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mercredi, 16 septembre 2009 14:48

Treks et randos: précautions particulières

Motivations, condition physique, risques naturels, mauvaises rencontres et autres problèmes de sécurité, si bien sûr lors de petites balades cela n'a qu'une importance relative ce sont par contre autant d'éléments à prendre en considération pour des treks et randonnées de niveaux supérieurs.

La motivation :

Avant de détailler les précautions nécessaires pour une rando ou un trek, il n'est pas inutile de rappeler qu'à l'évidence mieux vaut être motivé avant d'entamer un périple, y compris des plus courts. Car, au delà du manque flagrant de plaisir à découvrir l'environnement, le manque de motivation peut facilement accroître la fatigue - ou son impression - et les risques physiques pouvant en découler si l'on a entrepris une marche difficile. Sans oublier l'aspect psychologique qui fera que les choses ne se passeront pas toujours bien avec les autres marcheurs ou membres de l'équipe, à plus forte raison si l'on est parti pour plusieurs jours.
Donc, comme toujours, autant se limiter à ses envies et commencer par des choses faciles ou des marches de courtes durées si la motivation n'est pas vraiment au rendez-vous.

La santé du marcheur :

. Condition physique :
Au delà des risques de l'environnement, c'est aussi à soi-même et à son corps que l'on devra faire attention.
Dans tous les cas, il est préalablement nécessaire de savoir ou définir quel type de marche on va effectuer, sa durée, les dénivelés prévus, les charges que l'on aura à porter et les conditions particulières que l'on pourra rencontrer (altitude, climat, etc). Fonction de cela, on pourra ainsi déterminer la condition physique (voire mentale) nécessaire à la réussite de sa randonnée.Bref, autant être déjà en bonne condition physique ou en tous cas faire en sorte que celle-ci coïncide avec ce que l'on va vivre. A la limite, une petite préparation préalable est loin d'être toujours superflue, de même que pour certains périples, une visite chez son docteur notamment s'il y a risque de contre-indication.

. Désagréments physiques :
Pour toutes les catégories de marches et de marcheurs, il y a ceux que l'on pourrait qualifier de mineurs (problèmes de pieds, fringale, etc) et ceux plus graves (blessures, coup de chaud, de froid...).
Même chose pour ce qui est de l'alimentation, l'élément moteur indispensable au randonneur et trop souvent négligée par ce dernier.

Les risques naturels :

Même pour le marcheur aguerri, la nature présente son lot de risques et de dangers. Entre autres choses :

. "Mauvaise appréciation" :
Soit en clair la nécessite d'être toujours conscient que les choses peuvent changer rapidement au cours d'une marche, y compris courte, et donc de prévoir et agir en conséquence. Sans oublier que les conditions météo ou naturelles de son point de départ ne seront jamais celles que l'on rencontrera par la suite.

. Le soleil :
Attention danger ! Sur le sable, l'eau, la neige, les effets de la réverbération sont terribles. Bien se protéger la peau, les lèvres et surtout les yeux. Porter un chapeau et boire fréquemment.

. La chaleur :
Là aussi il est logiquement conseillé de boire abondamment de l'eau (et absorber une quantité suffisante de sel) afin de compenser les pertes dues à la sueur et de prévenir les risques de coup de chaud, d'épuisement ou de déshydratation. Un peu comme pour l'altitude, mieux vaut faire en sorte d'adapter progressivement son corps et ses efforts aux fortes chaleurs.

. Le vent :
Autre problème majeur. Donc, bien s'en protéger est important surtout que celui-ci fait baisser la température ambiante. Se méfier des coups de vent violents la nuit lorsque l'on campe; dans ce cas veiller à consolider sa tente solidement afin d'éviter qu'elle ne s'envole.

. La pluie et les orages :
S'équiper d'un poncho et faire attention aux déluges parfois imprévisibles qui peuvent se produire en montagne. Lors d'un bivouac, bien choisir son abri afin d'éviter tout accident de glissement ou de montée des eaux. Et puis bien sur emballez vos affaires à l'intérieur de votre sac à dos dans des sacs plastiques.

. Le froid :
Autre ennemi du marcheur. Donc, prenez garde aux amplitudes thermiques, notamment entre le jour et la nuit (y compris et surtout dans les déserts). Prévoyez toujours un équipement chaud à très chaud. surtout si vous devez bivouaquer. Au delà des risques de mort par hypothermie, le principal danger demeure les engelures pouvant dégénérer en gangrène.

. L'altitude :
 Il est conseillé de s'acclimater et de monter lentement en altitude, très progressivement en respectant les paliers (700 m/jour entre 1 700 et 3 500 m et 400 m au delà). Redescendre sans hésiter en cas de mal à la tête, de vomissements, de fatigue durant plus de 24 heures. Attention aussi, lorsque l'on est déjà en altitude et que les étapes sont courtes de ne pas les enchaîner trop rapidement au risque d'aboutir à un dénivelé trop important. Chaque année, dans l'Himalaya, des marcheurs meurent sur de petits treks à cause de cela.

. Se perdre :
Avec la nature, c'est l'autre source principale de danger pour le marcheur, y compris dans des zones ou des conditions à priori peu difficiles. Toutefois, un minimum d'équipements (dont si nécessaire un GPS), de bon sens et la base au niveau orientation limiteront toujours les risques en la matière.
Première chose, évitez de partir seul ou sans quelqu'un connaissant la zone s'il s'agit de périples plus périeux. Consultez toujours la météo afin de savoir si vous rencontrerez du brouillard, de la neige ou des orages pouvant augmenter les chances de se perdre.Préparez votre itinéraire et d'après vos cartes évaluez les distances et les temps de marche correspondants à certaines repères que vous rencontrerez sur votre route. Le tout bien sûr en tenant compte de vos capacités ou de celles de votre groupe (pas de surestimation inutile !).Prenez au moins un vêtement chaud. Prévoyez toujours une marge en matière de nourriture et d'eau, mais aussi au niveau du temps de parcours pour ne pas se retrouver coincé par la nuit.Suivez toujours les chemins, sentiers et autres repères et évitez les raccourcis qui peuvent accroître les risques de s'égarer.

. En cas de problèmes :
Si vous vous sentez perdu, la première chose est de garder son calme et de faire le point. Ensuite, trois possibilités s'offrent à vous : faire demi-tour , aller de l'avant, trouver un coin pour dormir ou attendre des secours....

Les animaux :  

. Les gros :
C'est un risque relativement rare, même si la rencontre avec un ours dans le Grand Nord ou certaines montagnes, ainsi qu'avec quelques autres grosses bestioles en Afrique ou dans les jungles sont toujours possibles. Remettez-vous en à votre guide pour ce qui est des précautions et de la conduite à tenir. Dans les réserves, restez toujours dans les endroits autorisés et suivez à la lettre les recommandations des rangers ou même des locaux.

- A l'étape :
Egalement, il est toujours plus prudent de bien faire l'état des lieux des endroits où l'on souhaite s'arrêter, surtout pour dormir. Regardez s'il n'y a pas de traces fraîches d'animaux aux alentours et le cas échéant déménagez un peu plus loin. Attention aussi aux chemins d'accès aux point d'eau ou de transhumance. Enfin, et c'est peut-être là le plus important, ne laissez jamais de nourriture "odorante" dans votre tente, ou même à proximité, qui puisse attirer les animaux. Idem pour ce qui est des détritus. Mieux vaut tout envelopper et les éloigner, ou même dans certains cas les suspendre carrément aux arbres
.A l'inverse, rangez bien toutes vos autres affaires à l'intérieur de votre tente pour éviter que celles-ci ne soient dévastées pendants la nuit par des animaux généralement plus curieux que dangereux comme par exemple les singes. Sachez aussi qu'un feu ou une lampe allumée toute la nuit éloignera généralement les animaux.
Enfin, en cas de rencontre, essayez de garder votre calme, ne courrez pas, reculez doucement sans tourner le dos à l'animal et en faisant le moins de bruit possible. Les animaux n'attaquent l'homme que lorsqu'ils se sentent vraiment obligés. Donc, évitez bien sûr de les agresser ou d'aller les voir de plus prêt, surtout s'ils sont avec des petits.

. Les chiens :
Véritable fléau pour le randonneur/trekkeur et pas toujours qu'à l'autre bout du monde ! Du solitaire, y compris domestique, à la véritable meute (notamment dans certains coins d'Asie ou d'Afrique) autant faire attention. Donc, faites un détour ou attendez un peu si vous ne sentez pas la rencontre. Et, simplement si vous vous sentez menacé (pas la peine non plus d'énerver l'animal inutilement), n'hésitez pas à jeter une pierre, donner un coup de pied ou utiliser votre bâton de randonnée si vous en disposez d'un. Accessoirement, si l'on compte effectuer certaines marches, un vaccin anti-rabique peut être conseillé.

. Les petits venimeux :
Dans cette catégorie venimeuse, voire mortelle, on trouvera évidement les serpents, scorpions et autres araignées mais aussi tout un tas d'autres bestioles "locales" qui, du poisson au coquillage venimeux en passant par certaines variétés de grenouilles et différents insectes (et même plantes) apparemment inoffensifs, peuvent présenter un réel danger. Encore une fois, demandez et faites confiance aux guides et aux locaux qui vous diront quels sont les risques et quoi faire en cas de mauvaise rencontre.

- Précautions :
En attendant, deux ou trois trucs peuvent toujours s'avérer utiles. Un chapeau large lors d'un trek dans la jungle évitera de recevoir sur la tête les animaux indésirables tombés des arbres.Toujours vérifier au réveil, et même le reste du temps, si rien ne s'est infiltré dans ses chaussures, vêtements, sacs et autres contenants. Secouez toujours avant utilisation et, en cas de doute, fouillez avec un bâton plutôt que d'y mettre les mains.
Elémentaire, évitez aussi les chaussures ouvertes à l'étape si vous pensez qu'il y a des risques. Comme toujours, ne tuez l'animal qu'en cas d'absolue nécessité. Préférez toujours faire un détour ou attendre que celui-ci disparaisse. Et une fois mort ne le touchez pas avec les doigts, même HS certaines espèces sont encore venimeuses. Contre les morsures, vous pouvez toujours prévoir un aspi-venin.

. Les petits dérangeants :
De loin les plus nombreux avec, avant tout, les moustiques, mouches et autres abeilles.Même si la plupart ne présentent aucun risque, sinon de vous gâcher la vie, mieux vaut cependant prendre quelques précautions notamment vis à vis des moustiques. Si vous voyagez dans une zone de paludisme (transmis par certains moustiques), prévoyez déjà en conséquence au niveau prophylaxie. On rappelle aussi que les moustiques piquent d'abord le soir (donc portez des habits fermés dès la tombée de la nuit) et que l'utilisation de répulsifs sur la peau, les vêtements, la tente, limite les risques de piqûres.

Les "mauvaises rencontres" :

. Criminalité et guérillas :
Pour terminer quelques mots sur les possibilités d'agressions et autres dangers du genre pouvant survenir en cas de marche, surtout dans les coins les plus reculés ou lorsque l'on part en solitaire.
Sans pour autant être fréquents les risques de mauvaises rencontres existent, et certains pays ou endroits comme par exemple les environs du lac Atitlan au Guatemala sont réputés en la matière. Heureusement la plupart du temps, on n'en voudra qu'à votre argent et à vos biens. Donc, comme toujours, pas la peine de jouer les héros et mieux vaudra obtempérer quitte à devoir ensuite refaire ses papiers et/ou se renflouer financièrement ou au niveau du matériel volé.
Plus graves sont les risques politiques et de guérillas pouvant exister dans des régions de treks comme par exemple en quelques endroits de l'Himalaya. Au delà de se faire dépouiller, le marcheur peut parfois aussi y risquer sa vie.

. Le statut de "touriste".
En matière de sécurité, on rappelle que le statut de touriste à l'étranger présente le plus souvent autant d'avantages que d'inconvénients. En tant que source de devises pour les gouvernements on est ainsi souvent mieux protégé (cf. l'Egypte) et même parfois à l'abri des querelles politiques locales (certaines guérillas préservent aussi le tourisme en tant qu'apport de revenus potentiels). A l'opposé, il est clair que pour nombre de gens à travers le monde, occidental rime - souvent à juste titre d'ailleurs - avec dollars et que les tentations sont là. Sans parler pour les mouvements et groupuscules en tous genres de se faire un coup de "pub" par le braquage, l'enlèvement ou l'assassinat d'étrangers qui de plus feront diminuer à la longue les apports du tourisme pour le pouvoir qu'ils combattent.
Bref, de quelques natures que soient les risques, renseignez-vous toujours sur la situation du moment des zones que vous allez visiter. Avant de partir via notamment le site du Ministère des affaires étrangères, mais aussi et surtout sur place auprès des représentations consulaires, ONG et autres organismes, ainsi que des populations locales et des voyageurs rencontrés. Et si les choses ne semblent pas des plus sûres, abstenez-vous !

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