Le nouveau magazine Globe-Trotters de septembre/octobre 2024 vient de paraître
Tout le monde devrait, au moins une fois dans sa vie, partir en voyage, à l’aventure, et rencontrer d’autres peuples, d’autres coutumes, d’autres façons de penser, de prier, de manger. Ou plus simplement rencontrer l’autre près de chez soi, différent ou pas mais porteur d’une histoire à découvrir.
Car la magie du voyage transforme le simple citoyen en curieux de tout, en marcheur qui prend son temps face à un monde où tout va vite, en cycliste qui va gravir des cols et rejoindre des pays très éloignés parfois, en aventurier qui va s’imposer des défis, traverser un lac gelé ou survivre dans la forêt amazonienne sur les traces d’un explorateur disparu. Le monde est un jardin secret qui se révèle à ceux qui se donnent la peine de l’arpenter, tout près ou très loin. Et ce dont témoignent tous ceux qui en reviennent, c’est de la richesse du partage, des rencontres, de l’accueil, du chemin parcouru plus que du but à atteindre. Bien sûr, la galère est de la partie, c’est un mauvais moment à passer, qui permet de dépasser ou de connaître ses limites, de ressentir des émotions fortes pour les apprivoiser : vaincre ses peurs, exploser de joie, être ému aux larmes, se rebeller contre des visions insoutenables. Cela change notre état d’esprit. La rencontre avec la diversité des autres rend plus tolérant le voyageur, plus ouvert à la différence.
Aussi, dans ce 36e Festival des Globe-trotters, les 28 et 29 septembre au théâtre de Longjumeau, l’occasion nous est donnée de rencontrer celles et ceux qui ont choisi de partager leurs parcours, de les questionner, de vibrer à leurs aventures.
Des aventures qui ne sont pas réservées aux adultes puisque des enfants en vélo ont parcouru les steppes kirghizes avec leurs parents. D’autres sont partis rejoindre Singapour, sur leurs deux-roues. Certains ont choisi le stop pour se rendre en Chine, d’autres ont marché, en Laponie, dans les Alpes, en Mongolie ou dans les montagnes d’Afghanistan. Quelle est notre montagne, questionne les amoureux des sommets ? Et quel sens à la vie, se demande un altiste, parti autour du monde avec pour tout bagage son instrument de musique. Même question du solitaire des mers du monde avec son bateau de 4 m pour seul baluchon. Ce sens qui est si différent du nôtre chez les peuples premiers d’Amazonie !
Pour finir, une rencontre vous est proposée avec la faune sauvage de Zambie. Et bien d’autres surprises vous attendent lors de ce moment festif, qui devraient faire votre bonheur, car comme le dit Bouddha : “Le bonheur, on ne le trouve pas, on le crée”.
Bon festival !