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jeudi, 10 septembre 2009 13:42

Les compagnies low-cost


Si les années 70 furent les années charters, les années 2000 sont celles des compagnies "low-cost" (appelées aussi compagnies "à bas prix"). Quelques rappels et conseils pour s'envoler au mieux avec ce (presque) nouveau type de transporteurs.

Les premières compagnies "à bas prix" sont nées en Europe dans les années 90 avec notamment Ryanair et Easyjet. Comme souvent, le concept était anglo-saxon avec pour idée de départ de relier entre elles des villes pas trop éloignées aux coûts les plus bas.
Si à l'origine la création de ce type de compagnies dépendait d'initiatives "indépendantes", on pourra noter que désormais de plus en plus de low-cost sont en fait des filiales de compagnies nationales (BMI Baby pour British Midlands, Snowflake pour la SAS, Atlas Blue pour la RAM, Ted pour United...) ou des compagnies "traditionnelles" plus ou moins reconverties dans ce créneau comme Us Air.



Des coûts réduits


La politique des "coûts réduits" est le principe de base de ce qui est désormais devenu avant tout un modèle économique, aussi bien d'ailleurs dans l'aérien que dans différents autres secteurs.
Ainsi, afin de réduire leurs frais de fonctionnement et offrir à leurs clients les prix les plus bas (du moins à l'origine), les low-cost recherchent par principe l'économie maximale entre autres au niveau de leur fonctionnement. Avec notamment :


Utilisation d'aéroports secondaires

Elles essaient de privilégier les aéroports secondaires proches des grandes agglomérations; là ou l'implantation sera la moins chère par rapport aux taxes et autres coûts aéroportuaires. C'est ainsi d'ailleurs qu'un aéroport comme Beauvais, à 60 km de Paris, a vu son trafic s'envoler de quelques milliers à plusieurs millions de passagers/an depuis l'arrivée de Ryanair suivie ensuite par d'autres low-cost. Idem pour Charlerois en Belgique.
Quelques exceptions toutefois, lorsqu'une grande ville ne dispose pas d'un aéroport secondaire à proximité ou lorsque l'attractivité de celle-ci est très forte comme par exemple Easyjet qui a toujours fait le choix de choisir Paris plutôt que Beauvais .


Recherche de "niches commerciales"

Si les low-cost effectuent des dessertes là où existe déjà traditionnellement une certaine demande, elles essaient aussi (notamment les britanniques) d'exploiter de nouvelles niches commerciales. Ainsi l'afflux d'anglais dans certaines régions françaises a débouché à la mise en place de liaisons directes autrefois "impensables" comme par exemple Limoges - Angleterre.


"Subventions"

A l'occasion certains transporteurs (dont Ryanair, le grand spécialiste en la matière) bénéficient - ou ont surtout bénéficié - d'aides financières (très conséquentes) de la part de villes "secondaires" sur lesquelles ils se sont implantés, et ce dans le cadre du développement et de la dynamisation de celles-ci.


Fonctionnement "standard" ou à l'économie

Ou plus simplement l'utilisation d'appareils identiques, à l'occasion d'équipage "étrangers" moins bien payés, hôtesses et stewards en nombre réduits sans uniformes de "grande marque" et souvent en partie rémunérés sur les ventes effectuées à bord.
Egalement pas d'émission de billets ("convocation" à imprimer à l'achat), parfois aussi pas de cartes d'embarquement pour les passagers, et de façon plus large tout ce qui peut permettre une économie aussi petite soit-elle.


Vente directe

Autre caractéristiques essentielles des transporteurs à bas prix est que traditionnellement elles ne sont vendues que sur Internet ou via un centre d'appel et sans intermédiaires (même si ponctuellement certaines sont maintenant aussi à dispo sur divers moteurs de réservations).

Services réduits

Hors les prix parfois très bas, c'est souvent ce que nombre de passagers retiennent d'un vol en low-cost. Et parmi les services réduits, l'absence de repas et boissons gratuites à bord (quoique désormais nombre de compagnies régulière optent également pour cette pratique en courts et moyens courriers) ou encore divers suppléments


Suppléments

Avec l'augmentation du prix du pétrole commencé en 2007, nombre de compagnies (à bas prix et autres) on vu leurs bénéfices se réduire, voire même leur avenir fortement assombri. De fait, outre la possibilité de répercuter ce manque à gagner sur le prix du billet en lui-même, de plus en plus de transporteurs ont opté (et surtout préféré) se rattraper sur divers suppléments que le passager devra acquitter. A commencer par la facturation des bagages en soute désormais payants sur plusieurs compagnies.



Les prix les plus bas


C'est la raison d'être des low-cost que de proposer des tarifs imbattables. Et ce n'est pas rare, du moins si l'on est assez souple dans ses dates/horaires de voyages, que de trouver (hors taxes d'aéroports) des vols pour une vingtaine d'Euros, voire même parfois pour 1 € symbolique !
Bref, les compagnies à bas prix offrent d'excellentes opportunités pour qui veut se balader en Europe (ou dans quelques autres coins de la planète) à moindre frais.


Dans quel but ?

Un vol intra-européen d'une ou deux heures pour 1 € et des milliers de billets disponibles (jusqu'à 1 million avec Ryanair à ses débuts !). Comment est-ce possible et quel est le but recherché ? :
- Se payer une campagne de pub quasiment gratuite; l'offre étant tellement "incroyable" que les médias la relaient facilement.
- Faire découvrir la compagnie à un nouveau public.
- Augmenter le trafic sur certains aéroports afin d'atteindre les objectifs initiaux et ainsi continuer à bénéficier de subventions locales.
- Au niveau bilan annuel montrer que le trafic a augmenté largement d'une année sur l'autre (donc à l'annonce, l'action montera en bourse).
- Piquer un maximum de clients à la concurrence sur ces mêmes dessertes afin qu'elle ait ainsi un manque à gagner en espérant aussi qu'elle fera faillite à la longue (et ensuite quand on a le monopole on remonte les prix comme le fît par exemple en son temps et dans un autre contexte Air France sur l'Afrique et les Dom-Tom après les faillites d'Air Afrique et d'Air Lib.).


Touver les bons prix

Cela nécessite simplement de prendre le temps de chercher sur les sites des compagnies, en s'y prenant tôt dans ses réservations, et bien sûr d'avoir des horaires et/ou dates souples en évitant les périodes de grands départs (vacances, week-end...).De même, vu que la politique de facturation des bagages semble se répandre, on aura tout intérêt à voyager léger.
Dernière chose, ne pas oublier cependant qu'au prix du billet s'ajoutera dans certains cas le prix du transport pour se rendre de/vers l'aéroport "secondaire" desservie par la low-cost.



L'information


Où la trouver ?

Quant à l'information, au delà des sites des compagnies (conseillés), on pourra toujours voir lowcostairlines.org ou Voyageons.fr qui sont parmi les webs les plus complets (et surtout à jour !) en la matière... contrairement à beaucoup d'autres qui présentent vraiment n'importe quoi sous prétexte que ce type de compagnies est dans l'air du temps !


Sur le Web

Low-cost : un dossier du Routard.
Les dessous du low-cost : vols très courts, large sous-traitance, vente sans intermédiaires, etc.
Tarifs low-cost : comment font-elles pour avoir des prix aussi canon ?
Discours libéral et pratiques subventionnées : le cas Ryanair.
→ Demande de visa pour les USA : Demande formulaire ESTA
Low-cost et charters : les compagnies "à bas prix" menacent-elles les charters français.
La politique des low-cost en France : des regrets et des besoins... immédiats !
Les Français et les low-cost : enquête 2007 de la DGAC.
Les géants européens : classés par chiffre d'affaires les 15 principales compagnies européennes à bas prix en 2008. Et la gagnante est...


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