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jeudi, 11 août 2011 13:13

Enfants autour du monde

Cyril_GourgeotAprès un tour du monde réalisé avec nos deux filles en 2009, nous voici à nouveau sur la route du voyage avec un nouveau participant : Adrien, à peine 1 mois au moment du départ.

Les filles rateront le premier trimestre d'école, nous assurerons donc leur instruction avec la collaboration de leurs maîtresses.

Pendant ces 5 mois de voyage, nous visiterons le Québec, New Brunswick, et le Nord-Est des Etats Unis.

La première partie du voyage se passe en camping dans les parcs nationaux canadiens à la rencontre d'une faune riche en émerveillement, la seconde sera assez citadine et nous tenterons certaines fois le couch surfing (hébergement chez l'habitant).

Pour nous suivre : www.enfants-autour-du-monde.fr

jeudi, 11 août 2011 10:15

Le GR 20 en Corse

GR20 15 jours, de Conca à Calenzana,

 

 

Nous avons choisi de parcourir le sentier mythique du GR20 du Sud vers le Nord afin de réaliser une mise en jambes plus que nécessaire avant les étapes techniques et vertigineuses du Nord (Brèche de Capitellu, Cirque de la Solitude…). Nous partons le coeur léger, heureux d’accomplir un rêve et conscient que de sérieuses épreuves attendent aussi bien nos jambes que notre mental.

« Le GR 20 en couple ? Drôle d’idée. Jamais aucun couple n’a survécu à cette épreuve. », nous voilà prévenus !


Corse_Cline_3Les premiers jours nous permettent de trouver notre rythme parmi la population hétéroclite du GR20 (amateur chargé de tous ses biens ou sportif confirmé trottinant d’étape en étape, célibataires ou familles, maîtres accompagnés de leur chien…).

Pour nous, inutile de partir à l’aube : nous dormons sous tente, les journées sont longues (juin) et nous avons choisi de nous limiter à une étape par jour pour profiter pleinement de la nature qui nous entoure et des moments passés ensemble (en moyenne, 13 km, 7h de marche et 1000m de dénivelé positif par jour).


Chaque étape est un enchantement pour nos sens épris de grands espaces, de nature et de liberté.

Les aiguilles de Bavella apparaissent majestueuses, chaque cascade est un réconfort pour nos pieds endoloris, les pauses sont toujours des moments de bonheur durant lesquelles nous échangeons nos impressions sur les paysages et notre état de santé général. Sac à dos trop lourd, mal aux jambes, mal de tête également lorsque nous avons trop bu de « myrte » la veille. Nous croisons, entre maquis, châtaigniers et pins, toute sorte d’insectes, chenilles (urticantes), salamandres, lézards, rapaces, mais également des vaches, cochons et moutons.


Le soleil nous accompagne jusque Vizzavona (6ème étape et fin de la partie Sud). Nous fêtons comme il se doit ce premier succès : Cap Corse, pâtes au brocciu et nuit à l’hôtel. Le grand luxe avant une seconde partie bien différente de la première. Nous nous attendions à une fin de parcours alpine et sportive, ainsi qu’à des sentiers plus caillouteux et glissants. Mais certainement pas à devoir escalader des parois dans des conditions hivernales !

Le temps vire à l’orage ; les premiers abandons ont lieu. La pluie ne nous fait pas peur mais je suis obligée de rejoindre l’hôpital de Corte pour une inspection de mon cou sur lequel un herpès géant semble vouloir se propager indéfiniment. Nous ne croiserons plus de route avant 5 jours, c’est le moment ou jamais d’avoir l’avis d’un médecin. « Du repos ! voilà tout ce que je peux vous prescrire mademoiselle. ». J’arrive à lui faire noter le nom d’un médicament sur l’ordonnance, en promettant de m’arrêter le soir même, promesse aussitôt oubliée une fois la porte des urgences refermées (désolé, docteur, mais rassurez-vous, je vais bien).


Corse_Cline1C’est décidé, nous repartons malgré le froid et la brume. Les pauses sont réduites, les nuits plus longues pour profiter de la chaleur du duvet et de l’abri de la tente. Nous vivons néanmoins cette aventure pleinement, abandonnés petit à petit par tous nos compagnons de route et conscients qu’elle peut également s’arrêter à tout moment pour nous deux. Heureuses surprises : des mouflons au sommet d’une longue ascension, des lacs glaciaires profitant d’une éclaircie, des chaînes facilitant la progression. Hélas, nous battons retraite à notre tour sur l’étape Pietra Piana – Manganu. Les sommets enneigés, la grêle, notre équipement limité au strict minimum et la brume nous empêchant de voir les marques ne nous permettent pas d’atteindre la brèche de Capitellu (2225m).

 

Abandonner ? Jamais ! Nous empruntons une variante improvisée dans la vallée pour rejoindre le Col di Vergio, ce qui nous permet de parfaire notre habilité d’auto-stoppeurs. Il en a fallu de la patience et des sourires avant qu’une voiture ne s’arrête et nous permette de retrouver notre sentier bien-aimé… Fatigués et craignant de devoir achever prématurément notre aventure, l’humeur est devenue morose. Heureusement, une rencontre magique avec Charlie va nous permettre de recharger les batteries et de retrouver le moral. Mille fois merci à toi, vénérable gardien du refuge de Tighjetu, pour cette soirée chaleureuse, bien arrosée et pleine de bonne humeur, pour sept rescapés du GR20.

Encore enivrés par cette nuit, le Cirque de la Solitude sera vaincu sous la pluie, dans le brouillard, et protégée du vent grâce à ma tenue « sacs poubelle » conçue durant la nuit et qui s’avère très efficace bien que tout à fait ridicule. Comme si les divinités corses avaient alors décidé que nous méritions notre GR20, la tempête cesse dès notre sortie du Cirque de la Solitude. Nous pouvons profiter plus tranquillement des trois dernières étapes avant notre arrivée à Calenzana.


Nous l’avons parcouru dans son intégralité, ce GR20 tant rêvé ! et nous revenons ensemble, davantage unis encore par tant de souvenirs et de rencontres partagés.

 

En bref,


14 nuits sous tente,

180 km de sentier, dénivelé positif total : 10200 m, dénivelé négatif total : 9400m,

100 heures de marche,

 

Mes meilleurs souvenirs :

les aiguilles de Bavella et le Cirque de la Solitude,

les multiples rencontres tout au long du parcours,

la nuit au refuge de Tighjetu,

le brocciu1 et la liqueur de myrte2.

Mes pires souvenirs :

 la grêle et le brouillard de Manganu,

les "Urgences" de Corte.

1 (prononcé brotch'iou) formage corse à base de lait de brebis ou de lait de chèvre, bénéficiant d’une AOC depuis juin 1998.

2 Liqueur très populaire en Corse et en Sardaigne, obtenue par macération alcoolique des baies de myrte

Céline Amoravain

mercredi, 10 août 2011 22:59

Voir l'Asie

Voir_lasieVoir l'Asie est le projet d'un couple qui a pris un congé sabbatique pour voyager pendant une année en Asie : sac au dos et en utilisant majoritairement des transports terrestres.

Ce tour d'Asie les a menés d'Istanbul à Shanghai, en suivant la Route de la Soie via le Caucase, la mer Caspienne, les Pamirs au Tadjikistan, le sud du Xinjiang et les contreforts tibétains à Xiahé en Chine; suivie d’une remontée de l' Asie du sud-est de l'Indonésie à Pékin via Florès, le Mékong et les provinces du Yunnan et du Guangxi en Chine du sud-ouest pour revenir vers l’Europe en empruntant le Transmongolien de Pékin à Moscou.

Prendre une année sabbatique, préparer un sac à dos, quand et où partir, gérer l'argent à l'étranger, alimenter un site internet en voyage, s'assurer à l'étranger, prévoir les visas, planifier ou ne pas planifier sa route, la santé en voyage, quel budget pour une année, le matériel multimédia sur la route, le retour et après ?

De retour en France depuis mai 2011, Marjorie et Patrice, vous convient à partager leurs expériences pour votre plaisir ou au profit de votre projet !!

Voir le site

vendredi, 05 août 2011 17:56

ABM Grenoble redémarre


"ABM Grenoble redémarre.

Après une année d'interruption, des activités vont être à nouveau organisées sur la région grenobloise.

Une première projection devrait être proposée début octobre, au salon de thé "Regards d'ailleurs".

D'autres projections devraient suivre. Pour cela, n'hésitez pas à proposer de présenter vos voyages par l'intermédiaire du site http://grenoble.abm.fr rubrique "proposer une activité".

Cette rubrique vous permet aussi de proposer d'organiser d'autres activités, de manière ponctuelle ou plus régulière.

Aussi n'hésitez pas à tenter l'expérience d'organiser pour ABM une activité qui vous tient à coeur.

Merci d'Avance.

Alain Kaufmann. Correspondant pour la région grenobloise."


vendredi, 05 août 2011 11:15

Tour du monde de Sarah

Jeune trentenaire, je suis partie fin 2009 pour un long voyage autour du monde de 16 mois.

Blog_SarahBesoin urgent de découvrir le monde dans lequel on vit et qui recèle tant de diversités.

J'ai parcouru l'Amérique latine pendant six mois, traversant le Chili, l'Argentine, le Brésil, le Paraguay, la Bolivie et le Pérou.

En passant par Ushuaia, j'ai embarqué sur un brise-glace pour aller en Antarctique, un des moments les plus incroyables de mon voyage.

J'ai ensuite passé un mois et demi en Afrique du Sud, pendant la Coupe du Monde de foot!

Après un rapide passage en France, j'ai poursuivi ma route, en duo avec une amie cette fois, et nous avons été jusqu'à Moscou en auto-stop.

Nous avons ensuite traversé la Russie en transsibérien, voyagé en van dans les steppes de Mongolie, découvert la Chine.

J'ai poursuivi mon voyage à nouveau en solo en Thailande, Birmanie, puis Malaisie. Je suis rentrée en France en prenant un cargo (photo ci-contre lors de la traversée du canal de Suez). Après cette expérience de vie exceptionnelle, c'est difficile de reprendre une vie classique entre quatre murs. Vivement le prochain départ!!

http://www.leblogdesarah.com

vendredi, 05 août 2011 10:55

Carnet de route


CAP-VERT : Un chemin pavé entre mer et montagne

Les sentiers de randonnée de l'île de Santo Antão au Cap-Vert, permettent la découverte de la montagne, de la mer et la rencontre des habitants.
L'un d'entre eux, de Ponta do sol à Cruzinha, vaut le détour.

Sans effort exceptionnel, ce sentier de la côte nord-est, le long de la mer, se parcourt en une petite journée de marche. Il est certes plus sportif que les sentiers de douaniers en Bretagne : selon le rythme de chacun, on peut prévoir 6 heures de marche avec de nombreux dénivelés qui peuvent atteindre 600 m. La température clémente évite de souffrir de la chaleur. Le vent souffle presque en permanence sur ces côtes : il vaut mieux en tenir compte pour parcourir le sentier dans le bon sens et ne pas avoir le vent de face. Quelques randonneurs l'ont appris à leurs dépens.
Sans carte des sentiers de randonnée sur l'île, nous tâtonnons pour trouver le point de départ dans Ponta do sol. Un passant nous renseigne.

CapVert1Première surprise : plusieurs habitants de la ville, de tous âges, empruntent la même direction que nous, deux seaux à la main. Nous imaginons plusieurs hypothèses, plus ou moins poétiques : ils vont chercher de l'eau, ils évacuent leurs toilettes... Eh non, ils vont nourrir leur cochon logé dans une case quelques centaines de mètres plus loin sur un site en bord de mer, à la vue imprenable.

"Chaque famille possède un ou deux cochons", confirme Silvino, l'un de nos interlocuteurs : "les Capverdiens utilisent les déchets alimentaires et investissent ainsi dans un stock de viande sur patte". On en voit dans la campagne, près de la maison de leur propriétaire.
Entre pics et bord de mer Accrochés aux coteaux, les villages surprennent à chaque passage de col ou au détour d'un chemin.

Les maisons rénovées aux teintes vives et très variées dessinent des touches de couleurs dans le paysage. Nous marchons entre pics et bord de mer, le long des falaises, avec le grondement des vagues en fond sonore. Au creux d'une vallée, un village fantôme et des maisons en ruines : les habitants (trop isolés ?) l'ont abandonné. Nous croisons deux groupes de randonneurs et quelques autres qui parcourent le sentier à deux ou trois. Des plages de sable noir bordent la côte : les rouleaux dissuadent de se baigner, malgré une température agréable, (20° à 25°) en ce mois de janvier. Ce jour-là, à cause d'une mer trop grosse, les pêcheurs n'ont pu sortir leur barque multicolore.

Les chemins nous font passer près des gens, au même niveau qu'eux, le long des terrasses cultivées ou de leur habitation. Accueillants, les habitants parlent facilement. Tel paysan dans son champ de choux explique qu'il vend l'essentiel de sa récolte. Les parcelles en terrasses ou au fond des ruisseaux, en période sèche, sont minuscules. Le travail sur ces quelques mètres carrés n'est pas mécanisable.

Des plantes et des cultures variées jalonnent le sentier. Des légumes, fruits, fleurs exotiques qui, en France, nous font rêver : bananiers, manioc, canne à sucre, patates douces, fèves...
Pourtant, la pauvreté est partout, dans les campagnes et les villages. A priori, ce n'est pas la misère. Les enfants sont scolarisés. Par petits groupes, ils parcourent les mêmes sentiers que nous, allant ou revenant de l'école. Ils nous sollicitent pour des bonbons ou pour être pris en photo, sans insister. Les bancs de la place du village de Corvo, près de l'école, nous accueillent pour un pique-nique. Nous revoyons l'instituteur qui nous a dépassés sur le sentier quelques kilomètres plus tôt.

La langue reste un obstacle pour communiquer avec les villageois qui parlent surtout créole.
Si vous baragouinez un peu de portugais, (bom dia, todo bem ? Bonjour, comment ça va ?), c'est plus facile. La langue officielle est l'héritage de la colonisation par le Portugal jusqu'à l'indépendance en 1975. Au bout du sentier, un peu fatigués, nous faisons une halte au café de Cruzinha pour nous désaltérer. Chercher un transport pour le retour à notre point de départ est très facile. Le taxi collectif nous conduit sur une route tortueuse, en partie en travaux.

À Ponta do sol, nous retrouvons notre chambre d'hôtes Chez Pasquina. Et profitons d'une promenade dans la ville (4 700 habitants) pour découvrir la piste d'un aéroport qui, en soirée, se transforme en terrain de jogging. L'aéroport aurait été fermé suite à un accident de sortie de piste en août 1999. Lors de notre promenade, nous nous laissons tenter par un petit restaurant pour le dîner. Après l'apéritif bienvenu — vous avez le choix entre un pontche (cocktail d'eau de vie et mélasse) ou un grogue (eau de vie locale) — du poisson grillé. Nous nous endormirons au son d'une répétition de batucada.

Le prochain carnaval, en février, exige une préparation intensive : les participants se réunissent pour s'entraîner, le soir après le travail et jusqu'au petit matin.
Découverte en douceur Utilisés pour relier les villages, les sentiers de randonnée, en partie pavés, permettent des balades de plusieurs heures. Aujourd'hui certains sont encore pavés, faute de route d'accès carrossable. Pour la marche, ils sont très confortables. En une semaine, nous en avons empruntés quelques uns, sur une partie de l'île. Il y en a beaucoup d'autres à l'ouest de Santo Antão.

Tout au nord du Cap-Vert, au large du Sénégal, voilà une destination pour les randonneurs.
L'accueil des voyageurs se fait dans de petites résidences : ne rêvez ni de discothèques ni de grande plages, mais de calme et de rencontres sympathiques.

Texte et photos
Fanchette et Jean-François Bourblanc (35)



 

Cap_vert_4Depuis longtemps nous rêvions d’aller randonner aux îles du Cap-Vert.


Situé à 500 km des côtes sénégalaises, l’archipel du Cap-Vert, ce “Petit Pays” comme le chante si bien Césaria Evora se compose de dix îles encore peu connues, à 5h30 d’avion de Paris.


Notre but était de randonner dans l’île de Santo Antâo et de gravir le volcan Pico dans l’île de Fogo.
Le trajet d’île en île se fait en avion si les vents de sable venus du Sahara le permettent ; seule l’île de Santo Antâo est reliée en une heure depuis l’île de Sâo Vicente par un ferry.


Santo Antâo est l’une des îles les plus fantastiques du Cap Vert avec ses imposantes montagnes et ses vallées profondes dont le relief ressemble aux cirques de l’île de la Réunion et aux paysages andins. Ce relief offre des conditions idéales pour la randonnée : il existe une cinquantaine d’itinéraires.


Cap_vert1L’île est traversée par une route en lacets de 38km, entièrement pavée et sans goudron, qui s’élève à 1100m d’altitude. En arrivant par le ferry à Porto Novo, nous gravissons en minibus le versant sud aride et lunaire, puis au sommet la végétation commence à apparaître et nous descendons sur l’autre versant par une route qui parfois se rétrécit en franchissant la crête de la montagne avec le vide impressionnant de chaque côté de notre minibus.


Nous randonnons une semaine dans ces paysages magnifiques ne rencontrant que quelques cap verdiens vaquant à leurs occupations. La rando la plus fabuleuse nous prend 6h par un sentier empierré : 200m de montée et 1600m de descente par une température de 30°.
Grâce à nos bâtons de randonnée , nous épargnons nos genoux dans les descentes très raides et difficiles...

Fogo : nous nous envolons pour l’île afin de gravir le volcan Pico à 2829m d’altitude.
Après une montée de 2h en aluguer (minibus collectif) nous atteignons le village de Châ das Caldeiras construit dans un cirque de hautes falaises de 9km de diamètre né de l’effondrement de la partie centrale du cône d’un volcan. A l’intérieur, le volcan Pico culmine à 2829m avec à son sommet un cratère de 500m de diamètre.


Cap_vert2Nous partons à 7h du matin, avant qu’il ne fasse trop chaud, de Châ das Caldeiras à 1700m d’altitude et pour plus de sécurité avec un guide local.
La montée dans les coulées de lave, d’abord facile, devient de plus en plus difficile dans un cahot de rochers sur une pente à 45° où les pieds glissent sans arrêt dans la pierraille. Nous nous arrêtons très fréquemment pour reprendre notre souffle. Nous mettrons 5h pour monter, mais la descente en “ramasse” (1) de 1000m de dénivellation dans 1m de “pouzzolane” (2) sera notre récompense ! ... ne pas oublier ses guêtres pour éviter que la cendre noire ne pénètre dans les chaussures...


Nous confions nos bagages à un taxi collectif qui les ramènera dans la vallée à Sâo Filipe où nous avons réservé un hôtel que nous retrouverons le lendemain. Pendant ce temps nous redescendons au niveau de la mer juste avec un petit sac à dos par un petit sentier serpentant dans la forêt tropicale, dans la brume. La descente nous prendra 7h pour une dénivellation de 1600m sur un terrain très glissant. C’est notre dernière randonnée !

Cap_vert_5Les capverdiens sont très accueillants, la vie n’est pas chère, les transports collectifs et les hébergements sont nombreux ... Le Cap-Vert est une merveille, mais ...chut... il ne faut pas le dire !

 

1- "en ramasse" descendre en glissant sur les genous

2- pouzzolane : "cendre" volcani

 

Michel Pla

 

jeudi, 04 août 2011 11:08

Bouts de bois

Bouts_de_bois Bouts_de_bois1

« l’architecte est un missionnaire ; nous devons créer une classe d’architectes qui, avant de rechercher un profit, s’occuperont en priorité d’aider les familles à faible revenu à construire leur propre abri. » Hassan Fathy

Un voyage d’étude sur différents types de construction en Amérique Latine, un échange entre des étudiants et des habitants, une analyse de diverses situations (construction en montagne, sur l’eau, en bois, en roseau tissé, etc), voici comment décrire le projet de Seif et Sarah, tous deux étudiants en architecture, un en Tunisie, l’autre au Pérou.

Imaginez des constructions dites alternatives en bois, en terre, en paille..

Eux ont l’idée, nous on possède quelques connaissances techniques, sociales, économiques et politiques. En mélangeant tout cela, on peut améliorer leurs conditions de vie et essayer d’apporter des solutions pour que leurs maisons ne leur tombent pas sur la tête!

Le but est de faire découvrir d’autres situations de vie dans un autre continent et de montrer que l’architecture ce n’est pas seulement des gigantesques centres commerciaux à Dubaï, c’est aussi s’occuper des plus démunis et aider ceux qui n’ont pas les connaissances pour se protéger des séismes, des pluies diluviennes etc.

On a aussi envie de porter un autre regard sur ces habitats alternatifs qui sont une richesse et une bonne base. Il ne s’agit pas de faire une apologie de l’auto construction mais bien d’aider et de découvrir à notre échelle.

 http://boutsdebois2011.wordpress.com./

mercredi, 03 août 2011 11:08

voyage au mont Athos

grece-VatopediFévrier 2011 : je téléphone au Bureau des Pèlerins de Thessalonique pour demander si je peux venir visiter le Mont-Athos et à quelle date. Pas de problème, mais on me propose une entrée le 29 juin, donc en pleine chaleur et pendant les vacances des grecs. J'aurai préféré venir en mai. Je transmets les pièces demandées (copies du passeport).

4 juin : Je téléphone pour confirmer mon souhait de venir. Mon permis sera à ma disposition directement à Ouranopolis. Il sera valable 3 nuits, du 29 juin au 2 Juillet. Une prolongation peut être demandée sur place mais elle n'est pas assurée.

29 Juin : ça y est : c'est le grand jour. Dès 7 h, je suis devant la porte du Bureau des Pèlerins qui ouvre à 7h30 et il y a déjà quelqu'un avant moi. Le Bureau s'ouvre à 7h20 et 5 mn plus tard j'en sors avec mon fameux document contre 30 €. Les autres personnes semblent être pour l'essentiel des travailleurs venant faire des chantiers pour les moines.

Le bateau rapide part à 8h et me laisse au port du Monastère de St Paul à 9h. Un car me dit de monter à son bord et me conduit au Monastère qui est largement au dessus du niveau de la mer. Je rencontre 3 pèlerins chypriotes et les suis dans le Monastère. Je découvre l'accueil avec le petit verre d'Ouzo, qu'il faut boire d'un coup, ce que je ne fais pas, accompagné d'un loukoum et d'un verre d'eau fraîche. Ils font ouvrir l'église et son Trésor. Ils se signent devant chaque icône et l'embrasse. Il y en a beaucoup. Le Trésor est composé de reliques.

mercredi, 03 août 2011 10:42

Sebamérique

SebastienaccPrendre son temps en voyage, c'est essentiel.

C'est ce que j'ai pu expérimenter pendant mon petit périple en Amérique du Sud, en immersion complète au Chili et de passage en Bolivie et dans le sud du Pérou.

Ce modeste blog est présenté sous la forme d'un journal de bord, accompagné de nombreuses photos.

Il avait pour but initial d'informer mes proches.

Finalement, je l'ai agrémenté d'informations collectées sur les lieux que je visitais.

Et parfois, je me replonge dans l'aventure en y relatant des micros-souvenirs et des impressions de route.

Je suis en tous cas heureux de pouvoir partager cette expérience !

http://sebamerique.blogspot.com/


samedi, 30 juillet 2011 11:18

Lettres Vagabondes à Buenos Aires


Bonjour à tous,
 
Me voilà arrivé sur le continent américain. Le voyage s´est très bien passé, j´ai dormi tout du long, pour récupérer des derniers jours de préparation.
 
Argentine2Voyager en avion est un verbe passif. On passe son temps à attendre : avant l´enregistrement, dans les queues de contrôle, avant de monter dans l´appareil, puis attendre le décollage, l´atterrissage, l´ouverture des portes, les bagages. Je me programme donc pour dormir. Entre chaque court moment où je dois marcher, je m´écroule et je dors ! Une autre passagère m´a tapé sur l´épaule au moment de l´embarquement. J´étais plongé dans un rêve.
 
Après ce long voyage, l´attente n´est pas finie : il me manque l´essentiel, mon vélo ! Je ne sais pas où il se trouve, je ne sais quand je l´aurai, je ne sais même pas si je le reverrai...
Il semble que ce soit courant pour les vols venant de Madrid. Mais cela fait maintenant 3 jours... J´irai à l´aéroport tout à l´heure pour avoir des infos. On m´a donné des numéros sans issue et tout le monde semble prêt à dire n´importe quoi pour avoir la paix.
 
Le manque de mon vélo, mon inquiétude sur son état sont proche de ce que je pourrai ressentir pour une personne ! Heureusement, mon hôte Rodolphe me rend cette attente plus légère. Vivant à Buenos Aires depuis 17 ans, il a une grande connaissance de l´Argentine et de ses habitants. Il a beaucoup d´humour et un talent certain pour l´imitation ou la comédie.
Je vous invite à découvrir son site, le site de référence sur l´Argentine, très varié et très complet : www.petitherge.com
 
Je patiente en marchant dans les rues de Buenos Aires. Mais j´ai du mal à me perdre : les rues sont en damier ! La ville rappelle beaucoup les villes européennes et les visages n´ont rien d´étranger.
 
Cependant, il y a des petites choses qui me font prendre conscience que je ne suis pas chez moi :
Des gens détendus et souriants dans l´ensemble, prêt à des efforts pour comprendre mon espagnol embryonnaire.
Argentine1Des jeunes tenant en laisse une douzaine de chiens, promeneurs professionnels pour maîtres riches sans goût pour la marche.
Une certaint logique qui m´échappe : 33cl d´eau coûte trois fois plus cher que 2 litres d´eau de la même marque.
Un café plus trois croissant (medialuna, demi lune en argentin, que l´on mange au matin, quand celle-ci a disparu du ciel), coûte presque le même prix qu´un café seul, et plus cher qu´un café plus un croissant.
 
L´inflation ici est très élevée. Elle entraìne des hausses de salaires qui entretiennent à leur tour l`inflation. J`ai lu hier que les retraites allaient augmenter de 18 pour cent le mois prochain. Certains secteurs ont vu leurs rémunération grimper de 70 pour cent d´un seul coup ! Normalement, tout devrait s´écrouler bientôt car la vie devient extrêmement chère et cela n´encourage pas les capitaux étrangers à venir ou à rester dans le pays. Actuellement, on ne garde pas de pesos argentins. On ne place pas son argent dans des banques ou des actions. On achète des frigos, des voitures... Souvent à crédit, avec des taux très inférieurs à celui de l´inflation. De même pour les impôts ou les amendes : on sait que dans quelques mois, un peso ne vaudra plus rien, on attend donc ce moment pour payer, malgrès les majoration. Mais il est clair aue ce système ne peut pas durer. Il faudra bien finir par dévaluer le peso argentin. En général, il y a une crise tous les 10 ans. La dernière a eu lieu en 2001...
 
Je vais maintenant retourner marcher, en epérant que ce "pélerinage" fasse revenir mon vélo !
 
A bientôt
 
Raoul

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