Le magazine Globe-Trotters n° 201 vient de paraître !
Que n’a-t-on dit du temps qui passe, que l’on perd, que l’on recherche, que l’on retrouve ou que l’on gagne dans notre société concurrentielle. Au quotidien, le temps s’accélère parfois, quand des enjeux planétaires comme le dérèglement climatique nous dictent l’urgence, mais se fige quand la pandémie paralyse le commerce mondial. En voyage, le temps est l’éternel compagnon de route qui va modeler nos envies, notre parcours, le contenu de nos destinations.
Dans ce numéro, il sera question de vitesse, quand l’urgence d’une éruption volcanique à la Réunion ne vous laisse même pas le temps de défaire vos valises, mais aussi de lenteur, en paddle sur l’eau ou à pied, parce que la marche vous fait avancer et vous mène aux confins des origines du monde, quand il était encore sauvage et inhabité, en Nouvelle-Zélande ou en Ethiopie. Dans nos pages, le temps sera aussi celui du souvenir, celui d’une époque récente ou des cheveux longs ont tente de changer la face du monde, mais aussi celui d’un drame humain et écologique. Vous serez même transporte dans le passé, à l’époque des pionniers de la ruée vers l’or en Alaska, puis vers le futur, au Cambodge, face à l’inexorable avancée du soi-disant progrès. Alors, prendre le temps, mais lequel ?
En voyage, tous les rythmes sont permis, tous les temps sont conjugables, et c’est peut-être ce qui le rend essentiel, c’est peut-être lui qui donne ce sentiment de liberté que tous les voyageurs connaissent, quand on peut s’en affranchir.
En attendant, puisque voici venu le temps des fêtes de fin d’année, toute l’équipe de Globe-trotters vous souhaite de très beaux moments de convivialité avec vos proches.
Et prenez soin de vous, en attendant vos futurs départs !
< Philippe Masse (76)