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mercredi, 04 avril 2012 15:33

Carnet de route

Résumé de trois mois passés dans les Rocheuses et sur le fleuve Yukon (environ 6.000 km en vélo et 2.750 km en kayak).

Yukon5Ce nouveau petit voyage commença le 10 juin 2011 depuis Calgary en direction de Whitehorse, capitale d’un territoire du Canada, le Yukon territory qui est presque aussi grand que la France mais avec seulement 33.000 habitants et qui doit son nom aux rapides qui montraient des chevaux blancs (crinières) à l’entrée de cette petite bourgade de seulement 20.000 habitants !

Autant dire que la route prenait d’emblée le chemin des étoiles la nuit et des vues sur les grands espaces le jour, que du plaisir donc, d’autant plus que les américains et canadiens des Rockies (les Rocheuses) sont très avenants et sympathiques. Bref déjà les ingrédients d’un très bon voyage.

Ensuite le parcours traversa l’Alaska, un autre territoire grand comme trois fois la France avec seulement 700.000 habitants dont plus de la moitié dans les deux principales villes, Fairbanks et d’Anchorage, encore un beau périple au sein des grands espaces alaskans.

On compte environ 40.000 grizzly en Alaska et 10.000 grizzly au Yukon territory ; il y a aussi environ 600.000 ours noirs sur le continent nord-américain (principalement dans le nord des Rockies), on peut aussi croiser des Moose (l’équivalent des Elks en Europe scandinave, on en trouve plus d’un million dans les Rockies et leur poids peut atteindre 700 kg pour un adulte mâle!), des coyotes, des cerfs bien sûr, des marmottes, des renards, des aigles et autres rapaces et si on est plus chanceux (ce qui ne sera pas mon cas cette fois-ci) des loups ou des lynx.




Il n’y a jamais eu de soucis vis-à-vis des animaux que l’on dit « sauvages », en fait ils sont bien élevés et respectent des règles établies depuis la nuit des temps. Les ours profitent surtout de la bonne herbe, des fleurs et des fruits. En effet, l’été est court, à peu près 3-4 mois seulement car dans les nuits d’août il peut déjà commencer à geler et, dans ces régions septentrionales, le printemps et l’automne ne durent guère plus de deux semaines. C’est donc tout un tableau qui s’étale devant nos yeux en trois mois et tout un art : beaucoup de couleurs – de fleurs oranges, jaunes, bleues, rouges, violacées…, des arcs en ciels, des couchés de Soleil magnifique qui n’en finissent pas et toute cette faune et cette flore vivent en symbiose grâce à la faible densité des habitations et des activités humaines.

Yukon2Alors oui, ce monde est « sauvage ». Non pas dans le sens où ses « habitants » ne seraient pas civilisés (ils n’en ont vraiment pas besoin et heureusement le climat rude ne s’y prête pas) mais plutôt parce que ceux-ci vivent librement sans les contraintes et règles « sociétales » qui existent chez « nous » en « Occident ». Les populations autochtones de l’Alaska vivent donc en harmonie avec la mère nature et simplement, ils ne recherchent pas forcément à être « riches » ni toute sorte de biens de consommations, ce qui n’empêchent pas les enfants de jouer toute une après-midi dans l’eau à 10-15°C du fleuve Yukon ! Bref, les animaux tels que les ours et autres, qui font « peur » à certains pyrénéens notamment (pourtant chasseurs bien souvent) et aux français en général, ont ici toute leur place dans la vie de tous les jours et dans les légendes orales. Je n’ai jamais été inquiété par un ours (noir ou grizzly) sur les 55 que j’ai pu croiser, il ne faut jamais oublier qu’ils sont à 95% herbivores, les seules viandes qu’ils mangent sont des saumons et des truites, très rarement des petits mammifères. Beaucoup d’idées reçues chez les citadins et les personnes « civilisées » engendrent des peurs inexplicables.

Après cet éloge à la mère nature qui sait vivre d’elle-même en équilibre (seulement si l’Homme ne s’y mêlait pas pour y créer des crises), il ne faut pas omettre le plaisir de rouler en vélo de Calgary à Whitehorse (environ 3.000 km, en juin 2011), à travers les jolies montagnes des Rockies, les parcs nationaux de Banff et de Jasper (avec leurs glaciers) par la Icefield parkway, puis en suivant l’Alaska Highway jusque Whitehorse où plusieurs groupes de bisons (bien plus impressionnant que les ours !) peuvent s’agiter en bord de route lors du passage d’un cycliste, sans oublier les mooses et autres cerfs… Beaucoup de fleurs aussi égaient les journées.

A Whitehorse, le voyage se poursuit par la descente du fleuve Yukon en juillet 2011 sur environ 2.750 km, sans aucun entraînement spécifique effectué auparavant et sans avoir fait de kayak depuis plus de 18 ans (la dernière fois étant à l’âge de 15 ans sur les belles rivières de la Dordogne et de la Vézère). Pas besoin donc d’être un expert pour faire la descente du Yukon, on peut très bien la faire en famille, c’est très calme et très plaisant d’arriver la plupart des soirs sur une île de sable et de pierre pour y planter la tente (utilisée seulement pour la partie en kayak - lors du parcours en vélo, les nuits se passent sous les belles étoiles ou sous une cabane construite en une vingtaine de minutes pour s’abriter de la pluie, dans les forêts de sapins). Il n’y a pas de danger donc et cette descente du fleuve en kayak est vraiment facile pourtant seule une quarantaine de personnes l’effectue chaque année ! On peut stocker beaucoup de provisions dans un kayak et donc le coût de cette mini-aventure n’est pas excessif, ce n’est pas plus cher que pour faire ses course au supermarché ! Seul le billet d’avion est à ajouter et l’achat du kayak (qu’on peut revendre une fois la descente finie).




Yukon3Arrivé à Saint Marys, à une centaine de kilomètres de l’embouchure du Yukon avec la mer de Béring, je rejoins Anchorage grâce à un petit avion et où le kayak a pu se vendre grâce à une bonne rencontre due au hasard de quelqu’un passionné par les « aventures » en kayak et en vélo. Entre Anchorage et Prince Georges (à 750 km au nord-est de Vancouver), la route continue avec le vélo qui était resté jusque là sagement accroché à l’arrière du kayak (ce qu’on m’avait dit irréaliste à Whitehorse, à cause des vagues et du vent sur le fleuve et pourtant si simple à faire !). Il y a encore eu de beaux passages dans des parcs nationaux (Wrangell-St Elias, Kluane) et la joie de rouler sur plus de 800 km sur la Cassiar road, une belle petite route à travers la forêt canadienne qui venait juste d’être finie et goudronnée complètement ! Encore de belles occasions de rencontrer des ours noirs (très « pathétiques » en les prenant en photo avec des brins d’herbes dans la bouche), des cerfs et des mooses, sans compter les aigles alaskans.

La plupart des nuits se sont encore déroulées sous les étoiles comme dans tous les voyages précédents et sans aucun souci avec la faune malgré l’absence de tente (mais il n’y a jamais eu de feux de camp !). Un seul sac à dos a suffi pour transporter ce qui est nécessaire (quelques vêtements, des chambres à air et pneus, et des victuailles pour tenir jusqu’au prochain ravito). Léger et plus mobile donc comme d’habitude ce qui a pu permis de faire 300 km avant Whitehorse dans la forêt boréale alors que la luminosité reste toute la nuit en été. Contrairement aux idées reçues de beaucoup de français rencontrés avant le voyage, le climat n’est ni froid ni rude dans ces contrées traversées, comme en Scandinavie deux ans auparavant, il fait plutôt doux, rarement frais la nuit en juin et en juillet, et le temps est plutôt sec mais avec une température agréable de 20-30°C dans l’après-midi.

Après ces trois mois de petites aventures, le retour se fît par avion entre Vancouver et Nice pour rejoindre mon double et ma complice connue huit mois auparavant afin de faire la belle traversée de la Corse grâce au GR 20. Véritable Dauphin dans l’eau de mer et Volcanique sur terre, avec Delphine nous décidons de poursuivre ce partage en continuant l’idée de traverser les Amériques par un retour en Patagonie, en novembre 2011, pour parcourir cette contrée de Punta Arenas à Santiago du Chili, à travers plus d’une dizaine de parcs nationaux, en vélo et à pieds, par des routes difficiles car souvent non goudronnées et à travers Eole : le « dieu vent » a trouvé ici un lieu où s’exprimer paraît-il. Aussi on peut espérer vous conter à notre retour, en mars 2012, cette nouvelle petite aventure…

Frédéric Barbier. 
mercredi, 04 avril 2012 11:22

On the trail again

naudetÇa y est, nous sommes en très grandes vacances: la voiture est vendue, le boulot est quitté, le déménagement est fait, les clefs de l'appart sont rendues, le billet aller est pris et les sacs à dos sont prêts (ou presque)...

A partir du 10 avril 2012 nous serons en Amérique du Sud pour environ 1 an. Au programme: trecks, tourisme, découvertes, apprentissage de l'espagnol, un peu d'alpinisme (ou plutôt d'andinisme), de l'imprévu et on l'espère beaucoup de bonheur sur les routes, les chemins, les rails et les rivières qui nous mèneront du Vénézuela au Nord jusqu'à la pointe Sud du continent.

Jungle, montagnes, déserts, villes modernes et anciennes, océans,..., nous tacherons de découvrir autant que possible les richesses des paysages de cette partie du monde, et de nous imprégner de la vie locale!

Vous pouvez partager avec nous notre voyage sur notre blog :
http://on-the-trail-again.blogspot.fr/.

Nous essaierons d'y mettre toutes les infos utiles pour ceux qui veulent préparer un tel voyage. Et qui sait, peut-être que nous nous croiserons en route!
jeudi, 29 mars 2012 17:37

Salon Destination Nature

salon_de_la_randonne

Venez nous rencontrez au salon destination Nature du vendredi 29 mars au dimanche 1er avril 2012 de 10 h à 19 h .

Paris Porte de Versailles .

Hall 6.

Stand A 85
lundi, 26 mars 2012 09:45

A la découverte des parfums

Fleurs_de_couleurs_et_canang_sariJe viens de créer il y a seulement quelques mois, mon blog portant sur ‘la découverte des parfums d’Asie’.

Depuis mon expatriation à Singapour, j’ai été frappée par l’omniprésence du parfum dans la culture et les traditions asiatiques.
En étudiant de plus près les croyances et les rituels je me suis aperçue de l’importance des fruits, des fleurs et des épices, ces mêmes ingrédients qui sont pour la plupart utilisés dans la parfumerie moderne.

J’ai donc décidé de partir en voyage, le nez en éveil, à la découverte de toutes ces odeurs qui font l’Asie des Parfums.
De l’Inde à l’Indonésie, du Japon au Vietnam en passant par la Chine ou la Thaïlande, j’organise mes voyages selon les périodes de floraison et de récoltes. Je visite les plantations à la rencontre des producteurs et des cueilleurs, je sillonne les marchés, j’explore les jardins... une maniere differente de voyager au plus pres de la nature.

A mi-chemin entre le blog de voyage et le blog de parfums, Carnet de Voyage Olfactif propose un recueil d’émotions et de moments vécus qui n’a d’autre prétention que de vous faire partager mes expériences dans le but de découvrir le voyage et le parfum autrement.

http://carnetdevoyageolfactif.com

mercredi, 21 mars 2012 18:13

Salon Le monde à Paris

Salon_tourisme

L'association ABM était présente sur un stand lors du dernier salon du tourisme à Paris du 15 au 18 mars dernier.

Nous y avons recontré un public sensible à notre démarche et de nombreux adhérents qui sont passés nous faire un petit bonjour.

Merci à tous les bénévoles qui y ont représenté dignement l'association.

Nous renouvelons l'opération, du 29 mars au 1er avril lors du salon Destination Nature à Paris.
mercredi, 21 mars 2012 15:34

Carnet de route - Patagonie

Le retour en Patagonie

C’est depuis Figeac et Toulouse, après avoir descendu en kayak sur 2.750 km la Grande rivière du Yukon et fait 6.000 km en vélo au Canada et en Alaska (de juin à septembre 2011), puis avec Delphine le GR20 (traversée de la Corse, en septembre/octobre) et des randonnées en vélo dans le Quercy (en novembre) que se fit le retour en Amérique en Patagonie pour 3 mois et demi où nous arrivons à Punta Arenas après 26 heures de vols et d’attente pour les correspondances.

Patagonie11Le chemin patagonien débute alors le 17 novembre 2011 par le vélo à travers la pampa des grandes plaines patagoniennes où le vent souffle assez fort : il y a peu de végétations pour le retenir (seulement des arbustes et petits épineux) et le relief est assez doux, c’est aussi une terre de grandes estancias (fermes) et de pâturages pour les moutons et les vaches.

Très vite, après quelques jours de vélo, on arrive dans notre premier parc national, celui de Torres del Paine au Chili, pour y faire dix jours de trekking, sans guide, avant que la forêt de ce parc ne prenne feu en grande partie (c’est un des problèmes de ces parcs d’attirer beaucoup de touristes parfois inconscients, les feux de bois sont interdits mais comme on l’a vu certains ne s’en privent pas).

La forêt mettra plusieurs dizaine d’années avant de redevenir la même. Les treks se font donc entre glaciers et montagnes, la cordillère des Andes s’étirant sur tout le continent américain avec les Rocheuses, au nord. Les vélos ne peuvent être gardés et on les cache donc dans un bois !

Ensuite on entame la remontée en vélo jusque El Chalten en passant par le glacier Perito Moreno, un des rares glaciers au monde qui avance encore mais pour des raisons géologiques sous-marine, ce glacier avance puis s’effondre subitement, par cycle, cependant les effondrements sont devenus très rares carcil avance moins justement, encore une preuve s’il en ai besoin du réchauffement climatique.

Les paysages sont vraiment merveilleux et après avoir longé plusieurs grands lacs on arrive enfin à El Chalten et au réputé Monte Fitz Roy pour les escaladeurs. C’est un plaisir de l’apercevoir de loin !

Quelle pointe sublime tirée vers le ciel. On trouve un charmant camping où il est possible de laisser « gracieusement » nos vélos pendant 15 jours, le temps de refaire des treks et une belle boucle à travers les glaciers, lagons de ce joli parc national Los Glacieres.

Patagonie14_FitzS’enchaînent alors les passages dans les forêts, autour des cascades de glaces et les traversées à pied de rivières torrentueuses par des chemins peu marqués (voir pas du tout), de très bons souvenirs où l’on a la chance même de ne croiser personne pendant 4 jours, notre éblouissement devant ces splendeurs nous est donc bien gardé.

Puis nous passons avec les vélos au Chili par une frontière qui se traverse à pied (en portant les vélos) sur 8 km à travers la montagne des Andes et ensuite en prenant le bateau pour traverser le lac San Martin entouré de glaciers et rejoindre le joli village de Villa O’Higgins d’où commence la Carretera austral, route en grande partie encore non goudronnée.

On poursuit donc cette route sur environ 700 km en passant par le magnifique village de Tortel au bord d’un fjord qui pourrait bien être classé un jour à l’UNESCO : pas de voitures ici, il est quasiment entièrement bâti en bois et sur pilotis, entretenu toutes l’année on y compte bon nombre de menuisiers, les portes en bois et sculptures sont très jolies et bien décorées.

Puis on rejoint l’île de Chiloé où se trouve là plus d’une dizaine d’églises baroques (cette fois classées à l’UNESCO) magnifiquement construites en bois au XVIIIè et XIXè s. par les colons venus d’Europe, de vraies œuvres d’art !

De retour sur le continent, nous passons par Puerto Montt et son joli port pour passer ensuite de nouveau en Argentine par les lacs et volcans des Andes et arriver à San Carlos de Bariloche afin de faire 10 jours de treks dans le parc national Nahuel Huapi, le premier créé dans ce pays.

Là nous montons à 2.000 m pour apprécier la vue sur le volcan Tronador enneigé et nous avons pour les derniers jours de la neige et de la pluie pendant 48 heures, la marche devra alors se faire dans l’eau d’un lac qui nous arrive aux genoux, par la traversée à pied de rivière en crue avec l’eau jusqu’aux hanches et en escaladant des parois rocheuses glaciales et glissantes avant d’arriver enfin au refuge Segré où l’on pourra sécher toutes nos affaires et apprécier un repas chaud, du vrai bonheur.

Pour finir ce petit tour en Patagonie, nous décidons de rejoindre par bus la ville de Mendoza où on loue l’équipement nécessaire pour l’ascension du Cerro Aconcagua, le plus haut sommet des Amériques, du nord et du sud, à 6.960 m.

On y parviendra presque, à quelques dizaine de mètres, la nuit se faisant pressente, on décide de redescendre vers 21 heures afin de conserver un temps la lumière du jour pour le retour sur la Canaleta, chemin de glace à flanc de paroi, c’est magnifique avec le crépuscule, tout se passe très bien, les crampons accrochent parfaitement la glace.

A défaut de retrouver notre refuge Berlin à la lampe frontale, on se trompe de chemin, quelques mètres seulement suffisent pour se perdre dans l’obscurité et c’est donc protégé de quelques pierres montées en un petit muret que nous passons une de nos dernières nuits à 6.100 m, sans abri sauf une couverture de survie.

Le matin nous retrouvons facilement le bon chemin et terminons notre descente à 4.400 m puis enfin à 2.900 m, altitude de départ pour l’ascension qui est assez facile grâce à une bonne acclimatation et à nos précédents parcours.

Les Andes patagoniennes

Patagonie15Les Andes patagoniennes sont vraiment des régions idéales pour les randonneurs et amoureux de paysages de montagnes, de glaces, de la faune (renards, guanacos, cerfs, condors) et de la flore (toujours de très belles couleurs florales, passage dans des « forêts » de bambous qui sont idéales pour se trouver des bâtons de marche bien solides…).

C’est donc fin février que nous rentrons en France après environ 3.000 kilomètres de rando en vélo et 600 kilomètres de marche depuis Santiago du Chili où malheureusement je me fais voler mon sac à dos…

Ne restant plus que le vélo (sans aucun matériel), je décide de retourner plus tôt en France et de rejoindre Delphine qui devait y retourner pour son travail.

La route ne se finira pas en vélo comme prévue normalement jusque fin mars à Lima, dommage, il n’y aura pas cette fois-ci la traversée du désert de l’Atacama, du lac Titicaca et la visite du Machu Picchu. Mais d’autres projets sont déjà en tête, dans deux ou trois ans avec une traversée en bateau de l’Atlantique ou de la Méditerranée ou plus simplement une autre balade à pieds et/ou en vélo ?

En attendant toujours de belles balades à faire notamment dans le Quercy !

Frédéric Barbier
www.damiette.com


 
mardi, 20 mars 2012 16:29

Carnet de route

Paraguay les richesses d’un pays oublié…

Le Paraguay, il faut le sentir… pour l’apprécier et le vivre à la hauteur des surprises qu’il réserve.

Il y a des pays qui se visitent et d’autres qui se vivent… Modeste de par sa taille et ses ambitions, sans accès à la mer, dépourvu de la plupart des richesses naturelles et architecturales dont jouissent ses géants voisins, le Paraguay a tout pour être le pays oublié et tranquille qu’il est… au plus grand plaisir de ses habitants. Vous l’aurez compris, la richesse du Paraguay, c’est avant tout ses habitants, leur sens de l’accueil inégalable et leur culture, source inépuisable de surprises pour le visiteur. En bref, et comme le dit si bien le slogan du Secretaria Nacional de Turismo : “Paraguay, tenés que sentirlo”…

mercredi, 14 mars 2012 11:25

Incaheulla


C'est l'histoire de deux amies, Cécile et Mathilde, qui rêvent de voyager le long de la Cordillère des Andes, en sillonnant les parcs nationaux. Elles travaillent deux ans sur la préparation de leur périple en montant un dossier où un parcours est déterminé et des projets scientifiques sur l'environnement y sont présentés. Très vite, une troisième amie, Sara,  se greffe au projet.

Mathilde_1L'équipe  remporte une bourse grâce à Paris Jeunes Aventure, et part le 12 janvier 2011 pour Ushuaïa au sud du sud du continent américain.
Les trois amies ont plusieurs objectifs : faire le plus gros du parcours à pied, découvrir la faune et la flore locale et rencontrer les communautés autochtones pour en apprendre davantage sur leur façon de gérer les espaces naturels.

La Patagonie les enchante mais les fait aussi déchanter sur leur ambitions de faire le voyage uniquement à pied. Elles gardent alors leur force pour les parcs et font le reste en auto-stop, ce qui se révèle être le meilleur moyen de rencontrer beaucoup de personnes. Des paysans, des étudiants, des familles et même un député, chacun d'eux ont su se révéler de parfaits guides touristiques ou de très chaleureux hôtes, qui ont su leur faire connaître leur culture, leurs traditions, et la beauté de leur pays.
L'itinéraire change souvent et le plan devient vite celui de ne pas avoir de plan !

Tout s'organise selon leurs rencontres, elles travaillent ainsi pour un parc national au Chili, ou encore pour un centre de recherche, et se lancent même dans la confection d'artisanat... Ouvertes à toutes les opportunités qui s'offrent à elles, Cécile, Mathilde et Sara n'arrêtent pas d'apprendre et de découvrir de nouvelles choses. Les paysages sont magnifiques et inspirants, à tel point qu'elles se lancent dans un reportage photo que Geo.fr publie
( http://www.geo.fr/voyages/vos-voyages-de-reve/patagonie-splendeurs-naturelles-de-l-ete-austral ).

Plusieurs centaines de kilomètres arpentés dans les campagnes chiliennes, argentines, boliviennes et péruviennes et autant de fleurs de montagnes répertoriées pour le compte du jardin botanique du Lautaret avec lequel un partenariat avait été établi avant le départ.

L'auto-stop les menant plus vite que prévu aux endroits voulus, l'équipe avance plus rapidement et les filles sont déjà rendues au Pérou au bout d'un an. C'est là que Sara arrête l'aventure. Cécile et Mathilde poursuivent dorénavant le voyage à deux, avec six mois d'avance sur l'itinéraire initial. Poursuivant avec leur éternel sac à dos et leur tente, les deux amies s'émerveillent toujours autant de ce qu'elles découvrent et continuent de faire des rêves, toujours plus fous. Le dernier en date : rentrer en bateau pour la France ! Ne reste plus qu'à trouver l'heureux voilier...

www.incahuella.com
mercredi, 14 mars 2012 09:50

Round trip

Un tour du monde… une envie de voyage, une curiosité de tout voir, tout essayer, tout tester… vite, lentement, bien ou mal… un voyage autrement mais surtout personnel !!

MelanieNous voilà partis depuis plus de 5 mois sur les routes du monde, en traversant l’hémisphère Sud, d’Est en Ouest. 

Nous avons débuté notre voyage par le sous-continent indien qui n’a de « sous » que le nom, tant de richesses culturelles et humaines nous ont abreuvés, parfois même asphyxiés, pendant près de 2 mois entre Inde et Népal.

Après un saut de puce au Myanmar, mais une découverte immense pour nous, nous avons retrouvés l’Asie du Sud Est (dont nous avions fait la connaissance lors d’un précédent voyage au Vietnam), son tourisme (sur)développé et toutes ces merveilles culturelles et naturelles en traversant le Laos, la Thailande et la Malaisie.

Nous avons posé nos valises (enfin nos sacs à dos) quelques jours à Bali, qui nous a offert notre première vraie pause dans ce voyage sans répit !!

Ensuite nous avons mis le cap sur l’Océanie à la découverte des grands espaces de l’Australie et des paysages somptueux de la Nouvelle-Zélande voyageant en toute liberté de l’autre côté de la Terre.

Nous voilà ressourcés, après une pause magique sur Mooréa, et totalement émerveillés de nos quelques jours sur cette île mystérieuse, mais aussi sauvage et belle, qu’est Rapa Nui, fin prêts à décoller vers notre dernier continent, les yeux, les mains, le cœur et les oreilles encore grands ouverts, pour découvrir l’Amérique du Sud, que nous souhaitons traverser du Sud au Nord depuis Ushuaia jusqu’au Pérou en passant par le Brésil et la Bolivie… pour nous, le rêve continue !!

www.flomeltdm2012.fr
mardi, 13 mars 2012 16:59

Du monde autour du monde



autourdumondeDu monde autour du monde est
un blog voyage axé sur la vidéo pour suivre les aventures de Maxime autour du monde pendant un an. Une occasion pour les internautes de vivre ce voyage virtuellement. Ce jeune vidéaste québecois, s'envolera autour du monde avec sa caméra pour réaliser un documentaire et faire des capsules pour le web.

Animé par les rencontres et les relations humaines, il décide de partager cette expérience sur son blog. Un projet qui se veut interculturel, collectif, divertissant et participatif. 

Tout au long du voyage, le blog sera régulièrement alimenté par des vidéos, des photos et des commentaires. Vous pourrez, à sa lecture, être transporté dans le pays de votre choix : ambiance, architecture, paysage, cuisine, musique, le tout vous sera partagé tel que vécu au jour le jour, de façon spontané et véridique.

Au retour de son périple Maxime entreprendra la réalisation d’un documentaire pour illustrer le côté humain du voyage en mettant l’accent sur les différents types de voyageurs qui existent autour de la planète. En effet, Maxime ira à la rencontre des voyageurs pour savoir ce qui les motivent à entreprendre un long périple et ce qu’ils comptent en tirer. Nous découvrirons aussi la vie d’expatriés qui nous parleront de leur coin de pays afin de savoir ce qui leur a plu au point de s’y installer. L’itinéraire de ce voyage se fera donc au gré des rencontres et il se précisera en cours de route.

Le projet a pour but de mettre en ligne un blog interactif axé sur la vidéo. À travers cette expérience extraordinairement humaine, Maxime souhaite faciliter la cueillette d’informations authentiques. De plus, il désire éveiller la curiosité des passionnés du voyage tout en favorisant les rencontres internationales autour d’une même passion : la découverte.

http://dumondeautourdumonde.com

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