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Congo (1)

Congo

La 1ere expédition Pure Congo a eu lieu du 27 août au 13 septembre 2011.

Accompagnés du fondateur, Patrick Willocq et de 4 voyageurs, ils ont  parcouru ensemble la province de l’Equateur au travers d’un itinéraire rythmé d’inoubliables rencontres à chaque instant de l’aventure. Plus qu’un simple voyage, une expérience exceptionnelle qui a marqué durablement leur existence.

Village d’accueil, immersion à Ikoko

Après avoir fait nos adieux à la chefferie et aux membres du comité nous quittons dans la matinée Ikoko pour rejoindre le deuxième village d’accueil Lokuku.

Congo1Nous embarquons comme  à l’aller à bord de nos pirogues pour la traversée du lac Tumba. Je regarde derrière moi une dernière fois, faisant des signes de la main aux quelques personnes rencontrées au cours du séjour et venues nous raccompagner jusqu’au bord de l’eau. J’essaie de figer cet instant dans ma mémoire et d’emporter avec moi un maximum de visages, d’ambiances, et de moments partagés de peur que ces souvenirs s’estompent trop vite avec le temps…

A notre petit embarcadère s’est greffé hommes, femmes et enfants souhaitant rejoindre les villages riverains. Cela fait apparemment parti du folklore. Nous sommes désormais une dizaine de passagers comme plantés au milieu du lac, le décor est splendide. Quatre pagailleurs situés de part et d’autres de la pirogue nous transportent au fil de l’eau. Bercée pas la quiétude du moment et des chants envoutants du personnel naviguant je contemple émerveillée et détendue l’horizon qui m’entoure, l’ambiance est à son paroxysme.

Après 2h30 de navigation, nous nous arrêtons à Bikoro pour partager le déjeuner préparé le matin par la cuisinière Pure Congo : Banane plantain, riz blanc, manioc, poisson en sauce et arachides sont au menu. Nous ne tardons pas à repartir cette fois-ci à bord d’un véhicule 4x4 pour un trajet d’1h30, de loin l’un des plus agité de mon existence! L’ambiance avec l’équipe est détendue, nous partageons chacun nos histoires et anecdotes personnelles. Très rapidement nous nous enfonçons dans  une nature exubérante pour rejoindre le village de Bokonda.

Une fois arrivés, nous faisons une halte le temps que l’équipe des porteurs se mettent en place. Tous habillés de vieux t-shirts aux couleurs usées par le soleil et à l’effigie d’une ONG ou autres organisations internationales présentent localement,  pieds nus ou en tong, ils enclenchent, amusés par notre présence, la marche au cœur de l’épaisse forêt équatoriale.

Ce fut avant mon départ, un des moments que je redoutais le plus : traverser la jungle, les pieds dans l’eau…!

A ce moment là mon cœur bat à la chamade, attentive à mon environnement et aux moindres détails qui m’entourent, je murmure au fond de moi  « Mais qu’est ce que je fous là  ?! »… Cette appréhension s’atténue au fur et mesure des mètres que je parcours. De tous petits sentiers, en marécages inondés, je suis, de très près le porteur devant moi qui semble confiant et habitué. L’ambiance est sombre et humide, le ciel est menaçant, nous devons accélérer le pas avant la tombée de la pluie.

Congo2Au bout d’une heure de traversée, l’eau jusqu’aux cuisses, nous atteignons le village de Pygmées Batwas. « Je l’ai fais, je me suis surpassée ! ».

Les enfants nous attendent à l’entrée, petits et plus grands dansent au rythme des tam-tams. L’accueil est encore une fois saisissant. Pour me présenter je participe à la danse et commence à me déhancher avec les mamas qui surprises par  mon initiative m’accompagnent à leur tour.

Le regard des gens ici est encore plus impressionnant, je comprends rapidement que certains n’ont encore jamais vu de « Mundele » (de blanc et encore moins de blonde!) de leur vie.

Le village s’organise tout en longueur, des huttes en terre et aux toits de chaume longent un sentier qui serpente une nature omniprésente sur plusieurs centaines de mètres. Contents les enfants nous suivent jusqu'à notre campement. Cet environnement est  inhabituel, loin de mon quotidien je ne suis pas effrayée par ce que je découvre.

La pluie nous rattrape, nous adaptons notre campement à cet aléa climatique. Serge notre responsable guide accompagné de son équipe est l’intermédiaire clé en charge de l’opérationnel. Tout est minutieusement préparé rien a été laissé au hasard pour un confort quelque peu standard mais aux normes occidentales et terriblement en décalage avec la population qui nous entoure.

Je me sens comme responsable, concernée et reste perplexe face leurs conditions de vie. « Mais c’est aussi le but de mon voyage ! »

Mama charlotte nous prépare un bon petit plat et passons la soirée à discuter, sous la paillote centrale, de notre prochain programme d’activités à Lokuku et sous le regard inquisiteur de quelques pygmées qui nous observent à la lueur des bougies, l’immersion est à double sens.

Congo3Ces 18 jours d’aventure ont été une expérience inouïe.

Un vrai voyage à dimension humaine qui au fil du temps a su révéler en moi l’envie d’aller au bout des choses et au bout du monde... »

[Extrait de Sabrina, française – Shanghai]

http://www.purecongo.com/

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