mercredi, 08 avril 2015 11:28
Le mal des montagnes
Qui dit séjour en haute altitude, dit risque du mal des montagnes ! N’étant pas des habitués de la haute montagne et vivant au niveau de la mer, nous nous sommes grandement renseignés sur ce mal qui peut vous gâcher votre séjour.
Voici donc quelques infos sur comment le détecter et comment y faire face.
Détecter le mal des montagnes
Le mal des montagnes est aussi connu sous le nom de mal aigu des montagnes ou MAM – en anglais acute mountain sickness (AMS) ou plus simplement altitude sickness.
A partir de 3 000 ou 3 500 mètres d’altitude, il est important d’écouter son corps et de respecter certaines règles d’acclimatation, que nous vous proposons ci-dessous. D’un point de vue technique, plus vous montez en altitude, plus la pression atmosphérique décroît ce qui veut dire que l’oxygène vient à manquer en comparaison à l’air habituellement respiré à nos altitudes. Pour répondre à cela, certains mécanismes compensateurs type hyperventilation ou autres se déclenchent chez chacun d’entre nous. Mais, car il y a un « mais », si ces mécanismes sont insuffisants, BING, des symptômes apparaissent, c’est ce qu’on appelle le mal des montagnes !
Les symptômes du mal des montagnes
Pour éviter de devoir se faire évacuer d’urgence en hélicoptère, il est donc important de savoir décoder les signaux de son propre corps.
En haute altitude, après 6 à 12 heures, les symptômes suivants peuvent apparaître :
L’acclimatation, le remède à l’altitude
Le « remède » (si l’on peut appeler ça ainsi) pour faire face à ce phénomène naturel s’appelle l’acclimatation. Il faut avoir à l’esprit que le mal des montagnes dépend notamment de trois facteurs qui sont:
La règle la plus importante à nos yeux est celle des paliers de 500 mètres de dénivelé. En effet, au-delà de 3 500 mètres d’altitude, il est primordial de ne pas dépasser les 300 à 500 mètres de dénivelé ascendant par jour pour s’acclimater efficacement.
Le plus important est la différence d’altitude entre deux nuits consécutives car les passages de col peuvent engendrer de gros dénivelés.
Côté descente, aucune restriction … enfilez vos baskets et courez !
« Bistare, bistare » comme disent les népalais
Monter doucement et sans faire d’efforts inutiles tout en respirant bien. La marche à une telle altitude n’est pas une course (sauf pour ceux qui font l’Everest marathon !), le but étant d’arriver au sommet.
Lorsque l’étape se termine, il est primordial de ne pas aller se coucher directement. En effet, la position allongée et le sommeil ralentissent le rythme cardiaque, ce qui ne fera qu’accentuer la sensation d’inconfort et réduire l’oxygénation du corps. C’est pourquoi, il est parfois recommandé de rester actif et notamment d’effectuer une marche à plus haute altitude, d’y rester une heure et de redescendre doucement. Cela permet au corps de s’acclimater à ce nouveau milieu où l’oxygène se fait plus rare.
Boire toujours plus !
L’air étant plus sec en altitude, il est également important de bien s’hydrater, c’est-à-dire qu’il ne faut pas hésiter à boire entre 3 ou 4 litres d’eau par jour. De plus, l’eau peut vous apporter un surplus d’oxygène.
En revanche, même si cela paraît logique, la consommation d’alcool est à proscrire surtout lors de la montée !
Enfin, le remède maison est la soupe à l’ail ! Une bonne soupe à l’ail au diner semblerait aider mieux appréhender l’altitude …
Et si rien ne fonctionne ?
Alors, dans ce cas, il faut redescendre d’un palier de 500 mètres et y rester jusqu’à ce que l’ensemble des symptômes soient passés.
Si les symptômes s’aggravent, il faut simplement savoir jeter l’éponge et pourquoi ne pas profiter de treks à plus basse altitude qui proposent parfois de meilleurs panoramas que ceux en haute altitude.
Quid des médicaments ?
Un classique pour les trekkeurs semble être le Diamox (Acétazolamide) qui permettrait d’améliorer l’acclimatation. Il peut être délivré sur prescription médicale.
Néanmoins, selon nous, il est plus important de s’écouter et de connaitre ses limites …
< Texte et photo Tatiana et Romain http://vadrouille-et-tambouille.com
Voici donc quelques infos sur comment le détecter et comment y faire face.
Détecter le mal des montagnes
Le mal des montagnes est aussi connu sous le nom de mal aigu des montagnes ou MAM – en anglais acute mountain sickness (AMS) ou plus simplement altitude sickness.
A partir de 3 000 ou 3 500 mètres d’altitude, il est important d’écouter son corps et de respecter certaines règles d’acclimatation, que nous vous proposons ci-dessous. D’un point de vue technique, plus vous montez en altitude, plus la pression atmosphérique décroît ce qui veut dire que l’oxygène vient à manquer en comparaison à l’air habituellement respiré à nos altitudes. Pour répondre à cela, certains mécanismes compensateurs type hyperventilation ou autres se déclenchent chez chacun d’entre nous. Mais, car il y a un « mais », si ces mécanismes sont insuffisants, BING, des symptômes apparaissent, c’est ce qu’on appelle le mal des montagnes !
Les symptômes du mal des montagnes
Pour éviter de devoir se faire évacuer d’urgence en hélicoptère, il est donc important de savoir décoder les signaux de son propre corps.
En haute altitude, après 6 à 12 heures, les symptômes suivants peuvent apparaître :
- mal de crâne, notamment l’arrière du crâne (le plus sérieux)
- nausées et vomissements
- fatigue et insomnie
L’acclimatation, le remède à l’altitude
Le « remède » (si l’on peut appeler ça ainsi) pour faire face à ce phénomène naturel s’appelle l’acclimatation. Il faut avoir à l’esprit que le mal des montagnes dépend notamment de trois facteurs qui sont:
- l’altitude
- la vitesse d’ascension
- la sensibilité personnelle
La règle la plus importante à nos yeux est celle des paliers de 500 mètres de dénivelé. En effet, au-delà de 3 500 mètres d’altitude, il est primordial de ne pas dépasser les 300 à 500 mètres de dénivelé ascendant par jour pour s’acclimater efficacement.
Le plus important est la différence d’altitude entre deux nuits consécutives car les passages de col peuvent engendrer de gros dénivelés.
Côté descente, aucune restriction … enfilez vos baskets et courez !
« Bistare, bistare » comme disent les népalais
Monter doucement et sans faire d’efforts inutiles tout en respirant bien. La marche à une telle altitude n’est pas une course (sauf pour ceux qui font l’Everest marathon !), le but étant d’arriver au sommet.
Lorsque l’étape se termine, il est primordial de ne pas aller se coucher directement. En effet, la position allongée et le sommeil ralentissent le rythme cardiaque, ce qui ne fera qu’accentuer la sensation d’inconfort et réduire l’oxygénation du corps. C’est pourquoi, il est parfois recommandé de rester actif et notamment d’effectuer une marche à plus haute altitude, d’y rester une heure et de redescendre doucement. Cela permet au corps de s’acclimater à ce nouveau milieu où l’oxygène se fait plus rare.
Boire toujours plus !
L’air étant plus sec en altitude, il est également important de bien s’hydrater, c’est-à-dire qu’il ne faut pas hésiter à boire entre 3 ou 4 litres d’eau par jour. De plus, l’eau peut vous apporter un surplus d’oxygène.
En revanche, même si cela paraît logique, la consommation d’alcool est à proscrire surtout lors de la montée !
Enfin, le remède maison est la soupe à l’ail ! Une bonne soupe à l’ail au diner semblerait aider mieux appréhender l’altitude …
Et si rien ne fonctionne ?
Alors, dans ce cas, il faut redescendre d’un palier de 500 mètres et y rester jusqu’à ce que l’ensemble des symptômes soient passés.
Si les symptômes s’aggravent, il faut simplement savoir jeter l’éponge et pourquoi ne pas profiter de treks à plus basse altitude qui proposent parfois de meilleurs panoramas que ceux en haute altitude.
Quid des médicaments ?
Un classique pour les trekkeurs semble être le Diamox (Acétazolamide) qui permettrait d’améliorer l’acclimatation. Il peut être délivré sur prescription médicale.
Néanmoins, selon nous, il est plus important de s’écouter et de connaitre ses limites …
< Texte et photo Tatiana et Romain http://vadrouille-et-tambouille.com
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