Le nouveau magazine Globe-Trotters de mars/avril 2024 vient de paraître
Pourquoi partir en 2024 ? Quelle question dans un magazine dont l’essence même est de donner des ailes à vos rêves d’évasion ! Et pourtant : conflit russo-ukrainien, conflit israélo-palestinien, embrasement du Moyen-Orient, conflit larvé en mer de Chine orientale, conflits sociaux en Europe, etc. Encore un peu de BFM ?
À tout le moins, reconnaissons que la liste des frontières criblées, déchirées, disloquées, ou en instance de l’être ne demande qu’à s’étoffer.
Alors, pourquoi partir en 2024 (après cela) ? Parce que Globe-trotters se doit de vous convaincre qu’il existe des raisons positives qu’aucune géopolitique ne parviendrait à cribler, déchirer, disloquer. Des exemples ? Dans les pages qui suivent, vous partirez consulter les puissances occultes par l’intercession d’un roi sénégalais ou des moai, gardiens de l’Île de Pâques, puis bivouaquer dans la campagne française sans boussole ni préjugés ; enfin, poser vos pas sur les
ultimes parallèles du globe, en Patagonie chilienne ou dans l’archipel du Svalbard, là où des frontières séparent les derniers peuplements humains des terrae incognitae. Mais cet éventail de raisons objectives ne se suffira probablement pas à lui-même.
Alors, pourquoi partir en 2024 (après tout) ? Cela doit rester un choix de décision ; larguer les amarres, entreprendre d’autres voyages vers d’autres ports, s’ouvrir vers de nouveaux horizons et se réaliser à nouveau.
Pour bien faire, surtout pour “faire bien” et pour conclure : “Rien n’est permanent, sauf le changement.” Citation d’Héraclite d’Ephèse, héros malgré lui des cours de management ! Appliquée au voyage, elle est d’une certaine façon une réponse à la question “pourquoi partir en 2024 ?” Dans une époque qui change, si nous changions nous aussi... à commencer par changer d’air ?
Xavier Gaumer (77)