plusieurs options sont possibles selon les destinations, niveaux de difficultés et envies de chacun. Au choix : le tout compris depuis chez soi, partir en indépendant et tout organiser soi-même ou via une agence locale, marcher seul, en groupe ou en famille.

Partir seul :

Sous entendu sans encadrement. Si bien sûr cela ne pose aucun problème pour nombre de randonnées, de treks faciles, balisés ou disposant d'infrastructures aux étapes, il n'en va pas de même dès lors que l'on sort un peu des sentiers battus (et encore). Car à vouloir la liberté totale, il ne faut pas oublier non plus les contraintes que cela imposera pour que les choses ne se transforment pas en galère ou même catastrophe.

. Autonomie :
Bref, dans ce contexte, il faudra savoir être autonome. C'est à dire faire face à plusieurs obligations qui sont de pouvoir se ravitailler et se loger, transporter son équipement, communiquer avec les locaux et surtout se repérer et éviter les dangers.
Se loger est en général le plus facile, il suffit d'emporter une tente ou de construire un périple qui passera par des refuges ou des villages.
Pour se nourrir, les difficultés interviendront évidemment dans les zones les plus reculées ou démunies. Dans ce cas emporter sa nourriture (énergétique) et un minimum de matériel de cuisine, voire même un combustible pour les endroits désertiques. Par mesure de sécurité, prévoyez au moins de un à trois jours de nourriture supplémentaire selon la durée prévue entre étapes où le ravitaillement sera possible.
Bien évidemment, surgira vite le problème de pouvoir transporter tout cela et le reste. Passé une quinzaine de kilos par personne, en milieu ou conditions difficiles, n'espérez pas vous-même assumer la charge.
Reste aussi le problème de la communication. Au delà de dialoguer avec les personnes rencontrées, il peut être utile, sinon vital, de savoir demander un renseignement et surtout comprendre les réponses. On touche d'ailleurs là le risque premier de partir seul ou sans personne connaissant le terrain. Car, quels que soient les milieux, déserts, montagnes ou jungles, cela ne s'improvise pas. Hors les chemins les plus fréquentés, on risque vite de se perdre, sans parler des aléas climatiques et autres risques ou accidents que l'on ne saura pas anticiper.
Donc, restez réalistes et conscients des choses (et de vos capacités), quitte à adapter/modifier votre projet. Ne partez seuls que pour des périples et/ou dans des conditions présentant un minimum de sécurité; et ce même pour les durées les plus courtes...

Le "tout compris" par agence :

En clair partir en "tout organisé" en s'adressant avant tout à des spécialistes du trek ou de la marche. Généralement, les voyagistes européens correspondent avec des agences locales qui mettront à leur disposition la logistique, les guides et tout le personnel nécessaire (eux ne fournissant que l'accompagnateur).

. Avantages et inconvénients :
Cela demeure une bonne solution si l'on veut ne s'occuper de rien, dispose de peu de temps, ou que l'on a pas envie de gérer soi-même le voyage/trek. Autre avantage, on se retrouvera en principe avec des gens qui ont la même motivation et niveau que soi (et parlent la même langue) dans une structure qui, à l'occasion même, pourra s'adapter à vos envies. De plus, en principe, il n'y aura pas de mauvaises surprises. Inconvénients : un prix qui inclus fort logiquement la prestation et les marges du Tour-Opérateur et de ses prestataires, plus souvent aussi un planning assez peu souple.
Quant aux puristes qui disent que partir en groupe dans ces conditions nuit ensuite sur place à l'environnement ou au contact avec les populations, on peut répondre que "organisé" ne veut pas forcément dire "troupeau" (on voit parfois aussi des troupeaux de routards) et que le reste est d'abord une question d'individu et de choix de prestataires compétents et responsables...Pour avoir une idées de ce que proposent les agences françaises, on vous renvoie encore une fois au moteur de recherche de Trek Mag.

. Quelques "spécialistes" :

Il existe en gros une quinzaine de bons spécialistes reconnus en France dont les documentations ne sont toutefois, la plupart du temps, disponibles qu'auprès des agences de la marque ou en ligne.

. Allibert (treks montagnes et déserts)
. Atalante (rando pédestre)
. Chamina (idem)
. Club Aventure (dominantes treks)
. Explorator (randos découvertes et autres)
. Grand Nord-Grand Large (milieux polaires).
. La Balaguère (rando et trekking)
. La Route du Sahara (Sahara)
. Nomade (dominante treks)
. Pedibus (randonnée)
. Point Afrique (Sahara)
. Terres d'aventure (le voyage à pied)
. Tirawa (rando et trekking)
. UCPA (orienté jeunesse)
. Visages-Trekking (rando et trekking)


Agences locales :

C'est une option choisie pour diverses raisons par certains : partir sur place et s'adresser à une agence locale. En effet, rien ne vous empêche de réaliser vous-même la trame de votre voyage puis de compléter ponctuellement et localement avec des propositions d'agences pour ce qui concerne la marche.
Dans la plupart des pays, on trouvera facilement des prestataires locaux proposant des circuits ou pouvant organiser des treks à la carte. Petit détail, via ces agences locales vous retrouverez parfois les groupes organisés des voyagistes européens. A signaler aussi qu'au départ des capitales ou des villes hors zones de trek, nombre de prestataires vous proposeront déjà des marches. Même si cela peut être intéressant, mieux vaut attendre la plupart du temps d'être réellement sur place pour faire son choix.

. Le choix :
Concrètement, autant savoir déjà ce qui existe et donc se renseigner avant le départ via Internet mais aussi et surtout l'expérience des autres (l'un des buts d'ABM).
Sur place, pendant au moins une demie-journée, prenez le temps de voir ce que l'on peut trouver et de comparer les prestations et compétences des uns et des autres. Et cela même si dès votre arrivée vous êtes harcelés par des foules de rabatteurs (qui pour aider votre décision vous "offriront" le trajet jusqu'à votre hôtel ou une visite "gratuite" de la ville), votre hôtelier ou à la limite n'importe quelle personne rencontrée. Et puis bien sûr, pour choisir, discutez avec d'autres voyageurs qui en reviennent. Enfin, une fois que l'affaire est conclue, n'hésitez pas à écrire noir sur blanc ce qui a été convenu avec les tarifs et gardez un exemplaire du contrat afin d'éviter toute polémique.En attendant, il est clair que passer par un prestataire vous facilitera toujours la vie et vous fera gagner éventuellement un peu d'argent au niveau des équipements nécessaires dont vous ne disposez pas (tente, matériel de cuisine...). Cela permet aussi d'aller dans des endroits où vous n'iriez pas seul et de découvrir plein de choses que ces agences connaissent et pratiquent parfois depuis longtemps. Inconvénient : on ne sera pas forcément avec des francophones (groupe, guides) et un minimum de connaissance de l'anglais est souvent nécessaire si l'on veut communiquer.

Marcher en famille :

Deux mots enfin pour ceux qui souhaitent marcher en famille.
Il est tout à fait possible d'emmener des enfants à partir de 4 ou 5 ans en balade pour quelques kilomètres. A partir de 8 ans, ils peuvent généralement parcourir de 8 à 15 km/jour. Bien sûr, on ne doit pas choisir de circuits trop difficiles, présentant de forts dénivelés ou des montées en trop haute altitude, ou encore s'effectuant dans des conditions de températures un peu rudes.Sur le plan pratique, on pourra toujours prendre un porteur ou un animal chargé de transporter l'enfant. Et puis bien évidemment, intéressez vos enfants en proposant tout au long du parcours des jeux ou des découvertes en leur montrant les paysages, la flore et la faune...
Pour plus de détails on renvoie à un article de Trek Mag sur le sujet .

 

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