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voyage au mont Athos

grece-VatopediFévrier 2011 : je téléphone au Bureau des Pèlerins de Thessalonique pour demander si je peux venir visiter le Mont-Athos et à quelle date. Pas de problème, mais on me propose une entrée le 29 juin, donc en pleine chaleur et pendant les vacances des grecs. J'aurai préféré venir en mai. Je transmets les pièces demandées (copies du passeport).

4 juin : Je téléphone pour confirmer mon souhait de venir. Mon permis sera à ma disposition directement à Ouranopolis. Il sera valable 3 nuits, du 29 juin au 2 Juillet. Une prolongation peut être demandée sur place mais elle n'est pas assurée.

29 Juin : ça y est : c'est le grand jour. Dès 7 h, je suis devant la porte du Bureau des Pèlerins qui ouvre à 7h30 et il y a déjà quelqu'un avant moi. Le Bureau s'ouvre à 7h20 et 5 mn plus tard j'en sors avec mon fameux document contre 30 €. Les autres personnes semblent être pour l'essentiel des travailleurs venant faire des chantiers pour les moines.

Le bateau rapide part à 8h et me laisse au port du Monastère de St Paul à 9h. Un car me dit de monter à son bord et me conduit au Monastère qui est largement au dessus du niveau de la mer. Je rencontre 3 pèlerins chypriotes et les suis dans le Monastère. Je découvre l'accueil avec le petit verre d'Ouzo, qu'il faut boire d'un coup, ce que je ne fais pas, accompagné d'un loukoum et d'un verre d'eau fraîche. Ils font ouvrir l'église et son Trésor. Ils se signent devant chaque icône et l'embrasse. Il y en a beaucoup. Le Trésor est composé de reliques.

Vers 10h, je pars à pieds pour le Monastère de Dionisiou par un petit sentier de montagne qui n'arrête pas de monter et de descendre. C'est très beau et très fatiguant. Vers midi j'arrive enfin au Monastère. A l'entrée, il y a un cageot d'abricots bien agréables. On m'offre un verre d'eau fraîche et un lokoum.

greceGrigoriouJe repars vers le Monastère de Grigoriou.  Ça continue à monter et descendre sans fin. Et j'ai mal aux pieds. Arrivé au Monastère, je suis trop fatigué pour continuer jusqu'à celui de Simonos Petras où je dois arriver avant 17h et y passer la nuit. Le Monastère m'offre un café, un grand verre d'eau et 2 loukoums. Comme le seul moyen d'aller à Simonos Petras est le sentier, le Monastère me propose de passer la nuit ici. J'essaie de joindre Simonos Petras sans succès. On m'installe dans un dortoir de 7 lits où je suis seul au début. Toilettes et WC sont à coté. Je choisis le lit qui est près de la prise électrique. Plus tard, un américain orthodoxe me rejoindra, venant à pieds de Simonos Petras. Je suis convié à l'office qui aura lieu à 17h, suivi du repas. Les matines commencent à 4h du matin, suivi d'un repas. Les monastères que j'ai vus semblent en grands chantiers (agrandissement, rénovation, ...). 

17 h : je vais à l'office mais, non orthodoxe, je ne peux pas entrer sans l'église elle-même. On me fait asseoir dans une stalle dans le narthex. L'office dure une heure. De là, on passe directement dans le réfectoire, richement décoré de fresques. Les pèlerins sont installés ensemble. Devant chacun une écuelle de poix chiches froids. Un concombre et une tomate nature. Une pêche. Comme boisson, une sorte de Fanta. On  mange vite et sans parler.

A 18h un signal indique que le repas est terminé. Tout le monde se lève et quitte le réfectoire. C'est tôt pour se coucher mais les moines commencent leur journée à 4 h. Je ne sens pas d'y aller si tôt. L'idéal est d'y aller un peu avant le repas (il n'y a pas de repas le midi. Pour le moment, je suis en train de revoir fortement mon programme pour mieux tenir compte des durées réelles des trajets entre les monastères et surtout de mes propres possibilités physiques.

30 juin : Je ne vais pas aux matines. Je me lève vers 6h pour me préparer, y compris mon sac à dos et je me rends vers l'église. A la fin de l'office tout le monde passe au réfectoire. Au menu : une écuelle de friture de poisson froide, des haricots verts, des abricots. Comme boisson : eau et vin rouge.

Je quitte le Monastère vers 9 h et vais à Simonos Petra. Le sentier est moins difficile et mieux indiqué. Mais ça monte et descend tout le temps. J'arrive quand même à Simonos Petra que je visite. 

C'est l'un des plus importants monastères du Mont Athos aujourd'hui.

Je tombe sur la fin de l'office. Tout le monde se précipite au réfectoire qui est toujours à coté. Un moine me fait signe d'entrer. Je n'ai pas faim et j'ai peur de perdre du temps. Je suis néanmoins car les réfectoires sont décorés. Au menu tarama, pommes de terre, haricots verts. Je me contente d'abricots et d'un gâteau (pâte sablée fourrée à la figue). Boissons : eau et vin rouge.

Un moine m'aborde en français. Il savait que je devais dormir la veille et m'a reconnu par mon signe de croix à l'envers.

L'américain rencontré hier, venu aussi à Simonos Petra, m'indique que des pèlerins attendent un mini-bus qui me descend à Daphné. De là un car me conduit à Karyés et un mini-bus me mène à Iviron. Un moine me donne un cellule individuelle. Il est 14 h, je ne me suis pas trop fatigué mais je n'ai rien vu d'autre que la route. Je vais maintenant visiter le Monastère lui-même.

Monastère superbe, avec son mur d'enceinte et ses tours. Il a été fondé au Xème siècle et est dédié à la Vierge Marie. Long office ce soir puis réfectoire : aubergines, betterave rouge, quelques feuilles d'épinard, orange. Très bon. Un verre de rosé et eau. Il faut toujours manger très vite. Lecture pendant le repas.

vendredi 1er juillet

Ce matin je me lève vers 6h pour ranger mon sac à dos et être prêt avant la fin des matines. Je libère la chambre vers 6h30 et descends vers l'église. Aucun bruit, aucun chant, personne. J'en profite pour faire quelques photos et reviens 5 mn plus tard. La porte du réfectoire est ouverte et une vingtaine de pèlerins prennent un petit déjeuner (thé et gâteaux sec). Je me joins à eux. En fait ils vont tous prendre un bus qui va les monter à Karyés.

Déjeuner avalé, Je pars à pieds pour Stavronikita, à 1h de marche. Arrivé là, je laisse mon sac et continue, beaucoup plus léger jusqu'à Pantokratoros, que je visite et reviens par le même chemin à Stavronokita. La personne chargé de l'accueil me dit que le repas est dans 10 mn et m'y emmène : une sorte de soupe épaisse de riz ou de petites pâtes, 3 courgettes que l'on peut assaisonner avec de la tarina et une très bonne pastèque. Le tout accompagné d'eau et de lectures édifiantes.

Ensuite le père hôtelier me donne ma chambre au 2me étage, avec une vue superbe sur la mer. Il y a 3 lits mais je suis seul. C'est un petit monastère moins touristique que ceux que j'ai déjà visités. Pas d'électricité. En revanche il y a une lampe à pétrole.  

Maintenant il est 20h. J'ai fait quelques photos en profitant de l'éclairage. J'ai demandé comment aller à Karyès. Je dois y passer demain assez tôt pour faire prolonger mon séjour ou, en cas de refus, quitter le Mont Athos  par le bateau de 14h45. Le moine me répond qu'il n'y a pas de moyen de transport autres que les pieds. Ce soir, au début de l'office, quelqu'un me prévient qu'un taxi a été commandé. Il partira à 9h. Un problème de moins.

A la fin de l'Office, un moine vient me demander si j'étais orthodoxe et comme le ne l'étais pas, il m'a inviter à passer au réfectoire. Les "touristes" ont mangé sans moines ni lecture. Ce n'était pas plus gai. En plat, les mêmes pâtes qu'à midi et en dessert, un abricot en conserve. Pas grave.


grece-Koutloumoussiousamedi 2 juillet : Petit-déjeuner sous la tonnelle (pain, confiture, café grec).

Un peu avant 8h le taxis est là. Nous sommes 5 ou 6 à le partager pour 5 € chacun jusqu'à Karyès. En 3 mn mon permis est prolongé jusqu'au 6 juillet. Je visite le Protaton et le Monastère de Koutloumoussiou qui est à 5 mn.

Retour à Karyès d'où je téléphone. Il me reste bien 2 h à tuer avec plein d'autres pèlerins qui attendent l'arrivée du bus de Daphné, le port d'où montent les pèlerins du jour. Les pèlerins du jour, une fois arrivés, se répartissent dans divers mini-bus qui desservent les principaux monastères. Mon idée était d'aller à Vatopédi. J'entends un chauffeur dire qu'il va à la Grande Lavra. C'est le plus grand et le plus prestigieux des monastères du Mont Athos, le plus difficile d'accès aussi. Je saute sur l'occasion pour y aller.

De fait, il est assez extraordinaire par son enceinte fortifiée. Je suis installé dans un dortoir avec d'autres non grecs., dont 2 catalans. Un parle parle parfaitement français. Nous avons été accueillis avec loukoum, verre d'ouzo et café. A 18h Office, à 19h réfectoire (courgettes, pommes de terre,..., abricots, avec une verre de vin ressemblant à du Samos en moins sucré. 20h Office. Demain Office à partir de 4h.

Dimanche 3 juillet : Je me lève vers 5 h et vais à l'Office, identique à tous les autres, à part qu'il fait nuit et que l'éclairage des cierges donne une ambiance toute particulière.

A 7h,  2 mini-bus arrivent pour nous emporter en direction de Karyès. J'y arrive vers 8h. Tout est encore fermé. Je devrai avoir un mini-bus pour Vatopédi vers 13h à l'arrivée du bus de Daphné. Un retour est prévu du monastère le lendemain vers 9h. Tout s'enchaîne bien, même s'il faut attendre. 9h : tout est maintenant ouvert, c'est à dire 3 épiceries, 2 cafés, 1 bazar et de nombreux marchands d'icônes. Finalement vers 11h un mini-bus propose d'aller à Vatopedi.

Le monastère est dans un site superbe. Accueil un peu tatillon mais normal (ouzo, loukoum et eau). Pour une fois je suis dans un dortoir complet : nous sommes 6 : 4 russes, dont 1, établi au Luxembourg, 1 allemand et moi. Les sanitaires sont impeccables.

Comme d'habitude,  Office puis réfectoire. Très bon légume, sorte de pomme de terre à goût d'artichaut que l'on ne trouve qu'à Chypre. Servi avec des petits pois. Concombre.  Vin, abricots conserve et mirabelles. Ensuite, un moine français, le père Joachim me fait visiter l'église et ses reliques, dont la ceinture de la Vierge.

Le Père Joachim est catholique charentais d'origine. Il a été conservateur de musée. En même temps il travaillait pour la  TV et était journaliste à Combat. Il devint ensuite cuisinier dans un grand restaurant du midi puis pendant 14 ans à Londres. Il devint moine orthodoxe dans un Monastère près de Grenoble (qui dépend de Athos). Il est à Vatopedi depuis 8 ans. Au monastère, il est relieur. Il  me monte de nombreux éléments architecturaux, les fresques, les mosaïques, ... . Il me déconseille les moines de Pantaleimonos, peu aimables (ce sont des russes).

Nuit un peu animée : vers 2h du matin, les russes se lèvent, allument la lumière, parlent fort puis se rendent comptent qu'ils se sont trompés d'heure. Ils se déshabillent et se recouchent. Le reste de la nuit, divers sonneries de réveil. Finalement, vers 5h, je vais aux Matines qui traînent en longueur. Je m'absente par moment pour faire des photos, recharger mon téléphone, .... . Finalement le petit déjeuner à lieu vers 7h. Au menu, concombre, miel, abricots en conserve et prune. Comme boisson, de l'eau. Après ça c'est le départ. Je prends congé du Père.

Un peu d'attente et des mini-bus nous conduisent à Karyès. De là, le car me descend vers le port de Daphné. Pour quelques euros je mange un feuilleté avec une bière bien fraiche avant de prendre le bateau pour le Monastère de Dochiariou. Normalement, il y a un contrôle des bagages pour s'assurer qu'on n'a pas volé d'icônes. Aujourd'hui aucun contrôle. Je débarque à Dochiariou que je visite tranquillement puis promenade d'une demie-heure pour aller au Monastère de Xenophontos où je compte dormir. Le problème c'est que je n'ai pas téléphoné pour prévenir et que le moine hôtelier n'est pas visible. En plus je décrypte un panneau en roumaine qui semble dire que les personnes qui n'auront pas prévenues ne seront pas acceptées. Tous les moines font la sieste. Vers 16h, j'en vois un qui me dit que je verrai le moine hôtelier à l'Office de 18h. Je n'imagine pas qu'il me refuse un lit mais j'aimerai mieux en être sur, pouvoir m'installer et faire ma lessive quotidienne. Je n'ai pas le choix, il faut attendre.

Ca y est. Il est 21 h et j'ai enfin mon lit. Je suis seul dans un dortoir de 5 lits. J'ai pu prendre ma douche et faire ma lessive. Compte tenu de l'heure et de l'humidité qui vient de la mer, ce ne sera peut-être pas bien sec demain matin. J'ai des sacs plastiques en cas de besoin. Entre temps j'ai eu droit à un office, un repas (pâtes en sauce très bonne, confiture et eau).

Un peu dommage d'avoir perdu tout ce temps cet après-midi. Heureusement c'était dans un cadre extraordinaire. Et j'avais rempli mon programme de la journée.


grece-Xiropotamou5 juillet : Je quitte Xénophontos à jeun. J'ai dû dormir un peu trop tard ou bien c'est jour de jêune (il y en a 2 par semaine). Je me rends au Monastrère russe de Panteleimos. il n'a pas bonne réputation. Je pense juste le visiter et continuer vers celui de Xiropotamou. En y arrivant, je croise les catalans rencontrés à la Grande Lavra. Ils me disent qu'on peut y dormir sans problème et que les chants y sont très beaux. Je décide de tenter ma chance. Assez vite je rencontre le père  hôtelier qui se montre un peu méfiant avant de me donner son accord.

Ce monastère russe a été fondé au XVIIIème siècle par des moines russes.

De retour, le père hôtelier me donne un lit dans un grand dortoir qui en contient 35 (nous seront 5 à y dormir). Ça me donne le moyen de poser mes affaires, de me doucher et de me reposer. Comme repas je m'offre le second paquet de dattes avec de l'eau fraîche sur le port du Monastère. A 18h, Office avec manches longues obligatoires. Après l'Office, repas (soupe, légumes, confiture, eau).

Un prêtre vient me parler. Ce n'est pas un moine mais un prêtre de Saint-Petersbourg qui parle français et cherche a le pratiquer quand il peut. Il me parle du temps où il était soldat en Afghanistan, de Marseille, qu'il connaît et aime beaucoup, ... . Il pense que la France, depuis la Révolution a perdu sa grandeur et ses valeurs, tout comme la Russie. Nous parlons des rivalités entre Monastères, entre moines grecques et d'autres origines. Pour lui la mort dans un accident d'hélicoptère du patriarche grec-orthodoxe d’Alexandrie, Pétros VII, n° 2 de l'église orthodoxe, le 11 septembre 2004, au large du Mont-Athos, n'était nullement accidentelle.

Il venait aider à résoudre les problèmes de rivalités entre monastères. Il me dit aussi que la famille de Sarkozy est originaire de Thessalonique et faisait partie de très forte communauté juive de cette ville (exterminée comme celle de Vilnius par les Allemands). Sa famille est partie avant pour la Hongrie et a modifier son nom. En fait il parlait de la mère du Président.

Ensuite, je vais à un autre Office, à 21h. L'éclairage à la bougie et les chants sont fantastiques. Il y a 2 groupes de 6 moines qui alternent leurs chants. Malheureusement il y a aussi les litanies. Je vais me coucher avant la fin.

6 juillet :Je pensais qu'un bateau passerait vers 9h30 au Monastère pour me ramener à Ouranopolis. C'était une erreur. Après un dernier Office à la bougie et de très beau chants, je me décide à aller jusqu'à Daphné qui est vraiment le port central. Je prends mon sac dos et me voilà parti par le sentier que j'avais déjà pris hier pour aller à Xiropotamou et en revenir. Je suis chargé mais je connais bien le sentier. J'arrive facilement à l'embranchement qui permet de descendre sur le port de Daphné.

A cet endroit il y a une petite cabane et des bancs. Un grec attend avec des bagages.

Je lui demande si c'est un arrêt de bus, il me répond que parfois un mini-bus accepte de s'arrêter. De fait, peu de temps après un mini-bus passe, il lui fait signe. Le bus s'arrête et nous prend jusqu'à Daphné. Arrivé, je demande au chauffeur combien je lui dois. Il me fait signe que le grec a payé pour moi. Je lui tends une poignée de pièces et il en prend ce qu'il avait payé pour moi, sans rien me dire. Bien sur, tous ces dialogues se sont fait plus par gestes car ni eux, ni moi ne nous comprenons.

Bref, il est 8 h et je suis à Daphné et je vais au seul café prendre un petit déjeuner (une pâtisserie et une glace à la vanille. Je sais qu'il y a un bateau rapide pour Ouranopolis à 9h30. Je n'ai pas de réservation, nécessaire car il est très petit. Le guichet est fermé et le reste jusqu'à ce que le bateau arrive avec 15mn de retard. Comme je n'ai pas de réservation le guichetier me dit d'attendre que tout ceux qui ont réservés soient passés. Finalement il reste quelques places disponibles et j'embarque.

J'arrive à Ouranopolis un peu avant 11h.

Mon car est à 13h. Il fait doux parce qu'il y a des nuages. Le thermomètre  de la pharmacie annonce cependant 29°. Le trajet en car se passe bien. A l'arrivée, j'ai bien  repéré que je devais prendre le bus 36 jusqu'au terminus IKEA puis un autre bus. Ce que je ne savais pas, c'est qu'il y a plusieurs 36, qui vont dans différentes directions et qu'en plus ils ne passent pas souvent. Résultat, je mets 95 mn pour arriver à IKEA, dont 90 mn d'attente. La 2me partie de mon trajet est beaucoup plus rapide et j'arrive enfin à mon hôtel.

Ce soir je mange près de la piscine et les moustiques aussi.

7 juillet : Je me réveille à 6h au lieu de 7. Je vérifie tout. En fait, mon avion part à à 9h au lieu de 9h30. Une réceptionniste qui termine son service me propose de me déposer à l'aéroport. Résultat, je suis largement en avance et le premier à m'enregistrer et à passer la sécurité. Vol parfaitement à l'heure. Comme je dois continuer sur Paris, je fais escale à Athènes où j'ai tout mon temps.

J'en profite pour acheter du vin du Mont-Athos. Mon vol à 45mn de retard et arrive enfin à Paris. Il fait gris; il fait froid et le car est coincé dans les embouteillages. Tout ce qu'il faut pour regretter.

conclusion : circuit très difficile le 1er jour. J'avais mal évalué les difficultés de la marche. De plus la partie en question était plus difficile que le reste. Mais partout des endroits enchanteurs (la nature, la végétation, les senteurs, la mer, les monastères fortifiés, ….). J'ai eu beaucoup de mal a quitter le Mont-Athos. J'ai aussi été extrêmement frappé par les constructions : tous les monastères sont en chantiers, il y a partout des grues, des ouvriers, des machines. L'argent semble couler à flot. Une partie vient de la Communauté européenne. Ils sont largement rénovés mais ils sont aussi en train de s'agrandir de manière considérable.

Jacques Humbert


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