République dominicaine

avec Lucie et Gaspard.

Après nous être envolés pour la Colombie ce 1er avril (sans blague), nous venons de revenir de notre enquête sur le cacao bio et son transport plus durable.

Pour aller au bout du concept, Gaspard est même revenu en voilier ! Sur place, jusqu’en République Dominicaine, nous sommes partis à la rencontre des cultivateurs et de leur univers. Tout d’abord, nous avons découvert le fruit, dont la pulpe blanche est acide, sucrée, proche d’un goût de litchi ou de bonbon Arlequin.

Dans les plantations, une lutte se déroule depuis des années : l’importance de cultiver bio, sans pesticides. Les doyens des « fincas » nous ont accueilli à bras ouverts, heureux de nous montrer le fruit de leur labeur. Mais la plupart n’en vivent pas, et les conditions restent difficiles.

Nous avons plongé dans la culture de la « vraie » République Dominicaine, pays connu pour ses grands complexes hôteliers et ses plages paradisiaques. Mais derrière ces façades, se cache une reproduction à l’échelle d’une île des enjeux migratoires qu’on pourrait trouver chez nous.

Dans les champs, nous avons rencontré ceux qui travaillent la terre : en majorité des Haïtiens. Ils ont fui la crise politique qui touche leur pays, afin de survivre. Pour la plupart, des jeunes hommes dans leur vingtaine, qui ont laissé leur famille derrière eux pour travailler dans des conditions difficiles.

Riches de ces rencontres, nous repartons avec une vision changée à jamais de cette île paradisiaque, et du chocolat que nous mangeons.

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