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Portraits (55)

Vous avez réalisé une interview ou un portrait d'un voyageur ou d'une personne rencontrée lors d'un voyage ? Cette rubrique est pour vous ! Contactez nous à .

lundi, 18 novembre 2024 13:33

La nouvelle génération de femmes indiennes

Toc toc toc ! Elle m’ouvre la porte, met un doigt sur sa bouche et me dit : il est caché dans le placard ! Je rigole et lui dit que je reviendrai plus tard, un autre jour ! Nous sommes à Delhi en 1988 et elle est une jeune fille amoureuse du plus bel étudiant de la fac, évidemment. Plein de promesses, ce futur diplomate (qu’il ne sera jamais) est un étudiant brillant en économie politique et « fait le mur » de l’internat pour venir voir sa belle.

Pour l’instant tout est bien qui finit bien, l’une est du Nord et parle hindi, l’autre est du Sud et parle le malayalam, mais font leurs études en anglais. Les parents ont de bonnes situations et ne s’opposent pas au mariage. Je suis témoin de la mariée au mariage civil, nous ne sommes que quatre, les deux témoins et les mariés, sans tralala. L’important étant le mariage religieux. Ah ! pas de mariage religieux ? Ces mariés sont vraiment progressistes ! Par contre, le banquet se fait dans un grand hall avec quelque trois cents invités. Il convient de rendre toutes les invitations auxquelles les parents ont déjà été conviés. Je suis un petit centre d’intérêt pour certains jeunes qui me demandent quelle langue on parle en France ? Pas l’anglais ? Non, simplement le français…  Comme c’est curieux.

Le nouveau marié obtient une bourse d’études pour Londres et la nouvelle épousée une bourse pour terminer ses études de français à Grenoble. Ce sera plus facile pour continuer à nous voir. Elle obtient ensuite facilement un poste de professeur de français à l’université de Sunderland en Angleterre et lui, peine pour terminer sa thèse d’économie, qu’il ne finira jamais.

Elle, ambitieuse et volontaire, travailleuse et douée veut que son mari réussisse à tout prix. Mais il semble préférer maintenant s’occuper de leur nouveau-né plutôt que de penser à une chaire d’économiste. Le couple bat de l’aile et l’un des oiseaux va retourner dans le sud de l’Inde chez ses parents. Elle, garde le fiston, affronte le racisme anti-indien, gère sa vie de mère célibataire et vient pleurer dans ma salle de bains en disant qu’elle veut se suicider. C’est de sa faute, il ne fallait pas faire un mariage d’amour, ça ne dure pas. Elle aurait dû faire comme sa petite sœur, attendre qu’on lui trouve un mari, aller l’observer en douce un jour de marché, voir s’il avait une bonne figure, accepter le défi et se marier pour la vie.

Quand je lui dis qu’elle pourrait se trouver en ce moment dans un bidonville de Calcutta ou de Bombay, sous un abri de tôle percuté par les pluies de mousson, avec son gamin à moitié mort de faim, elle se met à rire. C’est bon, c’est reparti, mais cette fois, elle va accepter l’entremetteuse… Il est bien évident que si jeune elle ne peut rester seule, contrairement à ce qui se passerait si elle était restée en Inde dans une famille traditionnelle.

Les relations de la famille recherchent celui qui pourrait lui convenir, il se trouve un peu loin, mais il est dans la même situation : divorcé, avec un fils du même âge, une bonne situation avec la carte verte en bonus car il travaille aux Etats-Unis. Premiers contacts, voyage où se fêtent les fiançailles, mais la belle retourne dans son université anglaise car elle a un nouveau poste qui l’intéresse fortement. Après un an d’éloignement, le mariage est décidé, mais retour à l’université anglaise pour elle. Pas question de quitter son poste ! Son nouveau mari est patient, l’attend, que faire d’autre ? On discute toutes les deux et je lui dis que maintenant, elle a un mari quelque part et que ce serait bien qu’elle s’en souvienne !

Elle finit par prendre deux ans de disponibilité auprès de son université, on ne sait jamais, mieux vaut assurer ses arrières. Elle loue sa maison et part aux USA avec son fils.

Le temps passe, les débuts du couple ne sont pas très faciles mais il convient de faire au mieux pour s’adapter à cette nouvelle vie. Elle trouve un poste de lectrice à l’université de sa ville, se sent de nouveau pleine d’ambition et de projets.

Elle va venir en France chez moi avec son mari, un couple adorable et elle me confie « tu sais, je n’ai jamais été aussi heureuse ». Et voilà de quoi rajouter un bénéfice au mariage arrangé.

Elle a maintenant un poste très intéressant à l’université, a sorti un énorme bouquin sur le cinéma indien, se préoccupe de la cause des femmes et ses interviews d’acteurs et d’actrices sont très suivis sur les réseaux sociaux.

Il n’y a pas que des histoires tristes de jeunes veuves éplorées (que j’ai aussi en rayon !) Mais pour une fois, se rendre compte que le mariage d’amour n’est pas une panacée, qu’une femme indienne peut brillamment réussir sa vie et surmonter les obstacles, avec de la chance et une bonne famille, ce qui est loin d’être un cas général.

Et là, sur WhatsApp, elle vient juste de me faire parvenir un message au sujet du procès de Mazan : « je suis surprise du manque de loi concernant la question du consentement en France. Ou est-ce que je me trompe ? »

Elle est là, la nouvelle génération de femmes indiennes.

Madeleine Lacour.

jeudi, 17 novembre 2022 13:29

Film « Zanskar, les promesses de l’hiver » en DVD

au profit des protagonistes du film.

Dans une vallée himalayenne nichée à 3500 mètres d’altitude, vivent 13 000 âmes en harmonie, encore coupées du monde au coeur de l’hiver  À cette saison, le seul moyen de se rendre dans cette vallée est de suivre Le Tchadar, un fleuve gelé.

A l’aube de ses trente ans, Caroline Riegel est tombée amoureuse du Zanskar, vallée sublime, rebelle et délaissée au nord-ouest de l’Inde, dans la région du Ladakh.. Elle y a vécu un premier hiver majestueux qui a chamboulé son existence. Elle s’est liée d’une amitié forte avec une petite communauté de nonnes bouddhistes, des femmes remarquables qu’elle a appelées les Semeuses de Joie. A leurs côtés, la vie est paisible, collective, joyeuse ; rien n’est superflu et le rire omniprésent.

Depuis, au fil des nombreux séjours qu’elle a effectués dans cette région, elle s’est engagée à soutenir ces amies sans ressources et au bas de l’échelle bouddhiste, et constate que l’isolement qui protège encore cette vallée des pressions d’un monde gourmand et ultra rapide n’est désormais palpable que l’hiver.
Alors elle décide de filmer l’hiver dans cette vallée et ses montagnes, de janvier à mars 2020, afin de témoigner de ce Zanskar d’antan avant qu’il ne s’efface complètement. Ce nouveau film de Caroline « Zanskar, les promesses de l’hiver » (Arte, Ushuaïa TV) fait suite au premier volet multi-primé « Semeuses de Joie » (France 5, Ushuaïa TV). Il a reçu le Trophée du Globe-Trotters lors du festival 2022 d’ABM et est désormais en vente au profit intégrale de la nonnerie via l’association THIGSPA fondée par Caroline Riegel.

 

mercredi, 26 janvier 2022 15:53

Connaissiez-vous la Transnistrie?

Découvrez dès maintenant notre série de podcasts !

Ecoutez l'épisode 1


De Blois (France) à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), Emilie et Davy ont décidé de construire un projet de voyage autour du handicap mental.

En partant à la rencontre de personnes porteuses de Trisomie 21 (down syndrome) et de tout autre handicap mental, ils souhaitent défendre l’inclusion par le sport.

C’est d’ailleurs à vélo qu’ils ont décidé d’entreprendre ce voyage de 14 000 kilomètres!

À travers ce podcast, découvrez ces aventuriers, leur projet, et suivez leur parcours atypique !
lundi, 27 avril 2020 14:34

Entretien avec Rodolphe Christin.

5e9db1d6250000360ceaff23Rodolphe Christin, vous venez de sortir l’ouvrage, « La vraie vie est Ici, Voyager encore » qui traite de votre vision du tourisme sur notre planète. Dorénavant celle-ci est pratiquement confinée depuis le mois dernier et vos réflexions arrivent à point nommées : 

Pouvez-vous nous dire si le voyage tel que nous l’avons connu est arrivé à son terme ?

Difficile à dire. Ce terme sera-t-il provisoire ou durable ? L'industrie touristique vit un épisode d'une grande violence. Ce qui était devenu une évidence, partir au bout du monde pour un rien, est à présent impossible. Le confinement nous enferme entre nos murs et les frontières se ferment, jusqu'à quel degré d'ouverture déconfinera-t-on ? Tout dépend de l'évolution du virus, de nos capacités à nous guérir, et de notre capacité financière à repartir comme avant, sans oublier les changements politiques qui découlent de cette crise. Cela fait beaucoup d'incertitudes. Disons que l'occasion nous est donnée de réfléchir au sens de nos mobilités et de nous sortir de notre dépendance touristique, qui rend les sociétés fragiles. Je ne suis cependant pas certain que cette occasion sera saisie...

Que va chercher le voyageur, l’aventurier, ou le touriste lorsqu’il se précipite au bout du monde ?

Parmi les attracteurs principaux, il y a les lieux (visiter Venise ou Saint-Malo), les infrastructures (camping ou resort) et les activités (pêche à la mouche, randonnée ou visites de musée). A cela s'ajoute la recherche du soleil ou la fuite des canicules car le critère météo est aussi important. Le tout se combine à différents degrés pour composer une offre, côté production, et une demande, côté consommation.

Et puis il y a dans certains cas une dimension secrète, qui ne s'achète pas, qui se trouve potentiellement partout, qui tient à la puissance transformatrice du voyage, par l'acquisition d'une connaissance "par la peau", ou disons par l'expérience directe du réel. Ce genre d'expérience initiatique fait que lorsque "ça se passe", il y a un avant et un après le voyage. Ce vécu est rare, il ne coute rien, il est donc très précieux.

Le voyage est-il devenu une mode, un besoin, un produit de consommation ?

Un besoin essentiel, certainement pas, ou alors pour une infime partie de la population qui ressent le besoin de partir comme une urgence de vivre. Une mode et une recherche de conformisme, oui bien sûr. C'est étonnant car il y a eu à une époque une dimension subversive dans l'acte de partir : la recherche d'une subversion du quotidien et de libération culturelle par le contact avec d'autres moeurs et d'autres géographies. Aujourd'hui il est intéressant d'indiquer ses voyages dans un CV, l'expérience à l'étranger est une manière de projeter sa carrière "à l'international". Et puis en devenant un produit de consommation comme un autre, néanmoins réservé à ceux qui en ont les moyens, le voyage est une manière d'indiquer une relative aisance matérielle. Ceux qui n'ont pas ces moyens partent pour d'autres aventures : celles de la migration.

Peut-on revenir à un tourisme plus responsable, plus équitable en essayant de limiter à l’avenir ses déplacements ?

C'est vrai que le tourisme équitable fait souvent la promotion de destinations lointaines. Si l'on veut limiter l'impact de nos déplacements motorisés, mieux vaut aller à pieds, à cheval ou à vélo, ce n'est pas qu'une question de distance, c'est aussi une question de temps. Et d'infrastructures aussi : dans un monde fait pour les voitures, il n'est pas évident de voyager à cheval. Mais si l'on veut vraiment limiter l'emprise et les dégradations des infrastructures touristiques, mieux vaut pratiquer moins de tourisme, donc cesser de créer des infrastructures et d'inciter au départ. Mieux vaudrait développer des aspects de l'existence qui rendraient la vie d'ici plus vivable. Que va-t-on chercher ailleurs que l'on ne trouve pas ici ? Que faire pour le trouver ici ? Voilà deux questions qui me semblent essentielles.

Pensez-vous que la crise que nous traversons, sera bénéfique sur nos impulsions de voyage et d’évasion ou retournerons-nous dans des contrées lointaines comme avant des que la pandémie sera terminée ?

Tout dépend des conditions sanitaires, économiques et politiques de l'après. Une partie des gens, consommateurs et décideurs, souhaitent relancer et retourner à la vie d'avant.

Les moyens de transport nous ont montré qu’il était facile de franchir des frontières et de s’émerveiller de cette belle planète, quel est votre avis sur l’après crise ?

Pour continuer de s'émerveiller de cette belle planète, il faut cesser de vouloir transporter et accueillir partout le plus de monde possible et de vouloir transformer sociétés et territoires en marchandises. Un autre modèle est à inventer, une autre manière d'être en relation les uns avec les autres. Moins de quantités, plus de qualités, le voyage est l'oeuvre d'une vie. Plus il semble facile matériellement de voyager, plus il est difficile de vraiment voyager.

vendredi, 06 septembre 2019 11:08

Retrouvez La Route du Dragon au festival Globe-Trotters !

Ils étaient un million en l’an 2000… Aujourd’hui, ils sont plus du double, éparpillés aux quatre coins du monde…

Le phénomène d’expatriation est en hausse chaque année car les Français sont de plus en plus séduits par les perspectives que leur offre l’étranger (meilleur niveau de vie, enrichissement culturel, climat plus agréable, régime fiscal plus favorable, opportunité professionnelle…).

Qu’ils soient retraités, étudiants, jeunes actifs ou même en famille, ils n’hésitent plus à franchir le pas et à poser leurs bagages en dehors de nos frontières.

C’est dans cette optique de vie « complètement » nouvelle, où tout est à (re)commencer que notre projet prend ses racines. Au contact de cinq expatriés français en Asie, nous avons tenté d’exposer à travers une série web-documentaires leurs portraits, rythmés entre témoignages, anecdotes et ressentis. Dans cette partie du globe, plus que n’importe où ailleurs, les différences avec notre culture occidentale sont palpables et l’adaptation peut parfois être longue et délicate.

En recueillant les précieux témoignages de ces « exilés », nous espérons pouvoir offrir une vision d’ensemble à tous ceux qui hésitent encore à franchir le cap…

Julien, entrepreneur hyper actif ; Vinatt, jeune cadre venu initialement pour un échange universitaire ; Anna, l’aventurière qui, pour un an a tenté l’expérience PVT ; Rachel, mère de famille installée à Séoul depuis un an et demi, et finalement Frédéric, expatrié retraité devenu résident permanent à Tokyo.

Cinq profils pour vous faire partager cinq histoires totalement différentes, auxquelles nombreux seront ceux qui pourront s’y reconnaître...

> Julien Priour

Cet entrepreneur hyper actif, initialement arrivé à Taiwan pour un stage de six mois n’est jamais reparti. Aujourd’hui, cela fait 14 ans qu’il vit à Taipei, la capitale taiwanaise au rythme de sa start-up récemment créée, et de son restaurant le « Blue Rooster » qu’il gère avec ses partenaires…

> Vinatt Luangkhot

Arrivé à Taipei en 2017, Vinatt fait aujourd’hui partie de la longue liste des expatriés français installé à Taiwan. Initialement étudiant en école de commerce, il travaille maintenant dans une start-up française, et monte en parallèle son propre festival de musique.

> Anna Prémane

En P.V.T. (programme vacances-travail) à Séoul pour une durée d’un an, Anna profite de son expérience pour s’immiscer au plus profond de la culture coréenne qu’elle a toujours souhaité découvrir, mais aussi pour répondre à des questions plus personnelles concernant son futur...

> Rachel Coitou et sa famille

En quittant le France pour s’installer à Séoul avec son mari et ses trois enfants, Rachel a suivi le chemin que de nombreuses femmes ont dû emprunter en suivant leur époux au bout du monde. Entre l’acclimatation à sa nouvelle culture, l’éducation de ses enfants, sa vie de femme à Séoul, et ses activités personnelles, Rachel nous raconte son quotidien !

> Frédéric Benoliel

Il n’a du retraité que le nom ! En tant que président du club VIE Japon, Frédéric aide chaque jour de nombreux jeunes Français attirés par les perspectives d’une expérience professionnelle au pays du Soleil Levant ! Après une riche carrière durant laquelle il a pu sillonner la quasi-totalité de l’Asie, cet homme bienveillant a décidé de poser ses valises au Japon il y a une vingtaine d’années.

Pour en apprendre plus sur notre projet, sur la vie des expatriés, sur Taiwan, la Corée du Sud et sur le Japon, retrouvez-nous le week-end du 28 septembre au festival des Globes-trotters ABM à l’Opéra de Massy.

mercredi, 14 août 2019 10:37

La voie de la liberté - Entretien avec Linda Bortoletto

Si je devais retenir un enseignement de mes voyages, ce serait celui-ci : le voyage se vit dans l'abandon" avait retenu mon attention.
J'ai souhaité la rencontrer pour explorer avec elle le voyage comme voyage intérieur et qu'elle me partage comment le voyage lui permettait de lâcher-prise, de trouver sa liberté pour se reconnecter à elle-même.

> Entretien réalisé par Elsa.
mercredi, 09 janvier 2019 14:38

Les voyages à vélo de Benoit

Depuis de nombreuses années déjà, le vélo et les voyages en vélo font partie de mes passions.
Le vélo, que ce soit le VTT ou le vélo de route, est pour moi un moyen idéal de découvrir une région, un pays.
Après un tour de la France au plus près des côtes et des frontières, j’ai traversée les USA du Nord au Sud en suivant la côte Pacifique.
Dernièrement j’ai visité Cuba et le Sri Lanka en compagnie d’une amie rencontrée pendant cette traversée des USA.

https://les-voyages-a-velo-de-benoit.jimdo.com/
vendredi, 30 juin 2017 10:43

Fredi Meignan, pour une nature protégée

Frédi Meignan, président de Mountain Wilderness mais aussi gardien de refuge et responsable d’un lieu culturel et festif dans le massif de Belledonne.

Un homme pluri actif, engagé, force de proposition qui ne laisse pas la monotonie envahir son quotidien montagnard. Parisien d’origine il franchit le pas de s’installer et vivre dans un univers minéral il y a quelques années avec sa grande famille.

Ses combats pour un tourisme montagnard différent se portent sur une meilleure organisation des acteurs durable notamment. En effet, l’aspect diffus de ces socios professionnels, (et qui font pourtant un travail extraordinaire)  lui font penser qu’une bonne structuration   permettrait une meilleure répartition des investissements sur l’ensemble des massifs et une visibilité accrue. Un tourisme Alpin, encore très (trop) dépendant du skis et ses investissements à outrance.

Très attaché à une pratique de la montagne ouverte au plus grand nombre Frédi souhaite qu’il y ait une conciliation entre protection et découverte encadrée. Pour lui la montagne reste et devra être dans les années à venir un terrain d’apprentissage notamment pour les populations urbaines.

Nous vous invitons à découvrir ses combats, ses joies et ses espoirs  dans l’article. Une rencontre extraordinaire.
lundi, 17 octobre 2016 14:37

Nageur de l'extrême

Le nageur de l'extrême Montpelliérain, Jacques Tuset (53 ans) est connu dans le monde de la natation marathon international comme "le roi des évasions à la nage" et figure parmi les 50 nageurs les plus aventureux au monde par le magazine "Open Water Swimming".

Après avoir traversé la Manche entre l’Angleterre et la France en 2002, il est le premier Français à avoir traversé le Détroit de Gibraltar entre l’Espagne et le Maroc en 2004, la mer Baltique entre l’Allemagne et le Danemark en 2013 et la Manche entre Jersey et la France en 2015 …

Ses défis aquatiques, le plus souvent pour des actions caritatives, l’amènent à parcourir et découvrir le monde différemment. A ce jour il effectué plus de 300 traversées à la nage à travers la planète et est devenu une référence Française dans ce domaine.

"Nager procure un sentiment de liberté et d’évasion, nager en milieu naturel, sans combinaison ni palmes, me donne la sensation d’être libre comme l’eau". C’est dans cet état d’esprit que Jacques Tuset s'est lancé dans de nouvelles aventures depuis 2 années maintenant avec pour objectif de relier à la nage de célèbres prisons basées sur des îles au continent le plus proche.

Réaliser cette aventure nécessite de nager dans les mers très froides ou très chaudes mais également d’être physiquement et mentalement préparé pour surmonter toutes les conditions que connaissent les nageurs d’eau libre : de forts courants, des vents violents et la vie marine. Cette aventure lui permet de découvrir un patrimoine hors du commun et de faire de formidables rencontres à travers le monde. A ce jour, il a recensé plus d’une cinquantaine d’îles prisons à travers le monde et s'en est évadé d’une vingtaine à la nage parmi les plus célèbres que sont Alcatraz, Robben Island, Gorée, les îles du Salut, …

Entre deux évasions à la nage, il interviens dans les écoles pour parler aux enfants de ses aventures et les sensibiliser sur les dangers et les risques des noyades en milieu aquatique mais aussi les sensibiliser à la sauvegarde de l’environnement marin."

< JACQUES TUSET, EN CHIFFRES

J’ai fait plus de 350 traversées à la nage en simple maillot de bain pour une distance totale de plus de 2000 km.

Ma première traversée remonte à il y a plus de 40 ans, en 1972.

La plus courte 125 m dans une eau à 5°C.

La plus longue en distance : 36 km Capri-Naples.

La plus longue en temps : 12h40, la Manche ce qui représente plus de 50 000 coups de bras.

Ma fréquence moyenne de nage : 66 mouvements par minute.

J’utilise 5 paires de lunettes, 3 maillots de bain et 3 bonnets par an

http://www.xtremswimmer.com/

http://360sport.fr/francais-evade-iles-prisons-nage-vrai-fugitif/
lundi, 29 août 2016 13:54

ABM-TV avec Jean-Pierre Brouillaud

Deux hommes, un regard (film de Lilian Venin et Jean-Pierre Brouillaud)

Lilian Vezin et Jean-Pierre Brouillaud sont grands voyageurs, l’un passionné par l’image, quand l’autre est atteint de cécité depuis son adolescence. Ce film raconte leur rencontre, leur errance entre l’Atlas marocain et Essaouira, un monde de sensations auditives et olfactives entrecoupées de paysages magnifiques, de scènes de complicité et de dialogues au coeur de la nature, afin de faire passer des messages essentiels.

Site officiel : http://l-illusion-du-handicap.over-bl...
Son livre : Aller voir ailleurs - dans les pas d'un voyageur aveugle.

Tournage durant le 9ème festival PARTIR AUTREMENT (18, 19 juin 2016 au théâtre Le Montfort - Paris 15°).

Réalisation et présentation : Stéphane Clément
Caméras : Norbert Gabry et Pascal Goossens
jeudi, 25 août 2016 12:39

ABM- TV Embrasser la terre

« Embrasser la terre »
Asie centrale, Tadjikistan film réalisé par Alexandre Lachavanne avec Claude Marthaler.

Claude Marthaler a passé presque seize ans sur un vélo, dont sept d’affilée autour du monde ! “Mon carburant principal, ce sont les gens !”, affirme ce cyclonaute humaniste. Alexandre Lachavanne lui a emboîté la roue : son reportage est époustouflant.

Tournage durant le 9ème festival PARTIR AUTREMENT (18, 19 juin 2016 au théâtre Le Montfort - Paris 15°).

Réalisation et présentation : Stéphane Clément
Caméras : Norbert Gabry et Pascal Goossens
mardi, 09 août 2016 18:15

ABM- TV Nous ferons le tour de la terre

« Nous ferons le tour de la terre ».
Un film de Jérômine Derigny.
Athéna et Indira, jumelles, font le tour du monde avec leur petite soeur Vénus et leurs parents. Du haut de leurs douze ans, elles racontent dans ce film, mélange équilibré entre reportages et road movie, leurs découvertes de cette année de voyage : expériences de tourisme équitable, rencontres fortes avec les autochtones, prises de conscience écologique...
Leur site officiel : https://duglobeaublog.com

Tournage durant le 9ème festival PARTIR AUTREMENT (18, 19 juin 2016 au théâtre Le Montfort - Paris 15°).

Réalisation et présentation : Stéphane Clément
Caméras : Norbert Gabry et Pascal Goossens

Le site officiel : http://abm.fr

Les sites de nos festivals :
http://www.festivaldesglobetrotters.fr/
http://www.partirautrement.fr/
http://www.paristravelersfestival.fr/
mardi, 02 août 2016 08:27

ABM TV avec Jamel Balhi

Les routes de la foi.
De Paris à Lhassa (Tibet), de Jamel Balhi.

Jamel Balhi a remporté le pari fou de relier en courant les grandes villes saintes du monde. En quelque dix-huit mois, cet infatigable marathonien a parcouru près de 18 500 kilomètres du parvis de Notre-Dame de Paris à Lhassa en passant par Lourdes, Rome, Jérusalem, La Mecque et Bénarès à la découverte des grandes religions.
Son récit croque avec autant d’enthousiasme que de lucidité les pays traversés, les hommes et leurs convictions religieuses : une ode à la vie et au respect d’autrui.

Tournage durant le 9ème festival PARTIR AUTREMENT (18, 19 juin 2016 au théâtre Le Montfort - Paris 15°).

Réalisation et présentation : Stéphane Clément
Caméras : Norbert Gabry et Pascal Goossens

Voir l'interview sur https://www.youtube.com/watch?v=GsoWYYHwxDc
mercredi, 20 juillet 2016 17:43

Tour du monde à la rencontre des peuples de 16 pays.

Jean Claude Bossard vient de réaliser son rêve : partir autour du monde
Russie, Mongolie, Chine, Vietnam, Laos, Cambodge, Thaïlande, Malaisie (+ Bornéo), Indonésie (Sumatra, Java et Bali), Australie, Nouvelle Calédonie, Nouvelle Zélande, Chili, Argentine, Uruguay et Brésil. 
En transsibérien, en bus, à pied, à cheval, à chameau, à dos d'éléphant, à vélo, etc. Le chemin plus important que le but : faire le tour du monde et réaliser mon rêve.
Une aventure et des rencontres inoubliables !

Rencontre avec ce voyageur :

< Pouvez-vous présenter votre voyage  ?

Un tour du monde en 367 jours, les pieds sur terre, à la rencontre des peuples. Commencé à l'Est, en transsibérien, puis l'Asie du Sud-est, du désert de Gobi à Bali via Bornéo, j'ai poursuivi par l'Australie, la Nouvelle Calédonie et la Nouvelle Zélande. Je l'ai terminé par l'Amérique du Sud, le Chili, l’Argentine et le Brésil.

< Pourquoi avoir choisi de partir en tour du monde ?

Pour réaliser mon rêve d'adolescent... Un retour à l'essentiel ! Aller partager la vie des habitants, découvrir la faune et la flore des pays visités.

< Comment avez-vous financé votre voyage ?

J'ai attendu d'être à la retraite et mon budget de voyage s'est limité à celui équivalent à ma vie en France, plus, de petites économies. Ça tombe bien j'ai horreur des palaces. Dans les pays chers, comme la Nouvelle Calédonie, j’ai voyagé à vélo et je dormais en camping chez les kanaks.

< Quels moyens de locomotion avez vous utilisé ?

J'ai privilégié les transports en commun terrestres, la marche et le vélo ; le cheval en Mongolie. Je n’ai pris uniquement l’avion pour traversé les Océans.

< Comment a réagi votre famille ?

C'est une idée que j'avais depuis longtemps, donc personne n'a été surpris. Beaucoup m'enviaient d'avoir le courage de réaliser mon rêve...

< Quels ont été vos préparatifs ?

Deux ans de préparation physique (12 km de marche journalière) et d'étude des pays où des récits de voyageurs ABM.

< Quels ont été vos coups de cœur ?

En fait, à l'exception des frontières, j'ai aimé les seize pays que j'ai traversé. Mais la traversée du lac Baïkal à pied, mes treks dans le Yunnan, à Bornéo, à Sumatra, dans le bush australien, en Nouvelle Zélande où encore au Chili, furent des expériences inoubliables.

< Quels conseils pouvez-vous donner, pour ceux et celles qui veulent se lancer dans cette aventure ?

Être souple dans son organisation pour s'adapter aux circonstances, aux rencontres et opportunités. Voyager léger. Mais bien se préparer en amont pour connaître les pays traversés. Être à l'écoute des autres voyageurs dans les Auberges de jeunesse.

< Qu’avez-vous retiré de cette expérience ?

Une plus grande confiance en soi mais aussi l'accueil chaleureux des habitants des villages de tous les pays que je visitais. La beauté incroyable des paysages de ces pays, mais hélas aussi, la folie humaine qui les détruit (Chine, Bornéo, Sumatra). La preuve donnée par la Nouvelle Zélande que l'on peut s'enrichir du respect de son environnement et de la culture de ses populations primitives.

< Avez-vous une anecdote de voyage ou une rencontre exceptionnelle à partager ?

Les belles rencontres furent multiples et nombreuses. Celles des nomades éleveurs de yacks en Mongolie, des tribus du Yunnan, du Nord Vietnam comme celles des Kanaks de Nouvelle Calédonie. Le partage de leur quotidien fut les moments les plus forts pendant cette année de tour du monde. La semaine passée dans la yourte de Chuka et Ogno, éleveurs de Yacks dans les montagnes enneigées de l'Orkhon, fut mémorable. Les journées à cheval à retrouver les troupeaux de yacks, où la préparation des repas avec la famille.

Venez rencontrer Jean Claude au 28e festival des Globe-Trotters du 30 septembre au 2 octobre à l’opéra de Paris-sud situé à Massy
Programme sur www.festivaldesglobetrotters.fr
jeudi, 07 juillet 2016 09:22

ABM TV Sibérie, les éleveurs du froid

avec Olivier Borot,

Durant l’hiver, Claudine et Olivier ont vécu cinq semaines sous des tentes, dans un campement d’Events au coeur de la Sibérie. Ce peuple de nomades élève des rennes au milieu des forêts de sapins et de bouleaux, près du cercle polaire Arctique. Claudine et Olivier ont découvert l’organisation et le quotidien d’une famille dans cette nature très isolée. Peu à peu, ils ont dû s’adapter à des températures avoisinant les - 30° C et à cette vie loin de la ville et de son confort. Lors de ce séjour dans la Taïga, ils ont eu la chance d’assister à la Praznik, la grande fête annuelle des Evenks, avec courses de traîneaux et lancers de lassos. Ils ont aussi participé à la transhumance de fin d’hiver. Une expérience mémorable dans la neige et le froid.

Tournage durant le 9ème festival PARTIR AUTREMENT (18, 19 juin 2016 au théâtre Le Montfort - Paris 15°).

Réalisation et présentation : Stéphane Clément
Caméras : Norbert Gabry et Pascal Goossens
mardi, 05 juillet 2016 09:07

ABM TV Entre deux Amériques

Pont entre le Nord et le Sud, l’Amérique centrale est l’un des réservoirs de biodiversité les plus riches et menacés de la planète. Du sud du Mexique au Panama, Barbara et Julien ont mené une expédition de 200 jours au plus près de ceux qui agissent pour protéger la nature sur ce territoire. Au rythme des rencontres, des découvertes et des témoignages, les deux biologistes nous font partager leur aventure, à la fois scientifique et humaine.
Ce documentaire aux accents de road-movie, alerte sur l’urgence d’agir, invite à reconsidérer notre rapport à la nature et questionne sur les réponses à apporter face à la crise de biodiversité.

Tournage durant le 9ème festival PARTIR AUTREMENT (18, 19 juin 2016 au théâtre Le Montfort - Paris 15°).

Réalisation et présentation : Stéphane Clément
Caméras : Norbert Gabry et Pascal Goossens
lundi, 04 juillet 2016 16:43

ABM TV Deux années en stop !

"Jusqu’au bout de la terre" 80 000 km en stop, deux soeurs, deux ans de la Terre de Feu à l’Alaska avec Amélie et Marion Laurin.

Être femme(s) en voyage apporte de doux avantages et ouvre des portes, mais pas toujours les bonnes. Amélie et Marion vont apprendre à cerner les gens pour décider à qui se fier. Les deux soeurs découvrent des langues, des recettes de cuisine et des chansons populaires mais elles apprennent surtout d’elles-mêmes. Au fil des kilomètres elles se rendent compte qu’elles sont capables de foncer vers l’inconnu en surmontant les obstacles pour aller au bout de leur rêve.
http://www.jusquauboutdelaterre.com

Tournage durant le 9ème festival PARTIR AUTREMENT (18, 19 juin 2016 au théâtre Le Montfort - Paris 15°).

Réalisation et présentation : Stéphane Clément
Caméras : Norbert Gabry et Pascal Goossens
lundi, 18 avril 2016 22:40

Paris-Travelers-Festival = LA VIDEO !

Voici la vidéo officielle d'‪#‎ABM‬, concernant la 1ère rencontre du "PARIS TRAVELERS FESTIVAL" qui a eu lieu le samedi 9 avril 2016 au théâtre Adyar à Paris dans le 17°.

Paris Travelers Festival fut  d’abord l’occasion pour moi de revoir des collègues voyageurs et de faire de nouvelles rencontres, aussi bien parmi les intervenants que les visiteurs. Un moment d’échange et de convivialité comme je les aime !

Je remercie ABM de m’avoir donné l’opportunité de revivre une de mes plus belles expériences de voyage et de la partager avec le public, qui je l’espère aura apprécié le détour !

Présente de l’ouverture à la fermeture, j’ai été heureuse d’écouter les récits des voyageurs en tout genre, qui se sont succédés à un rythme soutenu (bravo au passage aux organisateurs). Défi sportif, amitié, fenêtres sur le monde, leçons à tirer, messages d’espoir, expériences en solitaire ou en famille, à l’autre bout du monde ou à sa porte, un cocktail explosif qui m’a reboostée, comme si je n’avais pas déjà envie de lever les voiles !

Alors à l’année prochaine !

< Stéphie (44)


lundi, 08 juin 2015 10:29

Tagong, la parade des cavaliers du Kham

Ils s’appellent Théo et Chloé et reviennent d’un voyage de 7 mois en Asie. L’objet de ce périple est de ramener des reportages mutli-média, Vous pouvez découvrir celui sur le Tibet

< Tagong, la parade des cavaliers du Kham

Dans les prairies de Tagong, à l'ouest de la province chinoise du Sichuan, les cavaliers Khampas, de tradition tibétaine, se réunissent une fois par an durant le cinquième mois lunaire pour parader sur leurs plus belles montures lors du Festival du Cheval.

Lire la suite..

mardi, 06 janvier 2015 18:12

Samedi détente au Monfort


SAMEDI DETENTE, de Dorothée Munyaneza - CREATION, 1ere à Paris
du 15 au 31 janvier à 19h30 – cabane: http://www.lemonfort.fr/agenda-programme/samedi-detente
 
Je crois autant en l’humour que le ton tragique pour parler de ce drame. Dorothée Munyaneza
« Au Rwanda, Samedi Détente était une émission immanquable ; c’était le rendez-vous. Une émission radiophonique pendant laquelle on écoutait des musiques venues d’ailleurs […]. Il y a 20 ans, le Rwanda sombrait sous les coups de machettes et dans le sang. En 94, j’allais avoir 12 ans. Je me souviens. Je suis prête à en parler, à y faire face. […] Au commencement sera un chant. Un chant que je chanterai sous un drap blanc. Un linceul. » 

« Je voudrais mettre un accent artistique sur un sujet historique dont il reste beaucoup à dire. Je suis retournée à plusieurs reprises au Rwanda, j’ai pu voir les membres de ma famille qui sont encore vivants. J’ai pu vivre le vide laissé par ceux qui sont morts. Je veux parler au travers des yeux qui ont vu. Je veux partager la parole de ceux qui y étaient […] »
Dorothée Munyaneza est une enfant prodige et prodigue. Avec 2 albums à son actif, Dorothée a notamment participé à la bande originale du film Hotel Rwanda. Puis, elle rencontre le chorégraphe François Verret et danse pour Kaori Ito ou Robyn Orlin.

Dans cette pièce pour 3 interprètes, Dorothée Munyaneza sera accompagnée de la danseuse Nadia Beugré et d’Alain Mahé, compositeur et improvisateur. Et comme elle est avide de rencontre, elle s'est entourée des conseils du circassien Mathurin Bolze.

Vidéo de présentation par Dorothée Munyaneza : http://vimeo.com/110763044
<http://vimeo.com/110763044>

Ce spectacle peut être vu le même soir que SIC(K) d’Alexis Armengol à 21h dans la grande salle.
http://www.lemonfort.fr/agenda-programme/sick

Offre tarifaire dans le cadre du partenariat Monfort / ABM: 16€ au lieu de de 25€, sur la date de votre choix (dans la limite des places disponibles). En donnant le code
ABM1415 .
Réservation auprès de la billetterie du mardi au samedi de 14h à 18h30 au 01 56 08 33 88.


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