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mardi, 25 octobre 2022 09:04

Escapade dans les Pyrénées orientales

De rocher en rocher, de forêt en forêt, de lac en lac, une vingtaine d’Abémistes montpelliérains, le pied alerte et gais comme des pinsons, ont pris un grand bol d’air pur, ravis et émerveillés devant ces paysages verdoyants et nimbés de lumière que sont ces lacs de montagne ! Le temps idéal poussa même certains courageux à faire l’ascension du Carlit (2921 d’altitude) ! Pourtant ce ne fut pas une mince affaire même pour les plus aguerris d’entre eux : des rochers innombrables à escalader et les derniers 500 mètres assez difficiles. La descente périlleuse, sous un soleil brûlant, nous les ramena, malgré tout, sains et saufs ! Imaginez le tableau après 1000 mètres de dénivelé ! Mais à cœur vaillant rien d’impossible !

Les plus raisonnables firent le tour des 5 lacs au milieu des rhododendrons et à l’ombre des conifères embaumants, s’arrêtant pour pique-niquer faire la sieste sur le lit de mousse des sentiers bucoliques. Tous se retrouvèrent avec bonheur pour partager l’apéritif, dans la fraîcheur du soir, devant le beau lac des Bouillouses et ensuite, le dîner festif, à l’intérieur du gite chaleureux de Bones Hores ! Échanger rires et anecdotes dans une ambiance bon enfant fut le lot de chacun, pendant ce séjour plus que sympathique!

Et cerise sur le gâteau, le dernier jour les rassembla, dans les bains chauds et sulfureux de Llo où le hasard de l’horaire valut à chacun des participants un cours gratuit d’aquagym, les frites en mousse ayant remplacées les bâtons, les maillots colorés les tenues de marche ,les savates en caoutchouc les chaussures de randonnée, et le bonnet de natation le chapeau ou la casquette ! Oubliés les courbatures et les pieds endoloris ! Il fallait bien que le corps exulte !

 C’est donc parfaitement détendue, que la joyeuse troupe prit le chemin du retour, covoiturage oblige et se dit adieu, sachant que ce n’était, bien sûr, qu’un Au Revoir et que d’autres aventures l’attendait certainement au détour d’ABM Montpellier !

Abémistement vôtre .

Marie-Claire Dupont

lundi, 24 octobre 2022 10:23

Le nouveau numéro du magazine Globe-Trotters de novembre/décembre vient de sortir

GT206 web 1Loin de tout ! Faut-il partir au bout du monde pour être loin de tout ? Parfois sans doute, avec le désir d’être seul(e) au monde, d’être au paradis du voyageur(se) au long cours, qui aime plus que tout ce sentiment de liberté que la distance procure. Loin de tout, mais proche de soi.

Faire une pause face à ce que l’on connaît, pour aller vers le mystérieux, l’inconnu, à la recherche du changement — d’environnement, de coutumes, de codes (vestimentaire, culinaire, climatique…). Être sur une autre planète comme le disent certain(e)s, hors de son monde et de ce qui en faisait le quotidien. Prendre des risques, car être loin de tout n’est pas toujours un long fleuve tranquille…

Mais y a-t-il autre chose derrière ce “loin de tout” ? Qu’en est-il de celui ou celle qui s’abîme dans une lecture qui le (la) transporte, une musique qui le (la) sublime ou encore un week-end en amoureux ? Une sensation, une vision, un son peuvent nous transporter loin de tout sans que l’on ait besoin de bouger. On oublie, on s’oublie dans ce tout, qui n’est plus seulement une affaire de kilomètres.

Alors quoi ! Dans le dossier de ce numéro, certains auteurs nous livrent leurs synonymes : loin de tout, c’est être “loin du temps”, comme s’il s’était arrêté dans le passé à l’endroit où l’on est arrivé. C’est aussi être “loin des gens”, en plein désert, ou en forêt amazonienne.

C’est de même “être géographiquement isolé”, sur une île, ou sur un territoire très peu visité, mais au milieu de la population, et pas seul, sinon avec ses habitudes face à une civilisation différente de la sienne. Loin de tout devient alors un sentiment, une recherche d’être…

Enfin, loin de tout peut ramener au “vivre sans”. Sans Internet, téléphone, sans eau ni électricité, sans route parfois, sans magasin ! Votre revue explore la question à travers ses récits de voyageurs, alors bonne lecture;

< Philippe Masse (76)

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vendredi, 21 octobre 2022 12:22

Journée du Voyage et de l'Aventure à Paris

Un moment d'échanges et de passion entre voyageurs en plein coeur de Paris.

Salle Jean Dame
17 rue Leopold Bellan 75002 Paris
M° Sentier

> Adhérents : 12 €
> Non adhérents : 15 €

RéSERVATION



14h30 : Un an à pied, du Caucase à l’Himalaya avec charles-antoine et cécile Schwerer

Réalisation numérique (40'). A la rencontre des peuples des hauteurs de l’Asie. Treize mois d’aventure parmi les peuples de Haute-Asie, avec des livres. Ce voyage est celui d’une exploration du “vieux monde”. Le monde des tribus bigarrées, des ethnies tatouées, des moines solitaires. Dans les montagnes d’Asie, ce sont les récits d’explorateurs, les archives de missionnaires et les travaux d’ethnologues qui font choisir à Cécile et Charles-Antoine leurs destinations. Ils rejoignent à pieds ces peuples pour les rencontrer et comprendre ce qui les anime, les soutient ou les menace.

15h15 : Dans les pas de Stevenson film de Francis Bourguer (36')
Le 22 septembre 1878, Robert Louis Stevenson, le futur auteur de “L’île au trésor”, quitte Le Monastier en compagnie de l’ânesse Modestine. Douze jours plus tard, après moult péripéties, ils arrivent à Saint-Jean du Gard.De ce périple naîtra “Voyage avec un âne dans les Cévennes” dans lequel Stevenson relate ses mésaventures, ses rencontres et décrit sans détours, mais sans méchanceté, les habitants, les paysages, les mœurs de cette région. Après la mort de l’écrivain en 1894, le récit connaîtra le succès et fera naître un engouement pour cette pérégrination. Devenu aujourd’hui le GR70 le chemin de Stevenson attire chaque année des milliers de randonneurs venus du monde entier. Nous vous invitons à suivre Stevenson, randonneur avant l’heure et, au pas lent et parfois espiègle, de notre âne Rebelle à découvrir ces régions magnifiques.

16h : Les Chasseurs de Mongolie
film de Julien Perret (19')

Terre d’accueil de nombreuses ethnies au fil des siècles, la Mongolie est aussi la demeure d’une communauté kazakhe aux traditions ancestrales : les Berkutchis. A l’extrême ouest du pays dans la province de Bayan-Ölgii, ce peuple nomade pratique la chasse avec l’aigle royal, un savoir transmis de génération en génération depuis plus de deux mille ans. Chaque année avant la période de chasse hivernale, les Berkutchis se rassemblent pour s’affronter au cours de plusieurs compétitions, notamment lors des festivals de Sagsai et d’Ölgii.
Accompagné de son guide Moka, Julien – parti de France trois mois plus tôt avec son cousin Sébastien au volant d’une Lada Niva pour rallier Brest à Vladivostok — va lui aussi fouler les steppes de l'Altaï à la rencontre des dernières familles nomades qui perpétuent cette tradition.

 16h45/ 17h15 : Pause

17h 15 : Kasbah al’Azraq (chefchaouen) Maroc
réalisation numérique de Charles Potin (4')

Cité berbère perchée à flanc de montagne, à 600 m d’altitude, sur la chaîne du Rif, Chefchaouen se caractérise par ses dédales de ruelles et d’escaliers et ses maisons badigeonnées de bleu à la chaux aux nuances indigo, turquoise, bleu nuit ou saphir. Anciennement, les ruelles étaient parées de bleu de smalt et de pourpre de murex.
Cette citadelle, fondée au XVe siècle, présente une très belle architecture de style andalou-mauresque, une citadelle authentique baignée d’azur.

17h 20 Traversée du haut Atlas à cheval (Maroc) 
film de Gaël Meunier
Ce documentaire raconte l'histoire d'un jeune garçon de 15 ans, Gaël, malade d'un cancer, ayant aperçu dans sa chambre d'hôpital le poster d'un homme qui avait gravi l'Everest.
Ce poster l'a motivé, lui aussi, à suivre ses rêves. Sorti de l'hôpital, il est parti en solitaire pour une traversée du Haut Atlas marocain.
A cheval, à pied, à la rencontre des Berbères, Gaël Meunier a gravi les six sommets de plus de 4000 m du Maroc pour redescendre en parapente.

18 h  : Rencontres en Arctique
film de Christiana Bontemps (22')
Une femme part à la découverte de l’Arctique et des ours polaires.
Invitation dans le monde des ours blancs et de leur magnifique milieu polaire : la banquise côtière et de haute mer, la toundra canadienne, les côtes sauvages de l’Alaska, les somptueux paysages du Svalbard et du Groenland.


18 h 30 : Les tandems de sel , (Bolivie)
film  réalisé par Robinson Hette; Co-auteur Alexandre Giora (46')
Partir à trois vélos tandem pour réaliser le tour du Salar d'Uyuni.
Tout commence par du blanc, de la démesure, aussi : le Salar d’Uyuni est le plus grand désert de sel au monde.
Le silence et le contraste entre terre immaculée et ciel azur donnent le vertige... et les vélos, des canaux perdus sur l’Altiplano bolivien, un océan de sel.
Au loin, des montagnes ocre aux courbes sensuelles.

 

 

jeudi, 13 octobre 2022 19:45

Souvenir du 34e festival Globe-Trotters

Revivez quelques instants du festival Globe-Trotters 2022

Rendez-vous fin septembre 2023 pour la 35e édition.
jeudi, 13 octobre 2022 08:05

Les échappées d’Armelle.

Je viens de partir depuis début octobre. Je ne souhaite pas uniquement satisfaire ma curiosité, mais cherche à donner un sens à ce voyage et l’ai articulé en trois parties :

Madagascar : une action humanitaire de dix semaines pour “Esperanza, les enfants de Madagascar”. Cette association encourage les initiatives locales et accompagne l’éducation et le développement des enfants. Elle soutient tout particulièrement la production de spiruline pour compléter leur alimentation.

Cinquante euros versés correspondent aux frais de cantine d’un enfant pour une année scolaire.

Cinq mois en Asie du Sud-Est : à travers mes rencontres au Laos, Vietnam ou Cambodge, Birmanie ou Indonésie et Népal, je souhaite partager des moments de vie avec les populations locales : leur quotidien, leur travail et comprendre qu’est-ce qui fait sens pour eux. Et toi, en quoi tu crois ? Faut-il croire pour avoir la foi ou avoir la foi pour croire ?…

Deux mois à vélo sur les routes de Saint Michel… en Italie : après avoir parcouru Versailles-Mont-Saint-Michel en Normandie, je me lance sur la route de Versailles au Monte Gargano en Italie en passant par Sacra di San Michele à Turin et par Rome ; l’objectif est de faire financer chaque kilomètre parcouru : dix euros versés par kilomètre au profit de l’association “Imagine for Margo / Enfants sans cancer” : entre 2300 km à 2500 km, selon l’itinéraire suivi…

Armelle Guillaumin (78) Lauréate du Label ABM

https://lesechappeesdarmelle.fr/

mercredi, 12 octobre 2022 16:48

Le camping hors saison: pourquoi c’est génial ?

Les vacances d’été: le soleil, la plage, le bruit des cigales, les villages animés… Mais aussi les foules. Si vous partez en vacances au mois de juillet ou au mois d'août, vous allez devoir vous faire à l’idée de partager les plages, les transats à la piscine, et les réservations de restos le soir. Mais il y a une solution !

 

Si vous avez les moyens et l’option de partir en vacances hors-saison, si vous avez des enfants en bas âge qui ne vont pas encore à l’école, ou si votre travail vous le permet, faites-le ! On vous dit pourquoi c’est une bonne idée de partir en vacances hors saison, et surtout pourquoi vous devriez essayer de faire du camping à cette époque de l’année !

Hors saison: c’est quand en fait ?

Partir en vacances hors saison, c’est partir en dehors des vacances scolaires. Ce n’est donc pas faisable pour tout le monde, et dépend de votre situation personnelle et familiale. Si vous partez en vacances en dehors du mois de juillet ou du mois d'août, vous partez hors saison. Les mois préférés des vacanciers d’hors saison sont évidemment les mois de juin et de septembre, tout simplement parce que pendant ces mois-là vous pouvez encore profiter du soleil et du beau temps. Si vous ne pouvez pas choisir entre ces deux mois, réfléchissez à ce qui pour vous est important. Vous aimez les longues journées qui ne semblent jamais se terminer et les couchers de soleil qui tombent tard ? Le mois de juin sera parfait pour vous. Vous préférez les temps doux et les nuits suaves qui tombent plus tôt ? Alors partir en vacances au mois de septembre vous conviendra davantage.

Éviter la foule

C’est vrai que c’est bien, les vacances au camping en Ardèche, mais comme c’est une région très populaire, avec son temps beau et doux, ses villages pittoresques et ses paysages époustouflants, c’est aussi une région très fréquentée par les touristes, surtout en pleine saison. Vous devrez compter sur des piscines bien animées, des rivières très fréquentées, et des villages (comme Banne, Boucieu-le-Roi, ou Chalencon) remplis de touristes. Cela vous convient peut-être, et si vous avez des enfants plus âgés ou même des adolescents, ils aimeront sûrement l’ambiance animée qui caractérise les mois de juillet et août. Cela dit, si vous n’avez pas d’enfants, ou des plus petits ou même adultes, vous souhaiterez peut-être profiter du calme en partant en vacances hors saison.

Faire du camping hors saison

Vous pouvez donc profiter de plusieurs avantages en partant en vacances hors saison, mais pourquoi ne pas faire du camping à cette époque de l’année ? Les gens ont tendance à avoir peur de faire du camping en dehors de l’été, car alors on est souvent dehors et dépendant des températures. En été, c’est rarement un problème. Si vous craignez d’avoir froid au camping, essayez de partir au printemps, ou de faire du camping dans une région où il fait beau et chaud, dans le sud de la France par exemple. Le Camping le Pommier en Ardèche propose des bungalows chauffés quasiment toute l’année, donc l’idée que le camping est une activité d’été n’est pas vraie. Cela dit, tout dépend de vos préférences.

mardi, 04 octobre 2022 10:46

Clap de fin pour le 34e festival des Globe-Trotters

Clap de fin pour le 34e festival des Globe-Trotters, qui s'est tenu du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre à l'Opéra de Paris-sud.

Près de 25 films, des conférences, des stands et des exposition photos , dont celle de Jérôme Pitorin

De nombreux voyageurs se sont retrouvés lors de cette édition, pour partager ensemble de bons moments de voyage et de découverte...

Merci aux réalisateurs, aux bénévoles et au public d'avoir répondu présents à l'appel du grand large.

Prochain rendez-vous le samedi 26 novembre, pour une nouvelle journée du voyage et de l'aventure à Paris.

Informations et programme à venir prochainement..

jeudi, 29 septembre 2022 08:58

Un week-end dans une capitale européenne

Il n'y a pas toujours besoin de quitter le continent pour se dépayser. Parfois, le temps d'un week-end ou de plusieurs jours grâce potentiellement, à un jour férié parfaitement intercalé, il est possible de partir visiter une contrée voisine grâce à plusieurs vols rapides ou parfois même, déplacement en train ou en voiture. 

Logiquement à la mode depuis la démocratisation des vols commerciaux et l'ouverture des compagnies low cost, les week-ends en direction de capitales européennes sont très prisés. Journée musée, plein de vitamine D au bord de la mer ou découverte d'une autre culture pour 48 heures ?

Les possibilités sont aussi nombreuses que diverses lorsque l'on souhaite partir dans une capitale européenne à quelques heures de chez soi en avion. 

À ce sujet, quelles seraient les destinations qui pourraient vous convenir dans les prochains mois ? 

< Lisbonne 

Pleine de vie, la capitale portugaise est une ode au bonheur et également au soleil. Grâce à un climat agréable tout au long de l'année, la contrée lisboète est souvent appréciée lorsque la grisaille est de mise en France. 

En bordure du Tage, la ville est tout bonnement magnifique et déambuler au cœur de ses ruelles et bâtiments historiques offre systématiquement un sentiment apaisant et tonifiant à la fois. 

Les habitués de Lisbonne connaissent bel et bien le passage obligatoire dans n'importe quel café se respectant au sein de la ville : un délicieux jus frais d'oranges pressées à déguster en guise de pause durant les tout aussi délicieuses visites prévues. 

< Monaco 

Par son statut si particulier, la Principauté de Monaco est une capitale à elle-même si l'on souhaite vulgariser l'histoire et les caractéristiques propres à ce pays européen, enclavé entre mer, France et Italie.

Depuis toujours, Monaco attire les touristes de passage pour des raisons à la fois géographiques puisqu'elle est située sur un axe stratégique de la Côte d'Azur, mais aussi de prestige ! 

Entre ses magasins de luxe, son port abritant les plus luxueux yachts de la planète et son casino iconique, les rêveurs sont souvent observés à toutes saisons du côté de Monte-Carlo et des autres quartiers locaux.

Concernant le casino, de nombreux touristes s'y essaient pour plusieurs raisons et notamment parce que cette localité est une alternative à Las Vegas, située en proximité d'importantes villes françaises comme Nice ou encore, Cannes plus à l'ouest. 

Il va sans dire que l'atmosphère est toujours plaisante dans le sud-est de l'Hexagone et qu'un passage par Monaco et ses alentours le temps d'un week-end, notamment en hors-saison, peut toujours s'avérer appréciable. 

< Berlin 

L'histoire est prenante et la transformation de la ville lors de ces dernières décennies est facilement décelable dans une capitale majeure de l'Europe, trois fois plus grande en superficie que Paris 

Il y a tant à faire dans une ville aussi particulière que Berlin, entre l'appel historique évident et l'art nouveau qui trotte à chaque coin de rue. Ville ambivalente et cosmopolite à l'échelle du pays et du continent, Berlin offre des week-ends inoubliables. 

Entre les nombreux musées appelant au devoir de mémoire, des incontournables comme le Checkpoint Charlie ou une vie nocturne réputée comme l'une des plus intenses d'Europe, la capitale allemande a de quoi fournir un week-end varié et haut en couleur. 

< Prague 

Quelque peu victime du tourisme de masse ces dernières années, la capitale tchèque reste un passage obligatoire pour les amoureux d'architecture et de bons moments à passer entre amis notamment. 

Il n'y a pas si longtemps, en 1989, Prague souffrait toujours de l'emprise soviétique avant de se libérer par la fronde des habitants de l'ancienne Tchécoslovaquie.

Depuis, les locaux sont on-ne-peut-plus fiers de faire partager la beauté de leur pays et la capitale de l'actuelle République tchèque. 

Entre le pont Charles, le château de la ville, les « cent clochers » ou la place de la vieille-ville, il y a de nombreuses choses à faire dans cette ville chic de Prague. 

samedi, 24 septembre 2022 15:37

Voyage initiatique en Ouzbékistan

Le 2 juillet 2022, je m’envole pour l’Ouzbékistan. J’ai démissionné et m’apprête à vagabonder en sac à dos pendant six semaines à travers la perle de l’Asie centrale.

Loin de mon quotidien et de mes routines, privée de mes repères - familiaux, amicaux et surtout européens -, mon but est de me reconnecter avec moi-même et d’avoir une idée plus claire de ce que j’aimerais faire de ma vie. En deux mots : un voyage initiatique.

Avant même de partir, je sais que j’aurais envie de partager mes aventures par écrit. Je choisis aujourd’hui de raconter deux expériences extraordinaires mais très différentes. 

Une rencontre hors du commun

Ma rencontre avec Sitora et Amiran est l’expérience la plus merveilleuse de mon voyage. Originaires de Samarcande et vivants à Dubaï, je rencontre le couple dans une auberge de jeunesse à Tachkent, la capitale. Dans le salon de l’auberge, ils m’invitent naturellement à me joindre à eux pour une partie de Kapla®. J’accepte volontiers, et très vite je sens que j’ai rencontré des gens extraordinaires. Je ne peux pas l’expliquer, mais il y a eu une connexion, une alchimie, qui nous a fait nous sentir proches presque instantanément. Avant de les quitter, ils me proposent de leur rendre visite à Samarcande. Je récupère le numéro de Sitora, certaine que je répondrais par l’affirmative à leur invitation.

Deux jours plus tard, je suis dans le train pour Samarcande pour aller rejoindre mes nouveaux amis. À mon arrivée, Amiran m’attend à la sortie de la gare et nous marchons ensemble jusqu’à leur maison, située dans un joli mahallah. Nous y retrouvons Sitora, les enfants – Ali, 10 ans et Zaineb, 5 ans –, ainsi qu’Abbos, le père d’Amiran. J’aide Sitora à préparer un plov, le plat traditionnel ouzbek à base de riz, d’oignons, d’ail, de carottes et de viande de bœuf. Pendant trois jours, je vais vivre à leur rythme et partager des moments simples mais beaux. Me laisser bercer par un morceau de guitare joué par Amiran, leur faire écouter mes chansons préférées. Être complice, se taquiner mutuellement. Me sentir proche d’Abbos et de Farida, la sœur d’Amiran, qui pourtant ne parlent pas anglais. Apprécier la présence des uns et des autres sans chercher à prouver quoi que ce soit ou à parler pour combler un silence. Simplement être là, profiter de l’instant présent, se sentir chez soi.

Les deux premiers jours, Sitora et Amiran m’emmènent visiter les monuments les plus emblématiques de Samarcande : le mausolée Gour Emir, la place du Régistan, la mosquée Bibi Khanoum et le Shah-i-Zinda (la nécropole des Timourides). Même si je ne suis pas obligée, par respect, je couvre mes cheveux car ce sont des lieux sacrés pour les musulmans. Je crois que mes amis apprécient le geste. À leur initiative, j’échange mon sac avec celui de Sitora dans le but de passer pour une locale et de ne pas payer le double des frais d’entrée. Si la supercherie fonctionne au début, je suis vite démasquée et cela nous fait beaucoup rire. Je dois avouer que je n’aurais pas pensé que mes amis seraient prêts à « tricher » de la sorte. Premier à priori envolé, et ce n’est que le début.

Nous avons des discussions passionnantes (et passionnées) sur des sujets tels que la spiritualité, la condition des femmes, les mœurs, et même l’homosexualité. Mes amis sont musulmans chiites et pratiquants. Je ne veux pas les choquer, sans pour autant leur mentir. Je recherche la sincérité, je souhaite comprendre, alors pourquoi me ferais-je passer pour quelqu’un autre ? Connaissant l’importance de la religion pour Sitora et Amiran, je leur explique que je ne fais partie d’aucune communauté religieuse mais que je crois en quelque chose de plus grand que nous. À mon grand étonnement, je me rends compte que nous sommes beaucoup plus proches spirituellement que ce que j’imaginais. Deuxième préjugé vite écarté. 

Pour notre dernière soirée, mes amis m’emmènent dîner dans un charmant restaurant avec Farida et un couple d’amis. Nous sommes installés en terrasse, une chanteuse interprète « Je t’aime » de Lara Fabian. Je suis assise à côté de Sitora, avec laquelle j’échange des banalités qui rendent le moment d’autant plus authentique, plus riche, plus beau. À la fin du repas, nous jouons au jeu des mimes : Lénine, George Washington, Leonardo DiCaprio… Jamais je n’aurais pensé vivre un moment aussi intense avec des gens tellement différents de moi et pourtant si proches. Je crois que je sous-estimais l’importance des jeux et leur pouvoir de rassembler les êtres. Au lieu de se concentrer sur nos différences avec les « autres », pourquoi ne pas s’attarder sur ce qui nous rassemble ? Cela permettrait peut-être de freiner l’incompréhension et la méfiance à leur encontre.

Le jour de mon départ, nous nous rendons tous ensemble chez la famille de Sitora pour les fêtes religieuses. Je lui demande de m’apprendre à nouer un foulard sur la tête et elle me fait cadeau d’un joli gilet. Avant de les quitter, je leur offre un porte-clés avec un symbole de Paris, une assiette en céramique repérée par Sitora au bazar, des gâteaux pour les enfants ainsi qu’une lettre. Je sais qu’ils n’attendent rien, mais c’est ma façon de les remercier pour tout ce qu’ils ont fait pour moi. C’est déjà le moment de les quitter. Ils me serrent dans leurs bras et je ne peux réprimer quelques larmes.

Depuis mon départ et même après mon retour en France, mes amis et moi continuons d’échanger des nouvelles et des photos. Je suis invitée chez eux à Dubaï et eux sont les bienvenus en France. Je ne sais pas quand nous nous reverrons mais une chose est sûre, ce jour-là arrivera.

Au-delà des regards

Ma seconde expérience mémorable fut de me retrouver seule à Andijan et Namangan, deux villes fourmillantes et dénuées de charme au premier abord, situées dans la vallée de Fergana, dans l’Est de l’Ouzbékistan. Une femme, occidentale, seule, dans la région la moins touristique et la plus conservatrice du pays. Un phénomène étrange… Par respect et pour éviter d’attirer l’attention, je porte un voile même dans la rue. Peine perdue. À Andijan, je décide d’aller me promener en ville mais je suis vite embarrassée par des regards incessants. J’essaie de communiquer avec des locaux pour trouver mon chemin, mais impossible de me faire comprendre. Je me sens scrutée, épiée, jugée même. Je me répète que c’est juste de la curiosité, comme je l’ai expérimenté à Tachkent, mais ici je ne le vis pas de la même manière. Dépitée, je finis par rentrer à mon auberge de jeunesse et passe un coup de fil à un ami et guide ouzbek que j’ai rencontré un peu plus tôt. Il me rassure en me disant ce que je sais au fond de moi : pas habitués aux touristes, les habitants ne comprennent pas ce que je viens faire ici et manifestent seulement de la curiosité. Il me rappelle aussi que lorsque j’ai visité les premières villes de la vallée, j’étais avec lui (un homme et un ouzbek !) et que cela fait la différence.

Le deuxième jour, je rassemble mes forces et me rends en taxi collectif à Namangan. Les mêmes regards, les mêmes interrogations sur les visages. Mais cette fois, je n’y prête (presque) plus attention. Je fais mon chemin et me rassure en me disant que je ne cours aucun danger. Je découvre alors que face à un regard insistant, une main sur le cœur, un sourire et un As-salamu-alaikum sont une vraie « formule magique » pour faire apparaître un sourire et créer un échange ! À partir de là, j’enchaîne les rencontres avec des locaux. Pour clore la journée, je fais la connaissance d’un couple de sexagénaires qui me conduisent jusqu’à Axsikent, un site archéologique à environ une heure de route de Namangan. Aucun des deux ne parle anglais et ils ne sont pas à l’aise avec Google Translate. Tant pis ! Nous échangeons des sourires et nous partageons des photos. Mon chauffeur insiste pour m’offrir l’entrée du musée et reste avec moi pendant la visite. En fin de journée, il me dépose à une station de taxis collectifs pour Tachkent. Nous prenons des photos pour immortaliser la rencontre et ils me prennent dans leurs bras. C’est assez rare ici, beaucoup d’hommes ne touchant pas les femmes. J’en suis d’autant plus émue. Je souhaite leur offrir quelque chose pour les remercier et je choisis mon petit couteau Opinel. Je n’oublierai jamais leurs sourires.

Un peu de hauteur

Nous avons tous des préjugés sur les autres peuples, cultures et religions. J’en avais et je l’assume sincèrement. Je suis une femme française, je perçois et j’analyse le monde à travers ce double prisme. Je supporte très mal les atteintes aux droits des femmes ou à ceux des personnes LGBTQ+.

Pour autant, les notions de « féminisme » ou de « tolérance » sont loin d’être universelles. L’Ouzbékistan n’aura eu cesse de me le rappeler et de me prouver qu’il est possible de comprendre l’autre, de trouver une « logique » dans son raisonnement, sans pour autant l’adopter. Qui sommes-nous pour dire aux autres qu’ils ont tort ou que nous détenons la vérité ? Nos visions du monde divergent, nos points de vue sont différents, voire radicalement opposés. Moi qui ai toujours détesté la pensée manichéenne et les réponses binaires, je suis encore plus persuadée que tout est une question de point de vue et de définitions. Tant que les femmes et les hommes sont heureux, il faut écouter, essayer de comprendre et respecter les différences.

 

< Clara Legallais-Moha (33)

 

vendredi, 23 septembre 2022 11:54

Partir en randonnée en France aux vacances de la Toussaint 2022

À peine la rentrée passée et l'automne pas encore installé, que certains préparent déjà leurs prochaines vacances. Après une saison touristique plus que réussi en France, + 17 % de chiffre d'affaires par rapport à 2019 et 86 % d'occupation dans les campings, il n'est pas surprenant qu'une envie d'évasion et de grands espaces pointe le bout de son nez. Excellent moyen d'éviter les foules et l'afflux massifs de visiteurs, la randonnée permet de se vider la tête loin des tracas quotidiens et de profiter de la nature. Mais pour passer à travers de la flopée de marcheurs présents en pleine période estivale, rien de tel que de choisir de partir en automne ou en hiver.

Choisir sa destination

Partir en randonnée en dehors de l'été, cela demande encore plus de préparation, notamment lorsqu'il en vient au choix de l'itinéraire. En effet, certains chemins deviennent impraticables une fois les premières neiges arrivées. Attention également aux fortes pluies durant l'automne et aux potentiels glissements de terrain et coulées de boue. Autre élément indispensable à prendre en compte, la durée des journées. Passé la saison estivale, les jours ne font que raccourcir et il est donc nécessaire d'adapter son temps de marche pour éviter de finir en pleine nuit.

Pour en prendre plein la vue et profiter d'une faune et d'une flore préservée et sauvage, ainsi que des paysages à couper le souffle, encore plus lorsqu'ils sont enneigés : rien de tel que de partir en randonnée dans les Alpes. Première possibilité : Serre Chevalier, une randonnée idéale pour toute la famille. Ce trajet de 2,4 km forme une boucle et se réalise en raquettes pour profiter de l'itinéraire balisé appelé “Notre Dame des Neiges”. Autres belles randonnées en raquettes, celle du massif de la Chartreuse, situé entre Chambéry et Grenoble. Le point de départ est la station du Col de la Porte, d'où vous partirez à la conquête du sommet du Charmant Som. Pas de panique, c'est un itinéraire facile et donc accessible même aux moins aguerris.

Le choix du matériel

Pour partir en toute sécurité, il est primordial de choisir un matériel adapté à son itinéraire et surtout à la saison durant laquelle vous décidez de programmer votre petite expédition. En automne, pensez à bien emporter des vêtements imperméables, mais aussi un change pour ne pas rester avec des habits trop humides ou mouillés. Il en va de même pour une excursion hivernale, auxquels s'ajoutent bien entendu des vêtements plus techniques visant à conserver la chaleur et se protéger des températures trop basses. La tactique de l'oignon est à mettre en place : une première couche avec des sous-vêtements techniques permettant d'évacuer la transpiration ; une polaire de randonnée ou une doudoune en seconde couche pour garder la chaleur du corps ; enfin une veste imperméable, en Gore Tex par exemple, en dernière couche.

Pour le bas, à vous de voir si vous êtes frileux ou non. Il vous faudra donc adapter votre tenue en fonction. Ainsi, vous pourrez rajouter un collant sous votre pantalon de randonnée pour mieux vous isoler du froid. Comme pour une randonnée en été, il vous faudra impérativement vous équiper d'une paire de chaussures adaptées. Pour cela, on ne fait pas l'impasse sur les chaussures de randonnées et on les choisit chaudes et imperméables. Une bonne paire de chaussettes est également recommandée, la laine mérinos est souvent appréciée pour sa légèreté et sa chaleur. Pour une isolation supplémentaire, vous pouvez opter pour une paire de guêtres. Derniers indispensables à votre randonnée hivernale : un bonnet, des gants et si besoin un tour de cou.

 

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