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vendredi, 02 octobre 2009 14:42

Billets électroniques




Après le billet "carbone" puis le billet "magnétique", l'aérien (de même que d'autres secteurs comme par exemple le train) est désormais passé à l'heure du "e-ticket" ou "billet électronique". C'est en effet à la mi 2008 que celui-ci est devenu la norme au niveau international.



Du carbone au virtuel


C'est bien sûr grâce au développement d'Internet que l'on est passé du billet "réel" au billet "virtuel". Et au final, des avantages pour tout le monde avec aussi, dans l'ensemble, une bonne perception par le public de l'arrivée des nouvelles technologies dans l'aérien. Ainsi, d'après une enquête IATA de 2007 auprès de 10 000 passagers, il ressort que 89% des personnes préfèrent le billet électronique au billet papier.

Pour les compagnies

Bien entendu, l'avantage numéro un pour les transporteurs est une réduction significative des coûts; de 10 US $ la version papier on est passé ainsi à moins de 1 US $ pour l'e-ticket. A cela pourrait s'ajouter aussi une certaine simplification pour la gestion de la billetterie.

Pour les passagers

Pour le client l'avantage principal demeure en cas de perte du titre de transport. Autrefois, un billet perdu devait être réémis avec à la clé, selon le type de billet, la possibilité plus ou moins importante de se voir un jour remboursé. Avec le ticket électronique les choses sont simples, et avoir juste le numéro de celui-ci ou le réimprimer résout le problème.



Un contrat de voyage


Le e-ticket, comme ses "ancêtres", constitue un titre de transport et surtout un contrat entre la compagnie aérienne et le passager, même si celui-ci a été acheté par l'intermédiaire d'une agence. C'est aussi la preuve du paiement de son voyage.

Les conditions "officielles" de ce contrat y figurent. Elles stipulent notamment qu'une compagnie est présumée responsable en cas de dommages survenus aux personnes ou aux bagages en cours de transport. Cette responsabilité ne peut être levée que s'il est apporté la preuve que celle-ci a pris toutes les mesures nécessaires pour éviter le dommage ou qu'il était impossible de les prendre. Outre la responsabilité, sont mentionnés les droits et obligations générales des compagnies et des passagers; le tout pouvant servir de référence en cas de litige.

Plus simplement, on y retrouve également les coordonnées du passager (un billet est nominatif), le trajet prévu, les références de la compagnie (qui ne sera pas nécessairement celle qui assurera le transport), du vol, de la classe et du billet, l'état de la réservation, les jours et horaires de départ, la tarification et les taxes, la franchise bagages, plus d'autres données concernant l'émission. Ces informations apparaissent soit en clair, soit sous forme de codes.

En annexe peuvent parfois être indiquées des précisions relatives aux formalités nécessaires, objets non autorisés à bord, etc. Afin d'éviter les problèmes, l'agence émettrice peut ajouter également la mention "Reconfirmation obligatoire du retour au plus tard 72 heures avant" pour rappeler au passager qu'il s'agit d'une formalité indispensable (hors vols intérieurs et dessertes européennes) à réaliser auprès d'un représentant de la compagnie ou d'un correspondant du voyagiste sous peine de se voir annuler sa réservation.


Utilisation de l'e-ticket

Concrètement, après achat du vol le billet électronique est envoyé par mail à l'acheteur si l'opération a été faite en ligne, ou "émis" directement s'il s'agit d'une agence "réelle". Idem d'ailleurs dans le cas d'achat de prestations avec un e-ticket récapitulatif.

Le jour de l'embarquement, à l'aéroport, il suffit alors d'aller s'enregistrer au guichet ou aux bornes automatique prévues à cet effet par la compagnie. Même chose auprès du voyagiste s'il s'agit d'un charter.

De façon générale, on n'est pas obligé d'imprimer son e-ticket (mais c'est quand même conseillé au cas où il y aurait un problème) et le numéro de celui-ci suffit.
Si l'enregistrement se fait sur une borne, il faudra juste utiliser obligatoirement la carte qui a servi au paiement. Si c'est à un guichet, le numéro et une pièce d'identité (plus parfois, selon les transporteurs, la carte de crédit utilisée) feront l'affaire. A signaler, qu'au niveau enregistrement, il est également de plus en plus possible de le faire via Internet.

Variantes et "avenir"

Quelques variantes existent pour les voyageurs fréquents de certaines compagnies avec des systèmes notamment de cartes à puce fonctionnant au choix comme une carte bancaire ou une carte rechargeable donnant droit à de multiples trajets. Dans ce cas, celles-ci sont aussi bien utilisées pour l'enregistrement (bornes automatiques) que lors de l'embarquement (reconnaissance automatique).

De même, le téléphone portable devient de plus en plus un support utilisé - ou en tous cas envisagé - par les compagnies à cet effet; et ce toujours dans l'optique de réduire les coûts. Ainsi, après le billet d'avion sans papier, les compagnies aériennes s'attaquent maintenant à la carte d'embarquement "virtuelle" sur portable. Après s'être enregistré sur Internet, le passager reçoit sur celui-ci sa carte d'embarquement munie d'un code-barres sécurisé sous forme de SMS ou de mail selon son type de téléphone. A l'aéroport, il montre au guichet sa carte d'embarquement sur son portable pour enregistrer ses bagages, puis passe l'embarquement de la même façon; le code-barre étant alors scanné. L'économie pour les transporteurs de ce système est chiffrée par IATA à 4 à 5 US $ par passager.



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