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vendredi, 29 octobre 2021 11:03

Yunnan au pays des nuages.

Les nuages de Yuangyang, comme les rideaux d’un immense théâtre naturel, cachent un vrai trésor de notre humanité,

façonné par les petites mains incroyablement courageuses et ingénieuses de l’ethnie Hani.

Arrivé depuis quatre semaines dans cette surprenante et authentique province du Yunnan, je me suis régalé des visites des forêts de pierre de Shilin non loin de Kunming. En remontant plus au nord, j’ai adoré les vieilles villes préservées de Dali et Lijiang avec leurs rues pavées, bordées d’élégantes maisons basses avec leurs toitures en ailes d’hirondelle, où se côtoient les quelque 25 ethnies qui peuplent cette région et qui sont autant de costumes traditionnels que de cultures ou de langues.

Toujours plus au nord et en altitude, j’ai vaincu mon vertige lors du trek du Saut du tigre dans les fameuses gorges creusées par le fleuve Yang-Tsé-Kiang, considérées comme les plus profondes de Chine et dominées par des sommets

de 5000 m d’altitude. Puis, aux portes du Tibet, j’ai arpenté au milieu des yacks les hauts plateaux de la région autonome de Diqing dont Shangri-La, perchée à 3160 m d’altitude et habitée majoritairement par des Tibétains, est la

capitale. Tous ces paysages grandioses et toutes ces cultures authentiques croisés en si peu de temps sont déjà un émerveillement, mais le plus beau restait à venir.

Paysage millénaire et travail de titan

De bus en bus, j’ai repris la route, cap vers le sud du Yunnan. Quatre heures de routes de montagne et me voilà à Nansha sur les rives du fleuve Rouge. Nouveau bus et nouvelles routes en lacets pour arriver à Yuangyang. La route est enveloppée par les nuages ; je ne vois toujours rien du paysage quand je prends mon ultime bus de Yuangyang à Duoyisha, terminus de l’étape. Je poursuis à pied jusqu’au village de Pugaolaozhai où, enfin, je me pose dans une petite auberge. Il est 16 h et j’ai voyagé toute la journée dans les nuages, ne voyant rien du paysage qui m’entoure à 2000 m d’altitude.

Quand soudain, comme par enchantement, les nuages disparaissent et le rideau s’ouvre devant un décor majestueux : des montagnes sculptées à perte de vue, des rizières remplies d’eau se reflètent au coucher de soleil. Je suis ébahi par

ce spectacle incroyable : une véritable œuvre d’art au service de la culture du riz !

< Jean-Claude Brossard.

Lire la suite dans le magazine Globe-Trotters n°198 .

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